Fools

EnglishFrançais

Fools

a film by RAMADAN SULEMAN

SOUTH AFRICA  •  89′

Charterston Township 1990. Professor Zamani is respected in the township. To be sure, he once raped one of his students but the community turned a blind eye. Zamani used to rail against the apartheid system but those days are long gone. Now he teaches South African history in the Afrikaner language and grudgingly organizes the picnic for National Day, which commemorates the Boers’ massacre of the Zulu nation… When Zani, the rape victim’s brother, returns from Swaziland where he won a place in school, he is determined to change everything. In the small hours, in the waiting room at Johannesburg station, he runs into Prof. Zamani, who’s spent the night on the town. They travel back together to the harsh reality of the township. In due course, Zamani regains some of his pride and Zani, inevitably, loses some of his…under the gaze of the women, who never renounced their dignity.

Fools

un film de RAMADAN SULEMAN

AFRIQUE DU SUD  •  89′

Charterston Township 1990. Le professeur Zamani est respecté dans le township. Certes il a violé une de ses jeunes élèves, mais la communauté ferme les yeux. Il y a longtemps Zamani s’est rebellé contre la politique d’Apartheid, mais c’est une vieille histoire. Aujourd’hui, il enseigne l’histoire de son pays en Afrikaner et prépare en grognant le pique-nique de la fête nationale, anniversaire du massacre de la nation Zoulou par les Boers… Quand Zani, le frère de la jeune fille violée revient du Swaziland où il a eu la chance de faire des études, il est fermement décidé à tout changer. Au petit matin, dans la salle d’attente de la gare de Johannesburg, il tombe sur Zamani de retour de débauche. Ensemble ils vont regagner la réalité crue du township. Zamani y retrouvera un peu de fierté et Zani en perdra, inévitablement…Sous le regard des femmes qui n’ont jamais cessé d’être dignes

Distinctions

LEOPARD D’ARGENT LOCARNO FESTIVAL (Switzerland 1997)
PRIX D’INTERPRETATION MASCULINE BALAFON FESTIVAL (Italy 1997)
TORONTO FESTIVAL (Canada 1998)

Fiche technique

réalisateur RAMADAN SULEMAN
auteurs RAMADAN SULEMAN, PETERSON BHEKIZIZWE
producteur JACQUES BIDOU
productions JBA PRODUCTION, NATIVES AT LARGE, EBANO MULTIMEDIA, FRAMEWORK INTERNATIONAL, M-NET
acteurs PATRICK SHAI, DAMBISA KENTE, HLOMLA DANDALA, THEMBI SEETE, OWEN SEJAKE, VUSI KENNENE
image JACQUES BOUQUIN
son PHILIPPE SENECHAL
musique RAY PHIRI
année de production 1997 
n° RPCA 87 316 
Tous droits réservés

Bio RAMADAN SULEMAN

Réalisateur et producteur sud-africain.
Né en 1955 à Durban (Afrique du Sud).
Très impliqué dans le théâtre alternatif africain. Ramadan SULEMAN est un des fondateurs du Dhlomo Theatre à Johannesburg, le premier théâtre « noir » d’Afrique du Sud.
il est diplômé de la London International Film School. Il a réalisé plusieurs courts métrages et documentaires. Son premier long métrage de fiction, Fools, a été sélectionné dans de nombreux festivals et a remporté plusieurs prix dont le fameux Léopard d’Argent à Locarno en 1997. Zulu Love Letter est son second long métrage.
Il est Co-Président (avec Marc Schwinges) de la South African Screen Federation (SASFED) et membre exécutif de l’Independent Producers Organisation (IPO),

FILMOGRAPHIE (comme Réalisateur)

1983 – 66 Pim Street (doc)
1985 – Sekouba (doc)
1985 – Ezikhumbeni (doc)
1985 – Azouna (doc)
1988 – Ranging Walls (doc)
1990 – The devil’s Children (cm)
1997 – Fools
2002 – Behind the Badge (tv)
2004 – Zulu Love Letter
2004 – Deadly Myths (doc)
2008 – Zwelidumile (doc)

FILMOGRAPHIE (comme Producteur)

2011 – Noire ici, Blanche Là-bas (doc), réalisé par Claude Haffner (France / Congo / Afrique du Sud

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

44- Les Récits de la nuit

44 aw Oustourat al layl

De Moumen Smihi

44 années du Maroc sous le Protectorat franco-espagnol.


Fiche technique:

Scénario, réalisation et production : Moumen Smihi
Dialogues : Mohammed Bennis, Moumen Smihi
Images : Pierre Lhomme, Abdelkrim Derkaoui
Son : Studio Aïn Chok-Casablanca
Montage : Claude Farny, Elizabeth Moulinier
Musique : Benjamin Yarmolinsky et Guido Baggiani
Recherches et conseils sur les décors : Farid Belkahia, Patrice de Mazières
Costumes : Driss Raïss El Fanni
Sous-titres français : Pascal Kané


Production : S.M.D.C / B.C.M-Casablanca, Filmodie-Paris, Imago Film International-Tanger
Format : 35 mm
Durée : 110 mn
Date : 1975-1985
Couleur

Fiche artistique:

Abdeslam Faraoui, rôle de “El Haj”
Marie-France Pisier, rôle de “La seconde épouse”
Pierre Clementi, rôle de “Moussa”
Naïma El Mcharki,  rôle de “La première épouse”
Christine Pascal, rôle de la “La fille d’El Haj”
Mohamed Habachi, rôle du “Conteur publique”
Mohammed Meftah, rôle de “Reqqas”
Khadija Thiam, rôle de “Yaqout”.


BIO-FILMOGRAPHIE DE MOUMEN SMIHI 

Né à Tanger en 1945, après des études à Paris de cinéma (Idhec) et avec Roland Barthes (EPHESS), Smihi est l’auteur d’une dizaine de films.

Son premier film le court métrage « Si Moh-Pas-de-Chance » décrivant l’immigration maghrébine en France est le Grand Prix du Festival de la Francophonie en 1971, présidé par Henry Langlois.

Le Festival du Jeune Cinéma de Hyères-Toulon attribue le Grand Prix, le Prix de l’Afcae et le Prix de la Fipresci à son long métrage « El Chergui » en 1975. Ce film est aussi primé à Carthages et à Manheim.

« D.E.R.R.O » scénario d’un documentaire réalisé par Mohamed Benaissa

En 1985, « 44 ou les Récits de la Nuit » reçoit le Prix Venezia Genti à la Mostra de Venise.

« Caftan d’amour » est dans la Sélection Officielle, section « Forum », de la Berlinale de 1989, puis dans les festivals de Taormina, Valencia, Pesaro, Paris.

Il a été le plus grand succès public de l’auteur au Maroc.

L’actrice égyptienne Yousra obtient le Prix d’interprétation féminine au Festival d’Alexandrie en 1992 pour son rôle dans « La Dame du Caire », l’un des deux films que Smihi a réalisé dans les studios égyptiens, l’autre étant le documentaire “Défense et illustration du cinéma égyptien” (1988).

« Chroniques Marocaines » en 1999 est sélectionné dans les Festivals de Milan, de Londres, de Washington-DC.

« La Trilogie de Tanger » comprenant « El Ayel » (2005), « Les Hirondelles » (2008) et « Tanjaoui » (2013) fait partie tour à tour de la Sélection Officielle des festivals de Marrakech, de San Francisco, de Minneapolis, de Saint-Denis-Paris, de Rabat, de Bruxelles, de Washington DC, de Sofia…

Le film documentaire de Smihi intitulé “Avec Matisse à Tanger” à été vu par quelques 250.000 téléspectateurs sur la chaîne nationale française France 3 en 1993.

Dans la même veine “Avec Taha Hussein” (2015) est un portrait du grand écrivain prônant les Lumières pour la culture arabe. 

Smihi est aussi l’auteur de 5 livres de critique et de théorie cinématographiques : « Ecrire sur le cinéma » (2006), « Le cinéma arabe » (2009), « L’Ombre du Signifiant » (2013) entre autres.

Des rétrospectives lui ont été consacrées par le « CinemAutor » de Malaga (1989), L’Université de Los Angeles- MENA UCLA (1994), la Cinémathèque de San Francisco BMA/PFA (2013), la Cinémathèque de Chicago Block Cinema (2014) et à la prestigieuse Tate Modern, le grand musée londonien (2014).

2015-2022: Trilogie arabe (en cours de production)

– Hayy Ibn Yaqdhane, d’après Ibn Tofaïl 

– Ibn Khaldoun par Taha Hussein

– Ibn Battouta

– 2023: Parution du livre « Ecrire sur le cinéma », tome 2.

Faya Dayi

Séance en partenariat avec l’association Nature Rights

, , , ,

de Jessica Beshir

avec Mohammed Arif,
Hashim Abdi
Éth.–É.-U.–Qat. fict. vostf 2021 n&b 2h (cin. num.)

La légende éthiopienne veut que le khat, une feuille verte stimulante, ait été découvert par des imams soufis en quête d’éternité. Inspiré par ce mythe, Faya Dayi est un voyage spirituel dans les hauts plateaux de Harar, immergé dans les rituels du khat. Le khat que, pendant des siècles, les musulmans soufis ont mâché pour leurs méditations religieuses et qui est devenue la source de revenus la plus lucrative de l’Éthiopie. À travers le prisme du commerce du khat, Faya Dayi tisse une tapisserie d’histoires intimes de personnes prises entre la violence du gouvernement et la guerre civile. Les fantasmes induits par le khat et les voyages périlleux au-delà de leurs frontières offre une fenêtre sur les rêves de la jeunesse chassée par un régime répressif.

Grand Prix Visions du Réel 2021, Sundance film festival 2021

Jessica Beshir

Jessica Beshir est une scénariste, réalisatrice, productrice et directrice de la photographie mexico-éthiopienne basée à Brooklyn. Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec son court métrage Hairat, qui a été présenté en première mondiale au Festival du film de Sundance 2017 (Criterion). Ses courts métrages, He Who Dances on Wood (PBS) et Heroin (Topic), ont été projetés dans des festivals et des musées du monde entier, notamment Hot Docs, IFFR, IDFA, Tribeca Film Festival, Eye Film Museum et MOMI New York, entre autres.

Beshir a eu l’honneur de recevoir des subventions du Sundance Film Institute, du Doha Film Institute et de la Jerome Foundation. Faya Dayi est le premier long métrage de Jessica.

Revue de presse

FAYA DAYI | Critique du film documentaire de Jessica Beshir (LRSY 2021)

How letting go of time shaped ‘Faya Dayi’ and its look at Ethiopia’s imams and farmers

Séance de clôture en présence de Pierre Johnson (Nature Rights), Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

La Vie d’après

, , , ,

d’Anis Djaad

avec Lydia Larini,
Ahmed Belmoumane
Alg.–Fr. fict. vostf 2021 coul. 1h45 (cin. num.)

Dans un petit village de l’Algérie profonde, à la suite d’une rumeur qui se répand à son sujet, Hadjer, une veuve qui élève seule son fils de 16 ans se voit obligée de quitter avec lui leur village et de partir à l’aventure dans la grande ville. Là, ils devront affronter les difficultés et les dangers d’un monde étranger et hostile…

Anis Djaad

Né à Alger en 1974, Anis Djaad découvre le cinéma comme stagiaire sur un premier long métrage algérien. En 1997, il devient journaliste au quotidien, «le Soir» et embrasse cette carrière pendant 14 ans dans plusieurs journaux nationaux. Depuis 2011, revenu au cinéma, il a signé 3 courts métrages « Le Hublot », « Passage à niveau » et « Le voyage de Keltoum » présentés et primés dans de multiples Festivals internationaux.

Revue de presse

https://www.24hdz.com/vie-d-apres-anis-djaad-autre-regard-fige-societe-algerienne/
« La vie d’après » d’Anis Djaad, un autre regard figé sur la société algérienne – 24H Algérie – Infos – vidéos – opinions.
https://www.elwatan.com/edition/culture/cinema-la-vie-dapres-du-realisateur-anis-djaad-un-certain-regard-sur-la-societe-03-11-2021
Cinéma. La vie d’après du réalisateur Anis Djaâd : Un certain regard sur la société | El Watan

L’Expression: Culture – «La vie d’après» de Anis Djaâd en compétition

La projection de ce film sera précédée de Life on the horn

En présence de Sihem Sidaoui (professeur de littérature et de cinéma) et Samir Ardjoum (critique de cinéma)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saad Chakali (critique)

Life on the horn

, , , ,

de Mo Harawe

avec Maxamed Axmed Maxamed,
Cabdiraxmaan Maxamed
Som.–Aut.–All. fict. vostf 2020 n&b 25min (vidéo num.)

Deux hommes accroupis sur leurs lits, encore à moitié endormis. En entrant par une fente de la porte, le vent souffle dans leur maigre demeure. Au bout d’un moment, le jeune homme tend une pilule à l’aîné, ajoutant que c’est la dernière. C’est dans des tableaux concis comme celui-ci, capturés dans un noir et blanc enchanteur, que se déroule l’histoire d’une catastrophe quotidienne qui se déroule sur la côte somalienne.

Mo Harawe

Mo Harawe est né à Mogadiscio. Il découvre sa passion pour le cinéma grâce à une école d’art en Somalie. Depuis 2009, Mo Harawe est en Autriche où son parcours de cinéaste a commencé. Il a participé à de nombreux ateliers de cinéma et réalisé des courts métrages qui ont été présentés dans des festivals de films internationaux et ont remporté des prix.

En plus de cela, Mo Harawe travaille comme scénariste et a écrit plusieurs scénarios pour des longs métrages. Son scénario de long métrage To Mogadiscio qu’il a développé au DIVERSE GESCHICHTEN SCRIPT LAB a remporté le prix DOR FILM au festival Diagonale Film. en 2016. En 2019, Muhamed Harawe a remporté le BKA Startstipendium pour son nouveau long métrage Le village à côté du paradis qu’il développe actuellement.

Ce film sera suivi de la projection de La Vie d’après

En présence de Sihem Sidaoui (professeur de littérature et de cinéma) et Samir Ardjoum (critique de cinéma)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saâd Chakali (critique)

Maki’la

, , , ,

de Machérie Ekwa Bahango

avec Amour Lombi,
Fideline Kwanza
Rép. dém. du Congo–Fr. fict. vostf 2018 coul. 1h18 (cin. num.)

Makila est une jeune fille de 19 ans qui vit dans la rue depuis l’âge de 13 ans. A son arrivée, elle a été accueillie par le caïd Mbingazor, un délinquant albinos, qui l’a initiée à la façon de vivre, ou plutôt de survivre, dans la rue : drogue, prostitution, vol… 

Prix Golden Screen, Festival du film des Ecrans Noirs 2018

Machérie Ekwa Bahango

Machérie Ekwa Bahango est née à Kisagani dans la province orientale de la République démocratique du Congo. Elle étudiait le droit lorsqu’elle a décidé d’apprendre les bases du cinéma en regardant des vidéos en ligne. Après s’être connectée avec d’autres cinéastes du Congo, elle a été contactée par Alain Gomis pour traduire le scénario de son film Félicité 2017 en lingala, sa langue maternelle.

En 2014, Machérie a travaillé comme directrice de production et intervieweuse pour la société de production Labson Bizizi Ciné-Kongo LTD, (Londres). En 2016, elle écrit 6 épisodes pour la série télévisée Ndakisa: lobi mokolo ya sika, un projet institutionnel. Mak’ila, son premier film en tant que réalisatrice, a été sélectionné pour la Berlinale 2018 dans la section Forum. Il a remporté le prix Golden Screen au Festival du film des Ecrans Noirs 2018.

Revue de presse

Africiné – Maki’la de Machérie Ekwa Bahango, un film noir

Entretien avec Machérie Ekwa, réalisatrice du RDC

La projection de ce film sera précédée de A story from Africa

Présenté par Amour Lombi (actrice – Maki’la) et Emilie Rodière (Directrice de production Tigritudes)

Félicité

, , , ,

d’Alain Gomis

avec Véro Tshanda Beya,
Papy Mpaka
Sén.–Fr.–Bel.–RDC–All.–Lib. fict.
vostf 2017 coul. 2h03 (cin. num)

Félicité est chanteuse à Kinshasa (RDC), droite et fière. Elle chante dans un groupe résident d’un nganda (bar) et vit seule avec Samo, son fils de 16 ans. Mais ce matin, elle est appelée par l’hôpital où il a été admis suite à un accident. Il risque de perdre sa jambe si Félicité ne trouve pas l’argent nécessaire à l’opération. Félicité se lance alors dans une quête désespérée à travers la ville, son passé, ses rêves. Mais alors qu’elle touche au but, la jambe de son fils est amputée. Tout s’effondre. Le goût de la vie s’échappe… Félicité s’égare dans le monde des rêves, dérive, et pourrait bien ne plus revenir…

Ours d’Argent, Berlinale 2017
Étalon d’or, FESPACO 2017

Alain Gomis

Alain Gomis est un réalisateur franco – bissau-guinéo – sénégalais. Il est né en 1972 en France, où il a grandi. Ses premiers courts métrages, Tourbillons puis, Petite lumière sont sélectionnés et primés dans plusieurs festivals internationaux. En 2001, son premier long métrage, L’Afrance, obtient le Léopard d’Argent au Festival du film de Locarno.

Suivront Andalucia en 2007 avec Samir Guesmi puis Aujourd’hui avec Saul Williams, qui est sélectionné en compétition à Berlin et obtient l’Étalon d’or du FESPACO en 2013. Associé au sein de la société Granit Films à Newton I Aduaka (réalisateur nigérian de Ezra) et Valérie Osouf (réalisatrice française), Alain Gomis collabore également avec le producteur Oumar Sall (Cinékap) sur un programme de formation de jeunes cinéastes et techniciens au Sénégal (Up Courts-métrages). Félicité est son 4eme long métrage.

Revue de presse

Critique : Félicité, d’Alain Gomis – Critikat

Félicité – Les Inrocks

Alain Gomis nous raconte « Félicité », notre coup de coeur cinéma

La projection de ce film sera précédée de E’Ville

Hedi, un vent de liberté

Jeudi 24 février 2022, 18h30 – Salle 300

, , , ,

de Mohamed Ben Attia

avec Majd Mastoura,
Rym Ben Messaoud
Tun.–Bel.–Fr.–Qat.–EAU fict. vostf 2016 coul. 1h33 (cin. num.)

Kairouan en Tunisie, peu après le printemps arabe.

Hedi est un jeune homme sage et réservé. Passionné de dessin, il travaille sans enthousiasme comme commercial. Bien que son pays soit en pleine mutation, il reste soumis aux conventions sociales et laisse sa famille prendre les décisions à sa place. Alors que sa mère prépare activement son mariage, son patron l’envoie à Mahdia, une ville côtière, à la recherche de nouveaux clients. Hedi y rencontre Rim, animatrice dans un hôtel local, femme indépendante dont la liberté le séduit. Pour la première fois, il est tenté de prendre sa vie en main.

Prix de la Meilleure première œuvre et Ours d’argent du Meilleur acteur, Berlinale 2016

Mohamed Ben Attia

Mohamed Ben Attia est né à Tunis en 1976. Il a suivi des études de communication audiovisuelle à l’université de Valenciennes, en France, après l’obtention de son diplôme de l’Institut des Hautes Études Commerciales (IHEC) de Tunis en 1998.

Il a réalisé 5 courts métrages : Romantisme : deux comprimés matin et soir (2004), Kif Lokhrin (poulain d’argent au FESPACO 2006), Mouja (2008), Loi 76 (2011) et Selma (2013), sélectionné en compétition internationale au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 2014. Tous ses films ont été produits par Dora Bouchoucha.

Revue de presse

Le film Hedi. Rencontre avec Mohamed Ben Attia et Majd Mastoura – Revues.be

HEDI de Mohamed Ben Attia : l’homme et la famille – Pop and Films

La projection de ce film sera précédée de Marabout

Marabout

Jeudi 24 février 2022, 18h30 – Salle 300

, , , ,

d’Alassane Sy

avec Alassane Sy
Sénégal fict. vostf 2016 coul. 18min (vidéo. num.)

Marabout est l’histoire d’un inspecteur de police de Dakar qui poursuit un groupe d’enfants des rues après qu’ils l’ont volé, et qui découvre les dangers auxquels ils sont exposés dans leur vie quotidienne.

Tanit d’or du meilleur court métrage, Journées cinématographiques de Carthage 2016

Alassane Sy

Enfant, Alassane Sy a fuit la Mauritanie pendant le conflit qui oppose son pays natal au Sénégal à partir de 1989. Il grandit au Sénégal avant de s’installer en France et d’entamer une carrière de mannequin entre Londres et New York. C’est lors d’une séance photo qu’il fait la connaissance d’Andrew Dosunmu, photographe nigérian qui s’apprête à réaliser Restless City.

©Mamadou Dia

Immédiatement convaincu du potentiel d’Alassane Sy, il lui offre le rôle principal du film. Restless City, qui connaît un beau succès dans les festivals, sert de tremplin à Alassane Sy, qui décroche un premier rôle dans Mediterranea (2015) puis The Drifters (2016) et réalise dès 2015 son premier court métrage, Marabout, récit des découvertes d’un policier victime d’un vol.

Alors qu’il continue à bâtir sa carrière, l’acteur et réalisateur émergent ajoute une nouvelle corde à son arc en 2018 en fondant le magazine lifestyle Nataal, destiné à un public international, qui traite de l’actualité de la musique, de la mode et de l’art et célèbre la créativité africaine.

Ce film sera suivi de la projection de Hedi, un vent de liberté

Necktie Youth

Mercredi 23 février 2022, 21h00 – Salle 300

, , , ,

de Sibs Shongwe-La Mer

avec Bonko Khoza, Colleen Balchin
Afr. du Sud–Pays-Bas fict. vostf 2015 n&b 1h26
(cin. num)

Hanté par le souvenir d’Emily, une jeune fille fille qui a diffusé en direct son suicide il y a un an, Jabz et son meilleur ami September font une virée à travers les banlieues riches de Johannesburg.

Sélection officielle, Berlinale 2015

Sibs Shongwe-La Mer

Sibs Shongwe-La Mer est un cinéaste indépendant sud-africain de 23 ans. Il est aussi écrivain, artiste visuel et commissaire d’exposition. Son premier court-métrage narratif, Death Of Tropics, a reçu sa première reconnaissance internationale au Mosaic Mosaic World Film Festival dans l’Illinois, aux États-Unis. Il a ensuite participé au Shnit International Short Film Festival en Suisse et au Festival international du court métrage de Clermont- Ferrand en France.

©Yolandi Jacobsz Loci Photography

Son brouillon de Necktie Youth, qui s’appelait alors Territorial Pissings, a été réalisé à la fin des années 1990. Il a été sélectionné pour être inclus dans le programme « Final Cut » du 70e Festival international du film de Venise pour aider à l’achèvement des réalisations progressistes du cinéma africain. Une copie du film a été ajoutée aux archives historiques de la Biennale de Venise.

La première assemblée de Necktie Youth a été invitée à participer au marché de la coproduction « Open Doors » au Festival du Film de Locarno, où l’œuvre brute a reçu une mention spéciale du jury. Le projet a également été présenté à l’Agora Film Festival en Grèce en tant que work-in-progress. Shongwe-La Mer a également été sélectionné pour la Filmmakers Academy du 67e Festival Del Film de Locarno’s.

Shongwe-La Mer développe actuellement sa deuxième œuvre intitulée Foreverland, un road movie décalé célébrant la décadence de la jeunesse, les icônes obscures du rock & roll et l’amour.

« Le passé sera toujours présent [dans les films sud-africains], mais Necktie Youth est important parce qu’il a été conçu pour les jeunes. Necktie Youth est important car il ne se concentre pas sur les fantômes, mais plutôt sur les hantés ». – Roger Young / City Press

Shongwe-La Mer est déjà en train de provoquer l’excitation de la presse cinématographique sud-africaine parce qu’il rompt avec un style de réalisation qui caractérise les films de cette région, qui ont tendance à être soit de longues hagiographie ou des imitations d’Hollywood.

Revue de presse

https://folkr.fr/necktie-youth-film-choc-sibs-shongwe-la-mer-9907/

‘Necktie Youth’ Review: Sibs Shongwe-La Mer’s Angry Johannesburg Study – Variety