Kai, un faucon naïf et plein d’entrain, mène une vie austère sous l’aile protectrice de son père, Tendai. Lorsque deux oiseaux venus d’ailleurs lui révèlent l’existence d’une superbe cité située plus loin le long du fleuve, au bord des chutes Victoria, l’intrépide Kai décide, contre l’avis de son père, de quitter le nid familial pour rejoindre ce paradis. Une fois parvenu à Zambezia, Kai découvre la vérité sur ses origines et intègre grâce à ses talents la patrouille des Cyclones, une brigade d’élite composée de rapaces, chargée de faire régner la paix sur la ville. Mais des charognards concluent un pacte secret avec un énorme lézard pour prendre le pouvoir sur Zambezia…
Wayne Thornley est un acteur, réalisateur et scénariste qui s’est fait connaître en 2013 grâce à son film d’animation Drôle d’oiseaux. Dans ce film, il prête également sa voix au personnage de Marabous.
Alors qu’il essaie de prouver qu’il est un héros, Mwansa commet l’impardonnable : il casse accidentellement la poupée en argile de sa grande sœur Shula. Il doit alors partir dans une quête, certes pour la réparer mais plutôt pour prouver qu’il est bien Mwansa le Grand.
Acteurs
Mwansa Bwalya… Shula la Princesse Anna Mithi… Shula Samuel Mwale… Mwansa Owas Ray Mwape… Mwansa le Grand Becky Ngoma (Rebecca Ngoma)… Mère Lackie Phiri… Lackie
Crew
Réalisateur – Rungano Nyoni Producteur – Rungano Nyoni, Gabriel Gauchet Directeur de la photo – Andrzej Krol
Monteur-es – Gabriel Gauchet, Rungano Nyoni Preneur de son – Lilia Dornorf Son – Tilman Hahn Concepteur de la production – Ricardo Hernandez
Rungano Nyoni
Rungano Nyoni est née à Lusaka en Zambie, a grandi au Pays de Galles, et vit au Portugal. Elle est diplômée de l’université de Birmingham et a suivi une formation d’actrice à l’University of Arts de Londres.
En 2013, Rungano a écrit Z1 qui a ensuite remporté le prix du meilleur court métrage aux British Independent Film Awards. Son court métrage LISTEN a été nommé au European Film Award 2015 et a remporté le prix du meilleur court métrage narratif au Tribeca Film Festival.
En 2010, elle réalise son premier court-métrage, The List, et remporte un BAFTA. Puis son court-métrage Mwansa The Great est sélectionné dans plus de 100 festivals et remporte plus de 20 prix. Elle co-écrit ensuite le court-métrage The Mass of Men qui remporte le Léopard d’Or à Locarno en 2012. Son dernier court-métrage, Listen, qu’elle co-réalise dans le cadre du programme « Nordic Factory » de la Quinzaine des Réalisateurs, remporte notamment un prix à Tribeca et est qualifié aux Oscars. I AM NOT A WITCH est son premier long-métrage ; développé au sein de la Résidence de la Cinéfondation, le film était en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes en 2017 et fera la clôture de la section Discovery du festival de Toronto 2017.
En 2018, Rungano a reçu la bourse du Wellcome Trust.
An eight-year-old boy who aspires to be a hero and embarks upon a journey to prove his greatness, with unexpected consequences. A moving insight into childhood where fantasy jostles with reality as a young boy’s imagination transforms and empowers everyday life.
Directors Statement: I wanted the film to reflect the bitter sweetness of growing up in Zambia, surrounded by immensely devastating things but in contrast living a pretty normal and fulfilled childhood. Mwansa the Great deals with death through the children’s point of view. Mwansa , Shula and Lackie have recently lost their father. Unknowingly they try and carry on his legacy though their imagination. Shula, the big sister, does this by playing Princess Shula, a nickname given to her by her father. Mwansa plays Mwansa The Great, also something his father used to call him. Lackie, plays with a doll their father made for her. I wanted to capture the importance of dreaming big despite adverse circumstances. Mwansa dreams of being reunited with his Dad again, through his imagination he does so and at the end of the film he gets what he wants.
Cast
Mwansa – Samuel Mwale Shula – Anna Mithi Mwansa the Great – Owas Ray Mwape Princess Shula – Mwansa Bwalya Lackie – Lackie Phiri Mother – Becky Ngoma
Crew
Writer/Director – Rungano Nyoni Producer – Rungano Nyoni, Gabriel Gauchet Cinematographer – Andrzej Krol
Rungano Nyoni is a self-taught Writer / Director. Her first short film THE LIST won a BAFTA Cymru, her subsequent short film MWANSA THE GREAT was selected for over 100 International Film Festival and was nominated for a BAFTA in 2012. In 2013 Rungano wrote Z1 which subsequently won Best Short at The British Independent Film Awards. Her short LISTEN has been nominated for a European Film Award 2015 and won the Best Short Narrative Prize at Tribeca Film Festival.
Rungano’s debut feature was I AM NOT A WITCH. It follows the story of an 8 year old girl who is exiled to a Witch Camp. The film premiered in Cannes and was nominated for numerous international awards. In 2018 Rungano won the BAFTA for outstanding debut by a British writer, director or producer. She also won best director and best debut director at the 2017 British Independent Film Awards.
In 2018 Rungano received the Wellcome Trust Fellowship.
En Afrique, les petits métiers survivent comme une résistance face à l’invasion de biens de consommation. Dans les cinq films qui composent cette série Trésors des poubelles, on suit les étapes de la fabrication d’objets artisanaux avec du matériel de récupération et l’on est à chaque fois émerveillé de l’habileté et de l’intelligence de ces artisans. Le réalisateur a construit chaque film comme une petite énigme, qui ne dévoile l’objet fini qu’à la fin, sans dialogue, ni commentaire, avec juste le son direct. « Diplomate à la tomate », c’est le nom utilisé par les Dakarois pour désigner ces valisettes aux couleurs rouge sang et noir, provenant du métal récupéré des boîtes vides de sauce tomate. Les valisettes en bois sont recouvertes aujourd’hui avec le métal récupéré de boîtes de soda et d’autres boissons, en conservant les logos colorés.
Équipe
Réalisation : Samba Felix Ndiaye Écriture : Samba Felix Ndiaye Image : Lev Long Dara Son : Alioune Badara Cissokho, Pape Gore Seck Montage : Lev Long Dara, Samba Felix Ndiaye Production (structure) : Almadies Films
Restauration par New York University (NYU) en partenariat avec le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France de New York
Samba Félix N’Diaye
Né à Dakar le 6 mars 1945 et mort dans la même ville le 6 novembre 2009, est un cinéaste documentariste sénégalais qui est réalisa près de 25 films, depuis le début de sa carrière au milieu des années 1970 jusqu’à sa disparition. Au-delà de sa notoriété nationale, il est considéré comme « le père du documentaire africain ».
Samba Félix Ndiaye se sent redevable des talents de conteuse de sa grand-mère maternelle. Il a été très marqué par quelques-uns de ses propos : « Une parole intéressante a toujours des oreilles » ou encore « Tu ne peux pas t’asseoir sur la tête de quelqu’un qui te parle ». Samba Félix Ndiaye éprouve une passion précoce pour le cinéma. Adolescent, il fréquente régulièrement le ciné-club du Centre culturel français de Dakar. Après une formation en droit et sciences économiques à l’université de Dakar, il poursuit des études de cinéma à Paris (Université de Paris VIII et École Louis-Lumière) et, en parallèle, suit des cours d’ethnopsychiatrie à l’École des hautes études3.
La plupart des films mettent en scène avec peu de mots la vie quotidienne des gens ordinaires. Cependant les œuvres des années 2000 abordent plus volontiers des thèmes plus directement polémiques ou politiques. L’utopie reste d’actualité et le cinéma est l’un des chemins.
Born in 1945 in Dakar, Samba Felix N’Diaye was the dean of African documentary. He obtains a Masters in Cinema and Audiovisual Studies from the University of Paris VIII and pursued further studies at the Institut Louis Lumière in cinematography and editing. A lecturer at Vincennes, he becomes a specialist at CIRTEF and trains television directors for the member stations of the Council for Francophone Radio and Television. Secretary General of the Société des Réalisateurs Sénégalais, he also collaborated on a number of films as producer, executive producer, cameraman or editor. His film credits include twelve documentaries, mostly on 16mm. The most important have earned international distinction (« Gety Tey ou prendre la mer aujourd’hui », « Le trésor des poubelles », « Lettre à un ami cinéaste », and « N’Gor l’esprit des lieux »). The author of « Letter to Senghor », « Rwanda pour mémoire » questions the state of African countries since their independence in his most recent work « Questions à la terre natale ».
Filmographie:
2007
Questions à la terre natale
52min
2007
Le Revers de l’exil (comme directeur artistique16)
26min
2003
Rwanda pour mémoire
68min
1999
Nataal, en coréalisation France Langlois (portrait du photographe sénégalais Babacar Touré Mandémory)
52min
1998
Lettre à Senghor (Entre nous grand-père)
49min
1998
Un fleuve dans la tête
54min
1994
Ngor, l’esprit des lieux
91min
1993
Lettre à l’œil
13min
1993
Cinés d’Afrique (en collaboration avec d’autres réalisateurs)
59
1992
Dakar-Bamako
52min
1992
Amadou Diallo, un peintre sous verre
13min
1992
Dial-Diali (comme producteur15)
23min
1989
Trésors des poubelles (une série de 5 courts-métrages) Les Malles Les Chutes de N’Galam Teug. Chaudronnerie d’art Diplomates à la tomate Aqua
14min 9min 17min 14min 12min
1986
La Santé, une aventure peu ordinaire
15min
1978
Geti Tey (Prendre la mer aujourd’hui)
40min
1995
Perantal (L’éducation du nourrisson)
31min
Questions à la terre natale, 2008, lm, documentaire
de Samba Félix N’Diaye
Sénégal, 1989, 16 min, couleur, documentaire
In Africa, small jobs are signs of resistance against the consumption goods’ invasion. In these five films composing this series, treasures of garbage, we follow the different step of the production of handcraft objects with material collected from bins, and every time, we are amazed by their intelligence and skills. The director structured each film like little puzzle, revealing the final object only at the end, without dialogue neither commentary, with live sound only. “Diplomat with tomato” is the expression used by people from Dakar to point out this red and black luggage, coming from tomato cans made of metal. This wooden luggage are nowadays covered with fizzy drinks cans and other drinks, keeping their colorful logo.
Empty boxes of tomato sauce and cans of coca-cola, beer or fruit juice are used to manufacture small attaché cases perfect for diplomats of the tomato.
Restoration by New York University (NYU) in partnership with the Service de Coopération et d’Action Culturelle of the French Embassy in New York.
Crew
Directed by : Samba Felix Ndiaye Author: Samba Felix Ndiaye Image : Lev Long Dara Sound : Alioune Badara Cissokho, Pape Gore Seck Editing : Lev Long Dara, Samba Felix Ndiaye Production (structure) : Almadies Films
Samba Félix N’Diaye
Born in 1945 in Dakar, Samba Felix N’Diaye was the dean of African documentary. He obtains a Masters in Cinema and Audiovisual Studies from the University of Paris VIII and pursued further studies at the Institut Louis Lumière in cinematography and editing.
A lecturer at Vincennes, he becomes a specialist at CIRTEF and trains television directors for the member stations of the Council for Francophone Radio and Television. Secretary General of the Société des Réalisateurs Sénégalais, he also collaborated on a number of films as producer, executive producer, cameraman or editor. His film credits include twelve documentaries, mostly on 16mm. The most important have earned international distinction (« Gety Tey ou prendre la mer aujourd’hui », « Le trésor des poubelles », « Lettre à un ami cinéaste », and « N’Gor l’esprit des lieux »). The author of « Letter to Senghor », « Rwanda pour mémoire » questions the state of African countries since their independence in his most recent work « Questions à la terre natale ».
Filmography:
2007
Questions à la terre natale
52min
2007
Le Revers de l’exil (comme directeur artistique16)
26min
2003
Rwanda pour mémoire
68min
1999
Nataal, en coréalisation France Langlois (portrait du photographe sénégalais Babacar Touré Mandémory)
52min
1998
Lettre à Senghor (Entre nous grand-père)
49min
1998
Un fleuve dans la tête
54min
1994
Ngor, l’esprit des lieux
91min
1993
Lettre à l’œil
13min
1993
Cinés d’Afrique (en collaboration avec d’autres réalisateurs)
59
1992
Dakar-Bamako
52min
1992
Amadou Diallo, un peintre sous verre
13min
1992
Dial-Diali (comme producteur15)
23min
1989
Trésors des poubelles (une série de 5 courts-métrages) Les Malles Les Chutes de N’Galam Teug. Chaudronnerie d’art Diplomates à la tomate Aqua
Avec Ludovic Ouedraogi, Oumar Konange, Tiémoko Kone, Awa Ouedraogo, Rose Sare
Burkina Faso, 1987, 15 min
A l’heure où l’école ferme, la rue accueille les enfants et leurs jeux, source inépuisable d’apprentissages. Premiers larcins, premiers affrontements, premiers émois amoureux, le foot, le cinéma, la danse, la cuisine, la fabrication de jouets ou d’instruments de musique, le petit commerce Toute la débrouillardise des enfants burkinabés est évoquée dans une suite de pochades rapides et pleines d’humour.
Mustapha Dao
Né en 1955 à Koudougou. Il étudie la technique du son à L’institut Africain d’Education Cinématographique (INAFEC). Ensuite, il s’occupe de direction de Production aux studios Cinafric de Kossodo (Ouagadougou). Il travaille au Centre National du Cinéma et à la Télévision Nationale du Burkina Faso. Il travaille également avec Souleymane Cissé, Idrissa Ouédraogo. En 1987, il reçoit des bobines que lui envoie Haïlé Gerima, c’est comme cela qu’il réalise son premier film A nous la rue.
Mustapha Dao s’est spécialisé dans le cinéma pour enfants, en réalisant plusieurs courts-métrages s’inspirant des contes.
Son premier court métrage, réalisé en 1987, A nous la rue met en scène des enfants d’un quartier populaire de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. En 1989, pour réaliser Le neveu du peintre, son second court-métrage, il s’inspire de contes africains. L’enfant et la Caïman réalisé en 1991 consacre l’importance de la parole donnée. Son dernier film, L’œuf, s’inspire d’un conte burkinabè.
Mustapha Dao a travaillé régulièrement avec les enfants des rues.
Filmographie
1987 : À nous la rue
1989 : Le Neveu du peintre
1991 : L’Enfant et le Caïman
1995 : L’Œuf
Mustapha Dao est décédé à Paris le 21 juin 2010.
Directed by Mustapha Dao
Cast Ludovic Ouedraogi, Oumar Konange, Tiémoko Kone, Awa Ouedraogo, Rose Sare
Burkina Faso, 1987, 15 min
At a time when school is closing down, the street welcomes children and their games, an inexhaustible source of learning. First larcenies, first confrontations, first love affairs, football, cinema, dance, cooking, making toys or musical instruments, petty trading – all the resourcefulness of Burkina Faso’s children is evoked in a series of quick, humorous pochades.
Mustapha Dao
Né en 1955 à Koudougou. Il étudie la technique du son à L’institut Africain d’Education Cinématographique (INAFEC). Ensuite, il s’occupe de direction de Production aux studios Cinafric de Kossodo (Ouagadougou). Il travaille au Centre National du Cinéma et à la Télévision Nationale du Burkina Faso. Il travaille également avec Souleymane Cissé, Idrissa Ouédraogo. En 1987, il reçoit des bobines que lui envoie Haïlé Gerima, c’est comme cela qu’il réalise son premier film A nous la rue.
Mustapha Dao s’est spécialisé dans le cinéma pour enfants, en réalisant plusieurs courts-métrages s’inspirant des contes.
Son premier court métrage, réalisé en 1987, A nous la rue met en scène des enfants d’un quartier populaire de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. En 1989, pour réaliser Le neveu du peintre, son second court-métrage, il s’inspire de contes africains. L’enfant et la Caïman réalisé en 1991 consacre l’importance de la parole donnée. Son dernier film, L’œuf, s’inspire d’un conte burkinabè.
Mustapha Dao a travaillé régulièrement avec les enfants des rues.