La Grammaire de grand-mère

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Jean-Pierre Bekolo

Fr.–Cam. doc. vf 1996 coul. 8min (vidéo)

Le grand cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty (Touki Bouki, Hyènes, Badou Boy), en évoquant ses premières expériences de cinéma, le définit ainsi : “C’est une grand-mère qui sait raconter des histoires… mais grand-mère elle-même permet qu’on la trahisse… Grand-mère veut que l’on recommence chaque fois l’histoire d’une autre façon.”

Jean-Pierre Bekolo

Jean-Pierre Bekolo Obama est cinéaste et enseigne le cinéma aux États-Unis. Né au Cameroun, il est révélé à Cannes 1992 avec son film Quartier Mozart qu’il réalise à tout juste 25 ans. Ce film a obtenu de nombreux prix à Locarno, Montréal, Ouagadougou et une nomination aux British Awards aux côtés de Reservoir Dogs de Taranti

Pour les 100 ans du cinéma, il réalise Le Complot d’Aristote, un film appartenant à une série commandée par le British Film Institute à laquelle ont participé Martin Scorsese, Stephen Frears, Bernardo Bertolucci et Jean-Luc Godard. Il a été professeur à l’University of North Carolina à Chapel Hill, à la Virginia Polytechnic Institute et à Duke University. Il a notamment développé une méthode d’enseignement, Auteur Learning, qu’il expérimente dans les Universités noires des Etats-Unis. Son dernier long métrage, Les Saignantes, a obtenu l’Etalon d’Argent et le prix Meilleures Actrices au Fespaco 2007. Il a réalisé la même année une installation vidéo, Une Africaine dans l’Espace, au Musée du Quai Branly à Paris. Son livre Africa for the Future sort en 2009 chez Dagan.

Filmographie :

2015 : Les choses et les mots de Mudimbe (doc. 243 mins)
2013 : Le Président (mocumentaire, 63 mins)
2006 : Avez-vous vu Franklin Roosevelt ? (en cours)
2005 : Les Saignantes (Etalon d’Argent, Fespaco 2007).
1996 : La Grammaire de ma grand-mère (TV – 8 mn)
Le Complot d’Aristote
1992 : Quartier Mozart

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Le Damier
L’Étranger venu d’Afrique
Portrait of a Young Man Drowning
One Sunday Morning

Le Damier

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Balufu Bakupa-Kanyinda

Rép. dém. du Congo fict. vf 1996 n&b 40min

(cin. num.)

Pour meubler une nuit d’insomnie, le Président-fondateur-à-vie, premier citoyen de son pays, joue aux dames avec un homme de la rue que l’on dit champion populaire toutes catégories…

Restauration 2K par New York University (NYU) en partenariat avec le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France de NY et la Cinémathèque Afrique

Balufu Bakupa-Kanyinda

Né le 30 octobre 1957 à Kinshasa (ex Zaïre, actuel RDC: République Démocratique du Congo).

Études de Sociologie, Histoire (contemporaine & de l’Art) et Philosophie à Bruxelles. Formation au cinéma en France, en Angleterre et aux États-Unis.

Membre fondateur de la Guilde Africaine des Réalisateurs et Producteurs.
1979-1981 : animateur au Centre Culturel Français de Lubumbashi (Katanga, RDC)
1999-2001 : membre de la commission de courts métrages, CNC, France.
2000-2003 : member d’INPUT 2000 (International Public Television. Cape Town,
Afrique du Sud)
2001-2002 : membre de CreaTv, programme de l’Unesco pour les télévisions du Sud.

Filmographie :

Dix Mille Ans De Cinéma,

Thomas Sankara

Le Damier – Papa National Oyé !

Bongo Libre

Article 15 Bis

Écrits :

« Les Visages de la mort au Shaba », carnet de voyages 1979-1981. Centre Culturel Français, Lubumbashi. Zaïre. 1981.

« Si tu es Afrique… », Théâtre. Centre Culturel d’Auderghem. Bruxelles.
Belgique. 1984.

« ZAIRE 1885-1985 : cent ans de regards belges ». C.E.C. Bruxelles. Belgique. 1985. (auteur et coordinateur du projet)

« Les routes du Sud : l’image du Noir dans le Cinéma français », in catalogue du Festival d’Amiens, Amiens. France. 1986.

« Not Guilty – riot in L.A. 1992. » poèmes. Nu-Art. Los Angeles, CA., USA. 1992.

« De l’expression historique », in L’Afrique et le Centenaire du Cinéma. Collectif. Fépaci. Ed. Présence Africaine, Paris. France. 1995.

« Scénario : de la conviction culturelle », in Le Film Africain, revue, Amiens, France. Mai 1997.

« Regards concaves sur l’Afrique », Musée Européen de la Photographie, Paris, 1998.

« Une si longue mémoire » (les traces de l’esclavage), Revue Présence Africaine, Ed. Présence Africaine, Paris, 1998.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
La Grammaire de grand-mère
L’Étranger venu d’Afrique
Portrait of a Young Man Drowning
One Sunday Morning

Ça twiste à Popenguine

Dimanche 30 janvier 2022, 15h00 – Salle 300

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de Moussa Sene Absa

avec Ismaël Thiam, Ousmane Bo
Sénégal fict. vf 1993 coul. 1h27 (vidéo num.)

Milieu des années 50. Dans un petit village sénégalais, Popenguine, un groupe de jeunes adolescents s’enivrent de twist.

Chronique africaine des années 60 à Popinguine sur la cote au sud de Dakar : deux bandes rivales, les Kings et les Inséparables, ne rêvent que de Paris en écoutant de la musique et en découpant les photos de leurs idoles dans « Salut les copains » sous le regard des notables du village, de l’ imam, du curé et de l’instituteur français, Monsieur Benoît, qui fait réciter Jean de la Fontaine aux élèves et se demande s’il doit retourner en France pour les vacances de Noël, se sentant étranger partout.

Moussa Sene Absa

Moussa SÈNE Absa est né en 1958 à Tableau Ferraille, banlieue de Dakar. Artiste aux multiples facettes, peintre, écrivain, musicien, acteur, metteur en scène de théâtre, Moussa Sène Absa a débuté au cinéma en écrivant le scénario du film, Les enfants de Dieu, puis celui du court métrage, Le Prix du Mensonge, primé à Carthage en 1988.

Il débute sur les planches comme acteur puis passe à la mise en scène de théâtre avec la pièce La légende de Ruba dont il est aussi l’auteur.

Au cinéma, son scénario Les Enfants de Dieu est primé au festival du film francophone de Fort-de-France et sa première réalisation, le court métrage Le Prix du mensonge lui vaut le Tanit d’argent lors des Journées cinématographiques de Carthage de 1988.

En 1991, il réalise un long métrage en 16mm Ken Bugul puis plusieurs courts métrages Jaaraama, Set setal, Entre vos mains en 1992. L’année suivante, il réalise Molaan et Offrande à Mame NJjare puis le long métrage Ça twiste à Popenguine qui remporte plusieurs récompenses internationales.

En 1994, il signe un moyen métrage Yalla Yaana puis, en 1996, Tableau Ferraille, un long métrage en 35mm qui remporte plusieurs prix dont celui de la meilleure photo (due à Bertrand Chatry) au FESPACO 97. Pour les Productions de La Lanterne, il réalise les documentaires Jëf-Jël (1998) et Blues pour une diva (1999).

En 2002, il réalise Madame Brouette, film en « hommage à l’affirmation des femmes ». Dans ce film, la musique et les chants sont omniprésents mais le ch?ur qui intervient à la manière des Griots est là pour nous interpeler et rappeler de manière incantatoire que le destin d’un individu est souvent le fruit de son passé.

Tout en préparant Madame Brouette, il produit pour la Télévision du Sénégal une série humoristique quotidienne, Goorgorlu, qui remporte un succès inégalé auprès des téléspectateurs.

Par ailleurs, son talent de peintre est reconnu et ses oeuvres sont exposées au Sénégal, en Europe et en Amérique.

Filmographie :

Le Prix du mensonge, 1988, cm, fiction, (Tanit d’Argent – Carthage 1988)

Ken Bugul, la République des enfants, 1991, lm, fiction

Jaaraama, 1992, cm, documentaire

Ça twiste à Popenguine, 1993, lm, fiction

Yalla Yaana, 1994, mm, fiction

Tableau Ferraille, 1996, lm, fiction

Jef-Jel, 1998, mm, documentaire

Blues pour une diva, 1999, mm, documentaire

Madame Brouette, 2003, fiction

Teranga blues, 2006, fiction, en compétition au FESPACO 2007.

Revue de presse

Twisting in Popenguine – Variety

La projection de ce film sera précédée de Denko

Denko

Dimanche 30 janvier 2022, 15h00 – Salle 300

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de Mohamed Camara

avec Awa Traoré, Bintou Traoré
Gui.-Co.–Fr. fict. vostf 1992 coul. 20min (16mm)

Dans un petit village africain, Mariama, pauvre et abandonnée, rejetée de tous, habite à l’écart des autres cases. Elle ne vit que pour son fils Bilaly. Il a vingt ans. Il est beau. Mais aucune femme ne veut de lui car il est aveugle. Pour lui rendre la vue, Mariama devra accomplir un grand sacrifice…

Prix du meilleur court métrage, FESPACO 1993

Mohamed Camara

Né en 1959 à Conakry, en Guinée. Etudes à l’atelier Blanche Salant (Paris). Scénariste. Comédien. Il est directeur de l’Office National du Cinéma Guinéen (ONACIG).

Filmographie :

1993 Denko (court métrage)

1997 Dakan

2001 Balafola

Ce film sera suivi de la projection de Twist à Popenguine

Fifty Fifty, mon amour

Samedi 29 janvier 2022, 21h15 – Salle 300

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de Nadia El Fani

avec Sondos Bel Hassen,
Khaled Ksouri
Tunisie fict. vostf 1992 coul. 20min (35mm)

©Nadia El Fani

Meriem est une jeune franco-tunisienne, entre deux villes et entre deux amours.

Festival du film de Rotterdam 1993

Nadia El Fani

Après avoir été assistante à la réalisation avec Roman Polanski, Nouri Bouzid, Romain Goupil, Franco Zeffirelli, Alexandre Arcady, Jerry Schatzberg… Nadia El Fani crée en 1990 en Tunisie Z’YEUX NOIRS MOVIES sa propre société de Production.

Après plusieurs courts et moyens métrages elle réalise son premier long-métrage de fiction BEDWIN HACKER en 2002, sorti en Europe et aux USA en 2003 (Prix du Public à Sarasota Films Festival en 2004, Grand prix du film maghrébin au festival du film d’amour de Mons, Mention spécial Montréal…). C’est à ce moment-là qu’elle s’installe à Paris pour fuir la dictature.


OULED LENINE son premier long-métrage documentaire sort en 2008.

LAÏCITÉ INCH’ALLAH projeté au festival de Cannes en Mai 2011 et soutenu par Agnès Varda, (Grand Prix International de la Laïcité, finaliste du Prix Simone de Beauvoir, Prix au festival de la Luna Italie…) lui vaut des menaces de mort. Nadia El Fani poursuivie en Justice en Tunisie, elle risque 5 ans de prison. Les plaintes ont été classées sans suite après six ans de bataille judiciaire en 2017.

En 2012 sort MÊME PAS MAL, (Grand Prix du FESPACO 2013…), coréalisé avec Alina Isabel Pérez. Une réponse cinématographique à la campagne de haine et aux menaces qu’elle a subies.

C’est en 2013 qu’elle co-signe avec Caroline Fourest, NOS SEINS, NOS ARMES! Film documentaire qui suit le parcours des premiers mois d’installation du mouvement FEMEN à Paris.

CAPITALE PARENTHESE 2021 son dernier film, est une autofiction au temps du confinement.

Ce film sera suivi de la projection de Quartier Mozart

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Un lugar limpo y bien iluminado

Samedi 29 janvier 2022, 19h00 – Salle 500

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de Mariano Bartolomeu

avec Mario Guerra, Dolores Pedro
Cuba fict. vostf 1991 n&b 17min (35mm)

Hanté par quelque chose de mystérieux qu’il a fait dans le passé, un ex-boxeur poursuivi par des tueurs professionnels, tente de se réfugier dans une ville des Caraïbes avec sa petite amie et son élève. L’histoire est librement inspirée de la nouvelle « The Killers » d’Ernest Hemingway. Tourné à l’EICTV – Escuela Internacional de Cine y Television, Cuba.

Mariano Bartolomeu

Mariano Bartolomeu est un réalisateur et écrivain angolais. Il est né en 1967 à Malanje, en Angola, et a étudié le cinéma à la célèbre Escuela Internacional de Cine y Television de San Antonio de Los Banos, à La Havane, à Cuba, une école de cinéma fondée par Gabriel Garcia Marquez, l’Argentin Fernando Birri et d’autres cinéastes latino-américains. Sa passion pour le cinéma a débuté à l’âge de 15 ans, lorsqu’il travaillait à temps partiel pour les archives cinématographiques angolaises.

Il a vécu et travaillé en Italie pendant cinq ans, de 1992 à 1997. Quelques années plus tard, il a bénéficié d’une bourse Fulbright pour poursuivre ses études de cinéma aux États-Unis. Il est ensuite retourné en Angola où il a travaillé pour la télévision publique angolaise et a réalisé, entre autres, une mini-série. En 2009, il est parti vivre aux États-Unis où il vit toujours actuellement. Ses courts métrages ont été officiellement sélectionnés au Festival international du film de Rimini, en Italie, au Festival international du film de Locarno, en Suisse, au Festival panafricain du film de Ouagadougou, au Burkina Faso, au Cinéma Du Reel, en France, à Oberhausen, en Allemagne, entre autres.

Ce film sera suivi de la projection de Samba Traore

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

David Achkar, une étoile filante

Vendredi 28 janvier 2022, 16h30 – Salle 300

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de Mama Keïta

France doc. vf 1998 coul. et n&b
21min (vidéo num.)

Un émouvant portrait du cinéaste David Achkar, réalisé juste après son décès par son meilleur ami, collègue et compatriote, son frère de cœur et d’esprit.

Mama Keïta

Réalisateur, scénariste et producteur français et guinéen, né en 1956, à Dakar (Sénégal)

Après des études de droit à l’Université de Paris-I, il devient scénariste. Il débute sa carrière de réalisateur en 1981 et tourne 5 court métrages puis, en 1990 Ragazzi et Le 11ème commandement en 1997.

En 1998, il réalise le documentaire David Achkar, une étoile filante, un hommage à son ami réalisateur mêlant archives, textes et photos. Son dernier film, Le fleuve, est né d’un projet originel de David Achkar.

En 1998, David Achkar qui s’apprêtait à tourner Le Fleuve, meurt d’une leucémie. Il fait promettre à son ami Mama Keïta de faire ce film à sa place. Le cinéaste qui ne connaît pas l’Afrique de l’intérieur doit s’approprier le film de David Achkar et le faire sien. Il entame alors un voyage initiatique de Dakar à Conakry. Le Fleuve, son long métrage réalisé en 2002, reçoit le Prix de la Presse au Festival du film de Paris, 2003. Il signe Le Sourire du Serpent, réalisé en 2006, en compétition au FESPACO 2007. En 2009, il sort L’Absence sélectionné au Festival de Rotterdam (Hollande) et dans la compétition officielle du Fespaco 2009 (Burkina Faso) où il reçoit le prix du scénario.

Son court métrage One more vote for B. Obama fait partie du film collectif L’Afrique vu par… (produit et présenté au 2ème Festival Panafricain d’Alger – Panaf’ 2009, Algérie) qui réunit dix courts métrages signés par des réalisateurs africains.

Ce film sera suivi de la projection de Allah Tantou

Présenté par Mama Keïta (cinéaste)

Suzanne, Suzanne

Dimanche 23 janvier 2022, 15h30 – Salle 300

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de Camille Billops et
James Hatch

États-Unis doc. vostf 1982 n&b
26min (vidéo num.)

Suzanne, Suzanne, tourné par Camille Billops avec la collaboration de son mari, est un des courts métrages les plus émouvants de la génération des réalisatrices noires des années 1970 et 1980. La cinéaste revient sur la difficile relation de Suzanne avec son père alcoolique, qui la poussa vers l’héroïne. Jonglant entre les images de famille et un entretien face caméra, le film aboutit à une scène déchirante où la fille demande des comptes à sa mère. La scène se déploie sans un bruit, dans la quiétude de cette chambre noire, jusqu’à ce que les deux femmes s’étreignent. Camille Billops poursuit ce travail biographique dans cinq films dont le long métrage Finding Christa (1991), sur l’abandon de sa fille. Hugues Perrot

Camille Billops et James Hatch

L’artiste et cinéaste Camille Billops est née le 12 août 1933 à Los Angeles, en Californie. Au cours de sa carrière, Billops a pratiqué la gravure, la sculpture, l’illustration de livres et la réalisation de films. Elle a obtenu sa licence à la California State University et sa maîtrise au City College de New York en 1975.

on principal moyen d’expression est la sculpture et ses œuvres font partie des collections permanentes du Jersey City Museum à Jersey City, New Jersey, et du Museum of Drawers, Berne, Suisse. Billops a participé à des expositions individuelles et collectives dans le monde entier, notamment : Gallerie Akhenaton, Le Caire, Egypte ; Hambourg, Allemagne ; Kaohsiung, Taiwan ; Gimpel and Weitzenhoffer Gallery, et El Museo de Arte Moderno La Tertulia, Cali, Colombie. Elle était une amie et collègue de longue date du maître graveur Robert Blackburn, qu’elle a aidé à créer le premier atelier de gravure à Asilah, au Maroc, en 1978.

En 1975, avec son mari, James Hatch, historien du théâtre noir, Billops a fondé la collection Hatch-Billops. Ces impressionnantes archives afro-américaines sont constituées d’histoires orales, de livres, de diapositives, de photographies et d’autres références historiques. Billops a également collaboré avec James Van Der Zee et le poète Owen Dodson à la publication de The Harlem Book of the Dead. En 1982, Billops a commencé sa carrière de cinéaste avec Suzanne, Suzanne.

Elle suit ce début prometteur en réalisant cinq autres films, dont Finding Christa en 1991, une œuvre hautement autobiographique qui a obtenu le Grand Prix du Jury pour les documentaires au Festival du film de Sundance 1992. Finding Christa a également été diffusé dans le cadre de la série télévisée P.O.V. de la Public Broadcasting Station. Parmi ses autres films, citons Older Women and Love en 1987, The KKK Boutique Ain’t Just Rednecks en 1994, Take Your Bags en 1998 et A String of Pearls en 2002. Billops a produit tous ses films avec son mari et leur société cinématographique, Mom and Pop Productions. Ils ont également co-publié Artist and Influence, un annuel, en 1981, comme un journal complet des Afro-Américains dans la communauté des arts visuels, du spectacle et de la littérature.

Une partie de la collection Hatch/Billops – une ressource majeure pour la recherche sur les arts et les lettres afro-américains du XXe siècle – est conservée dans les archives de la Cohen Library du CCNY. L’impact du couple sur l’étude du théâtre afro-américain est monumental et façonnera le travail des historiens du théâtre et des spécialistes de la littérature pour de nombreuses années à venir.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Pain sec
Jamal

Séance présentée par Ousmane William Mbaye (cinéaste), sous réserve

Jamal (The Camel)

Dimanche 23 janvier 2022, 15h30 – Salle 300

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d’Ibrahim Shaddad

Soudan doc. exp. 1981 n&b 14min (cin. num.)

Ce court métrage signe le clap de début de la nouvelle vague du cinéma soudanais. Poétique et universel.

Film restauré par Arsenal.

Ibrahim Shaddad

Ibrahim Shaddad, né à Halfa au Soudan en 1945, a étudié à la Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF. Il a écrit et réalisé de nombreux films et quelques pièces de théâtre. Pratiquement tous les films et pièces de théâtre au Soudan ont été abandonnés par les producteurs ou interdits par les gouvernements. Il est membre fondateur du Sudanese Film Group et membre du comité de rédaction du magazine Cinema.

Filmographie :

1964: Jagdpartie / Hunting Party. 

1981: Jamal / A Camel. 

1984: Al Habil / The Rope (32 min.). 

1994: Insan (25 min.).

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Pain sec
Suzanne, Suzanne

Séance présentée par Ousmane William Mbaye (cinéaste), sous réserve

Pain sec

Dimanche 23 janvier 2022, 15h30 – Salle 300

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d’Ousmane William Mbaye

avec Amet Diallo
Sénégal fict. vostf 1981 coul.
35min (vidéo. num.)

Un photographe vit avec sa femme, chez ses beaux parents. Sans emploi sa belle mère ne lui accorde aucune sympathie. Il reçoit une lettre-contrat, pour un reportage sur la problématique de l’eau à Dakar… Gagnant de l’argent, il réussit à décrocher un sourire à sa belle mère, sous les yeux perplexes de sa femme. Il lui faudra vivre d’espoir ( duunde yakaar) jusqu’au prochain contrat….

Ousmane William Mbaye

Ousmane William Mbaye, réalisateur sénégalais,  a étudié le cinéma à Paris et notamment à l’Université Paris VIII Vincennes, bouillon de culture des années 70.

De retour à Dakar, il  démarre comme assistant réalisateur de Ousmane Sembene dans Ceddo,  puis de Ben Diogaye Beye dans Les princes de Saint Germain des prés, et du documentaliste Samba Felix Ndiaye dans Dakar-Bamako.

A partir de 1979, il produit et réalise son premier court-métrage L’Enfant de Ngatch, qui remporte le Tanit de Bronze aux Journées Cinématographiques de Carthage. Il enchaine avec une série de courts métrages entre fiction et documentaire : Pain Sec, Dakar-clando, Fresque, Dial Diali.

Entre 1990 et 1997 il coordonne les Rencontres Cinématographiques de Dakar, RECIDAK, fondées par Annette Mbaye d’Erneville.

A partir des années 2000,  il s’oriente résolument vers le documentaire avec la complicité de Laurence Attali au montage et à la production. Il réalise alors des portraits qui révèlent la mémoire souvent occultée du Sénégal :  Xalima la plume, Fer & VerreMere-Bi, la mère, Président Dia, remportent tous de nombreux succès.   Sorti en fin 2016, KEMTIYU, Cheikh Ant retrace la vie et l’œuvre du savant et homme politique sénégalais Cheikh Anta Diop. 

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Jamal
Suzanne, Suzanne