Samba Traore

Samedi 29 janvier 2022, 19h00 – Salle 500

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d’Idrissa Ouedraogo

avec Bakary Sangaré, Mariam Kaba
Burkina Faso fict. 1992 coul. 1h25 (cin. num.)

Après avoir participé au hold-up d’une station-service, Samba retourne au village ou il épouse Saratou et ouvre un bar dont il rêvait depuis longtemps.

Ours d’argent, Berlinale 1993
Tanit d’argent, Journées cinématographiques de Carthage 1992

Idrissa Ouedra

Né en 1954 à BANFORA (Burkina Faso).

Titulaire d’un Diplôme d’Études Générales à l’INAFEC (Institut Africain d’Études Cinématographiques de Ouagadougou). Il séjourne à Kiev en URSS. Il a un DEA (Diplôme d’Études Approfondies), option cinéma de l’Université de Paris I Sorbonne. Fonctionnaire à la Direction de la production Cinématographique du Burkina en 1981, il sort diplômé de l’Institut des Hautes Études Cinématographiques (IDHEC, Paris) en 1985.

Il a réalisé plusieurs courts métrages documentaires avant de passer aux longs métrages. On retrouve dans son œuvre un parfait équilibre entre l’authenticité documentaire et la fiction. Idrissa Ouedraogo a reçu le Gand Prix du FESPACO pour son premier court métrage : Poko. Plusieurs autres suivent : Les Ecuelles (1983), Les Funérailles du Larlé Naba (1984), Ouagadougou, Ouaga deux roues(1985), Issa le tisserand (1985). Son premier long métrage, Le Choix, est sorti en 1986. Suivent Yaaba (1988) – Prix de la Critique au Festival de Cannes 1989, Tilaï (1990) -Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 1990, Grand Prix du Fespaco 1991, Etalon de Yennenga 1991), Karim et Sala (1991), Samba Traoré (1992), Le Cri du cœur (1994), Kini et Adams (1997), La Colère des dieux (2003). Longs métrages auxquels il faudrait ajouter plusieurs moyens et courts métrages ; ainsi que sa participation au film collectif de réflexion sur l’attentat terroriste de New York : 11-09-01 et la réalisation de plusieurs séries télévisuelles pour les télévisions africaines.

Il a été membre du jury pour divers festivals internationaux : Venise, Tokyo, Amiens, Musée de l’homme (Paris).

Il a donné plusieurs conférences, en France (Université Paris VIII Nanterre, Musée de L’Homme), aux États-Unis (Université de Harvard, Université de New York), au Burkina Faso (Université de Ouagadougou).

Il est Commandeur de l’Ordre National Burkinabé et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres Français.

Il est mort prématurément en 2018 à l’âge de 64 ans à Ouagadougou.

Revue de presse

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)