Cabascabo

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EnglishFrançais

Cabascabo

a film by Oumarou Ganda

starring Oumarou Ganda, Zalika Souley, Dan Baba Ali, Balarabi, Gérard Delassus, Issa Gombokoye, Kaka, Djingarey Maiga Niger, 1969, Fiction, 45 mins, drame, B&W, in Djerma / French, 16 mm, DCP

© Argos Films

Synopsis

Cabascabo, a veteran of the French colonial army in Indochina, returns to his home town in Niger, acclaimed by friends and relatives. In fragmented flash-backs, he tells the story of his adventure and the battles in that distant land, « way beyond Mecca »… With his friends at the bar and the prostitutes in the night-clubs, any opportunity is good to boast about his adventures. For some time he basks in his glory as a veteran but, after squandering all he has, he cannot find work. Nobody respects his rank, not even at the building site where he is treated as a slave by his fellow workers. To survive with dignity, he can only go back and work the land, returning to his origins in rural society.

FIRST FILM / PREMIER FILM

Restoration (2K): Institut français, Paris, in 2019 with Orange Studio, Cinémathèque Afrique (Institut français, Paris), Argos Films.

Original Title: CABASCABO
Countries : Niger, France
Language  : Djerma, French
Year of production : 1968
Runtime : 45 min

Directed : Oumarou Ganda

Image : Toussaint Bruschini

Editing : Danièle Tessier

FILMMAKER’S COUNTRY : Niger
Country of Filming : Niger, Vietnam

Semaine internationale de la critique, Festival de Cannes 1969

Restauration 2K par Eclair avec le soutien de l’Institut Français et Orange

Oumarou Ganda

Actor, director, screenwriter and producer from Niger, of Djerma culture.

Oumarou GANDA (1935-1981) is an actor, director, screenwriter and producer.

He is know for « Moi, un Noir » (1958, Actor), Cabascabo (1969, Director / Screenwriter / Producer), « Le Wazzou polygame » (1970, Director / Screenwriter / Producer), « Saitane » (1972, Director / Screenwriter / Producer), » L’Exilé » (1980, Director / Screenwriter / Producer).

Oumarou Ganda was born in Niamey, of Djerma culture. At the age of 16, he joined the French Far East Expeditionary Corps. After spending two years in Asia during the First Indochina War he returned to Niger. He was unable to find work, so he emigrated to Ivory Coast and became a longshoreman in the port of Abidjan. There he met French anthropologist and filmmaker Jean Rouch. Rouch was interested in the Nigerien community in Ivory Coast and hired Ganda as a statistician for his research on immigration.

Ganda had a small role in Rouch’s 1957 film Zazouman de Treichville, and the lead role in Moi un Noir in 1958. A few years later he returned to Niamey and became an assistant technician. His first film, Cabascabo, is based on his experiences in Indochina. He continued making films throughout the 1970s, many of which received international acclaim. His most famous, Le Wazzou Polygame (1970) won the first FESPACO Film Festival Best Film Award. In addition to his feature-films, Ganda completed several documentaries.

Among his posthumous honors, a major cultural center in Niamey, Le Centre Culturel Oumarou GANDA (C.C.O.G) was named after him in 1981, shortly after his death.
FESPACO began awarding an African Feature Film Award named the Oumarou Ganda Prize.

Filmography :

(1969) Cabascabo (Short Narrative, 45′) – Special jury prize at the Moscow International Film Festival, International Critics’ Award at Málaga, Honorable Mention at the Carthage Film Festival.
(1970) Le Wazzou polygame (Feature Narrative, 90′) – First FESPACO grand prize in 1972.
(1972) Saitane (Short Narrative, 55′)
(1973) Galio de l’air (Short Narrative)
(1977) Cock Cock Cock (Documentary, 78′)
(1980) Le Niger au Festival de Carthage (Documentary, 30′)
(1980) The Exile (Feature Narrative, 90′)

As actor

L’Exile (1980)
Babatu (1976)
Saitane (1973)
Le wazzou polygame (1971)
Cabascabo (1969)
Moi un noir (1958)

Our Sources / Nos Sources :
– Wikipédia
– www.marfilmes.com/en/africafilms/saitane.htm
– https://ifcinema.institutfrancais.com/fr/movie?id=600a2d77-221b-655f-94a0-7105782a2fc3
– https://nigerstars.com/zone-artistes/cinema/153-oumarou-ganda.html
– www.citefilms.com/movie/cabascabo
– www.cinematheque.qc.ca/fr/cinema/cabascabo/

Cabascabo

de Oumarou Ganda

avec Oumarou Ganda, Zalika Souley, Dan Baba Ali, Balarabi, Gérard Delassus, Issa Gombokoye, Kaka, Djingarey Maiga Niger, 1969, Fiction, 45 mins, drame, B&W, Djerma & français, 16 mm, DCP

© Argos Films

Synopsis

Cabascabo s’en revient de la guerre d’Indochine, riche de sa prime de démobilisation. Ses amis sont nombreux, la fête permanente, les femmes faciles jusqu’à ce que s’épuise le pécule. Sa réinsertion au pays devient alors un vrai parcours du combattant.

Restauration (2K): Institut français, Paris, in 2019 avec Orange Studio, Cinémathèque Afrique (Institut français, Paris), Argos Films.

Titre Original CABASCABO
Pays : Niger, France
Language  : Djerma, French
Année de production : 1968
Durée : 45 min

Réalisation : Oumarou Ganda

Image : Toussaint Bruschini

Montage : Danièle Tessier Pays du réalisateur Niger
Pays de tournage : Niger, Vietnam

Semaine internationale de la critique, Festival de Cannes 1969

Restauration 2K par Eclair avec le soutien de l’Institut Français et Orange

Oumarou Ganda

Acteur, réalisateur, scénariste et producteur nigérien, de culture Djerma.

Oumarou GANDA (1935-1981) est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur.

Il est connu pour Moi, un Noir (1958, Acteur), Cabascabo (1969, Réalisateur / Scénariste / Producteur), Le Wazzou polygame (1970, Réalisateur / Scénariste / Producteur), Saitane (1972, Réalisateur / Scénariste / Producteur), L’Exilé (1980, Réalisateur / Scénariste / Producteur).

Il est né en 1935 à Niamey (Niger), mort le 1er janvier 1981.

Oumarou Ganda a effectué ses études primaires à Niamey avant de s’engager à 17 ans dans le corps expéditionnaire français comme tirailleur. Il est envoyé en Indochine où il passe deux ans. De retour au pays, il ne trouve pas de travail. Il émigre en Côte d’Ivoire. Entre autres petits boulots, il exerce, comme Sembène Ousmane, le métier de docker au port d’Abidjan. C’est là qu’il rencontre Jean Rouch. L’ethnologue qui s’intéresse à la communauté nigérienne de la Côte d’Ivoire envisage une enquête sur l’émigration. Il engage Ganda comme enquêteur statisticien. Puis, ils en viennent au cinéma. Il joue un petit rôle dans Zazouman de Treichville en 1957, puis le principal rôle dans Moi un noir.

À travers ces deux films qui sont réalisés par Jean Rouch, Ganda contracte le virus du cinéma. Quelques années plus tard, Jean Rouch lui suggère de rentrer au pays. Dès son retour à Niamey, Oumarou Ganda est engagé comme assistant technicien au Centre culturel franco-nigérien. Il y trouve dans le club « Culture et Cinéma », des techniciens qui dispensaient une formation aux jeunes voulant embrasser les métiers du cinéma : réalisation, caméra et son. Ganda avait pour compagnons Inoussa Ousséini, Hamidou Moussa et bien d’autres. Plusieurs films éducatifs ont été ainsi réalisés. C’est dans ce cadre qu’est lancé un concours de scénario en 1968. Le jeune vétéran avait une histoire qui lui tenait à cœur, ainsi fut écrit le script de son premier film : Cabascabo (1968, 45 min, noir et blanc, film entièrement tourné en zarma) avec Zalika Souley, Oumarou Ganda, film autobiographique qui tente de reconstituer l’histoire du service de l’auteur dans le corps expéditionnaire français en Indochine. L’anecdote est celle d’une jeune soldat qui voit ses compagnons tomber sur les champs d’honneur pour une cause à laquelle ils se sentent complètement étrangers. De retour chez lui, il pourra accéder aux emplois réservés parce qu’il aura manqué de se mettre au garde-à-vous devant un sergent.

Arrivé à Paris pour le montage de son premier film, Oumarou Ganda se trouve pris mai 68. Il réussit à faire une première dans la capitale française. Sélectionné au Festival de Cannes en 1969 pour la semaine de la critique internationale, deux mois plus tard, il obtient le Prix spécial du jury au sixième festival de Moscou puis à Malaga (Espagne) le Prix de la critique internationale et celui de la fédération espagnole des ciné-clubs (1969), à Carthage une mention spéciale.

Wazzou (1970, 50 min, 16 mm, couleur, film entièrement tourné en langue zarma), la deuxième fiction d’Oumarou traite de polygamie, mariage forcé et vengeance d’une coépouse qui se trompe de cible. Peinture des travers de la société nigérienne en particulier, mais de manière générale de la société africaine, ce film se montre particulièrement critique envers ceux qui détiennent un certain pouvoir. Il reçoit le Grand Prix du Fespaco en 1972.

Saïtane (1972, 64 min, couleur, film entièrement tourné en zarma) se situe sous l’angle de la critique sociale. Dans un petit village, un marabout sert d’entremetteur, plutôt de facilitateur, entre une femme adultère et un amant fortuné. Les interprètes : Oumarou Ganda, Moussa Alzouma, Damouré Zika, Amadou Saley, Zalika Souley, Insa Garba. Image : Jean-Pierre Leroux ; son : Moussa Hamidou. Montage : Danièle Tessier.

L’Exilé (1980, 90 min, 16 mm, couleur) se présente comme une anecdote sur la parole donnée. Le film s’inspire d’un conte africain. Le conte comme source d’inspiration, tant au plan de l’anecdote que de la narration cinématographique, reste un des aspects qu’Oumarou Ganda a introduit dans le cinéma africain. Il a par ailleurs fait découvrir sur le plan international le cinéma de l’Afrique noire. Oumarou Ganda a signé plusieurs films documentaires. Il décède un après avoir réalisé l’Exilé.

À la veille de son décès, il travaillait sur le scénario d’un documentaire. Il souffrait depuis quelque temps d’un malaise cardiaque.

FILMOGRAPHIE

(1969) Cabascabo (Fiction, 45′)- Prix Spécial du jury au Festival International du Film de Moscou, Prix Fipresci (Critique Internationale) à Málaga, Mention Honorable aux Journées Cinématographiques de Carthage – JCC.
(1970) Le Wazzou polygame (Fiction, 90′)
(1972) Saitane (Fiction, 55′)
(1973) Galio de l’air (Fiction, court métrage)
(1977) Cock Cock Cock (Documentaire, 78′)
(1980) Le Niger au Festival de Carthage (Documentaire, 30′)
(1980) L’Exilé (Fiction, 90′)


FILMOGRAPHIE (Acteur) :

L’Exilé (1980)
Babatu (1976)
Saitane (1973)
Le wazzou polygame (1972)
Cabascabo (1969)
Moi un noir (1958)

Our Sources / Nos Sources :
– Wikipédia
– www.marfilmes.com/en/africafilms/saitane.htm
– https://ifcinema.institutfrancais.com/fr/movie?id=600a2d77-221b-655f-94a0-7105782a2fc3
– https://nigerstars.com/zone-artistes/cinema/153-oumarou-ganda.html
– www.citefilms.com/movie/cabascabo
– www.cinematheque.qc.ca/fr/cinema/cabascabo/

© Argos Films

Le Retour d’un aventurier

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EnglishFrançais

The return of an Adventurer

de Moustapha Alassane

Niger fict. vostf 1966 coul. 34min (cin. num.)

©Argos Films

Jimmy returns from a trip to the United States to his village in Niger. As a gift to his friends, he brings back full cowboy outfits from the Wild West. From now on, dressed in American mythology, their names will no longer be Kali, Ibrahim or Boubakar, but Black Cooper, James Kelly, Casse-Tout or Reine Christine. And, just like what they imagine to be a real band of cowboys, they are going to sack the region, provoking the anger of the villagers.

Restauration 2K par L’image retrouvée avec le soutien du CNC

Moustapha Alassane

Moustapha Alassane was a pioneering filmmaker in Niger, making some of that country’s first short and feature films. His artistic approaches combined painting, animation, ethnography and the avant garde to develop political and social critiques of post-independence Niger. His artistic innovation heavily impacted his West African cinema contemporaries, inspiring other films such as Djibril Diop Mambéty’s TOUKI BOUKI. Our series includes Alassane’s moral tale of faux African cowboys, RETURN OF AN ADVENTURER (1966), the mystical parable based on a traditional folktale TOULA (1973) and several of animated short films to precede these live-action works. Programs are in French and Hausa with English subtitles.

This film is part of a session of short films including:
On the dune of solitude
Kaka Yo
Le Retour d’un aventurier

Le Retour d’un aventurier de Moustapha Alassane

Niger fict. vostf 1966 coul. 34min (cin. num.)

©Argos Films

Jimmy revient d’un voyage aux États-Unis dans son village du Niger. En guise de cadeau à ses amis, il ramène des tenues complètes de cow-boy du Far West. Désormais, habillés à la mythologie américaine, ils ne s’appelleront plus Kali, Ibrahim ou Boubakar, mais Black Cooper, James Kelly, Casse-Tout ou Reine Christine. Et, à l’image de ce qu’ils imaginent être une véritable bande de cow-boys, ils vont saccager la région, provoquant la colère des villageois.

Pays concerné : Niger

Durée : 34 minutes

Genre : western

Type : fiction

Scénario, Image : Moustapha Alassane
Son : Moussa Hamidou
Montage : Philippe Luzuy
Musique : Nelos Amelonion
Production : Argos Films

Acteurs
Zalika Souley, Djingarey Maïga, Moussa Harouna, Ibrahim Yacouba, Abdou Nani, Boubacar Souna RETURN OF AN ADVENTURER (Niger, 1966, 16mm, 34 min)

Restauration 2K par L’image retrouvée avec le soutien du CNC

Moustapha Alassane

Né en 1942 à N’Dougou (Niger), Mustapha Alassane est d’abord mécanicien. Il apprend la technique cinématographique dans les locaux de l’IRSH à Niamey dont Rouch assure la direction scientifique. Jean Rouch facilite sa formation et l’aide à partir au Canada où il rencontre le célèbre Norman MacLaren qui lui enseigne le cinéma d’animation.

Né en 1942 à N’Dougou (Niger), Mustapha Alassane est d’abord mécanicien. Il apprend la technique cinématographique dans les locaux de l’IRSH à Niamey dont Rouch assure la direction scientifique. Jean Rouch facilite sa formation et l’aide à partir au Canada où il rencontre le célèbre Norman MacLaren qui lui enseigne le cinéma d’animation.
Il va devenir l’un des premiers cinéastes d’Afrique, contribuant à faire du Niger des années 70 un grand pays de cinéma, à l’égal du Sénégal. Moustapha Alassane se lance dans la réalisation de films, qui ne sont pas tous des dessins animés. Il tourne les premiers dessins animés d’Afrique sub-saharienne, réalise des documentaires, des longs métrages.

Moustapha Alassane tourne dès 1961 deux courts métrages inspirés des contes traditionnels: Aouré et La Bague du roi Koda. Représentant de la culture africaine (Deela ou el Barka le conteur, 1969 ; Shaki, 1973), il pratique aussi la satire de moeurs (F.V.V.A., femme, villa, voiture, argent, 1972).

Moustapha Alassane a réalisé une trentaine de films d’animation, de fiction, ou documentaires, qui restituent avec un regard satirique les situations sociales et les moeurs de son pays.

Directeur de la section cinéma de l’université de Niamey pendant 15 ans, Moustapha Alassane, par sa création prolifique et son cinéma engagé, a contribué dans les années 1960-1970 à faire du Niger un grand pays de cinéma, tout comme le Sénégal à la même époque.

Dans sa programmation des cinémas du mardi, deux soirées ont été consacrées par le Centre Culturel Franco Nigérien Jean Rouch (CCFN/JR) à Moustapha Alassane. A l’occasion de cette projection, la Directrice du CCFN/JR, Mme Delphine Boudon a solennellement annoncé la remise de la légion d’honneur française au cinéaste nigérien Moustapha Alassane lors du Festival de Cannes.

« Pour moi, le cinéma peut et doit servir à modifier la mentalité de la masse. Chacun de mes films touche à la politique, ne serait-ce que parce qu’il suscite un intérêt auprès de la masse et est susceptible de lui faire prendre conscience de sa culture. Je pense que, pour le moment, le cinéma n’a pas suffisamment prouvé au monde que l’Afrique a une culture propre. Il doit pouvoir éveiller la conscience du spectateur sur des problèmes spécifiquement africains et guider l’Afrique dans une direction plus viable. »

Il meurt le mardi 17 mars 2015, à Ouagadougou (Burkina Faso), des suites d’une longue maladie, à l’âge de 73 ans.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Sur la dune de la solitude
Kaka Yo
Le retour d’un aventurier

Restauration 2K par L’image retrouvée avec le soutien du CNC

TIGRITUDES COLOGNE

SEPT 2023

TIGRITUDES
TANGER
& RABAT

OCTOBRE 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Sur la dune de la solitude

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EnglishFrançais

On the Dune of solitude

A film by Timité Bassori

Ivory Coast, 1964, Experimental short film, 32 mins, fantastic, French

Synopsis

Suggested by Mama Watta, a legendary water goddess who seduces men into captivity, the film depicts the symbolic encounter of a man and a woman one night on the beach. The two share dreams on the sand but with daylight comes disorientation and death.

Directed by Bassori Timite

Alternative title: ON THE BANK OF SOLITUDE

Country: Ivory Coast
Year: 1964
Runtime: 32 min
Language: French

Director / Réalisateur : Timité BASSORI
Photography / Image : Ivon BAGUINOF
Editing / Montage : Guy FERRANT

CAST (in credits order)
Elise Touré
Julien Keita
Brahima Kouyaté
Emmanuel Daima (aka Emmanuel Diaman)


2010 | 39th International Film Festival of Rotterdam (IFFR 2010) | Rotterdam, Pays-Bas | 27 January – 07 Feb 2010
* Selection: Signals – Where Is Africa (Rétrospective du cinéma africain novateur)

k restoration by Eclair Classics. Film restored by the Cinémathèque Afrique of the Institut français as part of the 20 films for 2020 programm.

Timité Bassori

Ivorian film director, screenwriter and writer (novelist).

Born on 30 December 1933, in Aboisso (Ivory Coast), he is considered as one of the fathers of the Ivorian cinema. After studying at IDHEC in Paris, Bassori realized his long narrative debut The Woman with the Knife (1969) in which he starred as young man returning from Europe to his homeland only to start facing his weaknesses. Bassori was given a life-achievement award in Khouribga African Film Festival (FFCAK) in 2009 and was jury president in FFCAK’s following edition in 2010. He has held several positions: including director at the Ivorian Cinema Company and has published many books like The Banished Village (1974)

Filmography

1964 (short) – Sur la dune de la solitude (ON THE BANK OF SOLITUDE)
* Director

1969 (feature) – La femme au couteau
* Director / Actor (cast member)

1976 (feature) – LA VICTOIRE EN CHANTANT (NOIRS ET BLANCS EN COULEUR)
* Production Manager

This film is part of a session of short films including:

Elles
Kaka Yo
Le Retour d’un aventurier

Sur la dune de la solitude

Timité Bassori

Côte d’Ivoire fict. vostf 1964 n&b
32min (cin. num.)

Le film est tiré d’une légende où Mamy Watta, la déesse de l’eau séduit les humains.

C’est la rencontre de deux jeunes gens un soir au bord de la lagune. Les deux jeunes vont faire connaissance et passent la nuit au bord de l’eau. Le lendemain matin, au réveil la jeune fille a disparu. Curieusement, plus tard, le jeune homme retrouvera le visage de sa compagne d’une nuit sur un lit de mort.

Restauration 2k par Eclair Classics. Film restauré par la Cinémathèque Afrique de l’Institut français dans le cadre de 20 films pour 2020.

Timité Bassori

Né le 30 décembre 1933 à Aboisso (Côte d’Ivoire), il est considéré comme le père du cinéma ivoirien. Après ses études de cinéma à l’IDHEC (Paris) et son premier court métrage Sur la dune de la solitude (1964), un film fantastique, Timité Bassori réalise son premier et unique long métrage La femme au couteau (1969), un drame dans lequel il joue le rôle d’un jeune ivoirien revenu d’Europe et qui vit un traumatisme. Ce thriller psychologique La femme au couteau (1969) est le tout premier long métrage de fiction de la Côte d’Ivoire.

Timité Bassori a reçu un prix pour sa carrière au Festival du Cinéma africain de Khouribga (FFCAK) en 2009 et a été Président de jury au FFCAK l’édition suivante en 2010. Toujours en 2010, le Festival de Rotterdam (IFFR) a projeté les deux films de Bassori dans le cadre d’une rétrospective du cinéma africain novateur. En 2015, il était membre du jury du Festival du Cinéma africain de Louxor (Luxor African Film Festival, LAFF).

Il a exercé plusieurs responsabilités dont celle de Directeur de la Société Ivoirienne de Cinéma et a publié de nombreux livres tels
le recueil de nouvelles LES BANNIS DU VILLAGE (1974, Nouvelles Editions Africaines, NEA, Abidjan/ Dakar)


Filmographie

1964 (court métrage fiction) – Sur la dune de la solitude (ON THE BANK OF SOLITUDE)
* Réalisateur

1969 (long métrage fiction) – La femme au couteau
* Réalisateur / Acteur principal

1976 (long métrage fiction) – LA VICTOIRE EN CHANTANT (NOIRS ET BLANCS EN COULEUR)
* Directeur de Production

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Elles
Kaka Yo
Le Retour d’un aventurier

TIGRITUDES COLOGNE

SEPT 2023

TIGRITUDES
TANGER
& RABAT

OCTOBRE 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Kaka Yo

Vendredi 14 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

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EnglishFrançais

Kaka Yo

A film by Sébastien Kamba

Directed by Sebastien Kamba

Congo, 1966, 22 min

Vibrant love story, which means “Just You” in Lingala, intersperses modern life, the youth of Brazzaville at the time, the European dances in vogue in the 1960s, and life initiation, the sorcery, spiritual power and ritual.

The first film made in the Congo and the first love story in African cinema. He wants to put her love to the test and disappears. But first, he arranges things with a traditional healer. In a state of despair, she goes to the healer to ask for help in finding her beloved. The healer pretends to do a ritual. Convinced that she has been abandoned forever, the young woman roams the streets of Brazzaville. She walks all night long and, in the delirium of her despair, curses the tradition of a male chauvinist society. In the morning, on the river bank, she realizes that a child has been watching her. She follows him and finds her loved one amidst the ruins of an abandoned house.

Restauration 4K par Hiventy. Film restauré par la Cinémathèque Afrique de l’Institut français dans le cadre de 20 films pour 2020.

Director and image Sebastian Kamba, Luc Siassia.
Sound: Albert M’Bemba.
Music: Nawo Tsetsa, Les cheveux crepus, Martin Samba.
Cast: Antoine Aissi, Pierrette Nkouka, Paulette Dussaud, Jean-Claude N’Silou.
Production company: Tv du Congo, Centre Culturel Français de Brazzaville.

Bio/filmo

Born on 25 December 1941 in Brazzaville (Congo).

Studied at OCORA (Office de Coopération Radiophonique, France). TV internship in Paris. Teacher.

Published the book Production Cinématographique et Parti Unique. L’exemple du Congo. Paris: L’Harmattan, 1992.

Filmography

1964: Le Peuple du Congo-Léo vaincra (short film)

1966: Kaka-Yo (Rien que toi, short film)

1970: Mwana keba (short film)

1970: Festival panafricain d’Alger (documentary)

1974: La Rançon d’une alliance (feature film, based on the novel by Jean Malonga)

Kaka Yo

de Sébastien Kamba

Congo fict. vostf 1965 n&b 28min (cin. num.)

Deux jeunes gens s’aiment et désirent se marier, mais un sorcier conseille au fiancé
d’éprouver les sentiments de sa promise. L’épreuve : le jeune homme disparaît, la jeune
fille doit le rechercher, en sachant que si elle ne le retrouve pas, elle le perd. Dans sa
quête, elle est protégée par un mystérieux enfant qui la guide avec le chant de sa guitare.
Vibrante histoire d’amour, Kaka Yo qui signifie en lingala « rien que toi », entremêle la
vie moderne, la jeunesse de Brazzaville de l’époque, les danses européennes en vogue
dans les années 1960, et la vie initiatique, le sorcier, son pouvoir spirituel et rituel : « je
m’occupe de votre destin, » dit-il.

Magnifiquement filmé, le film est une ballade à la première personne, sur les pas d’une
jeune femme belle et solitaire, guidée par un gamin qui incarne l’esprit de l’amour. Un
film peu vu, mais un vrai bijou.

Restauration 4K par Hiventy. Film restauré par la Cinémathèque Afrique de l’Institut français dans le cadre de 20 films pour 2020.

Sébastien Kamba

Sébastien Kamba est né en 1941 à Brazzaville. Il sera enseignant puis passe avec succès un concours de recrutement pour la télévision congolaise. Il fait un stage en France au studio école de l’Ocora, dont il sort avec un diplôme de caméraman, poste qu’il occupe sept ans à la télévision congolaise.

De plus en plus conscient de la puissance de la caméra, il réalise en 1962 son premier film Le Peuple du Congo-Léo vaincra, premier film de l’histoire du cinéma congolais avant de réaliser au sein de l’équipe du Caméra-Club de Brazzaville, Kaka Yo, puis en 1973 son premier long métrage La Rançon d’une alliance. Depuis Sébastien Kamba a tourné de
nombreux courts métrages documentaires, mais n’a jamais pu revenir, faute de moyens, à la fiction. Il est l’auteur de « Production cinématographique et parti unique : l’exemple du Congo ».

Filmographie

1964 : Le Peuple du Congo-Léo vaincra (court métrage)
1966 : Kaka-Yo (Rien que toi, court métrage)
1970 : Mwana keba (court métrage)
1970 : Festival panafricain d’Alger (documentaire)
1974 : La Rançon d’une alliance (long métrage, d’après le roman de Jean Malonga)
1977 : Le corps et l’esprit (court métrage)

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Elles
Sur la dune de la solitude
Le Retour d’un aventurier

Présentée par Eva Nguyen Binh (présidente de l’Institut français), Emilie Pianta Essadi (responsable du pôle Cinémas du monde de l’Institut français), Léa Baron (Cinémathèque Afrique de l’Institut français) et Gabrielle Chomentowski (docteur en sciences politiques)

TIGRITUDES COLOGNE

SEPT 2023

TIGRITUDES
TANGER
& RABAT

OCTOBRE 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Elles

Vendredi 14 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

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d’Ahmed Lallem

Algérie doc. vostf 1966 n&b 22min (cin. num.)

©Collections Cinémathèque française, HENRI

Au lendemain de l’indépendance, des lycéennes algériennes s’expriment sur leur vie et comment elles envisagent l’avenir, la démocratie, leur place dans la société.

Numérisation d’après une copie d’exploitation d’origine issue des collections de la Cinémathèque française

Ahmed Lallem

Né en 1940 à Sétif en Algérie, Ahmed Lallem est membre du FLN et fait partie du groupe de Lakhdar Hamina à Tunis. Il travaille également comme reporter de guerre dans la zone frontalière.

Il fait ses débuts comme réalisateur en 1963 et tourne, en près de trente ans, deux longs métrages de fiction et une dizaine de documentaires et de reportages. Ses sujets principaux sont l’éveil politique algérien (Zone interdite, présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 1975), le symbolisme historique et les réalités culturelles mais aussi les tabous (l’émancipation des femmes, la question du sida en Algérie). Depuis le milieu des années 1990, le réalisateur s’était exilé en France. Il est mort à Tours en 2009.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Kaka Yo
Sur la dune de la solitude
Le Retour d’un aventurier

Présentée par Eva Nguyen Binh (présidente de l’Institut français), Emilie Pianta Essadi (responsable du pôle Cinémas du monde de l’Institut français), Léa Baron (Cinémathèque Afrique de l’Institut français) et Gabrielle Chomentowski (docteur en sciences politiques)

Hunting Party (Jagdpartie)

Vendredi 14 janvier 2022, 16h00 – Salle 300

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EnglishFrançais
A film by Ibrahim Shaddad

RDC/Soudan, feature, 1964, W&B, 41 min

Ibrahim Shaddad’s graduation film JAGDPARTIE, (which he shot at the Deutsche Hochschule für Filmkunst Potsdam-Babelsberg (now: Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF), is a treatise on racism. Shot in a forest in Brandenburg, it uses a Western look to portray the hunt for a Black man.

Ibrahim Shaddad

Ibrahim Shaddad, born in Halfa, Sudan in 1945, studied at the Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF. He has written and directed many films and some plays. Practically all films and plays in Sudan were discontinued by producers or banned by governments. He is a founding member of the Sudanese Film Group and a member of the editorial board of the magazine Cinema.

Filmographie

  • 1964: Jagdpartie / Hunting Party. 
  • 1981: Jamal / A Camel. 
  • 1984: Al Habil / The Rope (32 min.). 
  • 1994: Insan (25 min.).
d’Ibrahim Shaddad

RDC/Soudan, fiction, 1964, N&B, 41 min

Le film de fin d’études d’Ibrahim Shaddad, JAGDPARTIE (1964), qu’il a tourné à la Deutsche Hochschule für Filmkunst Potsdam-Babelsberg (aujourd’hui : Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF), est un traité sur le racisme. Tourné dans une forêt du Brandebourg, il utilise un aspect western pour dépeindre la chasse à un homme noir.

Ibrahim Shaddad

Ibrahim Shaddad, né à Halfa au Soudan en 1945, a étudié à la Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF. Il a écrit et réalisé de nombreux films et quelques pièces de théâtre. Pratiquement tous les films et pièces de théâtre au Soudan ont été abandonnés par les producteurs ou interdits par les gouvernements. Il est membre fondateur du Sudanese Film Group et membre du comité de rédaction du magazine Cinema.

Filmographie

  • 1964: Jagdpartie / Hunting Party. 
  • 1981: Jamal / A Camel. 
  • 1984: Al Habil / The Rope (32 min.). 
  • 1994: Insan (25 min.).

Et la neige n’était plus

Vendredi 14 janvier 2022, 16h00 – Salle 300

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d’Ababacar Samb Makharam

Sénégal fict. vostf 1965 n&b 22min (vidéo)

Un jeune boursier sénégalais revient de France. Qu’a-t-il appris ? qu’a-t-il oublié ? quelle voie va-t-il choisir au contact des nouvelles réalités africaines ?
Les problèmes qui se posent à la jeunesse africaine exposés avec franchise, courage et humour.

Prix du Meilleur court métrage, Festival mondial des arts nègres de Dakar 1966

Ababacar Samb Makharam

Né le 21 octobre 1934 à Dakar (Sénégal), Ababacar Samb Makharam entre au Conservatoire d’art dramatique de Paris en 1955 et fonde la troupe de théâtre, Les Griots avec Timité Bassori, Sarah Maldoror et Toto Bissainthe.

En 1958, il s’inscrit pour étudier le cinéma au Centro sperimentale di cinematografia, grande école de cinéma de Rome.

De retour au sénégal en 1964, il travaille à la Radio sénégalaise, et aux Actualités sénégalaises comme réalisateur.

En 1966 son court métrage Et la neige n’était plus gagne le 1er Prix du court métrage au Premier Festival Mondial des arts nègres.

Samb fut aussi acteur, on se souvient de lui dans Tamango de John Berry, Les tripes au soleil de Claude Bernard Aubert et Baks de Momar Thiam.

Il a également été à ses débuts en 1968, assistant réalisateur de Ousmane Sembene pour le Mandat.

Parallèlement à sa carrière de réalisateur, Samb s’investit dans la promotion et la défense des cinémas africains et sera à partir de 1970 le 1er Secrétaire général de Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI), puissante association panafricaine qui durant son mandat fait introduire la problématique du cinéma africain dans les textes de l’OUA.

Il crée sa société de production Baobab Film (Dakar). Ababacar SAMB Makharam meurt le 7 octobre 1987.

Filmographie :

1960 : L’Ubriaco
1966 : Et la neige n’était plus
1968 : La Terre et le paysan
1971 : Kodou
1982 : Jom (ou L’Histoire d’un peuple)

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Integration Report 1
Flavio
Hunting Party (Jagdpartie)

TIGRITUDES COLOGNE

SEPT 2023

Les Eaux noires

Jeudi 13 janvier 2022, 21h00 – Salle 500

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EnglishFrançais

Dark Waters

Directed by Youssef Chahine

With Omar Sharif, Faten Hamama, Ahmed Ramzi, Hussein Riad

Egypt, 1956, 120 min

© MISR International

After three years of absence, back (Recep) after a long travel trip spent on the back of one of the ships in an effort to save money in order to complete his marriage b (benign), who lives with his mother in a shack built on the sea, but with the passage of days legged in the heart of (Recep) feelings of jealousy when he doubted the existence of a relationship between the pool (benign), and between (Mamdouh) son of the owner of the shipping company, which coincided with the existence of many problems between the owner of the company and its employees.

Director : Youssef Chahine
Author : Youssef Chahine, Mohamed Rifaat, Liette Fayad
Image : Ahmed Khorched
Sound : Nivio Orfanelli
Editing : Kamal Abou al-Ela
Music : Fouad al-Zaheri
Production : Gabriel Talhami (Égypte)

 Version restaurée par MISR International (Le Caire)

Youssef Chahine

Youssef Chahine is widely considered the leading pioneer of film-making in Egypt and the Middle East.

With a distinctive brand of cinema and a truth-seeking lens, Youssef Chahine has time and time again focused on intricate topics seldom discussed before in Egyptian cinema and never presented with such honesty.


Since 1950, when he released his first film, and until his very last movie, Chahine’s lens has mirrored the upheavals in Egyptian society, from the British occupation, to the post-monarchical rule under Nasser, to the rise of political Islamism and the ever-changing relation between the Arab and Western worlds. At their core, his movies sought to connect with the world at large

On the 25th of January of 1926, Chahine was born to a lawyer father of Lebanese descent and a Greek mother in Alexandria, a city that represented an ideal of fusions of creeds and cultures, and embraced amalgams between different ideologies and art movements, giving it its own unique character and a place at the forefront of theatre and film arts.

As a son of this open maritime city, Chahine learnt early on about the rest of the world. This gave him a unique platform to penetrate the international film festivals circuit and quickly establish himself, amongst western critics, as one of the greatest film makers in the world.

During his early years, Chahine attended local schools, receiving a mix of Chatholic and secular educations. During WWII, his dream of becoming an actor led him to completing his studies in the Pasadena Play House in California.

In 1950 began the story of the youngest film director in the history of Egyptian cinema, at the time, with the film “Baba Amin” which Chahine made as a warm tribute to his father.

Youssef Chahine’s brand of cinema spanned various cinematic genres. From the melodrama, to the light comedy, to the historical, the sociopolitical, the musical drama, to the documentary, to the film d’auteur.

Youssef Chahine’s uncompromising nature made him a pioneer in the film d’auteur genre, through the daring manner in which he tackled social taboos never publicly discussed thus far. His works might have shocked the cultural and cinematic scene at the time, but they mainly enticed a whole generation to engage in honest and courageous storytelling. Class conflict and labour strife was a prominent feature in Chahine’s early works.

Youssef Chahine was no stranger to the Egyptian and Arab political scene. His views and activism weren’t shackled by any particular ideology, but were driven by the pulse of the streets and the youth’s aspirations. It was starting the 23rd of July revolution that Chahine’s political awareness was formed and later evolved due to the various socio-political changes that Egypt witnessed during the following years.

Chahine’s brand of cinema began to take a more committed and a deeper turn after the 1967 defeat, which had a profound impact on an entire generation. This was clearly felt in his trilogy.

Chahine’s first dive into the historical genre was through Jameela

Musicals played a substantial role in Chahine’s cinema. He was one of the very first directors to make his songs an integral part of the movie’s dramatic construct.

Not to forget Chahine’s documentaries

Or his plays with the Troupe de la Comédie-Française

Chahine appeared in a fleeting scene in his movie Baba Amin. But he truly fulfilled his lifelong acting dream in Cairo Station through his portrayal of Qinawy, the crippled, sexually and emotionally repressed newspaper boy in love with Hanooma.

Chahine went on to appear in a number of other films: Dawn of a New Day, Cairo As Seen By Chahine, Alexandria Again and Forever as well as in Merzak Allouache’s L’après-Octobre.

Chahine was no stranger to controversy until the very end, and this was mostly felt in his altercations with censorship, critics, and authorities. His contribution to the industry continues through the numerous directors and film technicians who have graduated from his school of film making.

For decades, Youssef Chahine remained at the forefront of the industry and this was due to his reliance on new faces and new blood that reinvigorated his artistry every time, leading up to his final work (Chaos 2007).

Press release

Les eaux noires

de Youssef Chahine

Avec Omar Sharif, Faten Hamama, Ahmed Ramzi, Hussein Riad,… Egypt, 1956, 120min

© MISR International

Après trois ans d’absence, Ragab, un jeune marin d’Alexandrie, rentre chez lui. Il a réussi à économiser l’argent qui lui permettra d’épouser sa cousine Hamida. Dans la compagnie de chargement de bateaux où il travaille, Ragab est mêlé à un conflit qui paralyse la compagnie. Le nouveau directeur de la société n’est autre que Mamdouh, son ami d’enfance. Trompé par l’ancien directeur qui sème le doute quant aux rapports entre Hamida et Mamdouh, Ragab encourage les dockers à poursuivre la grève. Le meurtre d’un vieil ouvrier lui ouvrira les yeux…

Réalisation : Youssef Chahine
Scénario : Youssef Chahine, Mohamed Rifaat, Liette Fayad
Image : Ahmed Khorched
Son : Nivio Orfanelli
Montage : Kamal Abou al-Ela
Musique : Fouad al-Zaheri
Production : Gabriel Talhami (Égypte)

 Version restaurée par MISR International (Le Caire)

Youssef Chahine

Né en 1926 à Alexandrie en Égypte dans une famille catholique d’origine libanaise par son père, Youssef Chahine suit une scolarité dans un établissement de langue anglaise. Il quitte l’Égypte à 21 ans pour suivre des études de cinéma dans les environs de Los Angeles.

Youssef Chahine quitte l’Egypte en 1947 pour étudier le cinéma près de Los Angeles. De retour un an plus tard, l’opérateur Alvise Orfanelli, pionnier du cinéma en Egypte, lui permet de réaliser en 1950 son premier film, Papa Amin. Cinéaste engagé, Youssef Chahine ne cesse de dénoncer la censure et l’intégrisme. Dans L’ Aube d’un jour nouveau (1964), il brosse un portrait critique de l’intellectuel dans Le Choix (1970), analyse la société de son pays et critique l’affairisme dans Le Moineau (1973). Très contestataire, le cinéaste fait même un séjour en prison, en 1984, pour diffusion d’un film interdit par la censure.

Ses films sont également l’occasion pour le réalisateur de se pencher sur son passé et de se dévoiler à son public. En 1978, il signe Alexandrie pourquoi ?, un retour sur sa jeunesse en Egypte qui remporte un Ours d’argent et le Grand Prix du jury au Festival de Berlin. Quatre ans plus tard, Youssef Chahine réalise La Mémoire, le premier volet d’une trilogie autobiographique. Alexandrie encore et toujours en 1989 et Le Destin en 1997 viennent compléter cette trilogie. Ce film est un pamphlet contre le fanatisme d’aujourd’hui et remporte un grand succès. Youssef Chahine présente le long-métrage à Cannes la même année et obtient le Prix du cinquantième anniversaire.

En 2001, Youssef Chahine met en scène Silence… on tourne, une comédie musicale et sentimentale. Cinéaste toujours engagé, il réalise un court-métrage pour le film collectif 11’09 »01 september 11, réflexion sur les attentats du 11 septembre 2001 à New York. Avec Alexandrie – New York, Youssef Chahine renoue avec son cinéma autobiographique et revisite son passé en Egypte et ses rapports avec les Etats-Unis. En 2007, il signe ses deux dernières oeuvres : un court métrage, segment du film collectif cannois Chacun son cinéma, et Le Chaos, critique du régime égyptien.

Filmographie

  • 1951 : Le Fils du Nil
  • 1952 : Le Grand bouffon 
  • 1952 : La Dame du train 
  • 1953 : Femmes sans hommes 
  • 1954 : Ciel d’enfer
  • 1954 : Le Démon du désert
  • 1956 : Les Eaux noires
  • 1957 : C’est toi mon amour habibi
  • 1957 : Adieu mon amour
  • 1958 : Gare centrale
  • 1958 : Djamila l’Algérienne
  • 1959 : A toi pour toujours
  • 1960 : Entre tes mains
  • 1961 : L’Appel des amants
  • 1961 : Un Homme dans ma vie
  • 1963 : Saladin
  • 1964 : L’Aube d’un jour nouveau
  • 1965 : Le Vendeur des bagues
  • 1966 : Le Sables d’or
  • 1968 : Ces Gens du Nil
  • 1969 : La Terre
  • 1970 : Le Choix
  • 1972 : Le Moineau
  • 1976 : Le Retour de l’enfant prodigue
  • 1978 : Alexandrie pourquoi ?
  • 1982 : La Mémoire
  • 1985 : Adieu Bonaparte
  • 1986 : Le Sixième Jour
  • 1990 : Alexandrie encore et toujours
  • 1991 : Le Caire, raconté par Youssef Chahine
  • 1994 : L’Émigré
  • 1997 : Le Destin
  • 1999 : L’Autre
  • 2001 : Silence… on tourne
  • 2004 : Alexandrie-New York 
  • 2007 : Le Chaos 


Revue de presse

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

TIGRITUDES
TANGER
& RABAT

OCTOBRE 2023

Muna Moto

Mercredi 12 janvier 2022, 20h00 – Salle 500

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de Jean-Pierre Dikongué Pipa

Philippe Abia, Arlette Din Beli
Cameroun fict. vostf 1975 n&b 1h29 (cin. num.)

N’Dome aime Ngando. Mais le jeune homme ne parvient pas à réunir la dot nécessaire au mariage et demande l’aide de son oncle. Mais celui-ci s’éprend de la jeune femme qui lui donnera, espère-t-il, l’enfant qu’il attend vainement de ses premières épouses. Il paie donc la dot, mais pour lui-même. De désespoir, la jeune femme se donne alors à l’homme qu’elle aime, mais ce geste ne décourage nullement l’oncle qui l’épousera en la sachant enceinte. Le vrai père, N’Dome, viendra, trois ans plus tard, reprendre son enfant.

Grand classique du 7e art africain, cette tragédie met en scène le conflit entre un oncle et son neveu, amoureux de la même femme.

Étalon d’or, FESPACO 1976

Sélection officielle, Mostra de Venise 1975

Restored in 2019 by Cineteca di Bologna/L’Immagine Ritrovata and The Film Foundation’s World Cinema Project. Funding provided by the Hobson/Lucas Family Foundation. This restoration is part of the African Film Heritage Project, created by The Film Foundation, FEPACI and UNESCO – in collaboration with Cineteca di Bologna – to help locate, restore, and disseminate African cinema.

Jean-Pierre Dikongué Pipa

Alors qu’il est adolescent, Jean-Pierre Dikongue-Pipa pratique le théâtre en amateur. Il crée bientôt sa propre troupe et écrit ses pièces. A Paris, il suit des études cinématographiques au Conservatoire indépendant du cinéma français de 1962 à 1964.

Jean-Pierre Dikongue-Pipa réalise quelques courts métrages avec l’aide du ministère français de la Coopération, puis, devant les difficultés inhérentes au cinéma en Afrique, reprend ses activités théâtrales. Près de dix ans plus tard, il parvient à réaliser l’un des premiers longs métrages camerounais , Muna moto (1975), qui raconte les tribulations d’un couple d’amoureux confrontés aux pesanteurs de la tradition, symbolisée en la circonstance par la dot. Critique apparente des archaïsmes, mais aussi – plus discrètement, pour échapper à la censure – des abus de pouvoir si fréquents dans le continent africain, le film séduit la critique européenne par la beauté des images et une justesse de ton proche du néoréalisme. Le Prix de la liberté (1978), qui évoque la condition féminine, est en revanche un peu trop simpliste pour convaincre des esprits accoutumés à un langage cinématographique élaboré. Mais peut-être ce type de cinéma sert-il avant tout un objectif de communication auprès du public africain ?

Courts métrages

en tant que : Réalisateur

1965Un simpleJean-Pierre Dikongue-Pipa
1966Cornes (Les)Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1966Rendez-moi mon pèreJean-Pierre Dikongue-Pipa
1984Foire aux livres à Harare (La)Jean-Pierre Dikongue-Pipa

Longs métrages

en tant que : Réalisateur

1975Muna moto
L’enfant de l’autre
Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1978Prix de la liberté (Le)Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1980Kpa KumJean-Pierre Dikongue-Pipa
1981Music and music : super concertJean-Pierre Dikongue-Pipa
1983Histoires drôles, drôles de gensJean-Pierre Dikongue-Pipa
1987Courte maladie = BadyagaJean-Pierre Dikongue-Pipa

en tant que : Scénariste

1975Muna moto
L’enfant de l’autre
Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1978Prix de la liberté (Le)Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1983Histoires drôles, drôles de gensJean-Pierre Dikongue-Pipa
1987Courte maladie = BadyagaJean-Pierre Dikongue-Pipa

Revue de presse

Muna Moto – Il était une fois le cinéma

http://www.peuplesawa.com/fr/bnnews.php?nid=1031

Cinéma Raconté | #6 Muna Moto, la tradition mise à nue | Ausha

Soirée d’ouverture en présence de Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Da Yie

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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FrançaisEnglish

Da Yie

d’Anthony Nti

Court métrage — Ghana/Belgique — 2019 — 20 min
Couleur | Français et anglais

© CAVIAR FILMS_Pieter-Jan Claessens

Synopsis

Par une journée ensoleillée au Ghana, deux enfants montent dans la voiture d’un inconnu qui les emmène voir du pays. Tous les trois s’entendent si bien que “Bogah”, l’inconnu, commence à remettre en question ses intentions initiales…

Acteurs

Prince Agortey, Matilda Enchil, Goua Grovogui, Ma Abena, Zadi Wonder, Malcolm Bader et Anthony Nti

Équipe

RÉALISATEUR : Anthony Nti
SCÉNARISTE : Anthony Nti, Chingiz Karibekov
PRODUCTEUR : Anthony Nti, Chingiz Karibekov (RONDINI & RITCS)
DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE : PJ Claessens
MONTAGE : Frederik Vandewalle

Festivals & Récompenses

Plus de 160 sélections en festival et 30 récompenses

FESTIVAL INTERNATIONAL DU COURT MÉTRAGE DE CLERMONT-FERRAND

Meilleur film international

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Meilleur court métrage

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Prix du jury pour la meilleure performance — Matilda Enchil

Rhode Island International Film Festival

Meilleur court métrage de fiction

Anthony Nti

Anthony (1992) est né au Ghana et s’est installé en Belgique à l’âge de 10 ans. Il a étudié le cinéma au RITCS à Bruxelles et s’est intégré à une scène artistique colorée, réalisant des publicités et des
clips musicaux avec une multitude de jeunes artistes talentueux. La singularité de son travail lui permet une immense visibilité – sa vidéo Black Magic (Yung Mavu) a été vue plus de 20 millions de
fois. Ses courts métrages Kwaku, Only Us et BOI ont été largement salués en festivals. Anthony développe un style jeune et frais, emprunt d’un certain exotisme.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Diplomate à la tomate
Mwansa the Great

Da Yie

A film by Anthony Nti

Short film — Ghana/Belgium — 2020 — 20 min
Colour| French  & English

© CAVIAR FILMS_Pieter-Jan Claessens

Synopsis

Young Matilda and Prince are taken on a life-changing trip by a stranger. Kids, gangsters and Ghana’s vibrant coast as you’ve never seen them.

Cast

Prince Agortey, Matilda Enchil, Goua Grovogui, Ma Abena, Zadi Wonder, Malcolm Bader & Anthony Nti

Crew

IRECTOR : Anthony Nti
WRITER : Anthony Nti, Chingiz Karibekov
PRODUCERS: Anthony Nti, Chingiz Karibekov (RONDINI & RITCS)
CINEMATOGRAPHY : PJ Claessens
EDITING: Frederik Vandewalle

Festivals & Awards

Over 160 festival selections & 30 awards

Clermont-Ferrand International Short Film Festival

Best International Film

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Best Short Film

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Jury Award for Oustanding Performance — Matilda Enchil

Rhode Island International Film Festival Best Narrative Short Film

Anthony Nti

Anthony (1992) was born in Ghana and moved to Belgium at the age of 10. He studied film at the RITCS in Brussels and became part of a colourful art scene, making commercials and music videos with a host of talented young artists. The singularity of his work his video Black Magic (Yung Mavu) has been viewed over 20 million times. His short films Kwaku, Only Us and BOI have been widely acclaimed at festivals. Anthony’s style is young and fresh, with a certain exoticism about it.

This film is part of a session of short films including :

Diplomate à la tomate
Mwansa the Great

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023