Zeineb n’aime pas la neige

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De Kaouther BEN HANIA,

long, (Documentaire), Tunisie, 2016, 93min

Synopsis

2009. Zaineb a neuf ans et vit avec sa mère et son petit frère à Tunis. Son père est décédé dans un accident de voiture.

Sa mère s’apprête à refaire sa vie avec un homme qui vit au Canada.

On a dit à Zaineb que là bas elle pourra enfin voir la neige !

Mais elle ne veut rien savoir, le Canada ne lui inspire pas confiance et puis Zaineb n’aime pas la neige.

Couvrant six ans de la vie de la petite ZAINEB et sa de famille en complète mutation, « ZAINEB N’AIME PAS LA NEIGE » est l’histoire d’une initiation à la vie, au monde des adultes racontée à travers les yeux d’un enfant qui grandit physiquement et mûrit émotionnellement.

Distinctions

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Fiche technique

TitreZaineb n’aime pas la neige 
Durée93 minutes
GenreLong métrage
Format de tournageHD
Format de diffusionHD

Bio

Kaouther Ben Hania, réalisatrice et scénariste, est née à Sidi Bouzid (Tunisie). Elle étudie le cinéma à l’Ecole des Arts et du Cinéma à Tunis avant de suivre une formation de scénario à la Fémis à Paris. Elle est titulaire d’un Master recherche en études cinématographiques et audiovisuelles de la Sorbonne Nouvelle- Paris 3.

Filmographie

2017 – LA BELLE ET LA MEUTE (fiction)
Un Certain Regard Cannes • Festival du Film Francophone d’Angoulême, Prix du Jury des Étudiants • Journées cinématographiques de Carthage, Prix du meilleur scénario…

2016 – ZAINEB N’AIME PAS LA NEIGE (documentaire)
Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier, Prix du meilleur documentaire • Festival international du film de Locarno • Festival international du film documentaire d’Amsterdam…

2014 – LE CHALLAT DE TUNIS (fiction)
ACID Cannes • Festival international du film francophone de Namur, Bayard d’or de la meilleure première œuvre • Festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles, Mention spéciale du jury…

2013 – PEAU DE COLLE (court métrage)
Festival de Cinéma Vues d’Afrique de Montréal • Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier, Prix du public • Festival de cinéma africain de Cordoue, Prix du meilleur court métrage…

2010 – LES IMAMS VONT À L’ÉCOLE (documentaire)
Festival international du film documentaire d’Amsterdam • Festival international du film de Vancouver • Festival international du film de Dubaï…

Dans ma tête un rond-point

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De Hassen Ferhani

long, (Documentaire), Algerie, 2016,1h40

Synopsis

Dans les Abattoirs d’Alger, nés dans les années vingt, des hommes travaillent et habitent aussi dans des réduits de fortune. Beaucoup viennent des profondeurs du pays. 

Là, dans cette ville au sein de la ville, ils égorgent les bêtes et élèvent des oiseaux.

L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.

A travers eux, palpite le sort de la ville et du pays. Toute l’Algérie est là dans ce microcosme aux rythmes lancinants qui débutent aux aurores.

Fiche technique

Réalisation                         Hassen Ferhani

Images                               Hassen Ferhani

Son                                   Djamel Kerkar

Montage image                  Myriam Aycaguer • Narimane Mari & Hassen Ferhani • Corentin Doucet

Montage et mixage son       Antoine MORIN

Etalonnage                         Pierre Sudre

Post-production                 Olivier Boischot

Production                        Narimane Mari / ALLERS RETOURS FILMS

                                        Olivier Boischot / CENTRALE ELECTRIQUE

Bio

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. De 2003 à 2008, il co-anime le ciné-club de l’association Chrysalide à Alger. En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire Le vol du 140. Il co-réalise, en 2010, un film documentaire Afric Hotel. Tarzan, Don Quichotte et nous réalisé en 2013 a été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. Dans ma tête un rond-point, son premier long métrage, plusieurs fois primé, est sorti en février 2016. En 2019, le jury du Festival international du film de Locarno décerne le Léopard du Meilleur Réalisateur émergent à 143 rue du désert dans la Compétition Cinéaste du présent.

Filmographie

Drôle d’oiseau

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Un film de

Wayne Thornley

long-métrage (documentaire), RDC, 2014, 90 min

Résumé

Kai, un faucon naïf et plein d’entrain, mène une vie austère sous l’aile protectrice de son père, Tendai. Lorsque deux oiseaux venus d’ailleurs lui révèlent l’existence d’une superbe cité située plus loin le long du fleuve, au bord des chutes Victoria, l’intrépide Kai décide, contre l’avis de son père, de quitter le nid familial pour rejoindre ce paradis. Une fois parvenu à Zambezia, Kai découvre la vérité sur ses origines et intègre grâce à ses talents la patrouille des Cyclones, une brigade d’élite composée de rapaces, chargée de faire régner la paix sur la ville. Mais des charognards concluent un pacte secret avec un énorme lézard pour prendre le pouvoir sur Zambezia…

Fiche technique

14 août 2013 / 1h 23min / AnimationAventureComédieFamille

De Wayne Thornley

Avec Jeremy SuarezAbigail BreslinJeff Goldblum

Nationalité sud-africain

Bio

Wayne Thornley est un acteur, réalisateur et scénariste qui s’est fait connaître en 2013 grâce à son film d’animation Drôle d’oiseaux. Dans ce film, il prête également sa voix au personnage de Marabous.

Filmographie

2013 : Drôle d’Oiseaux

2021 : Seal Team : une équipe de phoques

Examen d’état

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Un film de
Dieudo Hamadi,
long-métrage (documentaire), RDC, 2014, 90 min

Résumé

Examen d’Etat suit le parcours d’un groupe de jeunes lycéens congolais qui vont passer leur Examen d’Etat, l’équivalent du baccalauréat français, à Kisangani, République Démocratique du Congo. La caméra de Dieudo Hamadi les filme tout au long de leur préparation, depuis les bancs de l’école d’où ils se font régulièrement chasser parce qu’ils n’ont pas payé la « prime des enseignants » aux « maquis » (maisons communes) où ils se retrouvent pour réviser et dans les rues chaotiques de la ville où ils passent leur temps à “chercher la vie“.

Distinctions

Prix International de la SCAM et Prix des Editeurs (Potemkine) au Cinéma du Réel (Paris)
Grand Prix FIDADOC, Festival Int de Documentaire d’Agadir, Maroc
Tanit d’argent aux Journées Ciné. de Carthage, Tunisie 
Mention spéciale du Grand Prix et Prix des détenues, RIDM, Montréal, Canada
Prix Spécial du Jury au Festival Int. du Film Francophone de Namur, Belgique
Prix Spécial du Jury au Taiwan Int. Doc. Fest. 
Toronto Int. Film Fest – Docs selection, Canada
Göteborg Film Festival, Göteborg, Suède
DOK Leipzig, Allemagne 
Copenhague Documentary FF, Danemark
Festival des 3 Continents, Nantes, France
Watch Docs. Human Rights in Film IFF, Varsovie, Pologne
Human Rights Film Festival, Zagreb, Croatie

Fiche technique

IMAGEDieudo Hamadi
SONDieudo Hamadi
MONTAGERodolphe Molla
PRODUCTIONAgat FilmsMarie Balducchi
COPRODUCTIONStudios KabakoKaroninkaVosges TélévisionVidéo de Poche
PARTENAIRESL’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie)
L’Ambassade de France en RDC
Le Centre National de la Cinématographie
La Procirep et l’Angoa

Bio

Dieudonné Hamadi est né à Kisangani (Congo RDC) le 22 février 1984 et a étudié la médecine de 2005 à 2008. Depuis 2002, il a suivi plusieurs ateliers de documentaires et des cours de montage. Il a travaillé comme monteur, producteur, et assistant-réalisateur, notamment avec Suka! Productions (Cape Town, Afrique du Sud).

Dieudo Hamadi suit notamment en 2007 une formation cinéma organisé par les Studios Kabako avec Faustin Linyekula et Petna Ndaliko. Il est alors l’un des principaux jeunes réalisateurs de clips et de spots publicitaires de Kisangani, notamment à la Radio Télévision Amani et auprès de l’AFRACO (Alliance Franco-Congolaise). Quelques mois plus tard, il est sélectionné avec le soutien des Studios Kabako pour une seconde formation à Kinshasa par Suka ! et l’INSAS, animée par des professeurs de l’INSAS.

De janvier à août 2009, il suit toujours avec Suka ! et l’Ambassade de France au Congo une formation autour du cinéma documentaire.

D’octobre 2009 à janvier 2010, il est assistant régisseur général sur le dernier opus de Djo Munga, Viva Riva !.

En 2009, Dieudo a réalisé Dames en attente, un documentaire autour de la pratique des hôpitaux congolais de littéralement séquestrer les patients ne pouvant régler leurs factures, et notamment les femmes venant d’accoucher, et Tolérance zéro, où il suit à Bukavu une femme major de police à la tête d’un bataillon chargé de lutter contre les violences sexuelles. Dames en attente a été sélectionné en 2010 à la Berlinale (Forum) et au festival Cinéma du réel à Paris. Tolérance zéro a été retenu au Festival de Toronto en 2010. Les deux films ont été retenus aux Rencontres de Carthage (octobre 2010) et à l’IDFA, festival de film documentaire d’Amsterdam (novembre 2010).
De juin à août 2010, il est l’un des 15 participants de l’Université d’été 2010 de La Fémis.

Son premier long métrage documentaire, Atalaku (2013) remporte le Prix Joris Ivens du Meilleur premier film au Festival Cinéma du Réel 2013.

Coproduit par Agat Films et Studios Kabako, son second long métrage documentaire, tourné à Kisangani, Examen d’État(2014) décroche le Grand Prix FIDADOC au Festival International de Documentaire d’Agadir, au Maroc, ainsi que le Prix international de la SCAM et le Prix des éditeurs (Potemkine) au 36ème Festival Cinéma du Réel. 

En 2015, il crée sa propre société de production, Kiripifilms. En 2019, il reçoit le prestigieux McMillan-Stewart Fellowship in Distinguished Filmmaking du Film Study Center de l’Université de Harvard. En route pour le milliard(2020) a été programmé au TIFF-Toronto, à DOK Leipzig, au Festival dei Popoli ainsi qu’au FIPADOC. 

D’un film à l’autre, Dieudo Hamadi, digne héritier de la tradition du cinéma direct, questionne l’histoire contemporaine et les institutions de son pays, la République Démocratique du Congo, où les convoitises pour la captation du pouvoir et des ressources naturelles ont causé plusieurs millions de morts ces 20 dernières années. 

Hyènes

EnglishFrançais

HYENES

113 min, Sénégal, 1992

Director form Djibril Diop Mambety

To the dusty streets of Colobane, a once charming village now devastated by poverty, Linguère Ramatou returns with fabulous wealth and a promise to save her people. But, tied to this promise is a deadly bargain: Draman Drameh — the lover who had betrayed a 16-year-old, pregnant Linguère — must be executed. The announcement is made during a celebratory banquet in honour of her return. The villagers, who had long forgotten the incident, are at once confused, horrified and outraged. As time passes, the demands of daily survival in this impoverished land blunt the memory of the villagers. Cowardice sets in, shrouded in silence. While appearing to maintain a good moral conscience, the villagers are unable to resist the dazzling array of con- sumer goods that Linguère has now placed within their reach. On credit, they begin to purchase furniture and appliances — not meant for houses without electricity.

A few characters like the school teacher plead with Linguère, but the old lady remains unshakable in her pursuit of justice. Draman must die if Colobane is to get a taste for “the good life”. Torn between shame, fear, revolt and guilt Draman’s initial self-interest and fear for his life soon give way to resignation and disdain for his fellow villagers. He relinquishes all his earthly belongings, bids farewell to the “old lady” and hands himself over to his fellow villagers.

Filmed in the last decade of the twentieth century and completed just a few years before the filmmaker’s passing, Hyenas is a cautionary tale packed with humor- ous, compassionate yet explosive scenes. Mambéty forges his narrative with humour and paints characters and spaces, dialogues and gestures in sumptuous colours in breath-taking images. Mambéty’s Hyenas is nothing short of poetry in motion. He skilfully and playfully sways us back and forth in time, with slots of 19th century pomp followed by 20th century appliances. Desire, materialism and various modern day artefacts comes to test the old values of individual dignity and group solidarity, stress- ing the enduring, almost mythic status of the conflict between avarice and dignity.

Technical data

Original TitleHyènes
German TitleHyènes – Der Besuch der alten Dame
French TitleHyènes
Other TitlesHyènes
Directed byDjibril Diop Mambéty
CountrySenegal
Available Formats35mm, DVD, DCP
ScreenplayMambéty, nach Dürrenmatts ‘Der Besuch der alten Dame’
Film EditingLoredana Cristelli
SoundtrackWasis Diop
CinematographyMathias Kälin
CostumesOumou Sy
ProductionPierre Alain Meier
Runtime113 Min.
LanguageWolof/d oder f oder i oder e oder sp
ActorsMansour Diouf Dramaan Drameh Ami Diakhate Linguère Ramatou Mahouredia Gueye Le maire Issa Ramagelissa Samb le professeur Koru Egushi Toko Omar Ba Chef du protocole Abdoulaye Diop Médecin Faly Gueye Madame Dramah

Awards

Festival international du film Cannes Competition

Festival international del film Locarno

Festival des films du monde Montréal

Festival of Festivals Toronto

New York Film Festival

Chicago Film Festival

Viennale International Film

London Film Festival

BIO Djibril Diop Mambety

Diop Mambéty couldn’t persuade himself to be quite as cold and cynical as Dürrenmatt: Linguère Ramatou still sees to it that all citizens of Colobane take part in the murder of Dramaan Drameh who betrayed her when she was young, but it’s done in a decidedly more colorful fashion than anybody here would dare, not to mention those cheeky surrealist touches added by the master in his inimitable fashion. (Olaf Möller, Viennale)

Djibril Diop Mambéty (January 1945 – July 1998) was a Senegalese film director, actor, orator, composer and poet. Though he made only two feature films and five short films, they all received international acclaim for their original and experimental cin- ematic technique and non-linear, unconventional narrative styles. In 1973, Mambéty released his masterpiece, Touki Bouki (The Hyena’s Journey), a tour de force of narrative and aesthetic innovation. It was unlike anything in the history of African cinema; today, film scholars around the world agree that Touki Bouki is a classic. Mambéty mixes elements of varying storytelling techniques and cinematic traditions to create phantasmal images of postcolonial African society in the throes of modernity. His images and narrative style invite the viewer to unders- tand the film in dialectical terms. In 1992, Mambéty returned to the limelight with an ambitious new film, Hyènes [Hyenas]. It was an adaptation of the Swiss-German writer Friedrich Dürrenmatt’s satirical play The Visit. Mambéty’s authorial voice is strong and clear in Hyenas; as one critic observed, the uniqueness of the direction throughout the film “undoubtedly stems in part from his own magisterial sense of presence.” Hyenas was conceived as the second instalment — following Touki Bouki — of a trilogy about power and insanity. The grand theme, once again, is human greed. As Mambéty himself observed, the story shows how neo-colonial relations in Africa are “betraying the hopes of independence for the false promises of Western mate- rialism”, and how Africans have been corrupted by that materialism. Adapted from: N. Frank Ukadike, “The Hyena’s Last Laugh”, Transition 78, 1999 (newsreel.org)

When “Der Besuch der alten Dame” premiered in Zurich in early 1956, Friedrich Dürrenmatt couldn’t have guessed that the story of a wealthy woman corrupting a whole village was destined to become a key text for the second half of the 20th century – how obvious it might look in hindsight. After turning into a world-wide success story, a first film version was made in 1963 by Bernard Wicki as a star-studded international co-production that moved the story from small-town Switzerland to a vaguely Balkan place and changed the merciless original finale into a Happy End. No such nonsense with Djibril Diop Mambéty! What looks at first like a mildly exotic take on Dürrenmatt proves on closer inspection to be the most congenially accurate adaptation of this particular work for cinema and television alike. That said: Djibril Diop Mambéty couldn’t persuade himself to be quite as cold and cynical as Dürrenmatt: Linguère Ramatou still sees to it that all citizens of Colobane take part in the murder of Dramaan Drameh who betrayed her when she was young, but it’s done in a decidedly more colorful fashion than anybody here would dare, not to mention those cheeky surrealist touches added by the master in his inimitable fashion. (Olaf Möller, Viennale)

HYENES

113 min, Sénégal, 1992

de Djibril Diop Mambety

A Colobane, petite ville endormie dans la chaleur, sur la côte atlantique du Sénégal, on annonce le retour de Linguère Ramatou, fortune faite. Majestueuse et vêtue de noir, Linguère arrive en train. Au premier rang de la foule qui se précipite, Draamaan Drameh, son amour d’autrefois. Elle décide de faire pleuvoir sa  richesse sur la ville, à une condition, une seule : que Draamaan soit condamné à mort, car autrefois, il l’a trahie. La foule est consternée. Pourtant, les habitants de la ville n’hésiteront pas finalement à condamner Draamaan, mais la « vieille dame » connaît les foules et leurs faiblesses…On peut imaginer que Linguère est, en fait, Anta, l’héroïne de Touki Bouki, partie en bateau tout juste vingt ans plus tôt… et qui revient, chargée de richesses et de douleur…

Fiche technique

Titre originalHyènes
Durée110 min, couleur
Format1:1:66
Version originale en wolof, sous-titrée en français
RéalisationDjibril Diop Mambéty
PaysSénégal
Lieu de tournageLieux de tournage Dakar et envrions, Sénégal
Formats35mm, DVD, DCP
ScénarioDjibril Diop Mambety d’après La visite de vieille dame de Friedrich Dürrenmatt
MontageLoredana Cristelli
MusiqueWasis Diop
ImageMathias Kälin
DécorWasis Diop & Oumou Sy
SonMaguette Sala
CostumesOumou Sy
ProductionPierre Alain Meier
Durée113 Min.
LangueWolof/d oder f oder i oder e oder sp
Interprètes et rôlesAmi Diakhaté, Mansour Diouf, Djibril Diop Mambéty, Abdoulaye Diop, Kaoru Egushi, Mahouredia Gueye, Issa Samb, Faly Gueye

Distinctions

  • Festival international du film Cannes Competition
  • Festival international del film Locarno
  • Festival des films du monde Montréal
  • Festival of Festivals Toronto
  • New York Film Festival
  • Chicago Film Festival
  • Viennale International Film
  • London Film Festival

BIO Djibril Diop Mambety

Réalisateur, Scénariste

Djibril Diop Mambéty a commencé sa carrière au théâtre, à Dakar, dans plusieurs pièces jouées au Théâtre National Daniel Sorano. Il se tourne rapidement vers le cinéma et réalise, dès 1966, une première version de Badou Boy, qui ne sera jamais montrée. En 1969, il tourne son premier court métrage, « Contrast City », un documentaire sur la ville de Dakar, suivi en 1970 par« Badou Boy », un moyen métrage humoristique relatant une course poursuite entre un jeune des rues et un policier. Son premier long métrage« Touki-Bouki » (ou Le Voyage de la hyène) sera présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du festival de Cannes en 1973 et recevra le Prix de la Critique Internationale, à Moscou. Après un long silence de près de vingt ans, il revient au cinéma avec« Parlons Grand- mère » (1989), documentaire sur Yaaba d’Idrissa Ouedraogo. Il réalise en 1992 son second long métrage« Hyènes » d’après l’oeuvre de Friedrich Dürrenmatt« La visite de la vieille dame ». Mambety souhaitait réunir ses deux longs métrages dans une trilogie sur le pouvoir et la folie. En 1995 il entreprend une trilogie qu’il appelle« Histoires de petites gens ». Il n’en tournera que les deux premiers volets,« Le Franc » (1995) et son dernier film,« La Petite Vendeuse de soleil » (1998). Il est décédé le 23 juillet 1998, à Paris.

Producteur – délégué suisse :

Thelma Film AG

Pierre-Alain Meier

CH – 2863 Undervelier

Tél. +41 32 426 73 04

Fax  +41 32 426 73 06

Email : meier@thelmafilm.ch

www.thelmafilm.ch

Coproducteur France :

ADR Productions

MK2 Productions

Coproducteur Afrique :

Maag Daan, Sénégal

Distributeur France :

MK2

Distributeur suisse :

trigon-film

www.trigon-film.org

Ventes internationales

Thelma Film AG

Pierre-Alain Meier

Tél, Fax, Email :  voir Prod. Dél. 

Ayants droit

Thelma Film AG, Maag Daan

Site Internet

www.thelmafilm.ch 

Festivals

1992

Festival de Cannes, Sélection Officielle, en Compétition 

Festival de Locarno

Festival des Films du Monde, Montréal

Festival of Festivals, Toronto

New York Film Festival

Chicago Film Festival  

London Film Festival 

etc

Avec la participation de :

Part France :  45% 

ADR Production

Ministère de la Coopération  

Commission interministérielle  d’aide 

Ministère de la culture – Aide directe  

MK2

Part Suisse : 55%  

Thelma Film AG

Office fédéral de la culture

Département des affaires étrangères

Télévision suisse

Channel Four, GB

Cinemien, Hollande

Maag Dan, Dakar Le ministère des Affaires étrangères ne dispose ni des droitsni de copies pour les films aidés dans le cadre du Fonds Sud cinéma. Pour se procurer ces œuvres, il convient de s’adresser aux ayants droit dont les coordonnées figurent au bas des fiches techniques.

Press release

Reprise : les « Hyènes » foudroyantes de Djibril Diop Mambéty

Fable amère et visionnaire, le film du cinéaste sénégalais, sorti en 1992, revient en salle.

Par Jacques Mandelbaum

Publié le 02 janvier 2019 à 07h15, modifié le 02 janvier 2019 à 07h15

« Hyènes » (1992), film sénégalais de Djibril Diop Mambéty. JHR FILMS

Sur le champ de ruines du cinéma africain, belle utopie trop tôt enterrée, la lumière de quelques étoiles brille encore très fort dans le ciel des cinéphiles. Parmi elles, le météore sénégalais Djibril Diop Mambéty, autodidacte de génie sortant des clous du cinéma d’auteur occidental aussi bien que de l’épure du film de village africain. L’œuvre métissée de Diop en est précisément l’émancipatrice synthèse, réalisée sous l’effet d’une puissante poésie.

L’affaire se joue vite et fort. Né en 1945, à Colobane, dans la banlieue de Dakar, viré de l’école, viré du Théâtre national Daniel-Sorano, mort en 1998, à Paris, il n’en aura fait qu’à sa tête, laissant derrière lui deux longs-métrages (Touki Bouki, 1973 ; Hyènes, 1992) et trois moyens-métrages (Badou Boy, 1970 ; Le Franc, 1995 ; La Petite Vendeuse de soleil, 1999) qui tombent comme la foudre. On ne voit guère que l’œuvre du Brésilien Glauber Rocha, poussée à l’ivresse par son « esthétique de la faim », pour donner un élément de comparaison.

Près de vingt ans ont passé après « Touki Bouki », chef-d’œuvre moderniste dont l’insuccès fut cinglant

L’aubaine, c’est de pouvoir redécouvrir Hyènes aujourd’hui en salle. Près de vingt ans ont passé après Touki Bouki, chef-d’œuvre moderniste dont l’insuccès fut cinglant. Un minimum d’imagination permet de reconstituer un lien entre les deux films. Le premier mettait en scène Anta et Mory, un jeune couple amoureux – issu pour elle d’un bidonville dakarois, pour lui du pastoralisme – qui rêve d’embarquer pour la France. S’ensuit une ­campagne à la Bonnie et Clyde, grand carnaval esthétique où l’onirisme, l’humour et le dépassement imaginaire des asservissements de la tradition et du colonialisme emportent tout sur leur passage. Elément moteur de cet envol, le rimbaldien Mory, par une ultime et héroïque volte-face, abandonne sa compagne sur le bateau et retourne à sa terre.

Puissances de l’argent

Or, quelle histoire met en scène, vingt ans plus tard, Hyènes ? Le retour en son village natal de Linguère Ramatou, une vieille femme décatie qui a fait fortune dans le vaste monde en vendant ses charmes, et qui ne revient que pour se venger de Dramaan Drameh, épicier estimé du village, qu’elle accuse de s’être honteusement conduit avec elle au temps de leur jeunesse, l’abandonnant après l’avoir mise enceinte et la faisant chasser du village. La fable a beau être adaptée de La Visite de la vieille dame (1955), célébrissime pièce de théâtre de l’écrivain suisse Friedrich Dürrenmatt, on ne peut manquer de faire le lien avec Touki Bouki.

Accueillie en fanfare par le village qui crève sous la misère, la vieille dame triste qui clopine sur une jambe en or propose aux édiles un marché sévère : 100 millions de dotation contre la mort de son ancien amant. Réprobation générale. L’attente n’en sera pas moins profitable à la vieillarde. Même la morale s’achète. Une décision irréprochablement démocratique, basée sur le droit coutumier, établit la culpabilité de Dramaan. De Touki Bouki à Hyènes, c’est donc bien le deuil d’une relève africaine que Diop Mambéty établit, pointant la soumission du continent aux puissances de l’argent et à la corruption du capitalisme mondialisé.

Le cinéaste enrobe cette fable amère dans une science de la composition du plan, une impétuosité de ­couleurs, une dramaturgie brechtienne, qui forcent l’admiration

Plasticien hors pair, le cinéaste enrobe cette fable amère dans une science de la composition du plan, une impétuosité de couleurs, une dramaturgie brechtienne, qui forcent l’admiration. Mais la beauté de son film ne console pas de l’amertume et de la lucidité visionnaire de son propos. Elle l’accuserait plutôt. Un fait récent invite d’ailleurs à une hypothèse originale, selon laquelle Linguère Ramatou annoncerait Beyoncé. Sur l’affiche de sa dernière tournée commune avec son compagnon, Jay-Z, dévoilée en mars 2018, la chanteuse posait en effet avec lui sur une moto surmontée d’un crâne de zébu. Or, cette image non créditée par les sémillants milliardaires vient tout droit de Touki Bouki, dans lequel il suffisait au bonheur du jeune couple de crève-la-faim de chevaucher fièrement l’engin.

Ce recodage américain de l’africanité par le star system – qu’il s’agisse de Beyoncé ou du superhéros noir de Black Panther – est pour le moins gênant aux entournures. Djibril Diop Mambéty rêvait quant à lui d’inventer un langage émancipateur pour le cinéma africain. Il le cherchait dans les bidonvilles de Dakar, dans la révolution carnavalesque, dans l’exécration de l’argent corrupteur, dans l’exaltation de l’impureté du monde et dans l’appel sorcier à se réinventer soi-même. Il l’a d’ailleurs trouvé, mais qui veut aujourd’hui s’en souvenir ? https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/hyenes

Fools

EnglishFrançais

Fools

a film by RAMADAN SULEMAN

SOUTH AFRICA  •  89′

Charterston Township 1990. Professor Zamani is respected in the township. To be sure, he once raped one of his students but the community turned a blind eye. Zamani used to rail against the apartheid system but those days are long gone. Now he teaches South African history in the Afrikaner language and grudgingly organizes the picnic for National Day, which commemorates the Boers’ massacre of the Zulu nation… When Zani, the rape victim’s brother, returns from Swaziland where he won a place in school, he is determined to change everything. In the small hours, in the waiting room at Johannesburg station, he runs into Prof. Zamani, who’s spent the night on the town. They travel back together to the harsh reality of the township. In due course, Zamani regains some of his pride and Zani, inevitably, loses some of his…under the gaze of the women, who never renounced their dignity.

Fools

un film de RAMADAN SULEMAN

AFRIQUE DU SUD  •  89′

Charterston Township 1990. Le professeur Zamani est respecté dans le township. Certes il a violé une de ses jeunes élèves, mais la communauté ferme les yeux. Il y a longtemps Zamani s’est rebellé contre la politique d’Apartheid, mais c’est une vieille histoire. Aujourd’hui, il enseigne l’histoire de son pays en Afrikaner et prépare en grognant le pique-nique de la fête nationale, anniversaire du massacre de la nation Zoulou par les Boers… Quand Zani, le frère de la jeune fille violée revient du Swaziland où il a eu la chance de faire des études, il est fermement décidé à tout changer. Au petit matin, dans la salle d’attente de la gare de Johannesburg, il tombe sur Zamani de retour de débauche. Ensemble ils vont regagner la réalité crue du township. Zamani y retrouvera un peu de fierté et Zani en perdra, inévitablement…Sous le regard des femmes qui n’ont jamais cessé d’être dignes

Distinctions

LEOPARD D’ARGENT LOCARNO FESTIVAL (Switzerland 1997)
PRIX D’INTERPRETATION MASCULINE BALAFON FESTIVAL (Italy 1997)
TORONTO FESTIVAL (Canada 1998)

Fiche technique

réalisateur RAMADAN SULEMAN
auteurs RAMADAN SULEMAN, PETERSON BHEKIZIZWE
producteur JACQUES BIDOU
productions JBA PRODUCTION, NATIVES AT LARGE, EBANO MULTIMEDIA, FRAMEWORK INTERNATIONAL, M-NET
acteurs PATRICK SHAI, DAMBISA KENTE, HLOMLA DANDALA, THEMBI SEETE, OWEN SEJAKE, VUSI KENNENE
image JACQUES BOUQUIN
son PHILIPPE SENECHAL
musique RAY PHIRI
année de production 1997 
n° RPCA 87 316 
Tous droits réservés

Bio RAMADAN SULEMAN

Réalisateur et producteur sud-africain.
Né en 1955 à Durban (Afrique du Sud).
Très impliqué dans le théâtre alternatif africain. Ramadan SULEMAN est un des fondateurs du Dhlomo Theatre à Johannesburg, le premier théâtre « noir » d’Afrique du Sud.
il est diplômé de la London International Film School. Il a réalisé plusieurs courts métrages et documentaires. Son premier long métrage de fiction, Fools, a été sélectionné dans de nombreux festivals et a remporté plusieurs prix dont le fameux Léopard d’Argent à Locarno en 1997. Zulu Love Letter est son second long métrage.
Il est Co-Président (avec Marc Schwinges) de la South African Screen Federation (SASFED) et membre exécutif de l’Independent Producers Organisation (IPO),

FILMOGRAPHIE (comme Réalisateur)

1983 – 66 Pim Street (doc)
1985 – Sekouba (doc)
1985 – Ezikhumbeni (doc)
1985 – Azouna (doc)
1988 – Ranging Walls (doc)
1990 – The devil’s Children (cm)
1997 – Fools
2002 – Behind the Badge (tv)
2004 – Zulu Love Letter
2004 – Deadly Myths (doc)
2008 – Zwelidumile (doc)

FILMOGRAPHIE (comme Producteur)

2011 – Noire ici, Blanche Là-bas (doc), réalisé par Claude Haffner (France / Congo / Afrique du Sud

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Flame

EnglishFrançais

Flame

a film by INGRID SINCLAIR

ZIMBABWE  •  87′

“My aim is to put African women in a more universal light,” says Ingrid Sinclair director of FLAME. Many films show African women as victims. I want to throw a light on them as full human beings with every nuance and shade of emotion.”

Synopsis

A moving tribute to women soldiers in the Zimbabwean liberation struggle, The Flame tells the story of two girls who join the freedom fighters in the hopes of a better future.  Their innocence cracks as the reality of war seeps in the dramatic scenes of aerial bombardment and ambush. Flame fights her way up to being a commander. But her rank does not save her from being raped by a male comrade. Continuing through the heady days after the war, the two women meet up again in 1992 and realise they still have a common aim to preserve their hard won independence Flame never loses sight of the complexities of liberation – political and personal.

FLAME awards

The First Zimbabwean Feature Film to be selected for Cannes
The Human Rights Watch International Film Festival, New York
The Nestor Almendros Prize
Amiens Film Festival, Amiens, France.
Prix du Public – Best Film
Palmares du Jury – Best Actress
OCIC Award – Best Film
M-Net Film Awards, Cape Town
Best Music
The Annonay International Film Festival, France
The Grand Prix- Best Film

The Milan African Film Festival
Premio del Pubblico ( The Public Prize)
Concorso Lungometraggi – Migliore Opera Prima ( Best First Film)
The International Women’s Film Festival in Turenne (1998)
The Jury Award for Best Film
The Youth Award for Best Feature Film
Southern African Film Festival, Harare
OAU Prize – Best Film
Jury Award – Best Actress
Jury Award – Best Director
Journees de Cinematographe de Carthage, Tunis
Special Jury Prize – Best Film

Technical data

director INGRID SINCLAIR
authors INGRID SINCLAIR, BARBARA JAGO, PHILIP ROBERT
cast MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA
producer JACQUES BIDOU
productions JBA PRODUCTION, BLACK & WHITE FILM COMPANY, ON LAND – MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA
image JOAO COSTA
sound FOUAZI THABET
music PHILIP ROBERTS
year of production 1996 – n° RPCA 89 122
Tous droits réservés

Flame

un film de INGRID SINCLAIR

ZIMBABWE  •  87′

« Mon objectif est de présenter les femmes africaines sous un jour plus universel », déclare Ingrid Sinclair, directrice de FLAME. Beaucoup de films montrent les femmes africaines comme des victimes. Je veux les montrer comme des êtres humains à part entière, avec toutes leurs nuances et leurs émotions. »

Synopsis

L’histoire commence en 1975 dans un petit village de Rhodésie (qui deviendra le Zimbabwe le 18 avril 1980 à l’issu de huit années de guerre civile), au moment où le conflit est à son point culminant. La vie de deux adolescentes bascule lorsque le père de l’une d’elles est fait prisonniers par les Rhodésiens. Elles decident alors de partir au Mozambique pour rejoinder la guerrilla. La vie dans les camps est dure. Elles s’entrainent comme les hommes, prennent leurs noms de guerre Flame et Liberty, et toute leur place dans le combat commun.
« Flame » raconte les femmes combattantes qui se sont engagées sur le chemin de leur propre indépendance.

Prix & festivals

Le premier long métrage zimbabwéen sélectionné à Cannes

Festival international du film de Human Rights Watch, New York
Prix Nestor Almendros
Festival du film d’Amiens, Amiens, France.
Prix du Public – Meilleur film
Palmares du Jury – Meilleure actrice
Prix OCIC – Meilleur film
M-Net Film Awards, Cape Town
Meilleure musique
Festival international du film d’Annonay, France
Grand Prix – Meilleur film
Festival du film africain de Milan
Premio del Pubblico (Prix du public)
Concorso Lungometraggi – Migliore Opera Prima (Meilleur premier film)

Festival international du film de femmes de Turenne (1998)
Prix du jury pour le meilleur film
Prix de la jeunesse pour le meilleur long métrage
Festival du film d’Afrique australe, Harare
Prix de l’OUA – Meilleur film
Prix du jury – Meilleure actrice
Prix du jury – Meilleur réalisateur
Journées du Cinématographe de Carthage, Tunis
Prix spécial du jury – Meilleur film

QUINZAINE DES REALISATEURS – CANNES (France 1996)
PRIX DE L’OUA ET PRIX DU JURY AU SOUTHERN AFRICA FILM FESTIVAL OF HARARE (Zimbabwe/france 1996)
MEILLEURE MUSIQUE AU M’NET FILM AWARDS DE CAPE TOWN (Afrique du sud 1996)

Fiche technique

réalisateur INGRID SINCLAIR
auteurs INGRID SINCLAIR, BARBARA JAGO, PHILIP ROBERT

casting MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA
producteur JACQUES BIDOU
productions JBA PRODUCTION, BLACK & WHITE FILM COMPANY, ON LAND – MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA
image JOAO COSTA
son FOUAZI THABET

musique PHILIP ROBERTS
année de production 1996 – n° RPCA 89 122
Tous droits réservés

Ingrid Sinclair Filmography

On the frontline

Elle a étudié la littérature anglaise et la médecine à l’université, études qu’elle abandonne pour se consacrer à la réalisation cinématographique. Combattante de toujours en faveur des droits de l’homme, elle est devenue une militante active dans le secteur du cinéma indépendant, aussi bien comme réalisatrice que dans le développement de la distribution indépendante au Zimbabwe. A la fois réalisatrice et productrice, elle s’est employée à dénoncer la censure des films au Zimbabwe. Flame est son premier long métrage. 

Née en 1948, Ingrid Sinclair est d’origine anglaise et Zimbabwéenne d’adoption après avoir soutenu les luttes d’indépendance du Chimurenga (mouvement de libération zimbabwéen). Elle a d’abord étudié la médecine et la littérature anglaise, puis s’est consacrée à la photographie et à la réalisation de documentaires. De 1980 à 1982, elle travaille comme administratrice du Marché du film de Manchester. Après avoir quitté l’Angleterre, elle s’installe définitivement au Zimbabwe en 1985. Elle réalise des films commerciaux, produit et dirige des programmes sur l’histoire et la culture du Zimbabwe et des pays avoisinants (1982-1988). Elle contribue à la mise en place d’une infrastructure régionale en organisant le premier « Frontline Film Festival » et en créant « The Zimbabwe Film & Video Association ». En 1994, cette militante des Droits de l’Homme, qui défend activement le cinéma indépendant, crée avec les producteurs Simon Bright et Joël Phiri, »The Black & White Film company ». 


ZIMBABWE

Location: Southern Africa, northeast of Botswana
Capital: Harare
Independence: April 18, 1980
Population: 11,044,147 (1998)
Ethnic groups: African (Shona 80%, Ndebele 19%), European, mixed race and Asian 1%
Languages: English (official), Shona, Sindebele or Ndebele
Economy/Labor: Agriculture (70%), mining (5%), and manufacturing industries (25%)
GDP per capita: $2200 (1996)

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Faya Dayi

Séance en partenariat avec l’association Nature Rights

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de Jessica Beshir

avec Mohammed Arif,
Hashim Abdi
Éth.–É.-U.–Qat. fict. vostf 2021 n&b 2h (cin. num.)

La légende éthiopienne veut que le khat, une feuille verte stimulante, ait été découvert par des imams soufis en quête d’éternité. Inspiré par ce mythe, Faya Dayi est un voyage spirituel dans les hauts plateaux de Harar, immergé dans les rituels du khat. Le khat que, pendant des siècles, les musulmans soufis ont mâché pour leurs méditations religieuses et qui est devenue la source de revenus la plus lucrative de l’Éthiopie. À travers le prisme du commerce du khat, Faya Dayi tisse une tapisserie d’histoires intimes de personnes prises entre la violence du gouvernement et la guerre civile. Les fantasmes induits par le khat et les voyages périlleux au-delà de leurs frontières offre une fenêtre sur les rêves de la jeunesse chassée par un régime répressif.

Grand Prix Visions du Réel 2021, Sundance film festival 2021

Jessica Beshir

Jessica Beshir est une scénariste, réalisatrice, productrice et directrice de la photographie mexico-éthiopienne basée à Brooklyn. Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec son court métrage Hairat, qui a été présenté en première mondiale au Festival du film de Sundance 2017 (Criterion). Ses courts métrages, He Who Dances on Wood (PBS) et Heroin (Topic), ont été projetés dans des festivals et des musées du monde entier, notamment Hot Docs, IFFR, IDFA, Tribeca Film Festival, Eye Film Museum et MOMI New York, entre autres.

Beshir a eu l’honneur de recevoir des subventions du Sundance Film Institute, du Doha Film Institute et de la Jerome Foundation. Faya Dayi est le premier long métrage de Jessica.

Revue de presse

FAYA DAYI | Critique du film documentaire de Jessica Beshir (LRSY 2021)

How letting go of time shaped ‘Faya Dayi’ and its look at Ethiopia’s imams and farmers

Séance de clôture en présence de Pierre Johnson (Nature Rights), Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

La Vie d’après

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d’Anis Djaad

avec Lydia Larini,
Ahmed Belmoumane
Alg.–Fr. fict. vostf 2021 coul. 1h45 (cin. num.)

Dans un petit village de l’Algérie profonde, à la suite d’une rumeur qui se répand à son sujet, Hadjer, une veuve qui élève seule son fils de 16 ans se voit obligée de quitter avec lui leur village et de partir à l’aventure dans la grande ville. Là, ils devront affronter les difficultés et les dangers d’un monde étranger et hostile…

Anis Djaad

Né à Alger en 1974, Anis Djaad découvre le cinéma comme stagiaire sur un premier long métrage algérien. En 1997, il devient journaliste au quotidien, «le Soir» et embrasse cette carrière pendant 14 ans dans plusieurs journaux nationaux. Depuis 2011, revenu au cinéma, il a signé 3 courts métrages « Le Hublot », « Passage à niveau » et « Le voyage de Keltoum » présentés et primés dans de multiples Festivals internationaux.

Revue de presse

https://www.24hdz.com/vie-d-apres-anis-djaad-autre-regard-fige-societe-algerienne/
« La vie d’après » d’Anis Djaad, un autre regard figé sur la société algérienne – 24H Algérie – Infos – vidéos – opinions.
https://www.elwatan.com/edition/culture/cinema-la-vie-dapres-du-realisateur-anis-djaad-un-certain-regard-sur-la-societe-03-11-2021
Cinéma. La vie d’après du réalisateur Anis Djaâd : Un certain regard sur la société | El Watan

L’Expression: Culture – «La vie d’après» de Anis Djaâd en compétition

La projection de ce film sera précédée de Life on the horn

En présence de Sihem Sidaoui (professeur de littérature et de cinéma) et Samir Ardjoum (critique de cinéma)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saad Chakali (critique)

Life on the horn

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de Mo Harawe

avec Maxamed Axmed Maxamed,
Cabdiraxmaan Maxamed
Som.–Aut.–All. fict. vostf 2020 n&b 25min (vidéo num.)

Deux hommes accroupis sur leurs lits, encore à moitié endormis. En entrant par une fente de la porte, le vent souffle dans leur maigre demeure. Au bout d’un moment, le jeune homme tend une pilule à l’aîné, ajoutant que c’est la dernière. C’est dans des tableaux concis comme celui-ci, capturés dans un noir et blanc enchanteur, que se déroule l’histoire d’une catastrophe quotidienne qui se déroule sur la côte somalienne.

Mo Harawe

Mo Harawe est né à Mogadiscio. Il découvre sa passion pour le cinéma grâce à une école d’art en Somalie. Depuis 2009, Mo Harawe est en Autriche où son parcours de cinéaste a commencé. Il a participé à de nombreux ateliers de cinéma et réalisé des courts métrages qui ont été présentés dans des festivals de films internationaux et ont remporté des prix.

En plus de cela, Mo Harawe travaille comme scénariste et a écrit plusieurs scénarios pour des longs métrages. Son scénario de long métrage To Mogadiscio qu’il a développé au DIVERSE GESCHICHTEN SCRIPT LAB a remporté le prix DOR FILM au festival Diagonale Film. en 2016. En 2019, Muhamed Harawe a remporté le BKA Startstipendium pour son nouveau long métrage Le village à côté du paradis qu’il développe actuellement.

Ce film sera suivi de la projection de La Vie d’après

En présence de Sihem Sidaoui (professeur de littérature et de cinéma) et Samir Ardjoum (critique de cinéma)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saâd Chakali (critique)