Flame

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Flame

a film by INGRID SINCLAIR

ZIMBABWE  •  87′

“My aim is to put African women in a more universal light,” says Ingrid Sinclair director of FLAME. Many films show African women as victims. I want to throw a light on them as full human beings with every nuance and shade of emotion.”

Synopsis

A moving tribute to women soldiers in the Zimbabwean liberation struggle, The Flame tells the story of two girls who join the freedom fighters in the hopes of a better future.  Their innocence cracks as the reality of war seeps in the dramatic scenes of aerial bombardment and ambush. Flame fights her way up to being a commander. But her rank does not save her from being raped by a male comrade. Continuing through the heady days after the war, the two women meet up again in 1992 and realise they still have a common aim to preserve their hard won independence Flame never loses sight of the complexities of liberation – political and personal.

FLAME awards

The First Zimbabwean Feature Film to be selected for Cannes
The Human Rights Watch International Film Festival, New York
The Nestor Almendros Prize
Amiens Film Festival, Amiens, France.
Prix du Public – Best Film
Palmares du Jury – Best Actress
OCIC Award – Best Film
M-Net Film Awards, Cape Town
Best Music
The Annonay International Film Festival, France
The Grand Prix- Best Film

The Milan African Film Festival
Premio del Pubblico ( The Public Prize)
Concorso Lungometraggi – Migliore Opera Prima ( Best First Film)
The International Women’s Film Festival in Turenne (1998)
The Jury Award for Best Film
The Youth Award for Best Feature Film
Southern African Film Festival, Harare
OAU Prize – Best Film
Jury Award – Best Actress
Jury Award – Best Director
Journees de Cinematographe de Carthage, Tunis
Special Jury Prize – Best Film

Technical data

director INGRID SINCLAIR
authors INGRID SINCLAIR, BARBARA JAGO, PHILIP ROBERT
cast MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA
producer JACQUES BIDOU
productions JBA PRODUCTION, BLACK & WHITE FILM COMPANY, ON LAND – MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA
image JOAO COSTA
sound FOUAZI THABET
music PHILIP ROBERTS
year of production 1996 – n° RPCA 89 122
Tous droits réservés

Flame

un film de INGRID SINCLAIR

ZIMBABWE  •  87′

« Mon objectif est de présenter les femmes africaines sous un jour plus universel », déclare Ingrid Sinclair, directrice de FLAME. Beaucoup de films montrent les femmes africaines comme des victimes. Je veux les montrer comme des êtres humains à part entière, avec toutes leurs nuances et leurs émotions. »

Synopsis

L’histoire commence en 1975 dans un petit village de Rhodésie (qui deviendra le Zimbabwe le 18 avril 1980 à l’issu de huit années de guerre civile), au moment où le conflit est à son point culminant. La vie de deux adolescentes bascule lorsque le père de l’une d’elles est fait prisonniers par les Rhodésiens. Elles decident alors de partir au Mozambique pour rejoinder la guerrilla. La vie dans les camps est dure. Elles s’entrainent comme les hommes, prennent leurs noms de guerre Flame et Liberty, et toute leur place dans le combat commun.
« Flame » raconte les femmes combattantes qui se sont engagées sur le chemin de leur propre indépendance.

Prix & festivals

Le premier long métrage zimbabwéen sélectionné à Cannes

Festival international du film de Human Rights Watch, New York
Prix Nestor Almendros
Festival du film d’Amiens, Amiens, France.
Prix du Public – Meilleur film
Palmares du Jury – Meilleure actrice
Prix OCIC – Meilleur film
M-Net Film Awards, Cape Town
Meilleure musique
Festival international du film d’Annonay, France
Grand Prix – Meilleur film
Festival du film africain de Milan
Premio del Pubblico (Prix du public)
Concorso Lungometraggi – Migliore Opera Prima (Meilleur premier film)

Festival international du film de femmes de Turenne (1998)
Prix du jury pour le meilleur film
Prix de la jeunesse pour le meilleur long métrage
Festival du film d’Afrique australe, Harare
Prix de l’OUA – Meilleur film
Prix du jury – Meilleure actrice
Prix du jury – Meilleur réalisateur
Journées du Cinématographe de Carthage, Tunis
Prix spécial du jury – Meilleur film

QUINZAINE DES REALISATEURS – CANNES (France 1996)
PRIX DE L’OUA ET PRIX DU JURY AU SOUTHERN AFRICA FILM FESTIVAL OF HARARE (Zimbabwe/france 1996)
MEILLEURE MUSIQUE AU M’NET FILM AWARDS DE CAPE TOWN (Afrique du sud 1996)

Fiche technique

réalisateur INGRID SINCLAIR
auteurs INGRID SINCLAIR, BARBARA JAGO, PHILIP ROBERT

casting MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA
producteur JACQUES BIDOU
productions JBA PRODUCTION, BLACK & WHITE FILM COMPANY, ON LAND – MARIAN KUNONGA, ULLA MAHAKA
image JOAO COSTA
son FOUAZI THABET

musique PHILIP ROBERTS
année de production 1996 – n° RPCA 89 122
Tous droits réservés

Ingrid Sinclair Filmography

On the frontline

Elle a étudié la littérature anglaise et la médecine à l’université, études qu’elle abandonne pour se consacrer à la réalisation cinématographique. Combattante de toujours en faveur des droits de l’homme, elle est devenue une militante active dans le secteur du cinéma indépendant, aussi bien comme réalisatrice que dans le développement de la distribution indépendante au Zimbabwe. A la fois réalisatrice et productrice, elle s’est employée à dénoncer la censure des films au Zimbabwe. Flame est son premier long métrage. 

Née en 1948, Ingrid Sinclair est d’origine anglaise et Zimbabwéenne d’adoption après avoir soutenu les luttes d’indépendance du Chimurenga (mouvement de libération zimbabwéen). Elle a d’abord étudié la médecine et la littérature anglaise, puis s’est consacrée à la photographie et à la réalisation de documentaires. De 1980 à 1982, elle travaille comme administratrice du Marché du film de Manchester. Après avoir quitté l’Angleterre, elle s’installe définitivement au Zimbabwe en 1985. Elle réalise des films commerciaux, produit et dirige des programmes sur l’histoire et la culture du Zimbabwe et des pays avoisinants (1982-1988). Elle contribue à la mise en place d’une infrastructure régionale en organisant le premier « Frontline Film Festival » et en créant « The Zimbabwe Film & Video Association ». En 1994, cette militante des Droits de l’Homme, qui défend activement le cinéma indépendant, crée avec les producteurs Simon Bright et Joël Phiri, »The Black & White Film company ». 


ZIMBABWE

Location: Southern Africa, northeast of Botswana
Capital: Harare
Independence: April 18, 1980
Population: 11,044,147 (1998)
Ethnic groups: African (Shona 80%, Ndebele 19%), European, mixed race and Asian 1%
Languages: English (official), Shona, Sindebele or Ndebele
Economy/Labor: Agriculture (70%), mining (5%), and manufacturing industries (25%)
GDP per capita: $2200 (1996)

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

L’évangile du cochon créole

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Michelange Quay

Fr.–Haïti fict. vostf 2004 coul. 19min (35mm)

Je suis le cochon créole
Je suis qui je suis
Je suis le porc de vos ancêtres
Ma chair est ta chair
Jusqu’à la Fin des Temps

Michelange Quay

Au cours d’un brillant parcours étudiant, Michelange Quay glane une licence d’anthropologie à Miami et une licence de cinéma à New York en 1994, puis sort diplômé de la Tisch School of the Arts de New York en 1997.

Il signe aux États-Unis les courts métrages Myth of Seus (1996) et 40 Days (1998), avant de devenir l’un des fers de lance du cinéma haïtien, qu’il chante dans des coproductions avec la France, grâce aux courts métrages Qu’on leur donne des yoyos (2004) et L’Évangile du cochon créole (2004), présenté au Festival de Cannes.

C’est également dans le cadre de la Résidence de la Cinéfondation cannoise que Michelange Quay planche sur son premier long métrage, Mange ceci est mon corps (2007), qui gagne les salles françaises en 2008. Sylvie Testud et Catherine Samie y sont fille et mère, dans une plongée sensorielle, étrange et onirique dans les racines, les croyances et les vibrations d’Haïti.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
Brulé Neige
Fouyé Zetwal
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

Me broni ba (My White Baby)

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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d’Akosua Adoma Owusu

Ghana–É.-U. doc.-exp. sans dialogues 2009 coul. et n&b 22min (vidéo num.)

Me Broni Ba est un portrait lyrique des salons de coiffure à Kumasi, au Ghana. L’héritage emmêlé du colonialisme européen en Afrique est évoqué à travers l’image de femmes qui pratiquent le tressage de cheveux sur de vieilles poupées blanches venant de l’Ouest. Le film se déroule à travers une série de séquences, autour de l’histoire d’un enfant qui émigre du Ghana vers les États-Unis. Le film dévoile le sens profond du terme akan, « me broni ba », ce qui signifie : mon bébé blanc.

Akosua Adoma Owusu

Akosua Adoma Owusu, née le 1er janvier 1984, est une cinéaste ghanéenne-américaine d’avant-garde et une productrice dont les films sont diffusés dans le monde entier. Elle a cherché notamment à visualiser cette triple conscience de l’africaine vivant aux États-Unis, ce terme de triple conscience faisant référence au texte de 1903 de  W. E. B. Du Bois’ : The Souls of Black Folk (« les Âmes du peuple noir »).

W.E.B. Du Bois parlait de « double conscience » en évoquant l’expérience des noirs américains, pris entre leur assimilation possible à la communauté américaine et leur histoire, leurs singularités. Akosua Adoma Owusu évoque cette triple conscience à laquelle doit faire face une africaine immigrée aux États-Unis, qui est tenté de s’assimiler à la culture américaine prédominante, qui est identifiée aux afro-américains par la couleur de sa peau mais qui ne s’identifie pas complètement à leur histoire, et qui a sa propre culture africaine

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Pumzi
Tinye So
L’Or blanc

Pumzi

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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de Wanuri Kahiu

Afr. du Sud.–Ken. fict. vostf 2009 coul. 23min (vidéo num.)

La nature a disparu. À l’extérieur, tout est mort. Asha vit et travaille en tant que conservatrice de musée dans une des communautés d’intérieur que dirige le Conseil de Maitu. Un jour, elle trouve dans son courrier une boîte contenant de la terre. 

Wanuri Kahiu

Réalisatrice et productrice kényane.

Wanuri KAHIU a une Licence en Sciences de l’Université de Warwick, ainsi qu’un Master en Beaux Arts de l’Université de California. Elle a eu le Prix de la Motion Pictures of America Associates aussi bien que le Prix Hollywood Foreign Press pour son film de fin d’études à l’Ama’s Mama.

From a Whisper (2008) a eu cinq prix à la cérémonie des African Movie Awards au Nigeria, dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur film. Elle a ensuite tourné For Our Land (2009), un documentaire sur la vie de la lauréate du prix Nobel de la paix Wangari Maathai. En 2010, son court-métrage de science-fiction Pumzi, en partie financé par Focus Features et le Goethe-Institut, a été projeté au festival de Sundance. Son long métrage Rafiki en première mondiale au Festival de Cannes 2018 est le premier film kenyan à ce festival français. 

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Me broni ba
Tinye So
L’Or blanc

Eersgeborene (Firstborn)

Jeudi 17 février 2022, 21h00 – Salle 300

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d’Étienne Kallos

Afrique du Sud fict. vostf 2009 coul. 27min
(vidéo num.)

Un réquisitoire saisissant sur l’homophobie dans le climat brutal d’une ferme sud-africaine emplie de secrets de famille.

Étienne Kallos

Etienne Kallos est un réalisateur gréco-sud africain. Ses premiers travaux, documentaires, sont sélectionnés au Festival de Berlin. Son premier court-métrage de fiction, Doorman, est présenté aux Festivals de Cannes en 2006 (dans la section Cinéfondation) et de Sundance en 2007. Son film de fin d’études, Firstborn, remporte le Lion d’Or du meilleur court-métrage à Venise en 2009. Les Moissonneurs est son premier long-métrage.

© Pyramide Films

Filmographie :

2018 The Harvesters

2009 Firstborn

2006 Doorman

Ce film sera suivi de la projection de Shirley Adams

Shirley Adams

Jeudi 17 février 2022, 21h00 – Salle 300

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d’Oliver Hermanus

avec Denise Newman,
Keenan Arrison
Afrique du Sud fict. vostf 2009 coul. 1h31 (vidéo num.)

« Réveille-toi » sont les mots qui ouvrent ce film, mots d’une mère adressés à son fils, Donavan, devenu invalide après avoir été touché d’une balle dans le dos. Cette mère, Shirley Adams, sans argent, sans travail, abandonnée par son mari, se consacre entièrement mais difficilement à son fils invalide. L’aide d’une jeune physiothérapeute, blanche, la fête avec la famille d’origine indienne, ne changeront rien à la situation. Et lorsque l’enquête révèle que l’auteur du coup de feu est un ami d’enfance de Donavan, Shirley préfèrera taire la vérité à son fils.
Ce premier long métrage fait sentir, presque physiquement, la gravité des clivages raciaux, du dénuement matériel et moral et de la violence de la société sud-africaine. En même temps, sans donner aucune leçon, la mère montre  une voie, le courage personnel et la solidarité.
La sobriété de la réalisation, le talent de l’actrice, transfigurent ce drame familial en une très belle et émouvante histoire d’amour.

Oliver Hermanus

Né en 1983 à Cape Town (Afrique du Sud). Il a étudié à l’Université de Cape Town (Afrique du Sud) avant de finir diplômé de la London Film School (Master en Réalisation).

Shirley Adams (2009), prix du meilleur long métrage sud africain au 30ème DIFF (Durban, 2009) est son premier long métrage de fiction. 

Revue de presse

Review Essay on Oliver Hermanus’ « Shirley Adams »

Oliver Hermanus on his film « Shirley Adams »

La projection de ce film sera précédée de Eersgeborene

Bled Number One

Mercredi 16 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de Rabah Ameur-Zaïmeche

avec Rabah Ameur-Zaïmeche,
Meriem Serbah
Alg.–Fr. fict. vostf 2005 coul. 1h42 (cin. num.)

A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.

Sélection officielle, Un certain regard, Festival de Cannes 2006

Rabah Ameur-Zaïmeche

Né en 1966 en Algérie, Rabah Ameur-Zaïmeche arrive en France en 1968. Il grandit dans la cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Après des études en sciences humaines, il fonde en 1999 la société Sarrazink Productions et réalise son premier long-métrage Wesh wesh, qu’est- ce qui se passe ? (2002). Le film obtient de nombreux prix, dont le prix Louis Delluc et le Grand Prix au Forum de Berlin du nouveau Cinéma. En 2005, il écrit, produit et réalise Bled Number One.

Revue de presse

Bled number one, de Rabah Ameur Zaïmeche | Revue Esprit

Abus de Ciné – Entretiens – BLED NUMBER ONE – Rabah Ameur Zaïmeche / Rabah Ameur Zaïmeche, Meriem Serbah, Abel Jafri, Farida Ouchani…

Kinshasa Palace

Mercredi 16 février 2022, 18h30 – Salle 300

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de Zeka Laplaine

avec Ndelela Wa Mbombo, Joaquim Laplaine, Kapinga Wa MBombo, Anna Laplaine
Rép. dém. du Congo drame vostf 2008 coul. et n&b 1h10 (vidéo num.)

Un homme dont on sait peu de chose, cherche son frère brusquement disparu après avoir déposé ses enfants dans une gare… Au cours de son enquête qui le fait quitter son confort parisien pour voyager sur trois continents, il renoue avec sa famille dont il s’était éloigné. Des pans de son enfance resurgissent, le rapprochant étrangement de son frère.

Zeka Laplaine

Zeka Laplaine est un réalisateur et acteur Congolais (RDC). Après une école d’art dramatique à Bruxelles, il joue en France, au Portugal et dans plusieurs pays en Afrique. En 1996, il réalise son premier film, Macadam Tribu, sélectionné au festival de Cannes. Ses films ont été souvent primés dans les festivals internationaux.

Kinshasa Palace, projeté en première mondiale au festival de Toronto, fait partie d’une trilogie sur « le double et l’absence ».

Filmographie :

1996 – Macadam Tribu

1996  Le Clandestin 

2001 –  Paris:xy 

2004 – Le Jardin de Papa 

2008 – Kinshasa Palace 

2010 – Après la gare

2017 – Trouble 

Revue de presse

Kinshasa Palace – Fiche Film – Africultures

Heremakono (En attendant le bonheur)

Samedi 12 février 2022, 21h00 – Salle 500

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d’Abderrahmane Sissako

avec Khatra Ould Abder Kader,
Maata Ould Mohamed Abeid
Fr.–Maur. fict. vostf 2002 coul. 1h35 (35mm)

©Trigon-Film.org

Abdallah, un jeune garçon, retrouve sa mère à Nouadhibou, en attendant son départ vers l’Europe. Dans ce lieu d’exil dont il ne comprend pas la langue, il essaie de déchiffrer l’univers qui l’entoure.

Prix FIPRESCI, Festival de Cannes 2002
Étalon d’or, FESPACO 2003

Abderrahmane Sissako

Né le 13 octobre 1961 en Mauritanie, il passe son enfance et son adolescence au Mali où il fera ses études primaires et secondaires. Il vit ensuite dix ans à Moscou, où il se forme à l’Institut Fédéral d’Etat du Cinéma (le célèbre VGIK). Son film de fin d’études, Le Jeu, étonne déjà par sa maturité et ses choix esthétiques. Octobre, court-métrage tourné en Russie et primé dans de nombreux festivals, a pour thème principal l’exil, comme En attendant le bonheur.

Installé maintenant en France, il poursuit son œuvre, dont la singularité est qu’elle fédère à la fois fiction et documentaire, politique et poétique, ouvrant un nouvel espace à l’imaginaire de l’Afrique sahélienne.

Filmographie :

1989 Le Jeu

1990 Sex et perestroïka

1993 Octobre, Prix Un Certain Regard Festival de Cannes

1995 Le chameau et les bâtons flottants

1996 Sabriya

1997 Rostov-Luanda

1998 La vie sur terre

2002 Heremakono (En attendant le bonheur)

2006 Bamako

2008 8, Le rêve de Tiya

2014 Timbuktu

Revue de presse

En attendant le bonheur :: FilmDeCulte

« Heremakono, en attendant le bonheur » : hors du temps, entre désert et océan, la vie continue

L’Image, le Vent et Gary Cooper

Samedi 12 février 2022, 19h00 – Salle 300

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d’Isabelle Boni-Claverie

Côte d’Ivoire doc. vostf 2000 coul. 22min (vidéo num.)

A travers des extraits de films africains, ce documentaire propose un voyage poétique dans une ville imaginaire, emblématique de toutes les grandes villes africaines. Il nous rappelle également, grâce aux mots inspirés du cinéaste Djibril Diop Mambety, la responsabilité de celui qui prend des photos des autres.

Isabelle Boni-Claverie

Isabelle Boni-Claverie est scénariste, réalisatrice et écrivaine.

Elle traverse les genres selon les besoins de la narration. Depuis plus de 15 ans, elle a co-écrit des séries très populaires pour la télévision française tout en réalisant avec succès des films plus personnels.

À 18 ans, son premier texte, La Grande dévoreuse, est publié dans « Villes d’Exil » (éd. Le Monde/La Découverte), puis réédité dix ans plus tard sous forme de roman par les NEI (Nouvelles Editions Ivoiriennes).

À 22 ans, elle est chef de la rubrique cinéma de Revue Noire, première revue d’art contemporain consacrée à l’Afrique et sa diaspora. Elle collabore ensuite pendant cinq ans avec le mensuel AM (Afrique Magazine) pour lequel elle crée la rubrique « Ma nuit avec ».

Sa rencontre avec la réalisatrice Claire Denis la convainc de faire du cinéma. Après des études de Lettres Modernes à la Sorbonne et d’Histoire de l’Art à l’Ecole du Louvre, elle entre à La Fémis dont elle sortira diplômée en scénario en 2000.

En 2005, l’acteur et producteur américain Danny Glover (L’Arme fatale, Witness, La Couleur pourpre…) lui confie l’adaptation pour le cinéma du roman de Valérie Tong Cuong, « Où je suis » (éd. Grasset) qui devient Heart of blackness.

Depuis, Isabelle a co-écrit un certain nombre de téléfilms et de séries pour la télévision, parmi lesquels la comédie Sexe, Gombo et Beurre Salé (ARTE), Seconde Chance (TF1), Coeur Océan (France 2) et Plus Belle La Vie (France 3).

Remarquée d’abord au sein de la profession – deux de ses premiers courts métrages, Pour la nuit et Le Génie d’Abou sont primés dans plusieurs festivals internationaux –, Isabelle Boni-Claverie l’est ensuite par un public plus large. Son documentaire Trop Noire pour être Française ?, diffusé pour la première fois en 2015 sur ARTE, est à la fois un succès d’audience et un succès médiatique.

Ce film, et le livre Trop Noire pour être Française paru en 2017 aux Editions Taillandier, attestent du désir d’Isabelle Boni-Claverie de raconter les histoires de toutes celles et ceux qui restent sous représenté-e-s au cinéma et dans la littérature.

Régulièrement sollicitée par la télévision et la presse sur les questions du vivre ensemble, Isabelle Boni-Claverie intervient aussi comme conférencière. Elle a été conviée à s’exprimer à deux reprises à l’ONU.

En 2019, elle est professeure invitée à l’Université de New York (NYU). Dans ce cadre, elle organise un festival de trois jours, The Black Experience In French Cinema : A Film Retrospective and a Conference, qui réunit cinéastes, comédiens et chercheurs français et américains.

En 2020, elle reçoit le Grand Prix French Voices, décerné aux Etats-Unis par la Fondation Face et les Services Culturels de l’Ambassade de France pour son livre Trop Noire pour être française.
En 2021 elle crée avec Aïssata Sy sa société de production,Izzy B. Productions, afin de produire des fictions et des documentaires inclusifs qui racontent le monde d’aujourd’hui.

Ce film sera suivi de la projection de Rage

La séance sera présentée par Isabelle Boni-Claverie et Newton I. Aduaka

En présence d’Abd Al Malik (musicien, écrivain, cinéaste) et Pap NDiaye (historien, directeur du Palais de la Porte Dorée)

→ séance suivie d’un débat modéré par Hind Meddeb (cinéaste)