Me broni ba (My White Baby)

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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EnglishFrançais

Me broni ba

Akosua Adoma Owusu

Ghana, USA, Doc/Exp, 2009, 22mn, N/B, DCP/video

Me Broni Ba is a lyrical portrait of hair salons in Kumasi, Ghana. The tangled legacy of European colonialism in Africa is evoked through images of women practicing hair braiding on discarded white baby dolls from the West. The film unfolds through a series of vignettes, set against a child’s story of migrating from Ghana to the United States. The film uncovers the meaning behind the Akan term of endearment, me broni ba, which means « my white baby. »

Credits

  • Produced by Obibini Pictures, LLC 
  • Directed & Produced by: Akosua Adoma Owusu 
  • Text/Story: Adwoa Adu-Gyamfi 
  • Cinematography: Akosua Adoma Owusu 
  • Editor: Romulo Alejandro & Akosua Adoma Owusu 
  • Additional Photography: Dustin Thompson and  Betzy Bromberg 
  • Production Sound: Caroline Jin Key 
  • Sound Design & Mix: Nathan Ruyle 
  • Location: Kumasi, Ghana

Filmography

Biography

Akosua Adoma Owusu

Akosua Adoma Owusu is a filmmaker, producer, and educator. Her cinematic essays and experimental films address the collision of identities, where the African immigrant located in the United States has a « triple consciousness ». Owusu’s work has been screened extensively at festivals and venues worldwide including the New York Film Festival, International Film Festival Rotterdam, Locarno International Film Festival, Toronto International Film Festival, BFI London Film Festival, Ann Arbor Film Festival, BlackStar Film Festival, CCA Wattis Institute, Flaherty Seminar, Studio Museum in Harlem, Anthology Film Archives, MoMA, and African Film Festival, Inc. in New York. In 2015, she was named by IndieWire as one of the 6 pre-eminent “Avant-Garde Female Filmmakers Who Redefined Cinema”.

Owusu’s films have been covered by ARTFORUM, Freize, e-flux journal, Black Camera, Film Comment, and the International Review of African American American Art. Her film KWAKU ANANSE (2013) was well-received at Berlinale Shorts. It won the 2013 Africa Movie Academy Award and was selected for the 59th Venice Biennale. RELUCTANTLY QUEER (2016) was also selected for Berlinale Shorts and nominated for the Teddy Award. Her films have been streamed on PBS, The Criterion Channel, MUBI and is currently in distribution with Grasshopper Films. Her work is held in the permanent collections of the Whitney Museum of American Art, Centre Pompidou, and the Fowler Museum at UCLA among others. She has also received fellowships and grants from Film at Lincoln Center Award for Emerging Artists (2020), Villa Sträuli residency (2019), Goethe-Institut Salvador-Bahia (2018), Camargo Foundation fellowship (2016), Guggenheim Memorial Foundation fellowship (2015), MacDowell Colony fellowship (2013) and Creative Capital fellowship (2012).

She earned her BA in Media Studies and Studio Art from the University of Virginia and an MFA in Film and Video and Fine Art from CalArts in 2008. In 2021-2022, Owusu held an appointment as the Robert Gardner Fellow at Harvard University in the Department of Art, Film and Visual Studies. She previously taught at Georgetown University, Northern Virginia Community College, Pratt Institute, National Film And Television Institute (NAFTI), and at the MFA Summer program at Bard College. Owusu served as a 2023 Arts Envoy for the U.S. Embassy in Ghana and has participated on juries and selection committees for numerous film organizations. She is currently an Assistant Professor in the Cathy Hughes School of Communications, Department of Media, Journalism, and Film at Howard University.

d’Akosua Adoma Owusu

Ghana–É.-U. doc.-exp. sans dialogues 2009 coul. et n&b 22min (vidéo num.)

Me Broni Ba est un portrait lyrique des salons de coiffure à Kumasi, au Ghana. L’héritage emmêlé du colonialisme européen en Afrique est évoqué à travers l’image de femmes qui pratiquent le tressage de cheveux sur de vieilles poupées blanches venant de l’Ouest. Le film se déroule à travers une série de séquences, autour de l’histoire d’un enfant qui émigre du Ghana vers les États-Unis. Le film dévoile le sens profond du terme akan, « me broni ba », ce qui signifie : mon bébé blanc.

Crédits

Production: Obibini Pictures, LLC 
Réalisation & production : Akosua Adoma Owusu 
Scénario  Adwoa Adu-Gyamfi 
Cadre : Akosua Adoma Owusu 
Montage: Romulo Alejandro & Akosua Adoma Owusu 
Photo : Dustin Thompson and  Betzy Bromberg 
Son: Caroline Jin Key 
Mixage: Nathan Ruyle 

Akosua Adoma Owusu

Akosua Adoma Owusu, née le 1er janvier 1984, est une cinéaste ghanéenne-américaine d’avant-garde et une productrice dont les films sont diffusés dans le monde entier. Elle a cherché notamment à visualiser cette triple conscience de l’africaine vivant aux États-Unis, ce terme de triple conscience faisant référence au texte de 1903 de  W. E. B. Du Bois’ : The Souls of Black Folk (« les Âmes du peuple noir »).

W.E.B. Du Bois parlait de « double conscience » en évoquant l’expérience des noirs américains, pris entre leur assimilation possible à la communauté américaine et leur histoire, leurs singularités. Akosua Adoma Owusu évoque cette triple conscience à laquelle doit faire face une africaine immigrée aux États-Unis, qui est tenté de s’assimiler à la culture américaine prédominante, qui est identifiée aux afro-américains par la couleur de sa peau mais qui ne s’identifie pas complètement à leur histoire, et qui a sa propre culture africaine

You hide me

Dimanche 16 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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de Nii Kwate Owoo

Ghana–UK doc. vostf 1970 n&b
16min (vidéo num.)

Dramatisation d’une visite au British Museum par deux Africains qui découvrent de l’art africain, notamment des bronzes du Bénin, cachés dans les sous-sols. Un exposé des politiques des régimes coloniaux européens qui, en établissant leur domination, ont tenté d’effacer toute trace de civilisation, de religion, de langue et d’art africains. L’auteur affirme que les matériaux collectés en Afrique et souvent cachés dans les sous-sols des musées européens ont été utilisés contre les Africains et les Noirs des Caraïbes, d’Europe et des États-Unis, les amenant à mépriser un riche patrimoine culturel.

Nii Kwate Owoo

Nii Kwate Owoo est un universitaire et cinéaste ghanéen, décrit par Variety comme « l’un des premiers Ghanéens à filmer en 35 mm ». Son nom est également apparu au générique de films sous le nom de Kwate Nee-Owoo. Owoo a fait ses études à l’école Mfantsipim, à Cape Coast, au Ghana, puis est allé au Royaume-Uni où il a étudié la réalisation, la caméra et le montage à la London Film School (1968-71) et à l’Isleworth Polytechnic, à Londres.

Son film documentaire You Hide Me est considéré comme le premier film de l’Afrique indépendante anglophone. Sujet controversé, il a été tourné en 1970 en Angleterre (où il faisait partie du collectif Cinema Action) et « est un exposé sur le vol et la dissimulation d’œuvres d’art africaines anciennes et rares cachées dans des sacs en plastique et des boîtes en bois dans les sous-sols du British Museum », Owoo plaidant pour que les œuvres d’art soient restituées à leur lieu d’origine. Il aurait déclaré : « Mon film a été interdit au Ghana en 1971 et a été rejeté par la télévision ghanéenne de l’époque parce qu’il était anti-britannique. C’est le résultat de cette interdiction, qui a été rapportée et a fait l’objet d’une publicité importante par le West Africa Magazine en 1971, qui a permis au film d’être acclamé et controversé dans le monde entier.

Owoo a été producteur et réalisateur sur un certain nombre d’autres projets cinématographiques notables, tels que le long métrage Ama : An African Voyage of Discovery, qu’il a coréalisé avec Kwesi Owusu pour la télévision Channel 4. Considéré comme « le premier film africain tourné au Royaume-Uni », Ama a battu des records de recettes à Accra, a été projeté dans le West End londonien et a été présenté à Cannes, ainsi que dans d’autres festivals internationaux tels que le Festival du film africain de New York. De 1993 à 1995, Owoo a été directeur de la rédaction d’Ecrans d’Afrique, la Fédération panafricaine des producteurs de films, et a fondé et dirigé l’unité de recherche sur les médias de l’Institut d’études africaines (Université du Ghana) de 1978 à 2002.

Ce film sera suivi de la projection de Badou Boy

Suivie d’un débat avec Nora Philippe (cinéaste, curatrice) et Brice Ahounou (anthropologue, journaliste, programmateur) modéré par Zahia Rahmani (historienne d’art, écrivaine)

Da Yie

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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Da Yie

d’Anthony Nti

Court métrage — Ghana/Belgique — 2019 — 20 min
Couleur | Français et anglais

© CAVIAR FILMS_Pieter-Jan Claessens

Synopsis

Par une journée ensoleillée au Ghana, deux enfants montent dans la voiture d’un inconnu qui les emmène voir du pays. Tous les trois s’entendent si bien que “Bogah”, l’inconnu, commence à remettre en question ses intentions initiales…

Acteurs

Prince Agortey, Matilda Enchil, Goua Grovogui, Ma Abena, Zadi Wonder, Malcolm Bader et Anthony Nti

Équipe

RÉALISATEUR : Anthony Nti
SCÉNARISTE : Anthony Nti, Chingiz Karibekov
PRODUCTEUR : Anthony Nti, Chingiz Karibekov (RONDINI & RITCS)
DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE : PJ Claessens
MONTAGE : Frederik Vandewalle

Festivals & Récompenses

Plus de 160 sélections en festival et 30 récompenses

FESTIVAL INTERNATIONAL DU COURT MÉTRAGE DE CLERMONT-FERRAND

Meilleur film international

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Meilleur court métrage

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Prix du jury pour la meilleure performance — Matilda Enchil

Rhode Island International Film Festival

Meilleur court métrage de fiction

Anthony Nti

Anthony (1992) est né au Ghana et s’est installé en Belgique à l’âge de 10 ans. Il a étudié le cinéma au RITCS à Bruxelles et s’est intégré à une scène artistique colorée, réalisant des publicités et des
clips musicaux avec une multitude de jeunes artistes talentueux. La singularité de son travail lui permet une immense visibilité – sa vidéo Black Magic (Yung Mavu) a été vue plus de 20 millions de
fois. Ses courts métrages Kwaku, Only Us et BOI ont été largement salués en festivals. Anthony développe un style jeune et frais, emprunt d’un certain exotisme.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Diplomate à la tomate
Mwansa the Great

Da Yie

A film by Anthony Nti

Short film — Ghana/Belgium — 2020 — 20 min
Colour| French  & English

© CAVIAR FILMS_Pieter-Jan Claessens

Synopsis

Young Matilda and Prince are taken on a life-changing trip by a stranger. Kids, gangsters and Ghana’s vibrant coast as you’ve never seen them.

Cast

Prince Agortey, Matilda Enchil, Goua Grovogui, Ma Abena, Zadi Wonder, Malcolm Bader & Anthony Nti

Crew

IRECTOR : Anthony Nti
WRITER : Anthony Nti, Chingiz Karibekov
PRODUCERS: Anthony Nti, Chingiz Karibekov (RONDINI & RITCS)
CINEMATOGRAPHY : PJ Claessens
EDITING: Frederik Vandewalle

Festivals & Awards

Over 160 festival selections & 30 awards

Clermont-Ferrand International Short Film Festival

Best International Film

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Best Short Film

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Jury Award for Oustanding Performance — Matilda Enchil

Rhode Island International Film Festival Best Narrative Short Film

Anthony Nti

Anthony (1992) was born in Ghana and moved to Belgium at the age of 10. He studied film at the RITCS in Brussels and became part of a colourful art scene, making commercials and music videos with a host of talented young artists. The singularity of his work his video Black Magic (Yung Mavu) has been viewed over 20 million times. His short films Kwaku, Only Us and BOI have been widely acclaimed at festivals. Anthony’s style is young and fresh, with a certain exoticism about it.

This film is part of a session of short films including :

Diplomate à la tomate
Mwansa the Great

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023