Faya Dayi

Séance en partenariat avec l’association Nature Rights

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de Jessica Beshir

avec Mohammed Arif,
Hashim Abdi
Éth.–É.-U.–Qat. fict. vostf 2021 n&b 2h (cin. num.)

La légende éthiopienne veut que le khat, une feuille verte stimulante, ait été découvert par des imams soufis en quête d’éternité. Inspiré par ce mythe, Faya Dayi est un voyage spirituel dans les hauts plateaux de Harar, immergé dans les rituels du khat. Le khat que, pendant des siècles, les musulmans soufis ont mâché pour leurs méditations religieuses et qui est devenue la source de revenus la plus lucrative de l’Éthiopie. À travers le prisme du commerce du khat, Faya Dayi tisse une tapisserie d’histoires intimes de personnes prises entre la violence du gouvernement et la guerre civile. Les fantasmes induits par le khat et les voyages périlleux au-delà de leurs frontières offre une fenêtre sur les rêves de la jeunesse chassée par un régime répressif.

Grand Prix Visions du Réel 2021, Sundance film festival 2021

Jessica Beshir

Jessica Beshir est une scénariste, réalisatrice, productrice et directrice de la photographie mexico-éthiopienne basée à Brooklyn. Elle a fait ses débuts de réalisatrice avec son court métrage Hairat, qui a été présenté en première mondiale au Festival du film de Sundance 2017 (Criterion). Ses courts métrages, He Who Dances on Wood (PBS) et Heroin (Topic), ont été projetés dans des festivals et des musées du monde entier, notamment Hot Docs, IFFR, IDFA, Tribeca Film Festival, Eye Film Museum et MOMI New York, entre autres.

Beshir a eu l’honneur de recevoir des subventions du Sundance Film Institute, du Doha Film Institute et de la Jerome Foundation. Faya Dayi est le premier long métrage de Jessica.

Revue de presse

FAYA DAYI | Critique du film documentaire de Jessica Beshir (LRSY 2021)

How letting go of time shaped ‘Faya Dayi’ and its look at Ethiopia’s imams and farmers

Séance de clôture en présence de Pierre Johnson (Nature Rights), Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

La Vie d’après

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d’Anis Djaad

avec Lydia Larini,
Ahmed Belmoumane
Alg.–Fr. fict. vostf 2021 coul. 1h45 (cin. num.)

Dans un petit village de l’Algérie profonde, à la suite d’une rumeur qui se répand à son sujet, Hadjer, une veuve qui élève seule son fils de 16 ans se voit obligée de quitter avec lui leur village et de partir à l’aventure dans la grande ville. Là, ils devront affronter les difficultés et les dangers d’un monde étranger et hostile…

Anis Djaad

Né à Alger en 1974, Anis Djaad découvre le cinéma comme stagiaire sur un premier long métrage algérien. En 1997, il devient journaliste au quotidien, «le Soir» et embrasse cette carrière pendant 14 ans dans plusieurs journaux nationaux. Depuis 2011, revenu au cinéma, il a signé 3 courts métrages « Le Hublot », « Passage à niveau » et « Le voyage de Keltoum » présentés et primés dans de multiples Festivals internationaux.

Revue de presse

« La vie d’après » d’Anis Djaad, un autre regard figé sur la société algérienne – 24H Algérie – Infos – vidéos – opinions.
Cinéma. La vie d’après du réalisateur Anis Djaâd : Un certain regard sur la société | El Watan

L’Expression: Culture – «La vie d’après» de Anis Djaâd en compétition

La projection de ce film sera précédée de Life on the horn

En présence de Sihem Sidaoui (professeur de littérature et de cinéma) et Samir Ardjoum (critique de cinéma)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saad Chakali (critique)

Life on the horn

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de Mo Harawe

avec Maxamed Axmed Maxamed,
Cabdiraxmaan Maxamed
Som.–Aut.–All. fict. vostf 2020 n&b 25min (vidéo num.)

Deux hommes accroupis sur leurs lits, encore à moitié endormis. En entrant par une fente de la porte, le vent souffle dans leur maigre demeure. Au bout d’un moment, le jeune homme tend une pilule à l’aîné, ajoutant que c’est la dernière. C’est dans des tableaux concis comme celui-ci, capturés dans un noir et blanc enchanteur, que se déroule l’histoire d’une catastrophe quotidienne qui se déroule sur la côte somalienne.

Mo Harawe

Mo Harawe est né à Mogadiscio. Il découvre sa passion pour le cinéma grâce à une école d’art en Somalie. Depuis 2009, Mo Harawe est en Autriche où son parcours de cinéaste a commencé. Il a participé à de nombreux ateliers de cinéma et réalisé des courts métrages qui ont été présentés dans des festivals de films internationaux et ont remporté des prix.

En plus de cela, Mo Harawe travaille comme scénariste et a écrit plusieurs scénarios pour des longs métrages. Son scénario de long métrage To Mogadiscio qu’il a développé au DIVERSE GESCHICHTEN SCRIPT LAB a remporté le prix DOR FILM au festival Diagonale Film. en 2016. En 2019, Muhamed Harawe a remporté le BKA Startstipendium pour son nouveau long métrage Le village à côté du paradis qu’il développe actuellement.

Ce film sera suivi de la projection de La Vie d’après

En présence de Sihem Sidaoui (professeur de littérature et de cinéma) et Samir Ardjoum (critique de cinéma)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saâd Chakali (critique)

En route pour le Milliard

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Carte blanche au Cinéma du Réel

de Dieudo Hamadi

Rép. dém. du Congo–Fr. doc. vostf 2020 coul. 1h28 (cin. num.)

1734 km sur le fleuve Congo, une incroyable épopée pour réclamer justice.

Sola, Modogo, Mama Kashinde, Papa Sylvain, Bozi, Président Lemalema… font partie de l’Association des victimes de la Guerre des Six Jours de Kisangani. Depuis vingt ans, ils se battent pour la mémoire de ce conflit et demandent réparation pour les préjudices subis. Excédés par l’indifférence des institutions à leur égard, ils décident de se rendre à Kinshasa pour faire entendre leurs voix.

Sélection officielle, Festival de Cannes 2020

Dieudo Hamadi

Dieudo Hamadi est né à Kisangani (République démocratique du Congo) en 1984. Il commence à étudier la médecine puis se forme au documentaire et au montage à Kinshasa et à la FEMIS à Paris. En 2009, Dames en attente, son premier court‐métrage documentaire, est sélectionné dans les festivals internationaux (Forum à la Berlinale, IDFA Amsterdam, TIFF Toronto) et obtient la bourse Pierre et Yolande Perrault au Cinéma du Réel à Paris.

Il réalise ensuite 4 longs‐métrages documentaires qui forment un témoignage exceptionnel de la réalité congolaise contemporaine. En filmant les élections (Atalaku, 2013), le système scolaire (Examen d’état, 2014), la violence contre les femmes et les enfants (Maman Colonelle, 2017) et la mobilisation politique (Kinshasa Makambo, 2018), Dieudo Hamadi raconte des histoires individuelles qui parlent d’expériences et d’histoires collectives.
En 2015, il crée sa propre société de production, Kiripifilms.
En 2019, il reçoit la bourse McMillan‐Stewart in Distinguished Filmmaking du Film Study Center de l’Université de Harvard.
En route pour le milliard est son premier film à sortir en salles de cinéma.

Présentée par Catherine Bizern (déléguée générale du Cinéma du Réel)

Fouyé Zetwal

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Wally Fall

France exp. vostf 2020 coul.
14min (vidéo num.)

Alors qu’elle va retrouver son père, une femme fait le point sur sa vie. Sur son trajet, le pays lui semble vide et lentement, des souvenirs de ses vies passées lui reviennent… Est-ce la réalité ? Est-ce seulement un rêve ?

Wally Fall

Wally Fall est réalisateur, scénariste et producteur sénégalo-martiniquais. Après avoir fait ses armes en réalisant de nombreux clips musicaux et en travaillant sur des émissions TV (montage ou caméra), il réalise ses premiers films qui questionnent les notions d’identité, de frontières et d’appartenance….

En 2015, il réalise et produit Ceew mi – L’Horizon, son long métrage documentaire, autour de la politique et de l’identité, après un premier Court-métrage de fiction, Parachute Doré (Golden Parachute), en 2014 avec dans les rôles principaux Malika Kadri, Anyès Noel, Laurent Mazingue, Komivi « Nëggus » Ihou, Marie-Annick Gane, Alix Houdayer, Alassane Doumbia, Dominique Dorothée, Margo Sene, etc.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
L’évangile du cochon créole
Brulé Neige
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

Brulé Neige

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Mathieu Glissant

France fict. vf 2021 coul. 26min (vidéo num.)

Louise est entraînée dans le monde étrange de son père, en Martinique, lorsque celui-ci décide, après une vision enneigée, de la pousser à reprendre ses champs malades.

Pris dans l’atmosphère magique et pesante des « mornes » du Nord de l’île, leur héritage, comme dans un conte, prend l’allure d’une succession princière…

Mathieu Glissant

Doctorant en esthétique du cinéma à la Sorbonne, Mathieu a enseigné le cinéma aux étudiants de licence ainsi que la philosophie aux lycéens. Ayant toujours voulu fabriquer des films, il a par ailleurs co-réalisé un documentaire pour France 5, avant de pouvoir filmer sa première fiction : Brûlé Neige.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
L’évangile du cochon créole
Fouyé Zetwal
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

11 drawings for projection

Vendredi 11 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de William Kentridge

Afrique du Sud anim. sans dialogues 1989-2020 coul. et n&b 1h22 (vidéo num.)

En 2015, l’artiste sud-africain William Kentridge a fait don de 10 Drawings for Projection (1989-2011) au Eye Filmmuseum. Ces dix courts métrages d’animation ont marqué la percée de Kentridge sur la scène artistique internationale. Ce sont désormais 11 dessins pour projection – avec le tout dernier City Deep (2020) – qui constituent cet éblouissant programme du maître Sud-africain.

1 – JOHANNESBURG, 2ND GREATEST CITY AFTER PARIS (1989 – 8min)
2 – MONUMENT (1990 – 3min)
3 – MINE (1990 – 6 min)
4 – SOBRIETY OBESITY AND GROWING OLD (1990 – 8min)
5 – FELIX IN EXILE (1994 – 9min)
6 – HISTORY ON THE MAIN COMPLAINT (1996 – 6min)
7- WEIGHING … AND WANTING (1998 – 6min)
8 – STEREOSCOPE (1999 – 8min)
9 – TIDE TABLE (2003 – 9min)
10 – OTHER FACES (2011 – 9min)
11- CITY DEEP (2020 – 10min)

William Kentridge

William Kentridge (né à Johannesburg, Afrique du Sud, en 1955) est internationalement reconnu pour ses dessins, ses films, ses productions théâtrales et ses opéras.

©Norbert Miguletz

Sa méthode combine le dessin, l’écriture, le cinéma, la performance, la musique, le théâtre et les pratiques collaboratives pour créer des œuvres d’art qui s’appuient sur la politique, la science, la littérature et l’histoire, tout en maintenant un espace de contradiction et d’incertitude.

Depuis les années 1990, les œuvres de Kentridge ont été exposées dans des musées et des galeries du monde entier, notamment au Museum of Modern Art à New York, le musée Albertina à Vienne, le musée du Louvre à Paris, la Whitechapel Gallery à Londres, le Louisiana Museum à Copenhague, le musée Reina Sofia à Madrid, le Kunstmuseum de Bâle et Zeitz MOCAA et la Norval Foundation au Cap. Il a participé à plusieurs reprises à la Documenta de Kassel (2012, 2002, 1997) et à la Biennale de Venise (2015, 2013, 2005, 1999). (2015, 2013, 2005, 1999 et 1993).

Parmi ses productions d’opéra, citons La Flûte enchantée de Mozart, Le Nez de Chostakovitch, et les opéras Lulu et Wozzeck d’Alban Berg. Elles ont été vues dans des maisons d’opéra telles que le Metropolitan Opera de New York, La Scala de Milan, l’English National Opera de Londres, l’Opéra de Lyon, l’Opéra d’Amsterdam, l’Opéra de Sydney et le Festival de Salzbourg. Opera House et le festival de Salzbourg.

Les productions théâtrales de Kentridge, présentées dans des théâtres et des festivals du monde entier, comprennent Refuse the Hour, Winterreise, Paper Music, The Head & the Load, Ursonate et Waiting for the Sibyl et, en collaboration avec la Handspring Puppet Company, Ubu & the Truth Commission, Faustus in Africa !, Il Ritorno d’Ulisse et Woyzeck on the Highveld.

En 2016, Kentridge a fondé le Centre for the Less Good Idea à Johannesburg : un espace de réflexion et de réalisation par le biais de pratiques artistiques expérimentales, collaboratives et transdisciplinaires. Le centre accueille un programme continu d’ateliers, de performances publiques et d’activités de mentorat.

Kentridge est titulaire de doctorats honorifiques de plusieurs universités, dont Yale et l’Université de Londres. En 2010, il a reçu le prix de Kyoto. En 2012, il a présenté les Charles Eliot Norton Lectures à l’université de Harvard. En 2015, il a été nommé académicien honoraire de la Royal Academy de Londres. En 2017, il a reçu le prix Princesa de Asturias pour les arts, et en 2018, le prix international Antonio Feltrinelli. En 2019, il a reçu le prix Praemium Imperiale en peinture à Tokyo. En 2021, il a été élu membre associé étranger de l’Académie des Beaux-Arts française.

Ses œuvres se trouvent dans les collections de l’Art Gallery of Western Australia (Perth), de l’Art Institute of Chicago, Carnegie Museum of Art (New York), San Diego Museum of Art, Fondation Cartier (Paris), Zetiz MoCAA (Cape Town), Norval Foundation (Cape Town), LACMA (Los Angeles), Haus der Kunst (Munich), Sharjah Art Foundation, Mudam (Luxembourg), Musée d’Art Contemporain de Montréal, MoMA (New York), SF MoMA (San Francisco), Castello di Rivoli (Turin), Moderna Museet, Stockholm, MoCA (Los Angeles), Stedelijk Museum (Amsterdam), National Gallery of Victoria (Melbourne), Johannesburg Art Gallery, MAXXI (Rome), Louisiana Museum (Humlebaek,Danemark), Galerie nationale du Canada (Ottawa), National Musée d’Art Moderne (Kyoto), Musée d’Israël (Jérusalem), Musée Inhotim (Brumadinho, Brésil), Broad Art Foundation, Los Angeles, Centre Pompidou (Paris), Fondation Louis Vuitton (Paris), Galerie nationale d’Australie (Canberra), Musée des beaux-arts du Canada (Ottawa). d’Australie (Canberra), Tate Modern (Londres), Sifang Art Museum (Nanjing), Kunsthalle Mannheim, Fondation Vehbi Koç (Istanbul), Fondation Luma (Arles), Musée des Beaux-Arts (Budapest), Fundaçion Sorigue (Lerida, Espagne). Sorigue (Lerida, Espagne), Guggenheim (Abu Dhabi), Kunsthalle Praha (Prague) et Amorepacific Museum of Art (Séoul). d’art (Séoul), ainsi que des collections privées dans le monde entier.

Revue de presse

William Kentridge: Ten Drawings for ProjectionEye Filmmuseum – e-flux.com

« The Rock »: William Kentridge’s Drawings for Projection

En présence de Bénédicte Alliot (directrice de la Cité internationale des arts) et Gaspard Njock (auteur, illustrateur)

→ Séance suivie d’un débat modéré par Louisa Babari (artiste visuelle)