Dans ma tête un rond-point

, ,

De Hassen Ferhani

long, (Documentaire), Algerie, 2016,1h40

Synopsis

Dans les Abattoirs d’Alger, nés dans les années vingt, des hommes travaillent et habitent aussi dans des réduits de fortune. Beaucoup viennent des profondeurs du pays. 

Là, dans cette ville au sein de la ville, ils égorgent les bêtes et élèvent des oiseaux.

L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.

A travers eux, palpite le sort de la ville et du pays. Toute l’Algérie est là dans ce microcosme aux rythmes lancinants qui débutent aux aurores.

Fiche technique

Réalisation                         Hassen Ferhani

Images                               Hassen Ferhani

Son                                   Djamel Kerkar

Montage image                  Myriam Aycaguer • Narimane Mari & Hassen Ferhani • Corentin Doucet

Montage et mixage son       Antoine MORIN

Etalonnage                         Pierre Sudre

Post-production                 Olivier Boischot

Production                        Narimane Mari / ALLERS RETOURS FILMS

                                        Olivier Boischot / CENTRALE ELECTRIQUE

Bio

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. De 2003 à 2008, il co-anime le ciné-club de l’association Chrysalide à Alger. En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire Le vol du 140. Il co-réalise, en 2010, un film documentaire Afric Hotel. Tarzan, Don Quichotte et nous réalisé en 2013 a été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. Dans ma tête un rond-point, son premier long métrage, plusieurs fois primé, est sorti en février 2016. En 2019, le jury du Festival international du film de Locarno décerne le Léopard du Meilleur Réalisateur émergent à 143 rue du désert dans la Compétition Cinéaste du présent.

Filmographie

La Vie d’après

, , , ,

d’Anis Djaad

avec Lydia Larini,
Ahmed Belmoumane
Alg.–Fr. fict. vostf 2021 coul. 1h45 (cin. num.)

Dans un petit village de l’Algérie profonde, à la suite d’une rumeur qui se répand à son sujet, Hadjer, une veuve qui élève seule son fils de 16 ans se voit obligée de quitter avec lui leur village et de partir à l’aventure dans la grande ville. Là, ils devront affronter les difficultés et les dangers d’un monde étranger et hostile…

Anis Djaad

Né à Alger en 1974, Anis Djaad découvre le cinéma comme stagiaire sur un premier long métrage algérien. En 1997, il devient journaliste au quotidien, «le Soir» et embrasse cette carrière pendant 14 ans dans plusieurs journaux nationaux. Depuis 2011, revenu au cinéma, il a signé 3 courts métrages « Le Hublot », « Passage à niveau » et « Le voyage de Keltoum » présentés et primés dans de multiples Festivals internationaux.

Revue de presse

https://www.24hdz.com/vie-d-apres-anis-djaad-autre-regard-fige-societe-algerienne/
« La vie d’après » d’Anis Djaad, un autre regard figé sur la société algérienne – 24H Algérie – Infos – vidéos – opinions.
https://www.elwatan.com/edition/culture/cinema-la-vie-dapres-du-realisateur-anis-djaad-un-certain-regard-sur-la-societe-03-11-2021
Cinéma. La vie d’après du réalisateur Anis Djaâd : Un certain regard sur la société | El Watan

L’Expression: Culture – «La vie d’après» de Anis Djaâd en compétition

La projection de ce film sera précédée de Life on the horn

En présence de Sihem Sidaoui (professeur de littérature et de cinéma) et Samir Ardjoum (critique de cinéma)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saad Chakali (critique)

Tarzan, Don Quichotte et nous

Samedi 19 février 2022, 20h30 – Salle 300

, , , ,

de Hassen Ferhani

Algérie doc. vostf 2013 coul. 18min (cin. num.)

Une balade dans le quartier de Cervantès à Alger. A la recherche des personnages et des histoires qui y sont nés : de Tarzan et Jane à Don Quichotte, réalité et fiction s’entremêlent. Le souvenir collectif d’un quartier croise celui de l’histoire du cinéma. 
Un court métrage fantaisiste à mi-chemin entre comédie cinéphile et légendes urbaines.

Hassen Ferhani

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. I fréquente durant les années 2000 le ciné club de l’association Chrysalide à Alger dont il devient co-animateur (2003-2008). 

En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction, Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire, Le vol du 140.

Il coréalise, en 2010, le film documentaire Afric Hotel.

Réalisé en 2013, Tarzan, Don Quichotte et nous, à été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. 

Dans ma tête un rond-point, tourné dans les Abattoirs d’Alger aujourd’hui détruits et sorti en salles en 2016, est son premier long métrage. Le film a obtenu plus d’une vingtaine de distinctions dans le monde, (Grand prix du FID 2015 et mention du GNCR, The Genviève Mc-Millan stewart Fellowship- Harvard Film Archive 2016 , Grand prix Torino Film Festival, prix du public et prix Camira à Belfort, prix du jury IDFA…). 

143 rue du Désert est son dernier travail à obtenu deux prix au dernier festival de Locarno 2019 : Léopard du meilleur réalisateur émergent et Prix du jury jeune. Sélectionné au TIFF de Toronto (section Wavelengths, films visionnaires et expérimentaux), il a reçu ensuite le Grand Prix du Festival DMZ (Corée du Sud) et l’Etoile d’argent du documentaire du Festival d’El Gouna (Egypte). Programmé dans plusieurs autres festivals (Hambourg, Viennale,  Belfort, Turin, Santiago du Chili, Montréal…), sa sortie en salle est prévue en février 2021.  

Ce film sera suivi de la projection de La Bataille de Tabatô (A batalha de Tabatô)

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Bled Number One

Mercredi 16 février 2022, 20h30 – Salle 300

, , , ,
EnglishFrançais
A film by Rabah Ameur-Zaïmeche

With Rabah Ameur-Zaïmeche, Meriem Serbah, Abel Jafri, Farida Ouchani, Ramzy Bedia, Sakina Dammene-Debbih

France-Algéria, feature, 2005, color, 97 min

Synopsis
Hardly freed from a French prison, Kamel is deported in his native state, Algeria, and discovers a country split between modernity and tradition.

Rabah Ameur-Zaïmeche

Rabah Ameur-Zaïmeche was 2 years old when his parents moved from Algeria to the Paris region. After studying humanities, he shot his first feature film, Wesh Wesh, qu’est-ce qui se passe? in Montfermeil, in the Cité des Bosquets where he grew up, in DV, which he financed himself by selling his shares in his father’s company. Director, screenwriter and producer (the Sarrazink company was created in 1999), the charismatic Rabah Ameur-Zaïmeche also plays the lead role, that of Kamel, a young man who, after serving a double prison sentence, returns illegally to France in search of a job.

After his first film, which won the Louis Delluc award for Best First Film and was hailed for its far-from-clichéd vision of the suburbs, the director set off to shoot his second feature, Bled Number One, in his native region in northeastern Algeria, with a cast largely made up of family members. We meet Kamel again, during his forced exile in Algeria, confronted with a society he knows little about. Combining documentary strength and formal audacity, the film was presented in the Official Selection at Cannes (Un Certain Regard section) in 2006, where it won the Prix de la Jeunesse. Two years later, he returned to the Croisette, this time at the Directors’ Fortnight, with Dernier maquis, a poetic and political work that tackles a delicate subject: the practice of Islam in the workplace.

The filmmaker returns in 2011 with Les Chants de Mandrin, a story set in the 18th century, in which he once again directs, writes and produces, as well as playing one of the lead roles. He shares the stage with Jacques Nolot and Hippolyte Girardot in this adventure about the execution of the popular hero Louis Mandrin. The film was selected for the Locarno and Vienna Film Festivals.

de Rabah Ameur-Zaïmeche

avec Rabah Ameur-Zaïmeche,
Meriem Serbah
Alg.–Fr. fict. vostf 2005 coul. 1h42 (cin. num.)

A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.

Sélection officielle, Un certain regard, Festival de Cannes 2006

Rabah Ameur-Zaïmeche

Né en 1966 en Algérie, Rabah Ameur-Zaïmeche arrive en France en 1968. Il grandit dans la cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Après des études en sciences humaines, il fonde en 1999 la société Sarrazink Productions et réalise son premier long-métrage Wesh wesh, qu’est- ce qui se passe ? (2002). Le film obtient de nombreux prix, dont le prix Louis Delluc et le Grand Prix au Forum de Berlin du nouveau Cinéma. En 2005, il écrit, produit et réalise Bled Number One.

Revue de presse

Bled number one, de Rabah Ameur Zaïmeche | Revue Esprit

Abus de Ciné – Entretiens – BLED NUMBER ONE – Rabah Ameur Zaïmeche / Rabah Ameur Zaïmeche, Meriem Serbah, Abel Jafri, Farida Ouchani…

Histoire d’une rencontre

Dimanche 23 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

, , , ,

de Brahim Tsaki

avec Boumediène Belasri,
Carine Mattys
Algérie fict. vostf 1983 coul. 1h20 (vidéo)

Deux sourds-muets, une fille et un garçon font connaissance prés d’une base d’exploitation pétrolière située quelque part dans le tiers-monde. Elle, Américaine, suit son père dans ses pérégrinations à travers le monde partout ou poussent de nouvelles torches. Lui, un garçon du pays, vit avec ses deux sœurs dans une fermette délabrée que son père délaisse au profit d’un élevage artisanal de poulets. Entre eux s’établit une sympathie que toutes sortes de conditions et prédispositions vont affermir et développer en marge de la misère environnante profonde qui prend les aspects d’une illusoire, prospérité, d’un échange culturel douteux (élétro-ménagers sophistiqué contre-robes et bijoux traditionnels). Ce monde là dur et artificiel dans son désordre et ses contradictions, coupe l’équilibre d’une rencontre brève. Le départ du père vers de nouveaux chantiers, de nouvelles torchères vient rompre cette rencontre.

Étalon d’or, FESPACO 1985.

Brahim Tsaki

Brahim TSAKI est un réalisateur et scénariste algérien.


Né le 27 décembre 1946 à Sidi Bel Abbès (Algérie), il est mort le jeudi 2 septembre 2021, à Paris (France), à l’âge de 74 ans.

Diplômé de l’IAD en Belgique, dans la même promotion que Thierry Michel, Ngangura Mwese ou Michel Khleifi, Brahim Tsaki réalise son film de fin d’études Gare de triage » en 1975, avant de rentrer à Alger et de rejoindre le département documentaire de l’ONCIC (Office national du commerce et de l’industrie cinématographiques) en 1978. Ses premiers courts métrages sont tous trois des portraits d’enfants. Il va les réunir dans un long métrage : Les enfants du vent en 1981 avant d’écrire et de réaliser toujours au sein de l’ONCIC, l’Histoire d’une rencontre. Etalon d’or du Fespaco 1985.

Après ce film, il s’installe à Paris aux côtés de la journaliste Catherine Ruelle, avec laquelle il a deux fils El Habib et Mikhail-Ali.

Ils travaillent ensemble à l’écriture et à la mise en production de son film Les enfants des néons, produit par Tony Molière et présenté à Cannes dans le cadre de Perspectives du Cinéma français. Malheureusement, le film ne sort pas en salles, et n’est diffusé que sur Canal Plus. Commence alors une longue période de dépression pour le cinéaste dont il ne sortira que bien des années plus tard, grâce au producteur Belkacem Hadjadj, qui l’accompagne et le soutient pendant deux ans et lui permet de réaliser son dernier long métrage Ayrouwen en 2008, dans le désert algérien.

Brahim continuera d’écrire notamment un scénario intitulé Milord, avec son fils El Habib, mais le film ne trouve pas de producteur, et le cinéaste s’enfonce dans la maladie.

Filmographie :

– Les Enfants du vent (1981)

– Histoire d’une rencontre (1983)

– Les Enfants des néons (en France, 1990)

– Ayrouwen (Il était une fois) (2008)

Revue de presse

Africiné – Brahim Tsaki, « le cinéaste poète »

En présence de Catherine Ruelle (journaliste, spécialiste des cinémas d’Afrique) et Nabil Djedouani (fondateur des Archives numériques du cinéma algérien)

Suivi d’un débat modéré par Saad Chakali (critique de cinéma)

Nahla

Samedi 22 janvier 2022, 18h30 – Salle 300 ou 500

, , , ,

de Farouk Beloufa

avec Yasmine Khlat, Nabila Zitouni
Algérie fict. vostf 1979 coul. 1h54 (vidéo num.)

Après la bataille de Kfar Chouba au Liban, en janvier 1975, Larbi Nasri, un jeune journaliste algérien, est pris dans le tourbillon des évènements qui précèdent la guerre civile.

Farouk Beloufa

Le cinéaste Farouk Beloufa, né en 1947, figure célébrée et maudite du cinéma algérien, il est l’auteur d’un unique long métrage devenu mythique : Nahla, tourné à Beyrouth au milieu des années 70, en une période troublée de l’histoire du Liban contemporain, dont il se fait l’écho avec une intensité rare.

Invisible dans les décennies qui suivirent sa sortie remarquée, le film est redécouvert à partir de 2009 en Algérie, pour la joie des cinéphiles du monde entier. Cette réapparition sera l’occasion de retrouver la parole d’un homme dont la mémoire du cinéma savait trop peu.

Revue de presse

Nahla de Farouk Beloufa – Algeriades.com

«Nahla», film élégiaque – Le Monde diplomatique

Hommage à Farouk Beloufa (Nahla) / 1ère partie avec Olivier Hadouchi & Saad Chakali

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Elles

Vendredi 14 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

, , , ,

d’Ahmed Lallem

Algérie doc. vostf 1966 n&b 22min (cin. num.)

©Collections Cinémathèque française, HENRI

Au lendemain de l’indépendance, des lycéennes algériennes s’expriment sur leur vie et comment elles envisagent l’avenir, la démocratie, leur place dans la société.

Numérisation d’après une copie d’exploitation d’origine issue des collections de la Cinémathèque française

Ahmed Lallem

Né en 1940 à Sétif en Algérie, Ahmed Lallem est membre du FLN et fait partie du groupe de Lakhdar Hamina à Tunis. Il travaille également comme reporter de guerre dans la zone frontalière.

Il fait ses débuts comme réalisateur en 1963 et tourne, en près de trente ans, deux longs métrages de fiction et une dizaine de documentaires et de reportages. Ses sujets principaux sont l’éveil politique algérien (Zone interdite, présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 1975), le symbolisme historique et les réalités culturelles mais aussi les tabous (l’émancipation des femmes, la question du sida en Algérie). Depuis le milieu des années 1990, le réalisateur s’était exilé en France. Il est mort à Tours en 2009.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Kaka Yo
Sur la dune de la solitude
Le Retour d’un aventurier

Présentée par Eva Nguyen Binh (présidente de l’Institut français), Emilie Pianta Essadi (responsable du pôle Cinémas du monde de l’Institut français), Léa Baron (Cinémathèque Afrique de l’Institut français) et Gabrielle Chomentowski (docteur en sciences politiques)