Mwansa the great

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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de Rungano Nyoni

Zamb.–UK fict. vostf 2011 coul. 24min
(vidéo num.)

Le film raconte l’histoire d’un petit garçon de la Zambie rurale qui transforme des situations banales de tous les jours en aventures passionnantes.

Rungano Nyoni

Rungano Nyoni est une scénariste et réalisatrice autodidacte. Son premier court-métrage THE LIST a remporté un BAFTA Cymru, son court-métrage suivant MWANSA THE GREAT a été sélectionné dans plus de 100 festivals internationaux de films et a été nommé pour un BAFTA en 2012.

En 2013, Rungano a écrit Z1 qui a ensuite remporté le prix du meilleur court métrage aux British Independent Film Awards. Son court métrage LISTEN a été nommé au European Film Award 2015 et a remporté le prix du meilleur court métrage narratif au Tribeca Film Festival.

Le premier long métrage de Rungano est I AM NOT A WITCH. Il suit l’histoire d’une fillette de 8 ans qui est exilée dans un camp de sorcières. Le film a été présenté en première à Cannes et a été nommé pour de nombreux prix internationaux. En 2018, Rungano a remporté le BAFTA pour les débuts exceptionnels d’un scénariste, réalisateur ou producteur britannique. Elle a également remporté le prix de la meilleure réalisation et de la meilleure première réalisation aux British Independent Film Awards 2017.

En 2018, Rungano a reçu la bourse du Wellcome Trust.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
A nous la rue
Diplomate à la tomate
Amal
Da Yie

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Diplomate à la tomate

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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de Samba Félix N’Diaye

Fr.–Sén. doc. vostf 1989 coul. 11min (cin. num.)

Le titre du film est le nom donné par les Dakarois aux valisettes de couleur rouge sang et noir qui se baladent partout au Sénégal et maintenant à travers le monde, y compris aux États-Unis. C’est un exemple excellent de récupération qui a bien marché, en utilisant pour les fabriquer les boites vides de sauce de tomate, Aujourd’hui, on utilise aussi les boîtes d’aluminium de soda, bière et jus de fruits.

Restauration par New York University (NYU) en partenariat avec le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France de New York

Samba Félix N’Diaye

Né en 1945 à Dakar (Sénégal).
Samba Félix Ndiaye obtient une maîtrise de cinéma en France à l’université de Paris VIII, puis poursuit des études à l’Institut Louis Lumière (Paris) en direction de la photo et montage. Il suit des études en ethnopsychiatrie et se forme en droit et en sciences économiques à Dakar. Monteur et scénariste, il se révèle comme un documentariste sensible attaché au respect des cultures et des traditions.

Son premier film, Perantal (1974), sur les massages apportés aux nourrissons, le revèle comme un documentariste sensible attaché au respect des cultures et des traditions. Geti Tey (1978) marque par l’identité entre la pêche artisanale qu’il décrit et le rythme de l’océan. La série de cinq films Le Trésor des poubelles (1989) évoque pratiquement sans commentaire la magie de la transformation du savoir-faire de la récupération : des aquariums dans de vieilles dames-jeannes dans Aqua, des valisettes à base de boîtes de sauce tomate dans Diplomates à la tomate, des ustensiles de cuisine avec l’aluminium de vieux moteurs dans Teug, la poussière d’or rejetée par les bijoutiers dans Les Chutes de Ngalam, des malles à partir de fûts métalliques dans Les Malles. Ndiaye poursuit son observation des résistances africaines avec Amadou Diallo, un peintre sous verre (1992), Dakar-Bamako (1992) et finalement avec le seul village qui a su s’opposer aux urbanistes dakarois, Ngor, l’esprit des lieux(1994).
Il décède des suites d’un neuro-paludisme foudroyant le vendredi 6 novembre 2009 à Dakar (Sénégal).
L’auteur de Lettre à Senghor (1998), Nataal (2001), Rwanda pour mémoire (2003) questionne l’état des pays africains depuis leur indépendence dans son dernier film Questions à la terre natale (2008).

Filmographie :

Perantal, 1974, cm, documentaire
La Confrérie des Mourides, 1976, cm, documentaire
Pêcheurs de Kayar, 1977, cm, documentaire
Geti Tey La pêche aujourd’hui, 1978, mm, documentaire
La Santé, une aventure peu ordinaire, 1986, cm, documentaire
Trésor des poubelles, 1989, cm, série documentaire
Amadou Diallo, Un peintre sous verre, 1991, cm, documentaire
Dakar Bamako, 1992, lm, documentaire
Cinés d’Afrique, 1993, lm, documentaire
Ngor, l’esprit des lieux, 1995, lm, documentaire
Lettre à Senghor, 1998, mm, documentaire
Nataal, 2001, lm, documentaire
Rwanda pour mémoire, 2003, lm, documentaire
Questions à la terre natale, 2008, lm, documentaire

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
À nous la rue
Amal
Mwansa the Great
Da Yie

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

A nous la rue

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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de Mustapha Dao

Burkina-Faso docu-fict. vostf 1987 coul. 15min (35 mm)

A l’heure où l’école ferme, la rue accueille les enfants et leurs jeux, source inépuisable d’apprentissages. Premiers larcins, premiers affrontements, premiers émois amoureux, le foot, le cinéma, la danse, la cuisine, la fabrication de jouets ou d’instruments de musique, le petit commerce Toute la débrouillardise des enfants burkinabés est évoquée dans une suite de pochades rapides et pleines d’humour.

Mustapha Dao

Né en 1955 à Koudougou. Il étudie la technique du son à L’institut Africain d’Education Cinématographique (INAFEC). Ensuite, il s’occupe de direction de Production aux studios Cinafric de Kossodo (Ouagadougou). Il travaille au Centre National du Cinéma et à la Télévision Nationale du Burkina Faso. Il travaille également avec Souleymane Cissé, Idrissa Ouédraogo. En 1987, il reçoit des bobines que lui envoie Haïlé Gerima, c’est comme cela qu’il réalise son premier film A nous la rue.

Mustapha Dao s’est spécialisé dans le cinéma pour enfants, en réalisant plusieurs courts-métrages s’inspirant des contes.

Son premier court métrage, réalisé en 1987, A nous la rue met en scène des enfants d’un quartier populaire de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. En 1989, pour réaliser Le neveu du peintre, son second court-métrage, il s’inspire de contes africains. L’enfant et la Caïman réalisé en 1991 consacre l’importance de la parole donnée. Son dernier film, L’œuf, s’inspire d’un conte burkinabè.

Mustapha Dao a travaillé régulièrement avec les enfants des rues.

Filmographie

1987 : À nous la rue

1989 : Le Neveu du peintre

1991 : L’Enfant et le Caïman

1995 : L’Œuf

Mustapha Dao est décédé à Paris le 21 juin 2010.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Diplomate à la tomate
Amal
Mwansa the Great
Da Yie

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)