The adventures of a legendary hero, Sambagana, who, dazzled by the beauty of a princess, asks her to marry him. She imposes several trials, and he but only death will bring them together.
Biography
Moustapha Alassane is undoubtedly a living legend of African cinema. A mechanic, self-taught and the first director of Nigerian cinema and African animation, he claims to have been born in 1940 in N’Dougou, Niger. His adventure takes us back to pre-cinema times, to magic lantern shows and shadow play. It’s a fascinating journey, so adventurous were his first steps, marked by freedom of experimentation and an extraordinary openness to rethinking and re-inventing cinema on African soil. It’s also an opportunity to rediscover the memory of a generation and the history of a country, Niger, in the Golden Age of its cinema.
A leader of men, a tireless worker and an incredibly inventive mind, as the film’s witnesses (Serge Moati, Inoussa Ousseini and Mariama Hima) underline, Alassane discovered cinema under the aegis of Jean Rouch, at the Institut de Recherche en Sciences Humaines in Niamey, in the late 1950s. From then on, he was to become the author of the first Nigerian film in history (Aouré, 1962), the first African animated film (La Mort de Gandji, 1966) and, with Oumarou Ganda, the great architect of the « golden age » of Nigerian cinema in the 1970s (F.V.V.A., 1972; Toula, ou le génie des eaux, 1973). Since then, unable to finance major projects, he has never given up.
Retired with his family to Tahoua, where he has opened a hotel and set up a small film studio, he strives to pursue, undaunted, a unique body of work, offering a magnificent example of creative independence.
Moustapha Alassane
Niger, animation, 1977, color, 14mn
Les aventures d’un héros légendaire, Sambagana, qui, ébloui par la beauté d’une princesse, lui demande en mariage. Elle impose plusieurs épreuves, et il les remporte toutes, mais seule la mort finira par les rapprocher.
Biographie
Moustapha Alassane est sans aucun doute une légende vivante du cinéma africain. Mécanicien, autodidacte et premier réalisateur du cinéma nigérien et du cinéma d’animation africain, il se dit né en 1940 à N’Dougou au Niger. Son aventure nous amène aux temps du pré-cinéma aux spectacles de lanternes magiques, aux jeux d’ombres chinoises. Un voyage fascinant tellement ses premiers pas furent aventureux, traversés d’une liberté d’expérimentation et d’une ouverture extraordinaire dans la remise en jeu et dans la re-invention du cinéma en terre africaine. C’est aussi l’occasion de retrouver la mémoire d’une génération et l’histoire d’un pays, le Niger, à l’Âge d’or de son cinéma.
Meneur d’hommes, travailleur infatigable et esprit incroyablement inventif, comme le soulignent les témoins que convoque le film (Serge Moati, Inoussa Ousseini ou Mariama Hima…), Alassane découvre le cinéma sous l’égide de Jean Rouch, au sein de l’Institut de Recherche en Sciences Humaines de Niamey, à la fin des années 1950. Dès lors, il deviendra successivement l’auteur du premier film nigérien de l’histoire (Aouré, 1962), du premier film d’animation africain (La Mort de Gandji, 1966) et le grand artisan, avec Oumarou Ganda, de « l’âge d’or » du cinéma nigérien dans les années 1970 (F.V.V.A., 1972 ; Toula, ou le génie des eaux, 1973). Se retrouvant depuis lors dans l’incapacité de financer des projets d’envergure, il n’a pourtant jamais baissé les bras. Retiré avec sa famille à Tahoua, où il a ouvert un hôtel et monté un petit studio de cinéma, il tâche de poursuivre, sans jamais se décourager, une œuvre unique, offrant un magnifique exemple d’indépendance créatrice.
A village in the Comoros. Djibril spends his free time caring for an abandoned villa. While he’s busy in the house, his little hut is ravaged by fire. Homeless, he has to find somewhere to live.
Production
Charlotte Vincent
Aurora Films
9 rue Réaumur
75 003 Paris
Tel : 01 47 70 43 01
Fax : 01 47 70 43 91
contact@aurorafilms.fr
Coproduction
Washko Ink.
Technical team :
Director : Hachimiya Ahamada
Script: Hachimiya Ahamada
Image : Claire Mathon
Sound: Katia Madaule
Editing: Thomas Marchand
Sound editing and mixing: David Vranken
Production: Charlotte Vincent – Aurora Films
Distribution :
CinéCinéma, Giralda TV, Tanstélé Canal France International
Actors
Abidine SAID MOHAMED,
Asthadina MSA SOILIHI dit « Boina Mdogo »,
Fahamwe IBOUROI, Mama Hayiriya,
Aboubacar SAID SALIM,
Ahamada SAANDI dit « Mamadou ».
Technical data
Year: 2008
Running time: 20 minutes
Shooting format: Super 16
Projection format: 35 mm – 1/85 – 24im/sec
Reel length: 549 m
Sound: Dolby SR
Visa N° : 1180452
With the support of
CNC
French Ministry of Foreign Affairs
Adami
Festival des 3 Continents
Procirep-Angoa
Festivals and awards
WORLD PREMIERE
2008 Critics’ Week – Cannes
AWARDS
Best Short Film Award – Ouidah 2008
Special Jury Mention – Festival du Cinéma d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine de Milan 2009
Best Short Film Award – Vaulx-en-Velin 2009
Procirep Award for Short Film Producer – Clermont Ferrand 2009
Other selections
2008 Huesca Film Festival
2008 Festival La Normandie et le Monde
2008 Festival du cinéma Africain – Verona
2008 Festival de Cine Africano – Tarifa
2009 Arab Film Festival – Oran
2009 Festival du Film Francophone – Namur
2009 Festival du Film Francophone en Acadie
2009 Festival d’Afrique et des Iles – Reunion Island
2009 Carthage Film Days
2009 Francophone Film Festival – Moncton
2009 Festival Lumières d’Afrique – Besançon
2009 Mauritius Short Film Festival
2009 Plein Sud Festival – Cozes
2009 Afrika Film Festival
2009 Festival « Nos yeux grands ou verts » – Paris
Biography
Born in France in 1976, this young director discovered her parents’ homeland, the Comoros Archipelago, at the age of 21. After experimenting with a few short documentary portraits in a video workshop in Dunkirk, she went on to study directing at the Insas (Institut Nationale Supérieur des Arts du Spectacle et de la Diffusion) in Brussels, graduating in 2004.
In 2008, she directed her first short film « La Résidence Ylang Ylang » on the island of Grande Comore (first Comorian film in 35mm format).
Filmography
2021 : Zanatany – Fiction – In development
2011 : The Drunkenness of an Oasis – Documentary – 88 minutes
1995 : Le Fréquentage – Portrait documentary – 8 minutes
Collective productions
2008 : Nord 5H-10 – Documentary – 70 minutes
1998 : Sur les Quais – Documentary
1995 : Les catherinettes sont cuites – Documentary
Un film de Hachimiya Ahamada
Un village comorien. Djibril passé son temps libre à prendre soin d’une villa abandonnée. Alors qu’il est affairé dans cette maison, sa petite case est ravagée par un incendie. Sans logis, il doit trouver un endroit où habiter.
Coproduction
Washko Ink.
Equipe technique
Réalisation : Hachimiya Ahamada
Scénario : Hachimiya Ahamada
Image : Claire Mathon
Son : Katia Madaule
Montage : Thomas Marchand
Montagesonetmixage : David Vranken
Production : Charlotte Vincent – Aurora Films
Diffusion
CinéCinéma, Giralda TV, Tanstélé Canal France International
Comédiens
Abidine SAID MOHAMED,
Asthadina MSA SOILIHI dit « Boina Mdogo»,
Fahamwe IBOUROI, Mama Hayiriya,
Aboubacar SAID SALIM,
Ahamada SAANDI dit « Mamadou ».
Données techniques
Année : 2008
Durée : 20’
Format de tournage : Super 16
Format de projection : 35 mm – 1/85 – 24im/sec
Longueur bobine : 549 m
Son : Dolby SR
N° de Visa : 1180452
Avec le soutien
CNC
Ministère des Affaires Etrangères
Adami
Festival des 3 Continents
Procirep-Angoa
Festivals et prix
PREMIERE MONDIALE
2008 Semaine de la Critique — Cannes
Prix du Meilleur Court Métrage – Ouidah 2008
Mention spéciale du Jury – Festival du Cinéma d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine de Milan 2009
Prix du Meilleur Court Métrage – Vaulx-en-Velin 2009
Prix Procirep du Producteur de Court Métrage – Clermont Ferrand 2009
AUTRES SELECTIONS
2008 Festival du cinema de Huesca
2008 Festival La Normandie et le Monde
2008 Festival du cinéma Africain – Vérone
2008 Festival de Cine Africano – Tarifa
2009 Festival du Film Arabe – Oran
2009 Festival du Film Francophone – Namur
2009 Festival du Film Francophone en Acadie
2009 Festival d’Afrique et des Iles à l’Ile de la Réunion
2009 Journées cinématographiques de Carthage
2009 Festival du Film Francophone – Moncton
2009 Festival Lumières d’Afrique – Besançon
2009 Festival de films courts de L’île Maurice
2009 Festival Plein Sud de Cozes
2009 Festival Afrika Film
2009 Festival « Nos yeux grands ou verts » – Paris
Biographie
Née en France en 1976, cette jeune réalisatrice découvre à l’âge de 21 ans le pays d’origine de ses parents : l’Archipel des Comores. Après avoir expérimenté quelques petits portraits documentaires au sein d’un atelier vidéo dunkerquois, elle suit une formation dans la section réalisation à l’Insas (Institut Nationale Supérieur des Arts du Spectacle et de la Diffusion) à Bruxelles et en sort diplômée en 2004.
En 2008, elle réalise sa première fiction de court métrage « La Résidence Ylang Ylang » sur l’île de la Grande Comore (premier film comorien en format 35mm).
Kai, un faucon naïf et plein d’entrain, mène une vie austère sous l’aile protectrice de son père, Tendai. Lorsque deux oiseaux venus d’ailleurs lui révèlent l’existence d’une superbe cité située plus loin le long du fleuve, au bord des chutes Victoria, l’intrépide Kai décide, contre l’avis de son père, de quitter le nid familial pour rejoindre ce paradis. Une fois parvenu à Zambezia, Kai découvre la vérité sur ses origines et intègre grâce à ses talents la patrouille des Cyclones, une brigade d’élite composée de rapaces, chargée de faire régner la paix sur la ville. Mais des charognards concluent un pacte secret avec un énorme lézard pour prendre le pouvoir sur Zambezia…
Wayne Thornley est un acteur, réalisateur et scénariste qui s’est fait connaître en 2013 grâce à son film d’animation Drôle d’oiseaux. Dans ce film, il prête également sa voix au personnage de Marabous.
Un film de Dieudo Hamadi, long-métrage (documentaire), RDC, 2014, 90 min
Résumé
Examen d’Etat suit le parcours d’un groupe de jeunes lycéens congolais qui vont passer leur Examen d’Etat, l’équivalent du baccalauréat français, à Kisangani, République Démocratique du Congo. La caméra de Dieudo Hamadi les filme tout au long de leur préparation, depuis les bancs de l’école d’où ils se font régulièrement chasser parce qu’ils n’ont pas payé la « prime des enseignants » aux « maquis » (maisons communes) où ils se retrouvent pour réviser et dans les rues chaotiques de la ville où ils passent leur temps à “chercher la vie“.
Distinctions
Prix International de la SCAM et Prix des Editeurs (Potemkine) au Cinéma du Réel (Paris) Grand Prix FIDADOC, Festival Int de Documentaire d’Agadir, Maroc Tanit d’argent aux Journées Ciné. de Carthage, Tunisie Mention spéciale du Grand Prix et Prix des détenues, RIDM, Montréal, Canada Prix Spécial du Jury au Festival Int. du Film Francophone de Namur, Belgique Prix Spécial du Jury au Taiwan Int. Doc. Fest.
Toronto Int. Film Fest – Docs selection, Canada Göteborg Film Festival, Göteborg, Suède DOK Leipzig, Allemagne Copenhague Documentary FF, Danemark Festival des 3 Continents, Nantes, France Watch Docs. Human Rights in Film IFF, Varsovie, Pologne Human Rights Film Festival, Zagreb, Croatie
Fiche technique
IMAGE
Dieudo Hamadi
SON
Dieudo Hamadi
MONTAGE
Rodolphe Molla
PRODUCTION
Agat FilmsMarie Balducchi
COPRODUCTION
Studios KabakoKaroninkaVosges TélévisionVidéo de Poche
PARTENAIRES
L’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) L’Ambassade de France en RDC Le Centre National de la Cinématographie La Procirep et l’Angoa
Bio
Dieudonné Hamadi est né à Kisangani (Congo RDC) le 22 février 1984 et a étudié la médecine de 2005 à 2008. Depuis 2002, il a suivi plusieurs ateliers de documentaires et des cours de montage. Il a travaillé comme monteur, producteur, et assistant-réalisateur, notamment avec Suka! Productions (Cape Town, Afrique du Sud).
Dieudo Hamadi suit notamment en 2007 une formation cinéma organisé par les Studios Kabako avec Faustin Linyekula et Petna Ndaliko. Il est alors l’un des principaux jeunes réalisateurs de clips et de spots publicitaires de Kisangani, notamment à la Radio Télévision Amani et auprès de l’AFRACO (Alliance Franco-Congolaise). Quelques mois plus tard, il est sélectionné avec le soutien des Studios Kabako pour une seconde formation à Kinshasa par Suka ! et l’INSAS, animée par des professeurs de l’INSAS.
De janvier à août 2009, il suit toujours avec Suka ! et l’Ambassade de France au Congo une formation autour du cinéma documentaire.
D’octobre 2009 à janvier 2010, il est assistant régisseur général sur le dernier opus de Djo Munga, Viva Riva !.
En 2009, Dieudo a réalisé Dames en attente, un documentaire autour de la pratique des hôpitaux congolais de littéralement séquestrer les patients ne pouvant régler leurs factures, et notamment les femmes venant d’accoucher, et Tolérance zéro, où il suit à Bukavu une femme major de police à la tête d’un bataillon chargé de lutter contre les violences sexuelles. Dames en attente a été sélectionné en 2010 à la Berlinale (Forum) et au festival Cinéma du réel à Paris. Tolérance zéro a été retenu au Festival de Toronto en 2010. Les deux films ont été retenus aux Rencontres de Carthage (octobre 2010) et à l’IDFA, festival de film documentaire d’Amsterdam (novembre 2010). De juin à août 2010, il est l’un des 15 participants de l’Université d’été 2010 de La Fémis.
Son premier long métrage documentaire, Atalaku (2013) remporte le Prix Joris Ivens du Meilleur premier film au Festival Cinéma du Réel 2013.
Coproduit par Agat Films et Studios Kabako, son second long métrage documentaire, tourné à Kisangani, Examen d’État(2014) décroche le Grand Prix FIDADOC au Festival International de Documentaire d’Agadir, au Maroc, ainsi que le Prix international de la SCAM et le Prix des éditeurs (Potemkine) au 36ème Festival Cinéma du Réel.
En 2015, il crée sa propre société de production, Kiripifilms. En 2019, il reçoit le prestigieux McMillan-Stewart Fellowship in Distinguished Filmmaking du Film Study Center de l’Université de Harvard. En route pour le milliard(2020) a été programmé au TIFF-Toronto, à DOK Leipzig, au Festival dei Popoli ainsi qu’au FIPADOC.
D’un film à l’autre, Dieudo Hamadi, digne héritier de la tradition du cinéma direct, questionne l’histoire contemporaine et les institutions de son pays, la République Démocratique du Congo, où les convoitises pour la captation du pouvoir et des ressources naturelles ont causé plusieurs millions de morts ces 20 dernières années.
To the dusty streets of Colobane, a once charming village now devastated by poverty, Linguère Ramatou returns with fabulous wealth and a promise to save her people. But, tied to this promise is a deadly bargain: Draman Drameh — the lover who had betrayed a 16-year-old, pregnant Linguère — must be executed. The announcement is made during a celebratory banquet in honour of her return. The villagers, who had long forgotten the incident, are at once confused, horrified and outraged. As time passes, the demands of daily survival in this impoverished land blunt the memory of the villagers. Cowardice sets in, shrouded in silence. While appearing to maintain a good moral conscience, the villagers are unable to resist the dazzling array of con- sumer goods that Linguère has now placed within their reach. On credit, they begin to purchase furniture and appliances — not meant for houses without electricity.
A few characters like the school teacher plead with Linguère, but the old lady remains unshakable in her pursuit of justice. Draman must die if Colobane is to get a taste for “the good life”. Torn between shame, fear, revolt and guilt Draman’s initial self-interest and fear for his life soon give way to resignation and disdain for his fellow villagers. He relinquishes all his earthly belongings, bids farewell to the “old lady” and hands himself over to his fellow villagers.
Filmed in the last decade of the twentieth century and completed just a few years before the filmmaker’s passing, Hyenas is a cautionary tale packed with humor- ous, compassionate yet explosive scenes. Mambéty forges his narrative with humour and paints characters and spaces, dialogues and gestures in sumptuous colours in breath-taking images. Mambéty’s Hyenas is nothing short of poetry in motion. He skilfully and playfully sways us back and forth in time, with slots of 19th century pomp followed by 20th century appliances. Desire, materialism and various modern day artefacts comes to test the old values of individual dignity and group solidarity, stress- ing the enduring, almost mythic status of the conflict between avarice and dignity.
Mambéty, nach Dürrenmatts ‘Der Besuch der alten Dame’
Film Editing
Loredana Cristelli
Soundtrack
Wasis Diop
Cinematography
Mathias Kälin
Costumes
Oumou Sy
Production
Pierre Alain Meier
Runtime
113 Min.
Language
Wolof/d oder f oder i oder e oder sp
Actors
Mansour Diouf Dramaan Drameh Ami Diakhate Linguère Ramatou Mahouredia Gueye Le maire Issa Ramagelissa Samb le professeur Koru Egushi Toko Omar Ba Chef du protocole Abdoulaye Diop Médecin Faly Gueye Madame Dramah
Awards
Festival international du film Cannes Competition
Festival international del film Locarno
Festival des films du monde Montréal
Festival of Festivals Toronto
New York Film Festival
Chicago Film Festival
Viennale International Film
London Film Festival
BIO Djibril Diop Mambety
Diop Mambéty couldn’t persuade himself to be quite as cold and cynical as Dürrenmatt: Linguère Ramatou still sees to it that all citizens of Colobane take part in the murder of Dramaan Drameh who betrayed her when she was young, but it’s done in a decidedly more colorful fashion than anybody here would dare, not to mention those cheeky surrealist touches added by the master in his inimitable fashion. (Olaf Möller, Viennale)
Djibril Diop Mambéty (January 1945 – July 1998) was a Senegalese film director, actor, orator, composer and poet. Though he made only two feature films and five short films, they all received international acclaim for their original and experimental cin- ematic technique and non-linear, unconventional narrative styles. In 1973, Mambéty released his masterpiece, Touki Bouki (The Hyena’s Journey), a tour de force of narrative and aesthetic innovation. It was unlike anything in the history of African cinema; today, film scholars around the world agree that Touki Bouki is a classic. Mambéty mixes elements of varying storytelling techniques and cinematic traditions to create phantasmal images of postcolonial African society in the throes of modernity. His images and narrative style invite the viewer to unders- tand the film in dialectical terms. In 1992, Mambéty returned to the limelight with an ambitious new film, Hyènes [Hyenas]. It was an adaptation of the Swiss-German writer Friedrich Dürrenmatt’s satirical play The Visit. Mambéty’s authorial voice is strong and clear in Hyenas; as one critic observed, the uniqueness of the direction throughout the film “undoubtedly stems in part from his own magisterial sense of presence.” Hyenas was conceived as the second instalment — following Touki Bouki — of a trilogy about power and insanity. The grand theme, once again, is human greed. As Mambéty himself observed, the story shows how neo-colonial relations in Africa are “betraying the hopes of independence for the false promises of Western mate- rialism”, and how Africans have been corrupted by that materialism. Adapted from: N. Frank Ukadike, “The Hyena’s Last Laugh”, Transition 78, 1999 (newsreel.org)
When “Der Besuch der alten Dame” premiered in Zurich in early 1956, Friedrich Dürrenmatt couldn’t have guessed that the story of a wealthy woman corrupting a whole village was destined to become a key text for the second half of the 20th century – how obvious it might look in hindsight. After turning into a world-wide success story, a first film version was made in 1963 by Bernard Wicki as a star-studded international co-production that moved the story from small-town Switzerland to a vaguely Balkan place and changed the merciless original finale into a Happy End. No such nonsense with Djibril Diop Mambéty! What looks at first like a mildly exotic take on Dürrenmatt proves on closer inspection to be the most congenially accurate adaptation of this particular work for cinema and television alike. That said: Djibril Diop Mambéty couldn’t persuade himself to be quite as cold and cynical as Dürrenmatt: Linguère Ramatou still sees to it that all citizens of Colobane take part in the murder of Dramaan Drameh who betrayed her when she was young, but it’s done in a decidedly more colorful fashion than anybody here would dare, not to mention those cheeky surrealist touches added by the master in his inimitable fashion. (Olaf Möller, Viennale)
HYENES
113 min, Sénégal, 1992
de Djibril Diop Mambety
A Colobane, petite ville endormie dans la chaleur, sur la côte atlantique du Sénégal, on annonce le retour de Linguère Ramatou, fortune faite. Majestueuse et vêtue de noir, Linguère arrive en train. Au premier rang de la foule qui se précipite, Draamaan Drameh, son amour d’autrefois. Elle décide de faire pleuvoir sa richesse sur la ville, à une condition, une seule : que Draamaan soit condamné à mort, car autrefois, il l’a trahie. La foule est consternée. Pourtant, les habitants de la ville n’hésiteront pas finalement à condamner Draamaan, mais la « vieille dame » connaît les foules et leurs faiblesses…On peut imaginer que Linguère est, en fait, Anta, l’héroïne de Touki Bouki, partie en bateau tout juste vingt ans plus tôt… et qui revient, chargée de richesses et de douleur…
Ami Diakhaté, Mansour Diouf, Djibril Diop Mambéty, Abdoulaye Diop, Kaoru Egushi, Mahouredia Gueye, Issa Samb, Faly Gueye
Distinctions
Festival international du film Cannes Competition
Festival international del film Locarno
Festival des films du monde Montréal
Festival of Festivals Toronto
New York Film Festival
Chicago Film Festival
Viennale International Film
London Film Festival
BIO Djibril Diop Mambety
Réalisateur, Scénariste
Djibril Diop Mambéty a commencé sa carrière au théâtre, à Dakar, dans plusieurs pièces jouées au Théâtre National Daniel Sorano. Il se tourne rapidement vers le cinéma et réalise, dès 1966, une première version de Badou Boy, qui ne sera jamais montrée. En 1969, il tourne son premier court métrage, « Contrast City », un documentaire sur la ville de Dakar, suivi en 1970 par« Badou Boy », un moyen métrage humoristique relatant une course poursuite entre un jeune des rues et un policier. Son premier long métrage« Touki-Bouki » (ou Le Voyage de la hyène) sera présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du festival de Cannes en 1973 et recevra le Prix de la Critique Internationale, à Moscou. Après un long silence de près de vingt ans, il revient au cinéma avec« Parlons Grand-mère » (1989), documentaire sur Yaaba d’Idrissa Ouedraogo. Il réalise en 1992 son second long métrage« Hyènes » d’après l’oeuvre de Friedrich Dürrenmatt« La visite de la vieille dame ». Mambety souhaitait réunir ses deux longs métrages dans une trilogie sur le pouvoir et la folie. En 1995 il entreprend une trilogie qu’il appelle« Histoires de petites gens ». Il n’en tournera que les deux premiers volets,« Le Franc » (1995) et son dernier film,« La Petite Vendeuse de soleil » (1998). Il est décédé le 23 juillet 1998, à Paris.
Festival de Cannes, Sélection Officielle, en Compétition
Festival de Locarno
Festival des Films du Monde, Montréal
Festival of Festivals, Toronto
New York Film Festival
Chicago Film Festival
London Film Festival
etc
Avec la participation de :
Part France : 45%
ADR Production
Ministère de la Coopération
Commission interministérielle d’aide
Ministère de la culture – Aide directe
MK2
Part Suisse : 55%
Thelma Film AG
Office fédéral de la culture
Département des affaires étrangères
Télévision suisse
Channel Four, GB
Cinemien, Hollande
Maag Dan, Dakar Le ministère des Affaires étrangères ne dispose ni des droitsni de copies pour les films aidés dans le cadre du Fonds Sud cinéma. Pour se procurer ces œuvres, il convient de s’adresser aux ayants droit dont les coordonnées figurent au bas des fiches techniques.
Press release
Reprise : les « Hyènes » foudroyantes de Djibril Diop Mambéty
Fable amère et visionnaire, le film du cinéaste sénégalais, sorti en 1992, revient en salle.
Publié le 02 janvier 2019 à 07h15, modifié le 02 janvier 2019 à 07h15
Sur le champ de ruines du cinéma africain, belle utopie trop tôt enterrée, la lumière de quelques étoiles brille encore très fort dans le ciel des cinéphiles. Parmi elles, le météore sénégalais Djibril Diop Mambéty, autodidacte de génie sortant des clous du cinéma d’auteur occidental aussi bien que de l’épure du film de village africain. L’œuvre métissée de Diop en est précisément l’émancipatrice synthèse, réalisée sous l’effet d’une puissante poésie.
L’affaire se joue vite et fort. Né en 1945, à Colobane, dans la banlieue de Dakar, viré de l’école, viré du Théâtre national Daniel-Sorano, mort en 1998, à Paris, il n’en aura fait qu’à sa tête, laissant derrière lui deux longs-métrages (Touki Bouki, 1973 ; Hyènes, 1992) et trois moyens-métrages (Badou Boy, 1970 ; Le Franc, 1995 ; La Petite Vendeuse de soleil, 1999) qui tombent comme la foudre. On ne voit guère que l’œuvre du Brésilien Glauber Rocha, poussée à l’ivresse par son « esthétique de la faim », pour donner un élément de comparaison.
Près de vingt ans ont passé après « Touki Bouki », chef-d’œuvre moderniste dont l’insuccès fut cinglant
L’aubaine, c’est de pouvoir redécouvrir Hyènes aujourd’hui en salle. Près de vingt ans ont passé après Touki Bouki, chef-d’œuvre moderniste dont l’insuccès fut cinglant. Un minimum d’imagination permet de reconstituer un lien entre les deux films. Le premier mettait en scène Anta et Mory, un jeune couple amoureux – issu pour elle d’un bidonville dakarois, pour lui du pastoralisme – qui rêve d’embarquer pour la France. S’ensuit une campagne à la Bonnie et Clyde, grand carnaval esthétique où l’onirisme, l’humour et le dépassement imaginaire des asservissements de la tradition et du colonialisme emportent tout sur leur passage. Elément moteur de cet envol, le rimbaldien Mory, par une ultime et héroïque volte-face, abandonne sa compagne sur le bateau et retourne à sa terre.
Puissances de l’argent
Or, quelle histoire met en scène, vingt ans plus tard, Hyènes ? Le retour en son village natal de Linguère Ramatou, une vieille femme décatie qui a fait fortune dans le vaste monde en vendant ses charmes, et qui ne revient que pour se venger de Dramaan Drameh, épicier estimé du village, qu’elle accuse de s’être honteusement conduit avec elle au temps de leur jeunesse, l’abandonnant après l’avoir mise enceinte et la faisant chasser du village. La fable a beau être adaptée de La Visite de la vieille dame (1955), célébrissime pièce de théâtre de l’écrivain suisse Friedrich Dürrenmatt, on ne peut manquer de faire le lien avec Touki Bouki.
Accueillie en fanfare par le village qui crève sous la misère, la vieille dame triste qui clopine sur une jambe en or propose aux édiles un marché sévère : 100 millions de dotation contre la mort de son ancien amant. Réprobation générale. L’attente n’en sera pas moins profitable à la vieillarde. Même la morale s’achète. Une décision irréprochablement démocratique, basée sur le droit coutumier, établit la culpabilité de Dramaan. De Touki Bouki à Hyènes, c’est donc bien le deuil d’une relève africaine que Diop Mambéty établit, pointant la soumission du continent aux puissances de l’argent et à la corruption du capitalisme mondialisé.
Le cinéaste enrobe cette fable amère dans une science de la composition du plan, une impétuosité de couleurs, une dramaturgie brechtienne, qui forcent l’admiration
Plasticien hors pair, le cinéaste enrobe cette fable amère dans une science de la composition du plan, une impétuosité de couleurs, une dramaturgie brechtienne, qui forcent l’admiration. Mais la beauté de son film ne console pas de l’amertume et de la lucidité visionnaire de son propos. Elle l’accuserait plutôt. Un fait récent invite d’ailleurs à une hypothèse originale, selon laquelle Linguère Ramatou annoncerait Beyoncé. Sur l’affiche de sa dernière tournée commune avec son compagnon, Jay-Z, dévoilée en mars 2018, la chanteuse posait en effet avec lui sur une moto surmontée d’un crâne de zébu. Or, cette image non créditée par les sémillants milliardaires vient tout droit de Touki Bouki, dans lequel il suffisait au bonheur du jeune couple de crève-la-faim de chevaucher fièrement l’engin.
Ce recodage américain de l’africanité par le star system – qu’il s’agisse de Beyoncé ou du superhéros noir de Black Panther – est pour le moins gênant aux entournures. Djibril Diop Mambéty rêvait quant à lui d’inventer un langage émancipateur pour le cinéma africain. Il le cherchait dans les bidonvilles de Dakar, dans la révolution carnavalesque, dans l’exécration de l’argent corrupteur, dans l’exaltation de l’impureté du monde et dans l’appel sorcier à se réinventer soi-même. Il l’a d’ailleurs trouvé, mais qui veut aujourd’hui s’en souvenir ? https://www.critikat.com/actualite-cine/critique/hyenes
“My aim is to put African women in a more universal light,” says Ingrid Sinclair director of FLAME. Many films show African women as victims. I want to throw a light on them as full human beings with every nuance and shade of emotion.”
Synopsis
A moving tribute to women soldiers in the Zimbabwean liberation struggle, The Flame tells the story of two girls who join the freedom fighters in the hopes of a better future. Their innocence cracks as the reality of war seeps in the dramatic scenes of aerial bombardment and ambush. Flame fights her way up to being a commander. But her rank does not save her from being raped by a male comrade. Continuing through the heady days after the war, the two women meet up again in 1992 and realise they still have a common aim to preserve their hard won independence Flame never loses sight of the complexities of liberation – political and personal.
FLAME awards
The First Zimbabwean Feature Film to be selected for Cannes The Human Rights Watch International Film Festival, New York The Nestor Almendros Prize Amiens Film Festival, Amiens, France. Prix du Public – Best Film Palmares du Jury – Best Actress OCIC Award – Best Film M-Net Film Awards, Cape Town Best Music The Annonay International Film Festival, France The Grand Prix- Best Film
The Milan African Film Festival Premio del Pubblico ( The Public Prize) Concorso Lungometraggi – Migliore Opera Prima ( Best First Film) The International Women’s Film Festival in Turenne (1998) The Jury Award for Best Film The Youth Award for Best Feature Film Southern African Film Festival, Harare OAU Prize – Best Film Jury Award – Best Actress Jury Award – Best Director Journees de Cinematographe de Carthage, Tunis Special Jury Prize – Best Film
Technical data
director INGRID SINCLAIR authors INGRID SINCLAIR, BARBARA JAGO, PHILIP ROBERT cast MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA producer JACQUES BIDOU productions JBA PRODUCTION, BLACK & WHITE FILM COMPANY, ON LAND – MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA image JOAO COSTA sound FOUAZI THABET music PHILIP ROBERTS year of production 1996 – n° RPCA 89 122 Tous droits réservés
Flame
un film de INGRID SINCLAIR
ZIMBABWE • 87′
« Mon objectif est de présenter les femmes africaines sous un jour plus universel », déclare Ingrid Sinclair, directrice de FLAME. Beaucoup de films montrent les femmes africaines comme des victimes. Je veux les montrer comme des êtres humains à part entière, avec toutes leurs nuances et leurs émotions. »
Synopsis
L’histoire commence en 1975 dans un petit village de Rhodésie (qui deviendra le Zimbabwe le 18 avril 1980 à l’issu de huit années de guerre civile), au moment où le conflit est à son point culminant. La vie de deux adolescentes bascule lorsque le père de l’une d’elles est fait prisonniers par les Rhodésiens. Elles decident alors de partir au Mozambique pour rejoinder la guerrilla. La vie dans les camps est dure. Elles s’entrainent comme les hommes, prennent leurs noms de guerre Flame et Liberty, et toute leur place dans le combat commun. « Flame » raconte les femmes combattantes qui se sont engagées sur le chemin de leur propre indépendance.
Prix & festivals
Le premier long métrage zimbabwéen sélectionné à Cannes
Festival international du film de Human Rights Watch, New York Prix Nestor Almendros Festival du film d’Amiens, Amiens, France. Prix du Public – Meilleur film Palmares du Jury – Meilleure actrice Prix OCIC – Meilleur film M-Net Film Awards, Cape Town Meilleure musique Festival international du film d’Annonay, France Grand Prix – Meilleur film Festival du film africain de Milan Premio del Pubblico (Prix du public) Concorso Lungometraggi – Migliore Opera Prima (Meilleur premier film)
Festival international du film de femmes de Turenne (1998) Prix du jury pour le meilleur film Prix de la jeunesse pour le meilleur long métrage Festival du film d’Afrique australe, Harare Prix de l’OUA – Meilleur film Prix du jury – Meilleure actrice Prix du jury – Meilleur réalisateur Journées du Cinématographe de Carthage, Tunis Prix spécial du jury – Meilleur film
QUINZAINE DES REALISATEURS – CANNES (France 1996) PRIX DE L’OUA ET PRIX DU JURY AU SOUTHERN AFRICA FILM FESTIVAL OF HARARE (Zimbabwe/france 1996) MEILLEURE MUSIQUE AU M’NET FILM AWARDS DE CAPE TOWN (Afrique du sud 1996)
Fiche technique
réalisateur INGRID SINCLAIR auteurs INGRID SINCLAIR, BARBARA JAGO, PHILIP ROBERT
casting MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA producteur JACQUES BIDOU productions JBA PRODUCTION, BLACK & WHITE FILM COMPANY, ON LAND – MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA image JOAO COSTA son FOUAZI THABET
musique PHILIP ROBERTS année de production 1996 – n° RPCA 89 122 Tous droits réservés
Ingrid Sinclair Filmography
Elle a étudié la littérature anglaise et la médecine à l’université, études qu’elle abandonne pour se consacrer à la réalisation cinématographique. Combattante de toujours en faveur des droits de l’homme, elle est devenue une militante active dans le secteur du cinéma indépendant, aussi bien comme réalisatrice que dans le développement de la distribution indépendante au Zimbabwe. A la fois réalisatrice et productrice, elle s’est employée à dénoncer la censure des films au Zimbabwe. Flame est son premier long métrage.
Née en 1948, Ingrid Sinclair est d’origine anglaise et Zimbabwéenne d’adoption après avoir soutenu les luttes d’indépendance du Chimurenga (mouvement de libération zimbabwéen). Elle a d’abord étudié la médecine et la littérature anglaise, puis s’est consacrée à la photographie et à la réalisation de documentaires. De 1980 à 1982, elle travaille comme administratrice du Marché du film de Manchester. Après avoir quitté l’Angleterre, elle s’installe définitivement au Zimbabwe en 1985. Elle réalise des films commerciaux, produit et dirige des programmes sur l’histoire et la culture du Zimbabwe et des pays avoisinants (1982-1988). Elle contribue à la mise en place d’une infrastructure régionale en organisant le premier « Frontline Film Festival » et en créant « The Zimbabwe Film & Video Association ». En 1994, cette militante des Droits de l’Homme, qui défend activement le cinéma indépendant, crée avec les producteurs Simon Bright et Joël Phiri, »The Black & White Film company ».
ZIMBABWE
Location: Southern Africa, northeast of Botswana Capital: Harare Independence: April 18, 1980 Population: 11,044,147 (1998) Ethnic groups: African (Shona 80%, Ndebele 19%), European, mixed race and Asian 1% Languages: English (official), Shona, Sindebele or Ndebele Economy/Labor: Agriculture (70%), mining (5%), and manufacturing industries (25%) GDP per capita: $2200 (1996)
44 années du Maroc sous le Protectorat franco-espagnol.
Fiche technique:
Scénario, réalisation et production : Moumen Smihi Dialogues : Mohammed Bennis, Moumen Smihi Images : Pierre Lhomme, Abdelkrim Derkaoui Son : Studio Aïn Chok-Casablanca Montage : Claude Farny, Elizabeth Moulinier Musique : Benjamin Yarmolinsky et Guido Baggiani Recherches et conseils sur les décors : Farid Belkahia, Patrice de Mazières Costumes : Driss Raïss El Fanni Sous-titres français : Pascal Kané
Production : S.M.D.C / B.C.M-Casablanca, Filmodie-Paris, Imago Film International-Tanger Format : 35 mm Durée : 110 mn Date : 1975-1985 Couleur
Fiche artistique:
Abdeslam Faraoui, rôle de “El Haj” Marie-France Pisier, rôle de “La seconde épouse” Pierre Clementi, rôle de “Moussa” Naïma El Mcharki, rôle de “La première épouse” Christine Pascal, rôle de la “La fille d’El Haj” Mohamed Habachi, rôle du “Conteur publique” Mohammed Meftah, rôle de “Reqqas” Khadija Thiam, rôle de “Yaqout”.
BIO-FILMOGRAPHIE DEMOUMEN SMIHI
Né à Tanger en 1945, après des études à Paris de cinéma (Idhec) et avec Roland Barthes (EPHESS), Smihi est l’auteur d’une dizaine de films.
Son premier film le court métrage « Si Moh-Pas-de-Chance » décrivant l’immigration maghrébine en France est le Grand Prix du Festival de la Francophonie en 1971, présidé par Henry Langlois.
Le Festival du Jeune Cinéma de Hyères-Toulon attribue le Grand Prix, le Prix de l’Afcae et le Prix de la Fipresci à son long métrage « El Chergui » en 1975. Ce film est aussi primé à Carthages et à Manheim.
« D.E.R.R.O » scénario d’un documentaire réalisé par Mohamed Benaissa
En 1985, « 44 ou les Récits de la Nuit » reçoit le Prix Venezia Genti à la Mostra de Venise.
« Caftan d’amour » est dans la Sélection Officielle, section « Forum », de la Berlinale de 1989, puis dans les festivals de Taormina, Valencia, Pesaro, Paris.
Il a été le plus grand succès public de l’auteur au Maroc.
L’actrice égyptienne Yousra obtient le Prix d’interprétation féminine au Festival d’Alexandrie en 1992 pour son rôle dans « La Dame du Caire », l’un des deux films que Smihi a réalisé dans les studios égyptiens, l’autre étant le documentaire “Défense et illustration du cinéma égyptien” (1988).
« Chroniques Marocaines » en 1999 est sélectionné dans les Festivals de Milan, de Londres, de Washington-DC.
« La Trilogie de Tanger » comprenant « El Ayel » (2005), « Les Hirondelles » (2008) et « Tanjaoui » (2013) fait partie tour à tour de la Sélection Officielle des festivals de Marrakech, de San Francisco, de Minneapolis, de Saint-Denis-Paris, de Rabat, de Bruxelles, de Washington DC, de Sofia…
Le film documentaire de Smihi intitulé “Avec Matisse à Tanger” à été vu par quelques 250.000 téléspectateurs sur la chaîne nationale française France 3 en 1993.
Dans la même veine “Avec Taha Hussein” (2015) est un portrait du grand écrivain prônant les Lumières pour la culture arabe.
Smihi est aussi l’auteur de 5 livres de critique et de théorie cinématographiques : « Ecrire sur le cinéma » (2006), « Le cinéma arabe » (2009), « L’Ombre du Signifiant » (2013) entre autres.
Des rétrospectives lui ont été consacrées par le « CinemAutor » de Malaga (1989), L’Université de Los Angeles- MENA UCLA (1994), la Cinémathèque de San Francisco BMA/PFA (2013), la Cinémathèque de Chicago Block Cinema (2014) et à la prestigieuse Tate Modern, le grand musée londonien (2014).
2015-2022: Trilogie arabe (en cours de production)
– Hayy Ibn Yaqdhane, d’après Ibn Tofaïl
– Ibn Khaldoun par Taha Hussein
– Ibn Battouta
– 2023: Parution du livre « Ecrire sur le cinéma », tome 2.