The Dead Tell No Tales (Karingana, Os Mortos nao Contam Estorias)

Samedi 26 février 2022, 20h30 – Salle 300

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d’Inadelso Cossa

Moz.–All. exp. sans dialogues 2019 coul. 11min (vidéo num.)

The Dead Tells No Tales (Karingana, Os Mortos nao Contam Estorias) confronte les souvenirs de la guerre civile mozambicaine au paysage aride d`aujourd`hui et présente une oeuvre poétique sur le traumatisme, la terreur et l`expulsion.

Inadelso Cossa

Inadelso Cossa est un réalisateur, producteur et directeur de la photographie basé au Mozambique. Membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Science, fondateur de la société de production 16mmFILMES depuis 2006, ses films abordent des thèmes tels que la mémoire post-coloniale, le traumatisme de l’après-guerre civile, le discours silencieux et l’amnésie collective au Mozambique.

L’histoire officieuse de son pays est toujours le véhicule de son cinéma où le réalisateur se positionne personnellement car il estime qu’il est de son devoir de participer à la trame de la mémoire du Mozambique.

Son premier long métrage documentaire : A Memory in Three Acts a été présenté en première mondiale au festival IDFA – International Documentary Festival d’Amsterdam, Pays-Bas, 2016 et a depuis participé à des festivals de cinéma tels que le festival international de Göteborg en Suède 2017, o Indie Lisboa – International Independent Film Festival de Lisbonne, Portugal 2017, le festival international du film de Durban, Afrique du Sud, 2017, Zanzibar International Film Festival 2018 entre autres festivals importants.
Le film a remporté le prix spécial du jury au Festival international du film de Zanzibar en 2018. et le prix de la commission flamande ou de l’Unesco pour le meilleur documentaire africain à Afrika film festival Leuven- Belgique 2020.
Il a été invité à participer en tant que jury aux festivals IDFA à Amsterdam 2018, Doc Fest Sheffield 2018 au Royaume-Uni et jury World Press Photo 2020 .

Ce film sera suivi de la projection de Mother, I’m Suffocating.This Is My Last Film About You

En présence de Rasha Salti (curatrice) et Djamel Kerkar (cinéaste)

→ séance suivie d’un débat modéré par Louisa Babari (artiste visuelle)

E’Ville

Jeudi 24 février 2022, 21h00 – Salle 300

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de Nelson Makengo

Rép. dém. du Congo doc. vf 2018
coul. 12min (vidéo. num.)

©Nelson MAKENGO

E’ville (raccourci pour Elisabethville, nom donné à la ville de Lubumbashi avant 1960). Un film en strates, qui superpose ambiances musicales, archives sonores, images et fantômes, une visite d’un cercle sportif abandonné de la Gécamines (Société générale des carrières et des mines). Une juxtaposition des images d’un lieu vide au poids de l’Histoire, à travers un récit intime en off : une lettre ouverte de Lumumba à sa femme. La désolation du lieu se déploie sous l’impulsion des voix et des corps qui le traversent. Mêlant l’intimité familiale à l’Histoire, le film nous plonge dans la mémoire collective du pays.

Nelson Makengo

Né en 1990, Bob Nelson Makengo vit et travaille à Kinshasa. Il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa en 2015 et a été formé à La Fémis à Paris. Réalisateur de film autodidacte, il s’attache à sublimer et reconstituer l’histoire fragmentée de son pays. Artiste en résidence au WIELS, à Bruxelles, en 2018 il y a développé « Nuit Debout ».

©Berlinale Talents 2020

Ce film sera suivi de la projection de Félicité

Blaké

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Vincent Fontano

France fict. vostf 2019 coul.
23min (cin. num.)

Deux vigiles dans un parking souterrain d’un immeuble de bureau surveillent de belles voitures. Le parking est vide et la nuit risque d’être longue. Pour se tenir compagnie, ils évoquent leurs philosophies, leurs blessures, leurs rêves. Vincent, le plus jeune des vigiles, est persuadé de vivre une grande histoire d’amour avec une belle jeune femme qu’il raccompagne chaque soir à sa voiture dans le parking. Mais on ne fantasme pas impunément, surtout dans un parking vide, où le rêve et le réel s’entrechoquent.

Vincent Fontano

Je suis né une nuit sans vent. Fils de personne, je n’avais pour moi qu’une grand-mère ancre qui me portait par le col. Une grand-mère qui ne s’exprimait qu’en parabole, le reste du temps, taiseuse. Moi, qui n’avais rien, elle m’a fabriqué un héritage de souvenirs invérifiables et de mots trop petits pour n’avoir qu’une seule définition. Un oncle, premier bachelier noir de La Réunion, un grand-père premier ingénieur marron et un arrière-grand-père artiste, enfin faussaire, qui a fini sa vie au bagne à Cayenne.

Narquoise, ma grand-mère me demandait : et toi, tu feras quoi ? Un jour, je lui ai répondu que moi, je serais celui qui raconterait leurs histoires à elle et aux autres. Ma grand-mère sourit et me répondit qu’elle reconnaissait bien là ma paresse. Promesse tenue, j’écris. Ne vous étonnez donc pas de cette malfaçon dans mon langage. Je porte mes morts dans mes doigts. Ils ne sont pas toujours très dociles.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
L’évangile du cochon créole
Brulé Neige
Fouyé Zetwal

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

Fouyé Zetwal

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Wally Fall

France exp. vostf 2020 coul.
14min (vidéo num.)

Alors qu’elle va retrouver son père, une femme fait le point sur sa vie. Sur son trajet, le pays lui semble vide et lentement, des souvenirs de ses vies passées lui reviennent… Est-ce la réalité ? Est-ce seulement un rêve ?

Wally Fall

Wally Fall est réalisateur, scénariste et producteur sénégalo-martiniquais. Après avoir fait ses armes en réalisant de nombreux clips musicaux et en travaillant sur des émissions TV (montage ou caméra), il réalise ses premiers films qui questionnent les notions d’identité, de frontières et d’appartenance….

En 2015, il réalise et produit Ceew mi – L’Horizon, son long métrage documentaire, autour de la politique et de l’identité, après un premier Court-métrage de fiction, Parachute Doré (Golden Parachute), en 2014 avec dans les rôles principaux Malika Kadri, Anyès Noel, Laurent Mazingue, Komivi « Nëggus » Ihou, Marie-Annick Gane, Alix Houdayer, Alassane Doumbia, Dominique Dorothée, Margo Sene, etc.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
L’évangile du cochon créole
Brulé Neige
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

Brulé Neige

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Mathieu Glissant

France fict. vf 2021 coul. 26min (vidéo num.)

Louise est entraînée dans le monde étrange de son père, en Martinique, lorsque celui-ci décide, après une vision enneigée, de la pousser à reprendre ses champs malades.

Pris dans l’atmosphère magique et pesante des « mornes » du Nord de l’île, leur héritage, comme dans un conte, prend l’allure d’une succession princière…

Mathieu Glissant

Doctorant en esthétique du cinéma à la Sorbonne, Mathieu a enseigné le cinéma aux étudiants de licence ainsi que la philosophie aux lycéens. Ayant toujours voulu fabriquer des films, il a par ailleurs co-réalisé un documentaire pour France 5, avant de pouvoir filmer sa première fiction : Brûlé Neige.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
L’évangile du cochon créole
Fouyé Zetwal
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

L’évangile du cochon créole

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Michelange Quay

Fr.–Haïti fict. vostf 2004 coul. 19min (35mm)

Je suis le cochon créole
Je suis qui je suis
Je suis le porc de vos ancêtres
Ma chair est ta chair
Jusqu’à la Fin des Temps

Michelange Quay

Au cours d’un brillant parcours étudiant, Michelange Quay glane une licence d’anthropologie à Miami et une licence de cinéma à New York en 1994, puis sort diplômé de la Tisch School of the Arts de New York en 1997.

Il signe aux États-Unis les courts métrages Myth of Seus (1996) et 40 Days (1998), avant de devenir l’un des fers de lance du cinéma haïtien, qu’il chante dans des coproductions avec la France, grâce aux courts métrages Qu’on leur donne des yoyos (2004) et L’Évangile du cochon créole (2004), présenté au Festival de Cannes.

C’est également dans le cadre de la Résidence de la Cinéfondation cannoise que Michelange Quay planche sur son premier long métrage, Mange ceci est mon corps (2007), qui gagne les salles françaises en 2008. Sylvie Testud et Catherine Samie y sont fille et mère, dans une plongée sensorielle, étrange et onirique dans les racines, les croyances et les vibrations d’Haïti.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
Brulé Neige
Fouyé Zetwal
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

Rod Zegwi Dan Pikan

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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d’Azim Moollan

Île Maurice exp. vostf 2015 coul. 5min (vidéo num.)

Comme un moment suspendu aux souvenirs funambules de Mélissa…

Azim Moollan

Azim Moollan s’est d’abord lancé dans la comptabilité avant de jeter l’éponge pour se consacrer entièrement à sa passion pour l’audiovisuel. 

« Rod zegwi dan pikan » est un court-métrage qui continue à faire le tour des festivals depuis sa création, en 2015. Son réalisateur, Azim Moollan, est un jeune passionné qui poursuit, lui aussi, son aventure dans le 7e art. Il se penche, d’ailleurs, sur son second scénario…

À 31 ans, Azim Moollan a trouvé sa voie. Après une première expérience dans la pharmacologie, le jeune homme est aujourd’hui réalisateur de courts-métrages. Changement drastique dans la vie de celui qui s’est toujours laissé inspirer par ses envies. Il tentera même de devenir expert-comptable, mais jettera rapidement l’éponge pour se consacrer à sa passion pour l’audiovisuel. Tout petit déjà, il s’amusait à faire des vidéos en VHS avec l’appareil de son père. Aujourd’hui, ce passe-temps est devenu son gagne-pain, s’étant spécialisé dans la production de publicités. Le parcours d’Azim a été une succession d’aventures. Il a passé son enfance à Maurice jusqu’à ses 17 ans. Il s’est ensuite envolé pour le pays de Galles. Il y fera ses études avant de revenir au bercail, en 2008, pour faire de la comptabilité. « L’envie a été de très courte durée. Un an plus tard, j’ai tout arrêté et je suis reparti en Angleterre », raconte-t-il. En 2009, il tente une nouvelle expérience en participant à un atelier sur l’animation et la documentation à Londres.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
L’évangile du cochon créole
Brulé Neige
Fouyé Zetwal
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

À l’Ombre de nos Fantômes

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Hamedine Kane et Ayesha Hameed

Mauritanie exp. vf 2018 coul. 13min (vidéo num.)

Réalisée conjointement par Hameed et Kane, la vidéo In the Shadow of Our Ghosts / À l’ombre de nos fantômes met en scène une personne marchant seule dans des espaces désertiques, urbains ou aux abords de l’eau, qui dialogue avec son ombre, unique compagne de son errance. La solitude de cette personne migrante traversant la contrée sahélienne est accompagnée par le son de ses pas, le bruissement du vent et l’écho des vagues qui se cassent sur une plage. Chevauchant l’image de ce corps anonyme en mouvement, une seconde vidéo montre la mer. Celle qui accueille des adeptes du surf, celle où le mirage d’un bateau prend forme au loin, celle qui rejette sur ses berges les vestiges de ce qu’elle a pris. In the Shadow of Our Ghosts / À l’ombre de nos fantômes relate le destin tragique de 11 hommes migrants retrouvés sans vie à bord d’un bateau fantôme balayé par les vents au sud-est des côtes de la Barbade, le 29 avril 2006, soit plus de quatre mois après leur départ du Cap-Vert, en Afrique. Leurs corps, desséchés par l’air salin et brûlés par le soleil, incarnent le deuil d’une conception naïve de l’océan perçu comme passif, voire bienveillant. La mer, à l’instar des politiques migratoires et des frontières qu’elles instaurent, engouffre, aujourd’hui comme hier, des milliers de vies anonymes. L’œuvre établit un lien poignant entre notre conception de la nature, la violence, l’actualité des vagues migratoires et l’histoire traumatique de la traite des personnes noires à travers le temps et l’espace.

Hamedine Kane

Hamedine Kane (né à Ksar, Mauritanie ; vit à Bruxelles, Belgique, et à Dakar, Sénégal) œuvre à mettre en relief les notions d’exil, d’errance et de mouvement par le truchement des mots et des images. Ses vidéos intimistes rendent visibles et audibles les personnes migrantes et forgent des récits sur leurs manières d’habiter le monde. L’artiste stimule la rencontre, l’accueil et la bienveillance en posant un regard poétique sur leur résilience. En s’intéressant aux sentiments humains, aux animosités, aux désirs, aux amours et aux conflits qui caractérisent l’être en relation, Kane propose de troquer le temps politique par un temps de vie.

Ayesha Hameed

Ayesha Hameed (née à Edmonton, Canada ; vit à Londres, Royaume-Uni) explore l’héritage des diasporas noires à travers la figure de l’océan Atlantique. Par une approche afrofuturiste alliant performances, essais sonores, vidéos et conférences, Hameed s’intéresse au pouvoir mnémonique des médiums, à savoir leur capacité de faire du corps un corps qui se souvient.

Les motifs de l’eau, de la frontière et du déplacement, récurrents dans son travail, permettent de réfléchir aux histoires et aux matérialités de la migration, et plus largement aux rapports entre l’être humain et ce qu’il conçoit comme la nature.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Gwacoulou, Le foyer traditionnel
Bab Sebta
Machini

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Machini

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Tétshim et Frank Mukunday

Rép. dém. du Congo anim. exp. vf 2019 coul. 10min (vidéo num.)

Par la force des choses et surtout de la machine nous sommes devenus des êtres somnambuliques des êtres privés de bon Dieu, des damnés de la terre et des cobayes par dessus-le-marché noir de l’histoire des cobayes de la machine.

Tétshim et Frank Mukunday

Frank Mukunday est originaire de Lubumbashi, RDC. Il est passionné de cinéma d’animation et travaille avec de nombreux animateurs congolais sur divers projets. Il s’associe en 2007 à Tétshim, Angelo Nzeka et Trésor Makonga, avec lesquels il travaille encore aujourd’hui.

Frank Mukunday et Tétshim réalisent depuis 2010 des films d’animation en autodidactes. Partant de la pratique du dessin (Tétshim) et de la vidéo (Frank), leur duo a fondé le studio « Crayon de cuivre » à Lubumbashi. Après deux essais expérimentaux « Cailloux » et « Ku Kinga », ils réalisent ensemble « Machini », sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, dont la Biennale de Lubumbashi, DOK Leipzig, le Festival d’Annecy ou le Festival International du film de Rotterdam.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Gwacoulou, Le foyer traditionnel
Bab Sebta
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Bab sebta

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Randa Maroufi

Fr.–Mar. exp. vostf 2019 coul. 20min (cin. num.)

BAB SEBTA est une suite de reconstitutions de situations observées à Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain.

Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour.

Randa Maroufi

Née en 1987 à Casablanca, Maroc.

Diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers (France) ainsi que du Fresnoy (France).

Randa Maroufi est de cette génération advenue avec le règne des images. Elle les
collectionne avec autant d’avidité que de méfiance, se pose sans cesse la question de leur
véracité. Sa recherche se situe entre le reportage, le cinéma et l’étude sociologique qu’elle
poursuit en réalisant des fictions ambiguës qu’elle met au service du réel, et le champ de ses expérimentations s’étend de l’occupation de l’espace public à la question du genre, dont elle relève les mécanismes de construction. Son travail qui se traduit essentiellement à travers la photographie, la vidéo la performance et le son, a été présenté lors d’événements d’art contemporain et de cinéma majeurs tels que: La Biennale de Marrakech (2014), Les
Rencontres photographiques de Bamako (2015), Le Museum of Modern Art à New York (2016), Le Dubai Photo Exhibition (2016), le festival International du film de Clermont-
Ferrand (2016), etc.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Gwacoulou, Le foyer traditionnel
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)