Zeineb n’aime pas la neige

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De Kaouther BEN HANIA,

long, (Documentaire), Tunisie, 2016, 93min

Synopsis

2009. Zaineb a neuf ans et vit avec sa mère et son petit frère à Tunis. Son père est décédé dans un accident de voiture.

Sa mère s’apprête à refaire sa vie avec un homme qui vit au Canada.

On a dit à Zaineb que là bas elle pourra enfin voir la neige !

Mais elle ne veut rien savoir, le Canada ne lui inspire pas confiance et puis Zaineb n’aime pas la neige.

Couvrant six ans de la vie de la petite ZAINEB et sa de famille en complète mutation, « ZAINEB N’AIME PAS LA NEIGE » est l’histoire d’une initiation à la vie, au monde des adultes racontée à travers les yeux d’un enfant qui grandit physiquement et mûrit émotionnellement.

Distinctions

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Fiche technique

TitreZaineb n’aime pas la neige 
Durée93 minutes
GenreLong métrage
Format de tournageHD
Format de diffusionHD

Bio

Kaouther Ben Hania, réalisatrice et scénariste, est née à Sidi Bouzid (Tunisie). Elle étudie le cinéma à l’Ecole des Arts et du Cinéma à Tunis avant de suivre une formation de scénario à la Fémis à Paris. Elle est titulaire d’un Master recherche en études cinématographiques et audiovisuelles de la Sorbonne Nouvelle- Paris 3.

Filmographie

2017 – LA BELLE ET LA MEUTE (fiction)
Un Certain Regard Cannes • Festival du Film Francophone d’Angoulême, Prix du Jury des Étudiants • Journées cinématographiques de Carthage, Prix du meilleur scénario…

2016 – ZAINEB N’AIME PAS LA NEIGE (documentaire)
Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier, Prix du meilleur documentaire • Festival international du film de Locarno • Festival international du film documentaire d’Amsterdam…

2014 – LE CHALLAT DE TUNIS (fiction)
ACID Cannes • Festival international du film francophone de Namur, Bayard d’or de la meilleure première œuvre • Festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles, Mention spéciale du jury…

2013 – PEAU DE COLLE (court métrage)
Festival de Cinéma Vues d’Afrique de Montréal • Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier, Prix du public • Festival de cinéma africain de Cordoue, Prix du meilleur court métrage…

2010 – LES IMAMS VONT À L’ÉCOLE (documentaire)
Festival international du film documentaire d’Amsterdam • Festival international du film de Vancouver • Festival international du film de Dubaï…

Hedi, un vent de liberté

Jeudi 24 février 2022, 18h30 – Salle 300

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de Mohamed Ben Attia

avec Majd Mastoura,
Rym Ben Messaoud
Tun.–Bel.–Fr.–Qat.–EAU fict. vostf 2016 coul. 1h33 (cin. num.)

Kairouan en Tunisie, peu après le printemps arabe.

Hedi est un jeune homme sage et réservé. Passionné de dessin, il travaille sans enthousiasme comme commercial. Bien que son pays soit en pleine mutation, il reste soumis aux conventions sociales et laisse sa famille prendre les décisions à sa place. Alors que sa mère prépare activement son mariage, son patron l’envoie à Mahdia, une ville côtière, à la recherche de nouveaux clients. Hedi y rencontre Rim, animatrice dans un hôtel local, femme indépendante dont la liberté le séduit. Pour la première fois, il est tenté de prendre sa vie en main.

Prix de la Meilleure première œuvre et Ours d’argent du Meilleur acteur, Berlinale 2016

Mohamed Ben Attia

Mohamed Ben Attia est né à Tunis en 1976. Il a suivi des études de communication audiovisuelle à l’université de Valenciennes, en France, après l’obtention de son diplôme de l’Institut des Hautes Études Commerciales (IHEC) de Tunis en 1998.

Il a réalisé 5 courts métrages : Romantisme : deux comprimés matin et soir (2004), Kif Lokhrin (poulain d’argent au FESPACO 2006), Mouja (2008), Loi 76 (2011) et Selma (2013), sélectionné en compétition internationale au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand en 2014. Tous ses films ont été produits par Dora Bouchoucha.

Revue de presse

Le film Hedi. Rencontre avec Mohamed Ben Attia et Majd Mastoura – Revues.be

HEDI de Mohamed Ben Attia : l’homme et la famille – Pop and Films

La projection de ce film sera précédée de Marabout

Fifty Fifty, mon amour

Samedi 29 janvier 2022, 21h15 – Salle 300

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de Nadia El Fani

avec Sondos Bel Hassen,
Khaled Ksouri
Tunisie fict. vostf 1992 coul. 20min (35mm)

©Nadia El Fani

Meriem est une jeune franco-tunisienne, entre deux villes et entre deux amours.

Festival du film de Rotterdam 1993

Nadia El Fani

Après avoir été assistante à la réalisation avec Roman Polanski, Nouri Bouzid, Romain Goupil, Franco Zeffirelli, Alexandre Arcady, Jerry Schatzberg… Nadia El Fani crée en 1990 en Tunisie Z’YEUX NOIRS MOVIES sa propre société de Production.

Après plusieurs courts et moyens métrages elle réalise son premier long-métrage de fiction BEDWIN HACKER en 2002, sorti en Europe et aux USA en 2003 (Prix du Public à Sarasota Films Festival en 2004, Grand prix du film maghrébin au festival du film d’amour de Mons, Mention spécial Montréal…). C’est à ce moment-là qu’elle s’installe à Paris pour fuir la dictature.


OULED LENINE son premier long-métrage documentaire sort en 2008.

LAÏCITÉ INCH’ALLAH projeté au festival de Cannes en Mai 2011 et soutenu par Agnès Varda, (Grand Prix International de la Laïcité, finaliste du Prix Simone de Beauvoir, Prix au festival de la Luna Italie…) lui vaut des menaces de mort. Nadia El Fani poursuivie en Justice en Tunisie, elle risque 5 ans de prison. Les plaintes ont été classées sans suite après six ans de bataille judiciaire en 2017.

En 2012 sort MÊME PAS MAL, (Grand Prix du FESPACO 2013…), coréalisé avec Alina Isabel Pérez. Une réponse cinématographique à la campagne de haine et aux menaces qu’elle a subies.

C’est en 2013 qu’elle co-signe avec Caroline Fourest, NOS SEINS, NOS ARMES! Film documentaire qui suit le parcours des premiers mois d’installation du mouvement FEMEN à Paris.

CAPITALE PARENTHESE 2021 son dernier film, est une autofiction au temps du confinement.

Ce film sera suivi de la projection de Quartier Mozart

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Aziza

Jeudi 20 janvier 2022, 18h30 – Salle 300

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d’Abdellatif Ben Ammar

avec Yasmine Khlat, Raouf Ben Amor
Tun.–Alg. fict. vostf 1980 coul.
1h35 (vidéo num.)

La Tunisie de 1980. L’aube se lève sur un monde qui change. Et c’est pour un vieil homme la dépossession du passé, les premiers pas maladroits vers la froide lumière de la mort.

Pour Aziza, c’est une aube aussi, lorsqu’on choisit son destin, cette froide lumière. Choix difficile et solitaire parce que l’indépendance d’une très jeune femme dans le monde islamique est chaque jour, à chaque moment, à chaque rencontre à conquérir et à sauvegarder.

Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 1980

Abdellatif Ben Ammar

Réalisateur, producteur, né le 25 avril 1943 à Tunis.

Après avoir entamé des études supérieures de mathématiques (Lycée Alaoui), Abdellatif Ben Ammar se tourne vers le cinéma et obtient un diplôme en prise de vues à l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) de Paris.

À son retour en Tunisie, il est engagé par la SATPEC comme opérateur et commence à tourner des courts-métrages et à assister des réalisateurs tunisiens et étrangers. En 1969, il réalise son premier long-métrage, Une si simple histoire, puis fonde avec Abdellatif Layouni une société de productions, Latif Productions, ce qui lui permet de tourner des documentaires, des fictions ou encore des spots publicitaires.

Filmographie :

1966 : 2 + 2 = 5 (CM) coréalisateur avec Hassen Daldoul et Mustapha Fersi.

1967 : Le Cerveau (CM)

1967 : Opération yeux (CM)

1968 : L’Espérance (CM)

1969 : Une si simple histoire.

1971 : Sur les traces de Baal (CM)

1972 : Mosquées de Kairouan (CM)

1973 : Sejnane.

1975 : Sadiki (CM)

1977 : Métamorphoses (CM)

1980 : Aziza.

2002 : Le Chant de la Noria.

2003 : Khoutaf faouka assahab.

2010 : Les Palmiers blessés.

Revue de presse

Fiche film – Africultures