Mother, I Am Suffocating. This Is My Last Film About You.

Samedi 26 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de Lemohang Jeremiah Mosese

avec Thato Khobotle,
Mercy Koetle
Afr. du Sud–Les. doc. vostf 2019 n&b 1h16 (cin. num.)

Une femme traverse les paysages et les foules d’un pays sans nom en portant une lourde croix sur son dos. Sur les images, la voix lointaine d’un enfant interpelle sa mère, l’accuse, la rejette. Dans ce premier long métrage expérimental, Lemohang Jeremiah Mosese mêle le personnel au politique.

Forum, Berlinale 2019

Lemohang Jeremiah Mosese

Lemohang Jeremiah MOSESE (1980, Lesotho) est un cinéaste et plasticien autodidacte basé à Berlin. Son documentaire Mother, I Am Suffocating. C’est mon dernier film sur toi. (2019) a exploré ses expériences dans sa petite patrie en Afrique. Ce film personnel a été sélectionné pour l’atelier Final Cut du Festival international du film de Venise 2018, où il a remporté six prix. Le documentaire a également été nominé pour un Teddy Award à la Berlinale.

Le Lesotho reprend le devant de la scène dans son long métrage This Is Not a Burial, It’s a Resurrection (2019), dont la première a eu lieu à Venise. À Sundance, le film a été nominé pour un grand prix du jury et a remporté le prix spécial du jury dramatique du cinéma mondial.

Revue de presse

Mother, I Am Suffocating. This Is My Last Film About You (Lemohang Jeremiah Mosese, 2019) – J’ai une patrie, mais ce n’est pas la mienne

Lemohang Jeremiah Mosese: Africa Is ‘In the Process of Becoming’ – Variety

La projection de ce film sera précédée de The Dead Tell No Tales (Karingana, Os Mortos nao Contam Estorias)

En présence de Rasha Salti (curatrice) et Djamel Kerkar (cinéaste)

→ séance suivie d’un débat modéré par Louisa Babari (artiste visuelle)

The Dead Tell No Tales (Karingana, Os Mortos nao Contam Estorias)

Samedi 26 février 2022, 20h30 – Salle 300

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d’Inadelso Cossa

Moz.–All. exp. sans dialogues 2019 coul. 11min (vidéo num.)

The Dead Tells No Tales (Karingana, Os Mortos nao Contam Estorias) confronte les souvenirs de la guerre civile mozambicaine au paysage aride d`aujourd`hui et présente une oeuvre poétique sur le traumatisme, la terreur et l`expulsion.

Inadelso Cossa

Inadelso Cossa est un réalisateur, producteur et directeur de la photographie basé au Mozambique. Membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Science, fondateur de la société de production 16mmFILMES depuis 2006, ses films abordent des thèmes tels que la mémoire post-coloniale, le traumatisme de l’après-guerre civile, le discours silencieux et l’amnésie collective au Mozambique.

L’histoire officieuse de son pays est toujours le véhicule de son cinéma où le réalisateur se positionne personnellement car il estime qu’il est de son devoir de participer à la trame de la mémoire du Mozambique.

Son premier long métrage documentaire : A Memory in Three Acts a été présenté en première mondiale au festival IDFA – International Documentary Festival d’Amsterdam, Pays-Bas, 2016 et a depuis participé à des festivals de cinéma tels que le festival international de Göteborg en Suède 2017, o Indie Lisboa – International Independent Film Festival de Lisbonne, Portugal 2017, le festival international du film de Durban, Afrique du Sud, 2017, Zanzibar International Film Festival 2018 entre autres festivals importants.
Le film a remporté le prix spécial du jury au Festival international du film de Zanzibar en 2018. et le prix de la commission flamande ou de l’Unesco pour le meilleur documentaire africain à Afrika film festival Leuven- Belgique 2020.
Il a été invité à participer en tant que jury aux festivals IDFA à Amsterdam 2018, Doc Fest Sheffield 2018 au Royaume-Uni et jury World Press Photo 2020 .

Ce film sera suivi de la projection de Mother, I’m Suffocating.This Is My Last Film About You

En présence de Rasha Salti (curatrice) et Djamel Kerkar (cinéaste)

→ séance suivie d’un débat modéré par Louisa Babari (artiste visuelle)

NofiNofy

Samedi 26 février 2022, 15h30 – Salle 100

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de Michaël Andrianaly

Fr.–Mad. doc. vostf 2019 coul. 1h13 (cin. num.)

Lorsque son salon de coiffure est détruit par la municipalité, Roméo doit quitter la grand-rue de Tamatave pour les quartiers populaires. Il s’installe alors dans une petite cabane de fortune, mais rêve de pouvoir un jour se construire un salon « en dur ». En attendant, ce minuscule espace ouvert sur la rue se fait l’écho du dehors, des nouvelles du jour, des espoirs et des colères de chacun, dans un pays où règnent pauvreté et corruption. 

Prix de l’Institut français – Louis Marcorelles, Cinéma du réel 2019

Michaël Andrianaly

Michaël Adrianaly, né en 1978, est un réalisateur, monteur et photographe malgache. C’est après ses études en commerce international et en gestion des entreprises qu’il s’intéresse à l’audiovisuel, d’abord par le biais du montage vidéo et des effets spéciaux. Todisoa et les Pierres noires (2012), son premier film, est sélectionné dans plusieurs festivals. Njaka Kely est son deuxième documentaire. Au cœur des préoccupations quotidiennes malgaches, Adrianaly désire parler des changements et des bouleversements de l’île.

Revue de presse

M COMME MADAGASCAR – Coiffure

Nos Invités: Michaël Andrianaly

Maki’la

Vendredi 25 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de Machérie Ekwa Bahango

avec Amour Lombi,
Fideline Kwanza
Rép. dém. du Congo–Fr. fict. vostf 2018 coul. 1h18 (cin. num.)

Makila est une jeune fille de 19 ans qui vit dans la rue depuis l’âge de 13 ans. A son arrivée, elle a été accueillie par le caïd Mbingazor, un délinquant albinos, qui l’a initiée à la façon de vivre, ou plutôt de survivre, dans la rue : drogue, prostitution, vol… 

Prix Golden Screen, Festival du film des Ecrans Noirs 2018

Machérie Ekwa Bahango

Machérie Ekwa Bahango est née à Kisagani dans la province orientale de la République démocratique du Congo. Elle étudiait le droit lorsqu’elle a décidé d’apprendre les bases du cinéma en regardant des vidéos en ligne. Après s’être connectée avec d’autres cinéastes du Congo, elle a été contactée par Alain Gomis pour traduire le scénario de son film Félicité 2017 en lingala, sa langue maternelle.

En 2014, Machérie a travaillé comme directrice de production et intervieweuse pour la société de production Labson Bizizi Ciné-Kongo LTD, (Londres). En 2016, elle écrit 6 épisodes pour la série télévisée Ndakisa: lobi mokolo ya sika, un projet institutionnel. Mak’ila, son premier film en tant que réalisatrice, a été sélectionné pour la Berlinale 2018 dans la section Forum. Il a remporté le prix Golden Screen au Festival du film des Ecrans Noirs 2018.

Revue de presse

Africiné – Maki’la de Machérie Ekwa Bahango, un film noir

Entretien avec Machérie Ekwa, réalisatrice du RDC

La projection de ce film sera précédée de A story from Africa

Présenté par Amour Lombi (actrice – Maki’la) et Emilie Rodière (Directrice de production Tigritudes)

A story from Africa

Vendredi 25 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de Billy Woodberry

Portugal doc. vostf 2018
coul. et n&b 33min (vidéo num.)

Suite à la résolution de la conférence de Berlin de 1885 sur le partage de l’Afrique, l’armée portugaise enregistre l’occupation effective du territoire conquis en 1907 auprès du le peuple Cuamato, dans le sud de l’Angola. A Story from Africa rend vivante cette archive photographique rarement rarement vues à travers l’histoire tragique de Calipalula, le noble de Cuamato qui a joué un rôle essentiel dans le déroulement de cette campagne de pacification portugaise.

Billy Woodberry

Né à Dallas en 1950, Billy Woodberry est l’un des fondateurs du mouvement cinématographique de la rébellion de Los Angeles. Son premier long métrage Bless Their Little Hearts (1983) est une œuvre pionnière et essentielle de ce mouvement, influencé par le néo-réalisme italien et le travail des cinéastes du troisième cinéma. Le film a été récompensé par un OCIC, un prix Interfilm au Festival international du film de Berlin et a été ajouté au National Film Registry de la Library of Congress en 2013.

Son dernier long-métrage And when I die, I won’t stay dead (2015) sur le poète de la musique beat Bob Kaufman a été le film d’ouverture de la Quinzaine des Docs du MoMA en 2016.

Woodberry est apparu dans When It Rains (1995) de Charles Burnett et a assuré la narration de Red HOLLYWOOD (1996) de Thom Andersen et de Four Corners (1998) de James Benning.

Son travail a été projeté aux festivals du film de Cannes et de Berlin, au Museum of Modern Art (MoMA), à la Harvard Film Archive, Camera Austria Symposium, Human Rights Watch Film Festival, Tate Modern et Centre Pompidou.

Il a obtenu son MFA à l’UCLA en 1982, où il a également enseigné à l’école de théâtre, de cinéma et de télévision. Depuis 1989, Billy Woodberry est membre de la faculté de l’école de cinéma/vidéo et de l’école d’art du California Institute of the Arts.

Ce film sera suivi de la projection de Maki’la

Présenté par Billy Woodberry (cinéaste), Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

The Song of Ossobó (O Canto do Ossobó)

Vendredi 25 février 2022, 16h30 – Salle 300

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de Silas Tiny

Portugal doc. vostf 2018 coul. 1h26 (vidéo num.)

Sur les traces du passé colonial portugais, dans les plus grandes plantations de cacao de São Tomé et Príncipe, où des milliers de personnes ont subi le travail forcé.

Silas Tiny

Né à Sao Tomé en 1982, Silas Tiny émigre avec sa famille au Portugal.
Avant même de terminer ses études de réalisation à l’École nationale de cinéma de Lisbonne, Silas réalise son premier long métrage documentaire Bafatá Film Club (2011). Tourné à Bafatá, en Guinée-Bissau, il est centré sur un cinéma désaffecté et son ancien projectionniste Canjajá et relate le passé frénétique du village pendant la lutte pour l’indépendance.

En 2017, Silas achève, Song of Ossobó tourné dans son île natale Sao Tomé, un voyage familial avec des archives qui dialogue avec la vie contemporaine dans les principales anciennes plantations de cacao de l’île.
Equatorial Constellations (2021) est son troisième long métrage documentaire sur le pont aérien Biafra-São Tomé qui a sauvé un million d’enfants de l’anéantissement pendant la guerre civile au Nigeria.

Revue de presse

O Canto do Ossobó @ CinePT-Cinema Portugues [pt]

Félicité

Jeudi 24 février 2022, 21h00 – Salle 300

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d’Alain Gomis

avec Véro Tshanda Beya,
Papy Mpaka
Sén.–Fr.–Bel.–RDC–All.–Lib. fict.
vostf 2017 coul. 2h03 (cin. num)

Félicité est chanteuse à Kinshasa (RDC), droite et fière. Elle chante dans un groupe résident d’un nganda (bar) et vit seule avec Samo, son fils de 16 ans. Mais ce matin, elle est appelée par l’hôpital où il a été admis suite à un accident. Il risque de perdre sa jambe si Félicité ne trouve pas l’argent nécessaire à l’opération. Félicité se lance alors dans une quête désespérée à travers la ville, son passé, ses rêves. Mais alors qu’elle touche au but, la jambe de son fils est amputée. Tout s’effondre. Le goût de la vie s’échappe… Félicité s’égare dans le monde des rêves, dérive, et pourrait bien ne plus revenir…

Ours d’Argent, Berlinale 2017
Étalon d’or, FESPACO 2017

Alain Gomis

Alain Gomis est un réalisateur franco – bissau-guinéo – sénégalais. Il est né en 1972 en France, où il a grandi. Ses premiers courts métrages, Tourbillons puis, Petite lumière sont sélectionnés et primés dans plusieurs festivals internationaux. En 2001, son premier long métrage, L’Afrance, obtient le Léopard d’Argent au Festival du film de Locarno.

Suivront Andalucia en 2007 avec Samir Guesmi puis Aujourd’hui avec Saul Williams, qui est sélectionné en compétition à Berlin et obtient l’Étalon d’or du FESPACO en 2013. Associé au sein de la société Granit Films à Newton I Aduaka (réalisateur nigérian de Ezra) et Valérie Osouf (réalisatrice française), Alain Gomis collabore également avec le producteur Oumar Sall (Cinékap) sur un programme de formation de jeunes cinéastes et techniciens au Sénégal (Up Courts-métrages). Félicité est son 4eme long métrage.

Revue de presse

Critique : Félicité, d’Alain Gomis – Critikat

Félicité – Les Inrocks

Alain Gomis nous raconte « Félicité », notre coup de coeur cinéma

La projection de ce film sera précédée de E’Ville

E’Ville

Jeudi 24 février 2022, 21h00 – Salle 300

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de Nelson Makengo

Rép. dém. du Congo doc. vf 2018
coul. 12min (vidéo. num.)

©Nelson MAKENGO

E’ville (raccourci pour Elisabethville, nom donné à la ville de Lubumbashi avant 1960). Un film en strates, qui superpose ambiances musicales, archives sonores, images et fantômes, une visite d’un cercle sportif abandonné de la Gécamines (Société générale des carrières et des mines). Une juxtaposition des images d’un lieu vide au poids de l’Histoire, à travers un récit intime en off : une lettre ouverte de Lumumba à sa femme. La désolation du lieu se déploie sous l’impulsion des voix et des corps qui le traversent. Mêlant l’intimité familiale à l’Histoire, le film nous plonge dans la mémoire collective du pays.

Nelson Makengo

Né en 1990, Bob Nelson Makengo vit et travaille à Kinshasa. Il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa en 2015 et a été formé à La Fémis à Paris. Réalisateur de film autodidacte, il s’attache à sublimer et reconstituer l’histoire fragmentée de son pays. Artiste en résidence au WIELS, à Bruxelles, en 2018 il y a développé « Nuit Debout ».

©Berlinale Talents 2020

Ce film sera suivi de la projection de Félicité

Hedi, un vent de liberté

Jeudi 24 février 2022, 18h30 – Salle 300

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de Mohamed Ben Attia

avec Majd Mastoura,
Rym Ben Messaoud
Tun.–Bel.–Fr.–Qat.–EAU fict. vostf 2016 coul. 1h33 (cin. num.)

Kairouan en Tunisie, peu après le printemps arabe.

Hedi est un jeune homme sage et réservé. Passionné de dessin, il travaille sans enthousiasme comme commercial. Bien que son pays soit en pleine mutation, il reste soumis aux conventions sociales et laisse sa famille prendre les décisions à sa place. Alors que sa mère prépare activement son mariage, son patron l’envoie à Mahdia, une ville côtière, à la recherche de nouveaux clients. Hedi y rencontre Rim, animatrice dans un hôtel local, femme indépendante dont la liberté le séduit. Pour la première fois, il est tenté de prendre sa vie en main.

Prix de la Meilleure première œuvre et Ours d’argent du Meilleur acteur, Berlinale 2016

Mohamed Ben Attia

Mohamed Ben Attia est né à Tunis en 1976. Il a suivi des études de communication audiovisuelle à l’université de Valenciennes, en France, après l’obtention de son diplôme de l’Institut des Hautes Études Commerciales (IHEC) de Tunis en 1998.

Il a réalisé 5 courts métrages : Romantisme : deux comprimés matin et soir (2004), Kif Lokhrin (poulain d’argent au FESPACO 2006), Mouja (2008), Loi 76 (2011) et Selma (2013), sélectionné en compétition internationale au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 2014. Tous ses films ont été produits par Dora Bouchoucha.

Revue de presse

Le film Hedi. Rencontre avec Mohamed Ben Attia et Majd Mastoura – Revues.be

HEDI de Mohamed Ben Attia : l’homme et la famille – Pop and Films

La projection de ce film sera précédée de Marabout

Marabout

Jeudi 24 février 2022, 18h30 – Salle 300

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d’Alassane Sy

avec Alassane Sy
Sénégal fict. vostf 2016 coul. 18min (vidéo. num.)

Marabout est l’histoire d’un inspecteur de police de Dakar qui poursuit un groupe d’enfants des rues après qu’ils l’ont volé, et qui découvre les dangers auxquels ils sont exposés dans leur vie quotidienne.

Tanit d’or du meilleur court métrage, Journées cinématographiques de Carthage 2016

Alassane Sy

Enfant, Alassane Sy a fuit la Mauritanie pendant le conflit qui oppose son pays natal au Sénégal à partir de 1989. Il grandit au Sénégal avant de s’installer en France et d’entamer une carrière de mannequin entre Londres et New York. C’est lors d’une séance photo qu’il fait la connaissance d’Andrew Dosunmu, photographe nigérian qui s’apprête à réaliser Restless City.

©Mamadou Dia

Immédiatement convaincu du potentiel d’Alassane Sy, il lui offre le rôle principal du film. Restless City, qui connaît un beau succès dans les festivals, sert de tremplin à Alassane Sy, qui décroche un premier rôle dans Mediterranea (2015) puis The Drifters (2016) et réalise dès 2015 son premier court métrage, Marabout, récit des découvertes d’un policier victime d’un vol.

Alors qu’il continue à bâtir sa carrière, l’acteur et réalisateur émergent ajoute une nouvelle corde à son arc en 2018 en fondant le magazine lifestyle Nataal, destiné à un public international, qui traite de l’actualité de la musique, de la mode et de l’art et célèbre la créativité africaine.

Ce film sera suivi de la projection de Hedi, un vent de liberté