La Grammaire de grand-mère

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Jean-Pierre Bekolo

Fr.–Cam. doc. vf 1996 coul. 8min (vidéo)

Le grand cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty (Touki Bouki, Hyènes, Badou Boy), en évoquant ses premières expériences de cinéma, le définit ainsi : “C’est une grand-mère qui sait raconter des histoires… mais grand-mère elle-même permet qu’on la trahisse… Grand-mère veut que l’on recommence chaque fois l’histoire d’une autre façon.”

Jean-Pierre Bekolo

Jean-Pierre Bekolo Obama est cinéaste et enseigne le cinéma aux États-Unis. Né au Cameroun, il est révélé à Cannes 1992 avec son film Quartier Mozart qu’il réalise à tout juste 25 ans. Ce film a obtenu de nombreux prix à Locarno, Montréal, Ouagadougou et une nomination aux British Awards aux côtés de Reservoir Dogs de Taranti

Pour les 100 ans du cinéma, il réalise Le Complot d’Aristote, un film appartenant à une série commandée par le British Film Institute à laquelle ont participé Martin Scorsese, Stephen Frears, Bernardo Bertolucci et Jean-Luc Godard. Il a été professeur à l’University of North Carolina à Chapel Hill, à la Virginia Polytechnic Institute et à Duke University. Il a notamment développé une méthode d’enseignement, Auteur Learning, qu’il expérimente dans les Universités noires des Etats-Unis. Son dernier long métrage, Les Saignantes, a obtenu l’Etalon d’Argent et le prix Meilleures Actrices au Fespaco 2007. Il a réalisé la même année une installation vidéo, Une Africaine dans l’Espace, au Musée du Quai Branly à Paris. Son livre Africa for the Future sort en 2009 chez Dagan.

Filmographie :

2015 : Les choses et les mots de Mudimbe (doc. 243 mins)
2013 : Le Président (mocumentaire, 63 mins)
2006 : Avez-vous vu Franklin Roosevelt ? (en cours)
2005 : Les Saignantes (Etalon d’Argent, Fespaco 2007).
1996 : La Grammaire de ma grand-mère (TV – 8 mn)
Le Complot d’Aristote
1992 : Quartier Mozart

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Le Damier
L’Étranger venu d’Afrique
Portrait of a Young Man Drowning
One Sunday Morning

Le Damier

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Balufu Bakupa-Kanyinda

Rép. dém. du Congo fict. vf 1996 n&b 40min

(cin. num.)

Pour meubler une nuit d’insomnie, le Président-fondateur-à-vie, premier citoyen de son pays, joue aux dames avec un homme de la rue que l’on dit champion populaire toutes catégories…

Restauration 2K par New York University (NYU) en partenariat avec le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France de NY et la Cinémathèque Afrique

Balufu Bakupa-Kanyinda

Né le 30 octobre 1957 à Kinshasa (ex Zaïre, actuel RDC: République Démocratique du Congo).

Études de Sociologie, Histoire (contemporaine & de l’Art) et Philosophie à Bruxelles. Formation au cinéma en France, en Angleterre et aux États-Unis.

Membre fondateur de la Guilde Africaine des Réalisateurs et Producteurs.
1979-1981 : animateur au Centre Culturel Français de Lubumbashi (Katanga, RDC)
1999-2001 : membre de la commission de courts métrages, CNC, France.
2000-2003 : member d’INPUT 2000 (International Public Television. Cape Town,
Afrique du Sud)
2001-2002 : membre de CreaTv, programme de l’Unesco pour les télévisions du Sud.

Filmographie :

Dix Mille Ans De Cinéma,

Thomas Sankara

Le Damier – Papa National Oyé !

Bongo Libre

Article 15 Bis

Écrits :

« Les Visages de la mort au Shaba », carnet de voyages 1979-1981. Centre Culturel Français, Lubumbashi. Zaïre. 1981.

« Si tu es Afrique… », Théâtre. Centre Culturel d’Auderghem. Bruxelles.
Belgique. 1984.

« ZAIRE 1885-1985 : cent ans de regards belges ». C.E.C. Bruxelles. Belgique. 1985. (auteur et coordinateur du projet)

« Les routes du Sud : l’image du Noir dans le Cinéma français », in catalogue du Festival d’Amiens, Amiens. France. 1986.

« Not Guilty – riot in L.A. 1992. » poèmes. Nu-Art. Los Angeles, CA., USA. 1992.

« De l’expression historique », in L’Afrique et le Centenaire du Cinéma. Collectif. Fépaci. Ed. Présence Africaine, Paris. France. 1995.

« Scénario : de la conviction culturelle », in Le Film Africain, revue, Amiens, France. Mai 1997.

« Regards concaves sur l’Afrique », Musée Européen de la Photographie, Paris, 1998.

« Une si longue mémoire » (les traces de l’esclavage), Revue Présence Africaine, Ed. Présence Africaine, Paris, 1998.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
La Grammaire de grand-mère
L’Étranger venu d’Afrique
Portrait of a Young Man Drowning
One Sunday Morning

Ça twiste à Popenguine

Dimanche 30 janvier 2022, 15h00 – Salle 300

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de Moussa Sene Absa

avec Ismaël Thiam, Ousmane Bo
Sénégal fict. vf 1993 coul. 1h27 (vidéo num.)

Milieu des années 50. Dans un petit village sénégalais, Popenguine, un groupe de jeunes adolescents s’enivrent de twist.

Chronique africaine des années 60 à Popinguine sur la cote au sud de Dakar : deux bandes rivales, les Kings et les Inséparables, ne rêvent que de Paris en écoutant de la musique et en découpant les photos de leurs idoles dans « Salut les copains » sous le regard des notables du village, de l’ imam, du curé et de l’instituteur français, Monsieur Benoît, qui fait réciter Jean de la Fontaine aux élèves et se demande s’il doit retourner en France pour les vacances de Noël, se sentant étranger partout.

Moussa Sene Absa

Moussa SÈNE Absa est né en 1958 à Tableau Ferraille, banlieue de Dakar. Artiste aux multiples facettes, peintre, écrivain, musicien, acteur, metteur en scène de théâtre, Moussa Sène Absa a débuté au cinéma en écrivant le scénario du film, Les enfants de Dieu, puis celui du court métrage, Le Prix du Mensonge, primé à Carthage en 1988.

Il débute sur les planches comme acteur puis passe à la mise en scène de théâtre avec la pièce La légende de Ruba dont il est aussi l’auteur.

Au cinéma, son scénario Les Enfants de Dieu est primé au festival du film francophone de Fort-de-France et sa première réalisation, le court métrage Le Prix du mensonge lui vaut le Tanit d’argent lors des Journées cinématographiques de Carthage de 1988.

En 1991, il réalise un long métrage en 16mm Ken Bugul puis plusieurs courts métrages Jaaraama, Set setal, Entre vos mains en 1992. L’année suivante, il réalise Molaan et Offrande à Mame NJjare puis le long métrage Ça twiste à Popenguine qui remporte plusieurs récompenses internationales.

En 1994, il signe un moyen métrage Yalla Yaana puis, en 1996, Tableau Ferraille, un long métrage en 35mm qui remporte plusieurs prix dont celui de la meilleure photo (due à Bertrand Chatry) au FESPACO 97. Pour les Productions de La Lanterne, il réalise les documentaires Jëf-Jël (1998) et Blues pour une diva (1999).

En 2002, il réalise Madame Brouette, film en « hommage à l’affirmation des femmes ». Dans ce film, la musique et les chants sont omniprésents mais le ch?ur qui intervient à la manière des Griots est là pour nous interpeler et rappeler de manière incantatoire que le destin d’un individu est souvent le fruit de son passé.

Tout en préparant Madame Brouette, il produit pour la Télévision du Sénégal une série humoristique quotidienne, Goorgorlu, qui remporte un succès inégalé auprès des téléspectateurs.

Par ailleurs, son talent de peintre est reconnu et ses oeuvres sont exposées au Sénégal, en Europe et en Amérique.

Filmographie :

Le Prix du mensonge, 1988, cm, fiction, (Tanit d’Argent – Carthage 1988)

Ken Bugul, la République des enfants, 1991, lm, fiction

Jaaraama, 1992, cm, documentaire

Ça twiste à Popenguine, 1993, lm, fiction

Yalla Yaana, 1994, mm, fiction

Tableau Ferraille, 1996, lm, fiction

Jef-Jel, 1998, mm, documentaire

Blues pour une diva, 1999, mm, documentaire

Madame Brouette, 2003, fiction

Teranga blues, 2006, fiction, en compétition au FESPACO 2007.

Revue de presse

Twisting in Popenguine – Variety

La projection de ce film sera précédée de Denko

Denko

Dimanche 30 janvier 2022, 15h00 – Salle 300

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de Mohamed Camara

avec Awa Traoré, Bintou Traoré
Gui.-Co.–Fr. fict. vostf 1992 coul. 20min (16mm)

Dans un petit village africain, Mariama, pauvre et abandonnée, rejetée de tous, habite à l’écart des autres cases. Elle ne vit que pour son fils Bilaly. Il a vingt ans. Il est beau. Mais aucune femme ne veut de lui car il est aveugle. Pour lui rendre la vue, Mariama devra accomplir un grand sacrifice…

Prix du meilleur court métrage, FESPACO 1993

Mohamed Camara

Né en 1959 à Conakry, en Guinée. Etudes à l’atelier Blanche Salant (Paris). Scénariste. Comédien. Il est directeur de l’Office National du Cinéma Guinéen (ONACIG).

Filmographie :

1993 Denko (court métrage)

1997 Dakan

2001 Balafola

Ce film sera suivi de la projection de Twist à Popenguine

Quartier Mozart

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EnglishFrançais

Quartier Mozart

Jean-Pierre Bekolo

Quartier Mozart, 78 min, Cameroun, 1992

with Serge Amougou, Sandrine Ola’a
Cameroun fict. vf 1992 coul. 1h20 (vidéo)

Synopsis

Re-imagining several folk tales into a contemporary setting, director Jean-Pierre Bekolo’s first feature film recounts the story of a young girl who is magically transformed into a swaggering Casanova nicknamed « My Guy ». While the focus is on « My Guy », several offbeat characters crowd the show, including a polygamist police chief whose daughter « My Guy » seduces and a witch whose handshake can make men’s genitals disappear. The combination of highly westernized characters and the charged folk tale atmosphere form a vision of today’s Africa. Quartier Mozart is as humorous as it is revealing and depicts the powerful influence of western pop culture.

Technical data


Original title : Quartier Mozart

Directed by :  Jean-Pierre Bekolo

Country : Cameroun

Available Format : Fichier Numérique

Scenario : Jean-Pierre Bekolo

Runtime : 78 min

Language : France

Casting : Serge AMOUGOU, Sandrine OLA’A, Jimmy BIYONG
Distributeur : SATCHEL-MARGO FILMS

Awards

Prix Afrique en Création décerné par le ministère français de la Coopération durant le festival de Cannes Prix Swissair et Carte jeune au festival de Locarno Mention spéciale au festival des Films du Monde de Montréal.

Jean-Pierre Bekolo

Jean-Pierre Bekolo is an avant-garde filmmaker whose imaginative work overturns stereotypes of Africa and African cinema. His entertaining films operate on multiple layers, engaging viewers with thrilling stories, biting humour and dramatic aesthetics. He was born June 8th, 1966 in Yaounde, he studied physics at University of Yaounde and Television production (editing) at Institute National de l’Audiovisuel – INA in Paris where he also studied semiotics under Christian Metz.

1992 Jean-Pierre Bekolo is a noted African film director from Cameroon. He already garnered attention at the Cannes Film Festival with his debut film Quartier Mozart made at the age of 25, with a style that is playful, comic, and sardonic became the representative of a new generation that has been working against the restrictive expectations of African cinema, mixing genres and linking pop with politics. Quartier Mozart won number of awards (Locarno, Montreal… and was nominated for the Surtherland Trophy in London along with Tarantino’s Reservoir Dogs.)

An advocate of artistic freedom, Bekolo is committed to realising Africa’s philosophies and cultures. Quartier Mozart shows the hybridity, complexity and humour in urban Yaounde in a playful, hip-hop reinvention of a traditional tale about gender, power, magic and politics.

1995 He directed Aristotle’s Plot, the African entry in the British Film Institute’s series of films commemorating the centenary of cinema that has included the participation of artists such as Scorsese, Bertolucci, Frears, Miller, Reitz, and Godard. Part action movie send-up, part parody of Aristotle’s rules, part satire on Africa’s preoccupation with itself, this first African film selected at Sundance shows Bekolo to be an « increasingly fearless trickster. »

Aristotle’s Plot parodies rules and definitions, action movies and ‘African’ cinema made for European audiences, while aesthetically reflecting on the nature of existence, its ambiguities and absence of rigid categories.

1996 Bekolo’s work on the re-representation of Africa also includes insightful documentaries that seek to educate, such as Grandmother’s Grammar on groundbreaking Senegalese filmmaker Djibril Diop Mambety.

2005 His avant-garde political thriller Les Saignantes premiered at the Toronto film festival, was nominated in two categories at the French Césars (2009); it is considered to be the first African sci-fi movie. Les Saignantes won the Silver Stallion & Best Actress Awards at Fespaco (Pan African Film Festival Ouagadougou, Burkina Faso) in 2007.

This dystopian, sci-fi comic thriller with stunning surreal visuals, presents extreme corruption, feminism, social decay and intergenerational conflict for review.

2013 Banned in Cameroon in 2013, Jean-Pierre Bekolo’s controversial film Le President (2015 AMAA Awards Best screenplay and Jury Special Prize) Aiming to incite viewers to conceive an alternate reality, his fake documentary The President is a hilarious, biting satire on African leaders who cling to power.

2015 Les Choses et Les Mots de Mudimbe on the renowned Congolese philosopher, multi-linguist and uber-polymath. This 4 hours documentary was part of the official selection of the 2015 Berlinale. « An unusual film, as fascinating as its object/subject, opulent, sensitive, clever, and radical. Another station of delightful postcolonial, cosmopolitan filmmaking ».

Jean-Pierre Bekolo won the 2015 Prince Claus Award. He is awarded for his creative resistance, irreverence and eclectic African reworking of dominant cinema conventions; for creating a unique body of innovative work that both entertains and transmits profound socio-political messages; for his highly original aesthetics; for challenging misrepresentations of African cultures; and for re-affirming the power of film. He was in 2015 a fellow of the Artists Program at the German Academic Exchange Service (DAAD) in Berlin.

Filmography

2015 : Les choses et les mots de Mudimbe (doc. 243 mins)
2013 : Le Président (mocumentaire, 63 mins)
2006 : Avez-vous vu Franklin Roosevelt ? (en cours)
2005 : Les Saignantes (Etalon d’Argent, Fespaco 2007).
1996 : La Grammaire de ma grand-mère (TV – 8 mn)
Le Complot d’Aristote
1992 : Quartier Mozart

Press release

Africiné – Quartier Mozart de Jean-Pierre Bekolo

La projection de ce film sera précédée de Fifty Fifty, mon amour

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Quartier Mozart

de Jean-Pierre Bekolo

Quartier Mozart, 78 min, Cameroun, 1992

avec Serge Amougou, Sandrine Ola’a
Cameroun fict. vf 1992 coul. 1h20 (vidéo)

Synopsis

Dans une banlieue populaire de Yaoundé, une fillette répondant au nom de Chef de Quartier est, au goût de la sorcière Mam Thecla, un peu trop curieuse pour son âge. Celle-ci, pour la punir, décide de la transformer en jeune homme ; et c’est ainsi que commencent ses mésaventures. Quartier Mozart est une chronique urbaine de la vie moderne africaine, un hymne à la vie dans les quartiers d’Afrique.

Fiche technique


Titre original : Quartier Mozart

Réalisation :  Jean-Pierre Bekolo

Pays : Cameroun

Format : Fichier Numérique

Scénario : Jean-Pierre Bekolo

Durée : 78 min

Langue : France

Casting : Serge AMOUGOU, Sandrine OLA’A, Jimmy BIYONG
Distributeur : SATCHEL-MARGO FILMS

Prix reçus


Prix Afrique en Création décerné par le ministère français de la Coopération durant le festival de Cannes Prix Swissair et Carte jeune au festival de Locarno Mention spéciale au festival des Films du Monde de Montréal.

Jean-Pierre Bekolo

Révélé à 25 ans à peine au Festival de Cannes en 1992 avec ‘Quartier Mozart’, Jean-Pierre Bekolo est l’un des plus éminents cinéastes camerounais. Diplômé de physique et d’audiovisuel, il fait ses premières armes derrière la caméra à la Cameroon Television. Initié au goût de l’enseignement par Christian Metz, Jean-Pierre Bekolo devient à son tour professeur en cinéma aux Etats-Unis à l’université de Caroline du Nord, à l’Institut polytechnique de Virginie ainsi qu’à la Duke University.

Fort du succès de ‘Quartier Mozart’, dans lequel il décrit Yaoundé avec une vision surprenante, Jean-Pierre Bekolo est sollicité par le British Film Institute au même titre que Martin Scorsese, Stephen Frears, ou encore Jean-Luc Godard pour fêter les 100 ans du cinéma. Il met alors en scène ‘Le Complot d’Aristote’, portrait de l’Afrique doux-amer. Jean-Pierre Bekolo poursuit avec le documentaire ‘La Grammaire de grand-mère’, nouvel hymne au cinéma et à l’Afrique. En 2007, à l’occasion de l’exposition sur la diaspora africaine dans le monde, organisée par le musée du Quai Branly, il réalise ‘Une Africaine dans l’espace’. En 2009, après plus de dix ans d’absence, il revient avec un thriller horrifique et futuriste inspiré de l’univers de Quentin Tarantino, ‘Les Saignantes’. Entre le Cameroun, la France et les Etats-Unis, Jean-Pierre Bekolo tisse un cinéma singulier et talentueux.

Filmographie :

2015 : Les choses et les mots de Mudimbe (doc. 243 mins)
2013 : Le Président (mocumentaire, 63 mins)
2006 : Avez-vous vu Franklin Roosevelt ? (en cours)
2005 : Les Saignantes (Etalon d’Argent, Fespaco 2007).
1996 : La Grammaire de ma grand-mère (TV – 8 mn)
Le Complot d’Aristote
1992 : Quartier Mozart

Revue de presse

Africiné – Quartier Mozart de Jean-Pierre Bekolo

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Fifty Fifty, mon amour

Samedi 29 janvier 2022, 21h15 – Salle 300

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de Nadia El Fani

avec Sondos Bel Hassen,
Khaled Ksouri
Tunisie fict. vostf 1992 coul. 20min (35mm)

©Nadia El Fani

Meriem est une jeune franco-tunisienne, entre deux villes et entre deux amours.

Festival du film de Rotterdam 1993

Nadia El Fani

Après avoir été assistante à la réalisation avec Roman Polanski, Nouri Bouzid, Romain Goupil, Franco Zeffirelli, Alexandre Arcady, Jerry Schatzberg… Nadia El Fani crée en 1990 en Tunisie Z’YEUX NOIRS MOVIES sa propre société de Production.

Après plusieurs courts et moyens métrages elle réalise son premier long-métrage de fiction BEDWIN HACKER en 2002, sorti en Europe et aux USA en 2003 (Prix du Public à Sarasota Films Festival en 2004, Grand prix du film maghrébin au festival du film d’amour de Mons, Mention spécial Montréal…). C’est à ce moment-là qu’elle s’installe à Paris pour fuir la dictature.


OULED LENINE son premier long-métrage documentaire sort en 2008.

LAÏCITÉ INCH’ALLAH projeté au festival de Cannes en Mai 2011 et soutenu par Agnès Varda, (Grand Prix International de la Laïcité, finaliste du Prix Simone de Beauvoir, Prix au festival de la Luna Italie…) lui vaut des menaces de mort. Nadia El Fani poursuivie en Justice en Tunisie, elle risque 5 ans de prison. Les plaintes ont été classées sans suite après six ans de bataille judiciaire en 2017.

En 2012 sort MÊME PAS MAL, (Grand Prix du FESPACO 2013…), coréalisé avec Alina Isabel Pérez. Une réponse cinématographique à la campagne de haine et aux menaces qu’elle a subies.

C’est en 2013 qu’elle co-signe avec Caroline Fourest, NOS SEINS, NOS ARMES! Film documentaire qui suit le parcours des premiers mois d’installation du mouvement FEMEN à Paris.

CAPITALE PARENTHESE 2021 son dernier film, est une autofiction au temps du confinement.

Ce film sera suivi de la projection de Quartier Mozart

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Samba Traore

Samedi 29 janvier 2022, 19h00 – Salle 500

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d’Idrissa Ouedraogo

avec Bakary Sangaré, Mariam Kaba
Burkina Faso fict. 1992 coul. 1h25 (cin. num.)

Après avoir participé au hold-up d’une station-service, Samba retourne au village ou il épouse Saratou et ouvre un bar dont il rêvait depuis longtemps.

Ours d’argent, Berlinale 1993
Tanit d’argent, Journées cinématographiques de Carthage 1992

Idrissa Ouedra

Né en 1954 à BANFORA (Burkina Faso).

Titulaire d’un Diplôme d’Études Générales à l’INAFEC (Institut Africain d’Études Cinématographiques de Ouagadougou). Il séjourne à Kiev en URSS. Il a un DEA (Diplôme d’Études Approfondies), option cinéma de l’Université de Paris I Sorbonne. Fonctionnaire à la Direction de la production Cinématographique du Burkina en 1981, il sort diplômé de l’Institut des Hautes Études Cinématographiques (IDHEC, Paris) en 1985.

Il a réalisé plusieurs courts métrages documentaires avant de passer aux longs métrages. On retrouve dans son œuvre un parfait équilibre entre l’authenticité documentaire et la fiction. Idrissa Ouedraogo a reçu le Gand Prix du FESPACO pour son premier court métrage : Poko. Plusieurs autres suivent : Les Ecuelles (1983), Les Funérailles du Larlé Naba (1984), Ouagadougou, Ouaga deux roues(1985), Issa le tisserand (1985). Son premier long métrage, Le Choix, est sorti en 1986. Suivent Yaaba (1988) – Prix de la Critique au Festival de Cannes 1989, Tilaï (1990) -Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 1990, Grand Prix du Fespaco 1991, Etalon de Yennenga 1991), Karim et Sala (1991), Samba Traoré (1992), Le Cri du cœur (1994), Kini et Adams (1997), La Colère des dieux (2003). Longs métrages auxquels il faudrait ajouter plusieurs moyens et courts métrages ; ainsi que sa participation au film collectif de réflexion sur l’attentat terroriste de New York : 11-09-01 et la réalisation de plusieurs séries télévisuelles pour les télévisions africaines.

Il a été membre du jury pour divers festivals internationaux : Venise, Tokyo, Amiens, Musée de l’homme (Paris).

Il a donné plusieurs conférences, en France (Université Paris VIII Nanterre, Musée de L’Homme), aux États-Unis (Université de Harvard, Université de New York), au Burkina Faso (Université de Ouagadougou).

Il est Commandeur de l’Ordre National Burkinabé et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres Français.

Il est mort prématurément en 2018 à l’âge de 64 ans à Ouagadougou.

Revue de presse

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Un lugar limpo y bien iluminado

Samedi 29 janvier 2022, 19h00 – Salle 500

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de Mariano Bartolomeu

avec Mario Guerra, Dolores Pedro
Cuba fict. vostf 1991 n&b 17min (35mm)

Hanté par quelque chose de mystérieux qu’il a fait dans le passé, un ex-boxeur poursuivi par des tueurs professionnels, tente de se réfugier dans une ville des Caraïbes avec sa petite amie et son élève. L’histoire est librement inspirée de la nouvelle « The Killers » d’Ernest Hemingway. Tourné à l’EICTV – Escuela Internacional de Cine y Television, Cuba.

Mariano Bartolomeu

Mariano Bartolomeu est un réalisateur et écrivain angolais. Il est né en 1967 à Malanje, en Angola, et a étudié le cinéma à la célèbre Escuela Internacional de Cine y Television de San Antonio de Los Banos, à La Havane, à Cuba, une école de cinéma fondée par Gabriel Garcia Marquez, l’Argentin Fernando Birri et d’autres cinéastes latino-américains. Sa passion pour le cinéma a débuté à l’âge de 15 ans, lorsqu’il travaillait à temps partiel pour les archives cinématographiques angolaises.

Il a vécu et travaillé en Italie pendant cinq ans, de 1992 à 1997. Quelques années plus tard, il a bénéficié d’une bourse Fulbright pour poursuivre ses études de cinéma aux États-Unis. Il est ensuite retourné en Angola où il a travaillé pour la télévision publique angolaise et a réalisé, entre autres, une mini-série. En 2009, il est parti vivre aux États-Unis où il vit toujours actuellement. Ses courts métrages ont été officiellement sélectionnés au Festival international du film de Rimini, en Italie, au Festival international du film de Locarno, en Suisse, au Festival panafricain du film de Ouagadougou, au Burkina Faso, au Cinéma Du Reel, en France, à Oberhausen, en Allemagne, entre autres.

Ce film sera suivi de la projection de Samba Traore

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Mortu Nega

Vendredi 28 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

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de Flora Gomes

avec Bia Gomes, Tunu Eugenio Almada
Gui.–Bis.–Por. fict. vostf 1988 coul. 1h25 (35mm)

En 1973, en Guinée-Bissau. Une jeune femme, Diminga, veut rejoindre son mari Sako au front. Marchant dans la brousse avec les combattants, elle découvre son pays en ruines.

Mentions spéciales du jury, Festival de Venise 1988
Prix Oumarou Ganda, FESPACO 1989

Flora Gomes

Née à Cadigue (Guinée-Bissau), Flora Gomes a étudié le cinéma à l’Institut cubain des arts (ICAIC) et au Sénégal avec Paulin Soumanou Vieyra. Après avoir travaillé pendant deux ans en tant que journaliste pour les nouvelles, il est entré au ministère de l’Information. En tant que caméraman, directeur de la photographie et réalisateur, il a co-réalisé deux courts métrages à la fin des années soixante-dix. Depuis 1987, il a réalisé cinq longs métrages et un documentaire.

Revue de presse

Africiné – Ceux Dont La Mort N’a Pas Voulu | Mortu Nega

Suivi d’un débat avec Amzat Boukari-Yabara (historien) et Joao Viana (cinéaste, La bataille de Tabato), modéré par Saad Chakali (critique de cinéma)

David Achkar, une étoile filante

Vendredi 28 janvier 2022, 16h30 – Salle 300

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de Mama Keïta

France doc. vf 1998 coul. et n&b
21min (vidéo num.)

Un émouvant portrait du cinéaste David Achkar, réalisé juste après son décès par son meilleur ami, collègue et compatriote, son frère de cœur et d’esprit.

Mama Keïta

Réalisateur, scénariste et producteur français et guinéen, né en 1956, à Dakar (Sénégal)

Après des études de droit à l’Université de Paris-I, il devient scénariste. Il débute sa carrière de réalisateur en 1981 et tourne 5 court métrages puis, en 1990 Ragazzi et Le 11ème commandement en 1997.

En 1998, il réalise le documentaire David Achkar, une étoile filante, un hommage à son ami réalisateur mêlant archives, textes et photos. Son dernier film, Le fleuve, est né d’un projet originel de David Achkar.

En 1998, David Achkar qui s’apprêtait à tourner Le Fleuve, meurt d’une leucémie. Il fait promettre à son ami Mama Keïta de faire ce film à sa place. Le cinéaste qui ne connaît pas l’Afrique de l’intérieur doit s’approprier le film de David Achkar et le faire sien. Il entame alors un voyage initiatique de Dakar à Conakry. Le Fleuve, son long métrage réalisé en 2002, reçoit le Prix de la Presse au Festival du film de Paris, 2003. Il signe Le Sourire du Serpent, réalisé en 2006, en compétition au FESPACO 2007. En 2009, il sort L’Absence sélectionné au Festival de Rotterdam (Hollande) et dans la compétition officielle du Fespaco 2009 (Burkina Faso) où il reçoit le prix du scénario.

Son court métrage One more vote for B. Obama fait partie du film collectif L’Afrique vu par… (produit et présenté au 2ème Festival Panafricain d’Alger – Panaf’ 2009, Algérie) qui réunit dix courts métrages signés par des réalisateurs africains.

Ce film sera suivi de la projection de Allah Tantou

Présenté par Mama Keïta (cinéaste)