Kaka Yo

Vendredi 14 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

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Kaka Yo

A film by Sébastien Kamba

Directed by Sebastien Kamba

Congo, 1966, 22 min

Vibrant love story, which means “Just You” in Lingala, intersperses modern life, the youth of Brazzaville at the time, the European dances in vogue in the 1960s, and life initiation, the sorcery, spiritual power and ritual.

The first film made in the Congo and the first love story in African cinema. He wants to put her love to the test and disappears. But first, he arranges things with a traditional healer. In a state of despair, she goes to the healer to ask for help in finding her beloved. The healer pretends to do a ritual. Convinced that she has been abandoned forever, the young woman roams the streets of Brazzaville. She walks all night long and, in the delirium of her despair, curses the tradition of a male chauvinist society. In the morning, on the river bank, she realizes that a child has been watching her. She follows him and finds her loved one amidst the ruins of an abandoned house.

Restauration 4K par Hiventy. Film restauré par la Cinémathèque Afrique de l’Institut français dans le cadre de 20 films pour 2020.

Director and image Sebastian Kamba, Luc Siassia.
Sound: Albert M’Bemba.
Music: Nawo Tsetsa, Les cheveux crepus, Martin Samba.
Cast: Antoine Aissi, Pierrette Nkouka, Paulette Dussaud, Jean-Claude N’Silou.
Production company: Tv du Congo, Centre Culturel Français de Brazzaville.

Bio/filmo

Born on 25 December 1941 in Brazzaville (Congo).

Studied at OCORA (Office de Coopération Radiophonique, France). TV internship in Paris. Teacher.

Published the book Production Cinématographique et Parti Unique. L’exemple du Congo. Paris: L’Harmattan, 1992.

Filmography

1964: Le Peuple du Congo-Léo vaincra (short film)

1966: Kaka-Yo (Rien que toi, short film)

1970: Mwana keba (short film)

1970: Festival panafricain d’Alger (documentary)

1974: La Rançon d’une alliance (feature film, based on the novel by Jean Malonga)

Kaka Yo

de Sébastien Kamba

Congo fict. vostf 1965 n&b 28min (cin. num.)

Deux jeunes gens s’aiment et désirent se marier, mais un sorcier conseille au fiancé
d’éprouver les sentiments de sa promise. L’épreuve : le jeune homme disparaît, la jeune
fille doit le rechercher, en sachant que si elle ne le retrouve pas, elle le perd. Dans sa
quête, elle est protégée par un mystérieux enfant qui la guide avec le chant de sa guitare.
Vibrante histoire d’amour, Kaka Yo qui signifie en lingala « rien que toi », entremêle la
vie moderne, la jeunesse de Brazzaville de l’époque, les danses européennes en vogue
dans les années 1960, et la vie initiatique, le sorcier, son pouvoir spirituel et rituel : « je
m’occupe de votre destin, » dit-il.

Magnifiquement filmé, le film est une ballade à la première personne, sur les pas d’une
jeune femme belle et solitaire, guidée par un gamin qui incarne l’esprit de l’amour. Un
film peu vu, mais un vrai bijou.

Restauration 4K par Hiventy. Film restauré par la Cinémathèque Afrique de l’Institut français dans le cadre de 20 films pour 2020.

Sébastien Kamba

Sébastien Kamba est né en 1941 à Brazzaville. Il sera enseignant puis passe avec succès un concours de recrutement pour la télévision congolaise. Il fait un stage en France au studio école de l’Ocora, dont il sort avec un diplôme de caméraman, poste qu’il occupe sept ans à la télévision congolaise.

De plus en plus conscient de la puissance de la caméra, il réalise en 1962 son premier film Le Peuple du Congo-Léo vaincra, premier film de l’histoire du cinéma congolais avant de réaliser au sein de l’équipe du Caméra-Club de Brazzaville, Kaka Yo, puis en 1973 son premier long métrage La Rançon d’une alliance. Depuis Sébastien Kamba a tourné de
nombreux courts métrages documentaires, mais n’a jamais pu revenir, faute de moyens, à la fiction. Il est l’auteur de « Production cinématographique et parti unique : l’exemple du Congo ».

Filmographie

1964 : Le Peuple du Congo-Léo vaincra (court métrage)
1966 : Kaka-Yo (Rien que toi, court métrage)
1970 : Mwana keba (court métrage)
1970 : Festival panafricain d’Alger (documentaire)
1974 : La Rançon d’une alliance (long métrage, d’après le roman de Jean Malonga)
1977 : Le corps et l’esprit (court métrage)

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Elles
Sur la dune de la solitude
Le Retour d’un aventurier

Présentée par Eva Nguyen Binh (présidente de l’Institut français), Emilie Pianta Essadi (responsable du pôle Cinémas du monde de l’Institut français), Léa Baron (Cinémathèque Afrique de l’Institut français) et Gabrielle Chomentowski (docteur en sciences politiques)

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