Dans un petit village africain, Mariama, pauvre et abandonnée, rejetée de tous, habite à l’écart des autres cases. Elle ne vit que pour son fils Bilaly. Il a vingt ans. Il est beau. Mais aucune femme ne veut de lui car il est aveugle. Pour lui rendre la vue, Mariama devra accomplir un grand sacrifice…
Prix du meilleur court métrage, FESPACO 1993
Mohamed Camara
Né en 1959 à Conakry, en Guinée. Etudes à l’atelier Blanche Salant (Paris). Scénariste. Comédien. Il est directeur de l’Office National du Cinéma Guinéen (ONACIG).
France doc. vf 1998 coul. et n&b 21min (vidéo num.)
Un émouvant portrait du cinéaste David Achkar, réalisé juste après son décès par son meilleur ami, collègue et compatriote, son frère de cœur et d’esprit.
Mama Keïta
Réalisateur, scénariste et producteur français et guinéen, né en 1956, à Dakar (Sénégal)
Après des études de droit à l’Université de Paris-I, il devient scénariste. Il débute sa carrière de réalisateur en 1981 et tourne 5 court métrages puis, en 1990 Ragazzi et Le 11ème commandement en 1997.
En 1998, il réalise le documentaire David Achkar, une étoile filante, un hommage à son ami réalisateur mêlant archives, textes et photos. Son dernier film, Le fleuve, est né d’un projet originel de David Achkar.
En 1998, David Achkar qui s’apprêtait à tourner Le Fleuve, meurt d’une leucémie. Il fait promettre à son ami Mama Keïta de faire ce film à sa place. Le cinéaste qui ne connaît pas l’Afrique de l’intérieur doit s’approprier le film de David Achkar et le faire sien. Il entame alors un voyage initiatique de Dakar à Conakry. Le Fleuve, son long métrage réalisé en 2002, reçoit le Prix de la Presse au Festival du film de Paris, 2003. Il signe Le Sourire du Serpent, réalisé en 2006, en compétition au FESPACO 2007. En 2009, il sort L’Absence sélectionné au Festival de Rotterdam (Hollande) et dans la compétition officielle du Fespaco 2009 (Burkina Faso) où il reçoit le prix du scénario.
Son court métrage One more vote for B. Obama fait partie du film collectif L’Afrique vu par… (produit et présenté au 2ème Festival Panafricain d’Alger – Panaf’ 2009, Algérie) qui réunit dix courts métrages signés par des réalisateurs africains.
Gui.–Co.–Fr. doc. vostf 1990 coul. et n&b 52min (vidéo)
Marof Achkar – père du cinéaste – s’apprête à être nommé Haut-Commissaire à l’ONU. Il est alors rappelé par son gouvernement. Arrêté sur le tarmac de Conakry, il ne sortira pas vivant du camp Boiro.
David Achkar
David Achkar est né en 1960 à New York. Parti trop tôt, il promettait d’être l’un des plus brillants cinéastes de sa génération en Afrique. Il a laissé derrière lui une filmographie modeste mais significative. Allah Tantou, son œuvre la plus connue, est devenu le premier film africain à confronter les immenses coûts personnels et politiques des violations généralisées des droits de l’homme sur le continent. Il est décédé en 1998 à Conakry, en Guinée.
Filmographie :
Renaud-Barrault (1983) Allah Tantou (1990) Kiti, Justice en Guinée (1996)