Démocratie et compagnie #1 et #2

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EnglishFrançais

Démocratie et compagnie #1 et #2

de Mariama Hima

Niger fict. sans dialogues 1996 coul. 2min (vidéo num.)

Synopsis

2 minutes of cinema directed by Mariama Hima in the manner of the Lumière operators for the 1996 GREC Minutes collection (commissioning of one-minute films in a single shot from 30 directors to celebrate 100 years of cinema).

Mariama Hima

Mariama Hima Yankori (born 1951, Niamey) is a Nigerien film director, ethnologist and politician. She became the first female Nigerien film director in the 1980s, was State Secretary of Promotion of Women and Protection of Children, and later the first female Nigerien ambassador to France.

Hima’s films are documentaries, focused on artisans working in Niamey. They have been awarded prizes at international film festivals, including Venice and Beaubourg.

Filmographie

  • 1984: Baabu Banza (Rien ne se jette), documentary, 20 minutes
  • 1985: Falaw (L’aluminium), documentary, 16 minutes
  • 1986: Toukou (Le tonneau), documentary
  • 1987: Katako (Les planches), documentary
  • 1994: Hadiza et Kalia, documentary

Démocratie et compagnie #1 et #2

de Mariama Hima

Niger fict. sans dialogues 1996 coul. 2min (vidéo num.)

Synopsis

2 minutes de cinéma réalisées par Mariama Hima à la manière des opérateurs Lumière pour la collection des Minutes du GREC 1996 (commande de films d’une minute en 1 seul plan à 30 réalisatrices et réalisateurs pour célébrer les 100 ans du cinéma).

Mariama Hima

Mariama Hima Yankori, née en 1951, à Niamey, est une cinéaste, ethnologue, et femme politique nigérienne. Elle obtient en 1989 un doctorat en anthropologie sous la direction de Jean Rouch. Elle est la première femme réalisatrice de films au Niger. Elle a été également Secrétaire d’État à la Promotion de la Femme et à la Protection des Enfants en 1996.

Les films de Hima sont des documentaires, centrés sur les artisans travaillant à Niamey. Ils ont été primés lors de festivals internationaux, notamment à Venise et à Beaubourg.

Filmographie

  • 1984: Baabu Banza (Rien ne se jette), documentaire, 20 minutes
  • 1985: Falaw (L’aluminium), documentaire, 16 minutes
  • 1986: Toukou (Le tonneau), documentaire
  • 1987: Katako (Les planches), documentaire
  • 1994: Hadiza et Kalia, documentaire

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

TIGRITUDES
NAIROBI

OCT —> DÉC. 2023

Cabascabo

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EnglishFrançais

Cabascabo

a film by Oumarou Ganda

starring Oumarou Ganda, Zalika Souley, Dan Baba Ali, Balarabi, Gérard Delassus, Issa Gombokoye, Kaka, Djingarey Maiga Niger, 1969, Fiction, 45 mins, drame, B&W, in Djerma / French, 16 mm, DCP

© Argos Films

Synopsis

Cabascabo, a veteran of the French colonial army in Indochina, returns to his home town in Niger, acclaimed by friends and relatives. In fragmented flash-backs, he tells the story of his adventure and the battles in that distant land, « way beyond Mecca »… With his friends at the bar and the prostitutes in the night-clubs, any opportunity is good to boast about his adventures. For some time he basks in his glory as a veteran but, after squandering all he has, he cannot find work. Nobody respects his rank, not even at the building site where he is treated as a slave by his fellow workers. To survive with dignity, he can only go back and work the land, returning to his origins in rural society.

FIRST FILM / PREMIER FILM

Restoration (2K): Institut français, Paris, in 2019 with Orange Studio, Cinémathèque Afrique (Institut français, Paris), Argos Films.

Original Title: CABASCABO
Countries : Niger, France
Language  : Djerma, French
Year of production : 1968
Runtime : 45 min

Directed : Oumarou Ganda

Image : Toussaint Bruschini

Editing : Danièle Tessier

FILMMAKER’S COUNTRY : Niger
Country of Filming : Niger, Vietnam

Semaine internationale de la critique, Festival de Cannes 1969

Restauration 2K par Eclair avec le soutien de l’Institut Français et Orange

Oumarou Ganda

Actor, director, screenwriter and producer from Niger, of Djerma culture.

Oumarou GANDA (1935-1981) is an actor, director, screenwriter and producer.

He is know for « Moi, un Noir » (1958, Actor), Cabascabo (1969, Director / Screenwriter / Producer), « Le Wazzou polygame » (1970, Director / Screenwriter / Producer), « Saitane » (1972, Director / Screenwriter / Producer), » L’Exilé » (1980, Director / Screenwriter / Producer).

Oumarou Ganda was born in Niamey, of Djerma culture. At the age of 16, he joined the French Far East Expeditionary Corps. After spending two years in Asia during the First Indochina War he returned to Niger. He was unable to find work, so he emigrated to Ivory Coast and became a longshoreman in the port of Abidjan. There he met French anthropologist and filmmaker Jean Rouch. Rouch was interested in the Nigerien community in Ivory Coast and hired Ganda as a statistician for his research on immigration.

Ganda had a small role in Rouch’s 1957 film Zazouman de Treichville, and the lead role in Moi un Noir in 1958. A few years later he returned to Niamey and became an assistant technician. His first film, Cabascabo, is based on his experiences in Indochina. He continued making films throughout the 1970s, many of which received international acclaim. His most famous, Le Wazzou Polygame (1970) won the first FESPACO Film Festival Best Film Award. In addition to his feature-films, Ganda completed several documentaries.

Among his posthumous honors, a major cultural center in Niamey, Le Centre Culturel Oumarou GANDA (C.C.O.G) was named after him in 1981, shortly after his death.
FESPACO began awarding an African Feature Film Award named the Oumarou Ganda Prize.

Filmography :

(1969) Cabascabo (Short Narrative, 45′) – Special jury prize at the Moscow International Film Festival, International Critics’ Award at Málaga, Honorable Mention at the Carthage Film Festival.
(1970) Le Wazzou polygame (Feature Narrative, 90′) – First FESPACO grand prize in 1972.
(1972) Saitane (Short Narrative, 55′)
(1973) Galio de l’air (Short Narrative)
(1977) Cock Cock Cock (Documentary, 78′)
(1980) Le Niger au Festival de Carthage (Documentary, 30′)
(1980) The Exile (Feature Narrative, 90′)

As actor

L’Exile (1980)
Babatu (1976)
Saitane (1973)
Le wazzou polygame (1971)
Cabascabo (1969)
Moi un noir (1958)

Our Sources / Nos Sources :
– Wikipédia
– www.marfilmes.com/en/africafilms/saitane.htm
– https://ifcinema.institutfrancais.com/fr/movie?id=600a2d77-221b-655f-94a0-7105782a2fc3
– https://nigerstars.com/zone-artistes/cinema/153-oumarou-ganda.html
– www.citefilms.com/movie/cabascabo
– www.cinematheque.qc.ca/fr/cinema/cabascabo/

Cabascabo

de Oumarou Ganda

avec Oumarou Ganda, Zalika Souley, Dan Baba Ali, Balarabi, Gérard Delassus, Issa Gombokoye, Kaka, Djingarey Maiga Niger, 1969, Fiction, 45 mins, drame, B&W, Djerma & français, 16 mm, DCP

© Argos Films

Synopsis

Cabascabo s’en revient de la guerre d’Indochine, riche de sa prime de démobilisation. Ses amis sont nombreux, la fête permanente, les femmes faciles jusqu’à ce que s’épuise le pécule. Sa réinsertion au pays devient alors un vrai parcours du combattant.

Restauration (2K): Institut français, Paris, in 2019 avec Orange Studio, Cinémathèque Afrique (Institut français, Paris), Argos Films.

Titre Original CABASCABO
Pays : Niger, France
Language  : Djerma, French
Année de production : 1968
Durée : 45 min

Réalisation : Oumarou Ganda

Image : Toussaint Bruschini

Montage : Danièle Tessier Pays du réalisateur Niger
Pays de tournage : Niger, Vietnam

Semaine internationale de la critique, Festival de Cannes 1969

Restauration 2K par Eclair avec le soutien de l’Institut Français et Orange

Oumarou Ganda

Acteur, réalisateur, scénariste et producteur nigérien, de culture Djerma.

Oumarou GANDA (1935-1981) est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur.

Il est connu pour Moi, un Noir (1958, Acteur), Cabascabo (1969, Réalisateur / Scénariste / Producteur), Le Wazzou polygame (1970, Réalisateur / Scénariste / Producteur), Saitane (1972, Réalisateur / Scénariste / Producteur), L’Exilé (1980, Réalisateur / Scénariste / Producteur).

Il est né en 1935 à Niamey (Niger), mort le 1er janvier 1981.

Oumarou Ganda a effectué ses études primaires à Niamey avant de s’engager à 17 ans dans le corps expéditionnaire français comme tirailleur. Il est envoyé en Indochine où il passe deux ans. De retour au pays, il ne trouve pas de travail. Il émigre en Côte d’Ivoire. Entre autres petits boulots, il exerce, comme Sembène Ousmane, le métier de docker au port d’Abidjan. C’est là qu’il rencontre Jean Rouch. L’ethnologue qui s’intéresse à la communauté nigérienne de la Côte d’Ivoire envisage une enquête sur l’émigration. Il engage Ganda comme enquêteur statisticien. Puis, ils en viennent au cinéma. Il joue un petit rôle dans Zazouman de Treichville en 1957, puis le principal rôle dans Moi un noir.

À travers ces deux films qui sont réalisés par Jean Rouch, Ganda contracte le virus du cinéma. Quelques années plus tard, Jean Rouch lui suggère de rentrer au pays. Dès son retour à Niamey, Oumarou Ganda est engagé comme assistant technicien au Centre culturel franco-nigérien. Il y trouve dans le club « Culture et Cinéma », des techniciens qui dispensaient une formation aux jeunes voulant embrasser les métiers du cinéma : réalisation, caméra et son. Ganda avait pour compagnons Inoussa Ousséini, Hamidou Moussa et bien d’autres. Plusieurs films éducatifs ont été ainsi réalisés. C’est dans ce cadre qu’est lancé un concours de scénario en 1968. Le jeune vétéran avait une histoire qui lui tenait à cœur, ainsi fut écrit le script de son premier film : Cabascabo (1968, 45 min, noir et blanc, film entièrement tourné en zarma) avec Zalika Souley, Oumarou Ganda, film autobiographique qui tente de reconstituer l’histoire du service de l’auteur dans le corps expéditionnaire français en Indochine. L’anecdote est celle d’une jeune soldat qui voit ses compagnons tomber sur les champs d’honneur pour une cause à laquelle ils se sentent complètement étrangers. De retour chez lui, il pourra accéder aux emplois réservés parce qu’il aura manqué de se mettre au garde-à-vous devant un sergent.

Arrivé à Paris pour le montage de son premier film, Oumarou Ganda se trouve pris mai 68. Il réussit à faire une première dans la capitale française. Sélectionné au Festival de Cannes en 1969 pour la semaine de la critique internationale, deux mois plus tard, il obtient le Prix spécial du jury au sixième festival de Moscou puis à Malaga (Espagne) le Prix de la critique internationale et celui de la fédération espagnole des ciné-clubs (1969), à Carthage une mention spéciale.

Wazzou (1970, 50 min, 16 mm, couleur, film entièrement tourné en langue zarma), la deuxième fiction d’Oumarou traite de polygamie, mariage forcé et vengeance d’une coépouse qui se trompe de cible. Peinture des travers de la société nigérienne en particulier, mais de manière générale de la société africaine, ce film se montre particulièrement critique envers ceux qui détiennent un certain pouvoir. Il reçoit le Grand Prix du Fespaco en 1972.

Saïtane (1972, 64 min, couleur, film entièrement tourné en zarma) se situe sous l’angle de la critique sociale. Dans un petit village, un marabout sert d’entremetteur, plutôt de facilitateur, entre une femme adultère et un amant fortuné. Les interprètes : Oumarou Ganda, Moussa Alzouma, Damouré Zika, Amadou Saley, Zalika Souley, Insa Garba. Image : Jean-Pierre Leroux ; son : Moussa Hamidou. Montage : Danièle Tessier.

L’Exilé (1980, 90 min, 16 mm, couleur) se présente comme une anecdote sur la parole donnée. Le film s’inspire d’un conte africain. Le conte comme source d’inspiration, tant au plan de l’anecdote que de la narration cinématographique, reste un des aspects qu’Oumarou Ganda a introduit dans le cinéma africain. Il a par ailleurs fait découvrir sur le plan international le cinéma de l’Afrique noire. Oumarou Ganda a signé plusieurs films documentaires. Il décède un après avoir réalisé l’Exilé.

À la veille de son décès, il travaillait sur le scénario d’un documentaire. Il souffrait depuis quelque temps d’un malaise cardiaque.

FILMOGRAPHIE

(1969) Cabascabo (Fiction, 45′)- Prix Spécial du jury au Festival International du Film de Moscou, Prix Fipresci (Critique Internationale) à Málaga, Mention Honorable aux Journées Cinématographiques de Carthage – JCC.
(1970) Le Wazzou polygame (Fiction, 90′)
(1972) Saitane (Fiction, 55′)
(1973) Galio de l’air (Fiction, court métrage)
(1977) Cock Cock Cock (Documentaire, 78′)
(1980) Le Niger au Festival de Carthage (Documentaire, 30′)
(1980) L’Exilé (Fiction, 90′)


FILMOGRAPHIE (Acteur) :

L’Exilé (1980)
Babatu (1976)
Saitane (1973)
Le wazzou polygame (1972)
Cabascabo (1969)
Moi un noir (1958)

Our Sources / Nos Sources :
– Wikipédia
– www.marfilmes.com/en/africafilms/saitane.htm
– https://ifcinema.institutfrancais.com/fr/movie?id=600a2d77-221b-655f-94a0-7105782a2fc3
– https://nigerstars.com/zone-artistes/cinema/153-oumarou-ganda.html
– www.citefilms.com/movie/cabascabo
– www.cinematheque.qc.ca/fr/cinema/cabascabo/

© Argos Films

Le Retour d’un aventurier

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EnglishFrançais

The return of an Adventurer

de Moustapha Alassane

Niger fict. vostf 1966 coul. 34min (cin. num.)

©Argos Films

Jimmy returns from a trip to the United States to his village in Niger. As a gift to his friends, he brings back full cowboy outfits from the Wild West. From now on, dressed in American mythology, their names will no longer be Kali, Ibrahim or Boubakar, but Black Cooper, James Kelly, Casse-Tout or Reine Christine. And, just like what they imagine to be a real band of cowboys, they are going to sack the region, provoking the anger of the villagers.

Restauration 2K par L’image retrouvée avec le soutien du CNC

Moustapha Alassane

Moustapha Alassane was a pioneering filmmaker in Niger, making some of that country’s first short and feature films. His artistic approaches combined painting, animation, ethnography and the avant garde to develop political and social critiques of post-independence Niger. His artistic innovation heavily impacted his West African cinema contemporaries, inspiring other films such as Djibril Diop Mambéty’s TOUKI BOUKI. Our series includes Alassane’s moral tale of faux African cowboys, RETURN OF AN ADVENTURER (1966), the mystical parable based on a traditional folktale TOULA (1973) and several of animated short films to precede these live-action works. Programs are in French and Hausa with English subtitles.

This film is part of a session of short films including:
On the dune of solitude
Kaka Yo
Le Retour d’un aventurier

Le Retour d’un aventurier de Moustapha Alassane

Niger fict. vostf 1966 coul. 34min (cin. num.)

©Argos Films

Jimmy revient d’un voyage aux États-Unis dans son village du Niger. En guise de cadeau à ses amis, il ramène des tenues complètes de cow-boy du Far West. Désormais, habillés à la mythologie américaine, ils ne s’appelleront plus Kali, Ibrahim ou Boubakar, mais Black Cooper, James Kelly, Casse-Tout ou Reine Christine. Et, à l’image de ce qu’ils imaginent être une véritable bande de cow-boys, ils vont saccager la région, provoquant la colère des villageois.

Pays concerné : Niger

Durée : 34 minutes

Genre : western

Type : fiction

Scénario, Image : Moustapha Alassane
Son : Moussa Hamidou
Montage : Philippe Luzuy
Musique : Nelos Amelonion
Production : Argos Films

Acteurs
Zalika Souley, Djingarey Maïga, Moussa Harouna, Ibrahim Yacouba, Abdou Nani, Boubacar Souna RETURN OF AN ADVENTURER (Niger, 1966, 16mm, 34 min)

Restauration 2K par L’image retrouvée avec le soutien du CNC

Moustapha Alassane

Né en 1942 à N’Dougou (Niger), Mustapha Alassane est d’abord mécanicien. Il apprend la technique cinématographique dans les locaux de l’IRSH à Niamey dont Rouch assure la direction scientifique. Jean Rouch facilite sa formation et l’aide à partir au Canada où il rencontre le célèbre Norman MacLaren qui lui enseigne le cinéma d’animation.

Né en 1942 à N’Dougou (Niger), Mustapha Alassane est d’abord mécanicien. Il apprend la technique cinématographique dans les locaux de l’IRSH à Niamey dont Rouch assure la direction scientifique. Jean Rouch facilite sa formation et l’aide à partir au Canada où il rencontre le célèbre Norman MacLaren qui lui enseigne le cinéma d’animation.
Il va devenir l’un des premiers cinéastes d’Afrique, contribuant à faire du Niger des années 70 un grand pays de cinéma, à l’égal du Sénégal. Moustapha Alassane se lance dans la réalisation de films, qui ne sont pas tous des dessins animés. Il tourne les premiers dessins animés d’Afrique sub-saharienne, réalise des documentaires, des longs métrages.

Moustapha Alassane tourne dès 1961 deux courts métrages inspirés des contes traditionnels: Aouré et La Bague du roi Koda. Représentant de la culture africaine (Deela ou el Barka le conteur, 1969 ; Shaki, 1973), il pratique aussi la satire de moeurs (F.V.V.A., femme, villa, voiture, argent, 1972).

Moustapha Alassane a réalisé une trentaine de films d’animation, de fiction, ou documentaires, qui restituent avec un regard satirique les situations sociales et les moeurs de son pays.

Directeur de la section cinéma de l’université de Niamey pendant 15 ans, Moustapha Alassane, par sa création prolifique et son cinéma engagé, a contribué dans les années 1960-1970 à faire du Niger un grand pays de cinéma, tout comme le Sénégal à la même époque.

Dans sa programmation des cinémas du mardi, deux soirées ont été consacrées par le Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouch (CCFN/JR) à Moustapha Alassane. A l’occasion de cette projection, la Directrice du CCFN/JR, Mme Delphine Boudon a solennellement annoncé la remise de la légion d’honneur française au cinéaste nigérien Moustapha Alassane lors du Festival de Cannes.

« Pour moi, le cinéma peut et doit servir à modifier la mentalité de la masse. Chacun de mes films touche à la politique, ne serait-ce que parce qu’il suscite un intérêt auprès de la masse et est susceptible de lui faire prendre conscience de sa culture. Je pense que, pour le moment, le cinéma n’a pas suffisamment prouvé au monde que l’Afrique a une culture propre. Il doit pouvoir éveiller la conscience du spectateur sur des problèmes spécifiquement africains et guider l’Afrique dans une direction plus viable. »

Il meurt le mardi 17 mars 2015, à Ouagadougou (Burkina Faso), des suites d’une longue maladie, à l’âge de 73 ans.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Sur la dune de la solitude
Kaka Yo
Le retour d’un aventurier

Restauration 2K par L’image retrouvée avec le soutien du CNC

TIGRITUDES COLOGNE

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