Une réflexion sur le métissage et le pluriculturalisme portée par une bande musicale hip-hop londonienne exceptionnelle ! La version britannique de La Haine.
Prix Oumarou Ganda, FESPACO 2001
Newton I. Aduaka
Newton I Aduaka est un réalisateur né à Ogidi, à l’est du Nigéria. En 1985 il découvre le cinéma à Londres et est admis à la London International Film School, d’où il sort diplômé en 1990. En 1997, il fonde Granite Filworks, branche britannique de Granit Films. La même année, il écrit, produit et réalise son court-métrage lauréat On The Edge, suivi juste après de son premier long-métrage Rage.
En 2001, Rage est le premier film totalement indépendant de l’Histoire du cinéma britannique réalisé par un cinéaste noir à être distribué sur l’étendue du territoire national, et sort avec un forte succès critique. La même année (en 2002), Newton Aduaka est sélectionné comme résident de la Cinéfondation du Festival de Cannes.
Entre 2005 et 2007, il a co-écrit, réalisé et produit Ezra, son premier film non totalement auto-produit, pour Arte France. Le film a remporté le Grand Prix du Jury dans de nombreux festivals, dont le FESPACO, Durban, Amiens et Balafon, et a été dans la sélection officielle à Sundance et Cannes.
En 2014, Newton Aduaka est à nouveau sélectionné à l’Atelier de la Cinéfondation du Festival de Cannes avec son projet de film Oil on water.
Aduaka vit actuellement à Paris, où il a cofondé la société de production Granit en 2009, avec Valérie Osouf, Alain Gomis et Delphine Zingg.
Filmographie :
1990 : Voices Behind The Wall (CM) 1994 : Carnival of silence (CM) 1997 : On the edge (CM) 1999 : Rage 2004 : Aicha (CM) 2004 : Bon voyage (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA. 2004 : L’Expert (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA. 2005 : Sale Nègre (collection « Paris la métisse »), CM 2002 : Funeral (CM) 2006 : Ezra, Etalon d’or de Yennenga au FESPACO 2007 2012 : One man’s show, Prix Paulin Vieyra (Critique Africaine / Africiné Magazine) au FESPACO 2013
De passage dans mon village pendant le week-end du 20 décembre 1997, alors que j’assiste en « touriste » aux cérémonies d’inauguration d’un monument à la gloire d’un ancien chef, je suis témoin d’une scène de justice populaire pendant laquelle un adolescent risque de perdre la vie pour avoir volé une poule et quatre poussins. Quelques heures plus tard, je découvre au dos d’un calendrier, un texte d’une rare violence contre les femmes : le règlement intérieur du mari au foyer. Enfin, pour avoir posé la question de l’état de santé du Chef de l’état camerounais, Paul Biya, Pius Njawé, un journaliste réputé est jeté en prison. Il en sort 10 mois plus tard avec un témoignage accablant sur les conditions inhumaines de détention dans la prison de New-Bell à Douala. C’est le point de départ d’une réflexion sur les inégalités au Cameroun, pays de chefs, petits et grands.
Témoin d’une scène de justice populaire où un adolescent risque sa vie pour le vol d’une poule, Teno s’interroge sur le pouvoir des chefs dans la société camerounaise, « pays de chefs, petits et grands ».
Jean-Marie Teno
Jean-Marie TENO est né au Cameroun. Il arrive en France en 1978 pour y poursuivre des études universitaires en communication audiovisuelle. Il réalise son premier documentaire, Schubbah, en 1983. Rapidement, il ressent la nécessité de produire et de distribuer lui-même ses films et crée LES FILMS DU RAPHIA en 1987.
Par une approche personnelle qui énonce les maux qui minent les sociétés africaines aujourd’hui, Teno a réussi à constituer un catalogue de films qui, pris individuellement ou collectivement, donne un portrait fascinant de l’Afrique contemporaine et aide à comprendre les enjeux derrière les discours volontaristes ou cyniques des uns et des autres sur l’Afrique.
Ses films se distinguent par leur approche personnelle et originale sur les questions d’identité, de représentation de l’Afrique et de son histoire. Ses films ont été montrés dans de nombreux festivals à travers le monde et depuis 2017, il est membre de l’Académie des Oscars, section Documentaire.
Filmographie :
Le Futur dans le retro (2018) – Long-métrage Documentaire Une Feuille dans le Vent (2013) – Court-métrage Documentaire Lieux saints (2009) – Long-métrage Documentaire Le Malentendu colonial – (2004) – Long-métrage Documentaire Le Mariage d’Alex (2002) – Court-métrage Documentaire Vacances au pays (2000) – Long-métrage Documentaire Chef ! (1999) – Long-métrage Documentaire Clando (1996) – Long-métrage Fiction La Tête dans les nuages (1994) – Court-métrage Documentaire Afrique, je te plumerai (1992) – Long-métrage Documentaire Mister Foot (1991) – Court-métrage Documentaire Le Dernier voyage (1990) – Court-métrage Fiction Bikutsi Water Blues (1988) – Long-métrage Documentaire La Gifle et la caresse (1987) – Court-métrage Fiction Fievre Jaune Taximan (1985) – Court-métrage Fiction Hommage (1985) – Court-métrage Documentaire Schubbah (1983) – Court-métrage Documentaire
Afrique du Sud anim. sans dialogues 1989-2020 coul. et n&b 1h22 (vidéo num.)
En 2015, l’artiste sud-africain William Kentridge a fait don de 10 Drawings for Projection (1989-2011) au Eye Filmmuseum. Ces dix courts métrages d’animation ont marqué la percée de Kentridge sur la scène artistique internationale. Ce sont désormais 11 dessins pour projection – avec le tout dernier City Deep (2020) – qui constituent cet éblouissant programme du maître Sud-africain.
1 – JOHANNESBURG, 2ND GREATEST CITY AFTER PARIS (1989 – 8min) 2 – MONUMENT (1990 – 3min) 3 – MINE (1990 – 6 min) 4 – SOBRIETY OBESITY AND GROWING OLD (1990 – 8min) 5 – FELIX IN EXILE (1994 – 9min) 6 – HISTORY ON THE MAIN COMPLAINT (1996 – 6min) 7- WEIGHING … AND WANTING (1998 – 6min) 8 – STEREOSCOPE (1999 – 8min) 9 – TIDE TABLE (2003 – 9min) 10 – OTHER FACES (2011 – 9min) 11- CITY DEEP (2020 – 10min)
William Kentridge
William Kentridge (né à Johannesburg, Afrique du Sud, en 1955) est internationalement reconnu pour ses dessins, ses films, ses productions théâtrales et ses opéras.
Sa méthode combine le dessin, l’écriture, le cinéma, la performance, la musique, le théâtre et les pratiques collaboratives pour créer des œuvres d’art qui s’appuient sur la politique, la science, la littérature et l’histoire, tout en maintenant un espace de contradiction et d’incertitude.
Depuis les années 1990, les œuvres de Kentridge ont été exposées dans des musées et des galeries du monde entier, notamment au Museum of Modern Art à New York, le musée Albertina à Vienne, le musée du Louvre à Paris, la Whitechapel Gallery à Londres, le Louisiana Museum à Copenhague, le musée Reina Sofia à Madrid, le Kunstmuseum de Bâle et Zeitz MOCAA et la Norval Foundation au Cap. Il a participé à plusieurs reprises à la Documenta de Kassel (2012, 2002, 1997) et à la Biennale de Venise (2015, 2013, 2005, 1999). (2015, 2013, 2005, 1999 et 1993).
Parmi ses productions d’opéra, citons La Flûte enchantée de Mozart, Le Nez de Chostakovitch, et les opéras Lulu et Wozzeck d’Alban Berg. Elles ont été vues dans des maisons d’opéra telles que le Metropolitan Opera de New York, La Scala de Milan, l’English National Opera de Londres, l’Opéra de Lyon, l’Opéra d’Amsterdam, l’Opéra de Sydney et le Festival de Salzbourg. Opera House et le festival de Salzbourg.
Les productions théâtrales de Kentridge, présentées dans des théâtres et des festivals du monde entier, comprennent Refuse the Hour, Winterreise, Paper Music, The Head & the Load, Ursonate et Waiting for the Sibyl et, en collaboration avec la Handspring Puppet Company, Ubu & the Truth Commission, Faustus in Africa !, Il Ritorno d’Ulisse et Woyzeck on the Highveld.
En 2016, Kentridge a fondé le Centre for the Less Good Idea à Johannesburg : un espace de réflexion et de réalisation par le biais de pratiques artistiques expérimentales, collaboratives et transdisciplinaires. Le centre accueille un programme continu d’ateliers, de performances publiques et d’activités de mentorat.
Kentridge est titulaire de doctorats honorifiques de plusieurs universités, dont Yale et l’Université de Londres. En 2010, il a reçu le prix de Kyoto. En 2012, il a présenté les Charles Eliot Norton Lectures à l’université de Harvard. En 2015, il a été nommé académicien honoraire de la Royal Academy de Londres. En 2017, il a reçu le prix Princesa de Asturias pour les arts, et en 2018, le prix international Antonio Feltrinelli. En 2019, il a reçu le prix Praemium Imperiale en peinture à Tokyo. En 2021, il a été élu membre associé étranger de l’Académie des Beaux-Arts française.
Ses œuvres se trouvent dans les collections de l’Art Gallery of Western Australia (Perth), de l’Art Institute of Chicago, Carnegie Museum of Art (New York), San Diego Museum of Art, Fondation Cartier (Paris), Zetiz MoCAA (Cape Town), Norval Foundation (Cape Town), LACMA (Los Angeles), Haus der Kunst (Munich), Sharjah Art Foundation, Mudam (Luxembourg), Musée d’Art Contemporain de Montréal, MoMA (New York), SF MoMA (San Francisco), Castello di Rivoli (Turin), Moderna Museet, Stockholm, MoCA (Los Angeles), Stedelijk Museum (Amsterdam), National Gallery of Victoria (Melbourne), Johannesburg Art Gallery, MAXXI (Rome), Louisiana Museum (Humlebaek,Danemark), Galerie nationale du Canada (Ottawa), National Musée d’Art Moderne (Kyoto), Musée d’Israël (Jérusalem), Musée Inhotim (Brumadinho, Brésil), Broad Art Foundation, Los Angeles, Centre Pompidou (Paris), Fondation Louis Vuitton (Paris), Galerie nationale d’Australie (Canberra), Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa). d’Australie (Canberra), Tate Modern (Londres), Sifang Art Museum (Nanjing), Kunsthalle Mannheim, Fondation Vehbi Koç (Istanbul), Fondation Luma (Arles), Musée des Beaux-Arts (Budapest), Fundaçion Sorigue (Lerida, Espagne). Sorigue (Lerida, Espagne), Guggenheim (Abu Dhabi), Kunsthalle Praha (Prague) et Amorepacific Museum of Art (Séoul). d’art (Séoul), ainsi que des collections privées dans le monde entier.
avec Abdoulaye Komboudri, Anne Roussel Burk. Fa.–Fr. fict. vostf 1998 coul. 1h25 (vidéo)
Tourbillon. Cette fois, il affronte directement la réalité politique et sociale de son pays, mettant au centre de son film les tensions entre la communauté libanaise de Ouagadougou, représentée par une famille de riches commerçants, et les Burkinabés.
S. Pierre Yaméogo
Saint Pierre Yaméogo, Pierre Sakama Yaméogo à l’état civil, est né le 15 mai 1955 à Koudougou (Burkina Faso). Il a fait des études au conservatoire du cinéma français. Comme réalisations il a à son actif aussi bien des courts métrages, des longs métrages et des documentaires. Fondateur de la maison de production Afix productions (Paris). 1982 : stage de montage à la radio télévision de Ouagadougou. Il est décédé le 1er avril 2019 à Ouagadougou, des suites d’une longue maladie.
avec Mahamat-Saleh Haroun, Garba Issa Tchad doc.-fict. vostf 1999 coul. 1h26 (vidéo num.)
A la suite du décès de sa mère, le réalisateur retourne dans son pays, au Tchad. Il en profite pour faire des repérages pour son prochain film. Très vite, il se trouve confronté à une réalité incontournable : salles de cinema détruites, absence de toute structure de production ou de diffusion.
Mention spéciale, Mostra de Venise 1999
Mahamat-Saleh Haroun
Né en 1961 à Abéché (Tchad), Mahamat Saleh Haroun a 8 ans lorsqu’il voit son premier film. Déjà un souvenir indélébile s’imprime, le sourire en gros plan d’une belle femme indienne face caméra dont le jeune garçon se croit le destinataire… Mais la guerre civile éclate et, en 1980, il est obligé de fuir, grièvement blessé, vers le Cameroun voisin.
Il part en exil à 17 ans de son pays en pleine guerre civile et adopte ensuite la France comme terre d’accueil, entre études et petits boulots. Le jeune homme étudie alors au Conservatoire Libre du Cinéma Français puis se tourne ensuite vers le journalisme, gage de sécurité fincancière, qui lui fait intègrer l’IUT de Bordeaux en 1986. Il devient ainsi journaliste pour la presse régionale puis pour une radio locale avant de pouvoir accéder enfin à la réalisation en 1994.
Dans son premier court métrage Maral Tanie, le cinéaste dénonce le drame des mariages arrangés, et décroche une récompense au Festival « Vues d’Afrique ». C’est avec les honneurs qu’il pénètre, cinq ans plus tard, l’univers des réalisateurs de longs-métrages: ainsi, dans Bye bye Africa qui lui offre le prix du meilleur premier film au Festival de Venise, il évoque sous forme de chronique, entre fiction et documentaire, la disparition du cinéma dans son pays.
Ses deux films suivants, Abouna en 2003 et Daratt trois ans plus tard, l’installent définitivement parmi les grands du cinéma d’auteur. Présent à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, le premier raconte l’histoire de deux enfants qui se retrouvent en quête d’un père parti subitement. Le second décrit une tentative de vengeance teintée de réflexion humaniste et touche à nouveau son public qui lui décerne les honneurs du Prix spécial du jury à la Mostra de Venise. En 2010, la boucle se ferme avec la sélection officielle pour la Palme d’or cannoise grâce à Un Homme qui crie, où le cinéaste relie les deux thèmes majeurs de son oeuvre, les traumatismes de ceux qui subissent la guerre et les pères défaillants.
En 2013, il est de nouveau accueilli sur la Croisette, pour Grigris, un hymne à la jeunesse, présenté en sélection officielle. Dans ce sixième long métrage, le réalisateur brosse le portrait d’un jeune danseur handicapé, épris d’une prostituée, dans un Tchad à peine remis de la guerre. Le film remporte le Prix Vulcain de la meilleure photographie.
Mahamat Saleh Haroun est Membre du Jury de la Cinéfondation et des Courts Métrages du Festival de Cannes 2014.
Niger fict. sans dialogues 1996 coul. 2min (vidéo num.)
2 minutes de cinéma réalisées par Mariama Hima à la manière des opérateurs Lumière pour la collection des Minutes du GREC 1996 (commande de films d’une minute en 1 seul plan à 30 réalisatrices et réalisateurs pour célébrer les 100 ans du cinéma).
Mariama Hima
Mariama Hima Yankori, née en 1951, à Niamey, est une cinéaste, ethnologue, et femme politique nigérienne. Elle obtient en 1989 un doctorat en anthropologie sous la direction de Jean Rouch. Elle est la première femme réalisatrice de films au Niger. Elle a été également Secrétaire d’État à la Promotion de la Femme et à la Protection des Enfants en 1996.
avec Fabola Issa Traoré, Lamine Diallo Mal.–All.–Fr. fict. vostf 1995 coul. 1h34 (vidéo)
Kani est fiancée depuis sa naissance à Janguiné, le fils du despote Guimba. Lors d’une visite de courtoisie, Janguiné s’éprend de Meya, la mère de sa promise. Aussitôt, Mambi, l’époux de Meya est banni du village. Réfugié dans un village de chasseurs, Mambi, furieux, organise la révolte contre le tyran…
Étalon d’or, FESPACO 1995. Prix spécial du jury, Locarno 1995
Cheick Oumar Sissoko
Cheick Oumar Sissoko est un cinéaste et homme politique malien, né en 1945 à San (Mali).
Étudiant à Paris, Cheick Oumar Sissoko obtient un DEA d’histoire et sociologie africaine et un diplôme de l`École des hautes études en sciences sociales, en histoire et cinéma. Il suit ensuite des cours de cinéma à l’École nationale supérieure Louis-Lumière.
De retour au Mali, il est engagé comme réalisateur au Centre national de la production cinématographique (CNPC). Il y réalise Sécheresse et exode rural. En 1995, il réalise Guimba (« Le Tyran ») qui reçoit le prix spécial du jury au Festival de Locarno, le Prix du meilleur long métrage lors du 6e Festival du cinéma africain de Milan (1996) et l’Étalon de Yennenga au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou).
En 1999, sort La Genèse pour lequel il reçoit de nouveau l’Étalon de Yennenga au Fespaco et le Prix du meilleur long métrage lors du 10e Festival du cinéma africainde Milan (2000). En 2000, il réalise Battù qui obtiendra le prix RFI Cinéma du public au Fespaco en 2001. Il a créé un collectif de production « Kora film ».
Président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l`indépendance (SADI), Cheick Oumar Sissoko est nommé le 16 octobre 2002 ministre de la Culture dans le gouvernement d`Ahmed Mohamed ag Hamani. Il sera confirmé à ce poste le 3 mai 2004 dans le gouvernement d`Ousmane Issoufi Maïga et quitte le gouvernement lors de sa démission le 27 septembre 2007.
Le 5 mai 2013, Cheick Oumar Sissoko est élu secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI)
Filmographie :
• 1982 : L`École malienne • 1983 : Les Audiothèques rurales • 1984 : Sécheresse et exode rural • 1986 : Nyamanton, la leçon des ordures • 1989 : Finzan • 1992 : Être jeune à Bamako • 1992 : L`Afrique bouge • 1993 : Problématique de la malnutrition • 1995 : Guimba, un tyran, une époque • 1999 : La Genèse • 2000 : Battù
avec Ali Baba Nour, Abdoulaye Ahmat Fr.–Tchad fict. vostf 1995 coul. 23min (35 mm)
Ali Baba, chauffeur de taxi est sur le point de devenir papa. En parcourant les rues de N’Djamena, il nous raconte sa vie, ses rêves, et ses défis, à travers les obsessions d’une société violente…
Issa Serge Coelo
Issa Serge Coelo est né en 1967 à Biltine au Tchad.
Il passe à la réalisation en 1994 avec Un Taxi pour Aouzou primé dans de nombreux festivals et nominé aux Césars en 1997. Il a également fondé la société de production Parenthèse Films. Il a reçu le Prix du jury au 11e Festival du cinéma africain de Khouribga ainsi que le Prix de l’Innovation au 31e Festival des films du monde de Montré
Mordecai et Margaret ont tous deux cherché refuge à Londres contre les troubles politiques au Nigéria. Leur vie est rythmée par le reportage télévisé de la capture puis de l’exécution par l’État de Ken Saro-Wiwa, un activiste politique dans leur pays d’origine.
Manu Kurewa
Né au Zimbabwe en 1965, Manu Kurewa est un cinéaste basé au Royaume-Uni. Il a travaillé dans le théâtre de tournées communautaires, où il a beaucoup travaillé avec des groupes de jeunes pour créer des pièces qui exprimaient les préoccupations de la communauté.
Kurewa a suivi un cours de réalisation à l’École nationale de cinéma et de télévision d’Angleterre où il a réalisé trois courts métrages dont One Sunday Morning (1997) et Mangwana (1998, Festival de Cannes). Il a depuis été chargé d’adapter une pièce de théâtre à succès à Harare, Waiters, dans une série télévisée ZBC en 2000, et a terminé un drame d’une demi-heure intitulé Small Love, pour la télévision écossaise. Le film parle de deux jeunes souffrant de problèmes de santé mentale.
Filmographie :
Lloyds Bank Channel 4 Film Challenge – Saison froide (1996)
Afrique du Sud fict. vostf 1999 coul. 11min (vidéo num.)
Dans un canton urbain difficile, un tueur cherche la rédemption et constate que sa communauté n’est pas disposée à accepter son désir de changer. Avec son côté saignant, un homme appelé Shadow boiteux à travers un paysage en noir et blanc de bâtiments brûlés, de processions funéraires et de souvenirs en couleur.
Grand Prix du court métrage, Festival de Venise 1999
Teboho Mahlatsi
Né en 1974, Teboho Mahlatsi est diplômé du cours de cinéma et de télévision du Centre culturel de l’Afrique, puis a passé cinq ans à travailler comme scénariste. Il a écrit, produit et réalisé de nombreux projets, dont le documentaire Ghetto Diaries pour la chaîne éducative sud-africaine SABC Education TV, et la série télévisée très controversée Yizo Yizo, qui a remporté le prix du meilleur réalisateur et de la meilleure série dramatique aux Avanti Awards (l’équivalent sud-africain de les Emmys).
Son court métrage Portrait of a Young Man Drowning remporte le Lion d’argent au Festival de Venise en 1999. L’année suivante, il termine une courte série télévisée, Ungshaya Ding Dong. Les autres œuvres de Mahlatsi incluent A-Z – A Commentary on Post-Apartheid South Africa (2001) et Meokgo and the Stick Fighter (Sekalli le Meokgo – 2006). De plus, il a réalisé de nombreux vidéoclips. En 2018, aux USIBA Awards, organisés par la ministre des Arts et de la Culture Nathi Mthethwa, Mahlatsi a été honoré pour son travail révolutionnaire dans le domaine de l’audiovisuel et de la création. Il est administrateur de la société The Bomb Shelter Film Company (Pty) Ltd.
Filmographie :
Portrait d’un jeune homme qui se noie (1999)
Ungshaya Ding Dong (2000)
A-Z – Un commentaire sur l’Afrique du Sud post-apartheid (2001)
Yizo Yizo (2004)
Sekalli le Meokgo / Meokgo et le Stick Fighter (2006)
Shuga (2009-2012)
Rencontrez l’Afrique du Sud. Rencontrez Bheki: The Mbhaco Maker (2017)