Coming Forth by Day (Al-khoroug lel-nahar)

Samedi 19 février 2022, 17h00 – Salle 300

, , , ,

de Hala Lofty

avec Donia Maher, Salma Al-Naggar
Ég.–ÉAU. fict. vostf 2012 coul. 1h36
(vidéo num.)

Dans la banlieue du Caire, à la veille de la révolution égyptienne, 24 heures dans la vie de Souad qui habite avec sa mère, son père alité et qui peine à exprimer ses rêves. Un premier
film impressionnant.

Hala Lofty

Hala est une cinéaste égyptienne, née en 1973. Elle a étudié l’économie et les sciences politiques et a été diplômée de l’université du Caire en 1995. Elle a ensuite étudié la réalisation de films à l’Institut du film du Caire et a obtenu son diplôme avec mention en 1999. Elle a travaillé comme assistante réalisatrice dans le domaine commercial pendant deux ans avant de décider que ce n’est pas l’endroit auquel elle appartenait.

De 2001 à 2004, elle a réalisé trois documentaires de manière indépendante. Elle a travaillé avec la chaîne documentaire Aljazeera en réalisant sept documentaires télévisés dans une série intitulée « Arabes d’Amérique latine » de 2005 à 2006. En 2007, elle a commencé à produire son premier long métrage, Coming Forth By Day, de manière totalement indépendante, en utilisant ses économies et une petite subvention obtenue en 2008. Le projet a été suspendu pendant un certain temps et a été repris après la révolution. En juillet 2011, Hala a reçu le prestigieux Katrin Cartlidge Foundation Award, décerné à une nouvelle voix cinématographique reflétant l’intégrité de l’esprit dans le cinéma indépendant. En 2010, avec l’aide des partenaires de Coming Forth By Day, Hala a fondé Hassala Productions. Hassala Productions est une société indépendante visant à soutenir les jeunes artistes dans la réalisation de leurs projets de rêve en leur offrant gratuitement des caméras, des combinaisons de montage et des consultations pour la collecte de fonds afin de les aider à garder leur indépendance autant que possible.

En présence de Jihan El Tahri (cinéaste) et Rafik Chekkat (écrivain, activiste)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saad Chakali (critique de cinéma)

Cheval de boue

Samedi 15 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

, , , ,

d’Ateyyat Al Abdnoudy

Égypte doc. vostf 1971 n&b
12min (vidéo num.)

© Alternative Film Centre in Cairo

Des centaines de fabriques artisanales de briques s’alignent sur les bords du Nil. Première œuvre éclatante d’une pionnière.

Copies and texts courtesy of Asmaa Yehia El-Taher, Yasmin Desouki and Cinémathèque — Alternative Film Centre in Cairo

Ateyyat Al Abdnoudy

Ateyyat El Abnoudy (26 novembre 1939 – 5 octobre 2018), également connue sous le nom d’Ateyyat Awad Mahmoud Khalil, était une journaliste, avocate, actrice, productrice et réalisatrice égyptienne. Elle est née dans un petit village le long du delta du Nil en Egypte.

El-Abnoudy était considérée comme l’une des pionnières du cinéma arabe, car ses films ont inspiré les œuvres de nombreuses femmes arabes de l’industrie. Elle a été qualifiée de « cinéaste des pauvres » en raison du sujet qui l’a inspirée à faire des films, y compris les questions de droits civiques et la condition des Arabes appauvris.

El Abnoudy a reçu plus de 30 prix internationaux pour ses 22 films, dont trois pour Horse of Mud, sortis en 1971.

© Alternative Film Centre in Cairo

Ce film sera suivi de la projection de Emitaï

Les Eaux noires

Jeudi 13 janvier 2022, 21h00 – Salle 500

, , , ,

de Youssef Chahine

avec Faten Hamama, Omar Sharif
Égypte fict. vostf 1956 n&b 2h
(cin. num.)

© MISR International

Après trois ans d’absence, un jeune marin rentre chez lui, à Alexandrie. Avec ses économies, il peut enfin épouser sa cousine. Mais il est confronté à de nouvelles réalités qui risquent de tout compromettre.

 Version restaurée par MISR International (Le Caire)

Youssef Chahine

Né en 1926 à Alexandrie en Égypte dans une famille catholique d’origine libanaise par son père, Youssef Chahine suit une scolarité dans un établissement de langue anglaise. Il quitte l’Égypte à 21 ans pour suivre des études de cinéma dans les environs de Los Angeles.

Après trois ans d’absence, il commence à tourner des films en Égypte et se fait connaître avec Gare centrale en 1958, film dans lequel il est également acteur.

Réalisateur engagé, il ne cesse à travers ses films de dénoncer les travers de son pays natal, comme dans La Terre ou Le Moineau. En 1978, il se lance dans une vaste fresque autobiographique avec Alexandrie pourquoi ? En 1986, il fait tourner Dalida dans Le Sixième jour. Suivront des films plus historiques avec L’Émigré et Le Destin en 1997, date à laquelle Youssef Chahine reçoit le Prix du cinquantième anniversaire du Festival de Cannes.

Oscillant toujours entre films autobiographiques et réflexion sur son temps, le cinéaste réalise un court métrage, September 11 : Egypt dans le cadre d’un film collectif sur les attentats à New-York et retourne sur son passé dans le film Alexandrie, New York en 2003. Youssef Chahine disparaît le 27 juillet 2008 au Caire, victime d’une hémorragie cérébrale.

Revue de presse