Ce court métrage signe le clap de début de la nouvelle vague du cinéma soudanais. Poétique et universel.
Film restauré par Arsenal.
Ibrahim Shaddad
Ibrahim Shaddad, né à Halfa au Soudan en 1945, a étudié à la Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF. Il a écrit et réalisé de nombreux films et quelques pièces de théâtre. Pratiquement tous les films et pièces de théâtre au Soudan ont été abandonnés par les producteurs ou interdits par les gouvernements. Il est membre fondateur du Sudanese Film Group et membre du comité de rédaction du magazine Cinema.
During the late seventies and early eighties, a group of filmmakers who were then the staff of the Cinema Section at the Department of Culture issued a periodical named CINEMA. This same group then founded the Sudanese Film Group (SFG) in April 1989 to give them more independence from the state. The purpose of the group was to be fully engaged in all aspects of film production, screening, and teaching, as well as maintaining the passion of the Sudanese for the cinema. But on 30 June 1989 the coup d’état, which brought with it a suspicion of all forms of art, terminated any cultural aspirations and banned all civic society organizations. Finally in 2005 the heavy hand of the state was loosened somewhat, and the SFG was able to re-register. Arsenal – Institute for Film and Video Art digitally restored seven works by these Sudanese filmmakers in 2018. Suliman Elnour’s graduation film WA LAKIN ALARDH TADUR depicts everyday life at the time in a school in Yemen.
Suliman Elnour
BiographySuliman Elnour, born in 1947, is a Sudanese filmmaker and writer. He studied Folklore, African and Asian Studies at the University of Khartoum and film at Gerasimov Institute of Cinematography (VGIK), Moscow. He is a founding member of the Sudanese Film Group and a member of the editorial board of the magazine Cinema. Films 1978: Wa lakin alardh tadur / It Still Rotates. 1996: The Last Haven (21 min.). 1997: Africa, Jungle, Drums and Revolution. 2001: The Forgotten Village of Magano (14 min.).
À la fin des années 1970 et au début des années 1980, un groupe de cinéastes qui travaillaient alors au département cinéma du ministère de la Culture a publié le magazine CINEMA. Ce groupe a fondé le Sudanese Film Group (SFG) en avril 1989 afin de pouvoir fonctionner de manière plus indépendante de l’État. Son objectif était de s’impliquer dans tous les aspects de la production, de la projection et de l’enseignement cinématographiques, et de maintenir la passion soudanaise pour le cinéma. Le 30 juin 1989, cependant, le coup d’État, qui entraîne une méfiance à l’égard de toutes les formes d’art, met fin à toute entreprise culturelle. Toutes les organisations de la société civile ont été interdites. En 2005, la main ferme de l’État s’est finalement quelque peu relâchée et le SFG a pu à nouveau s’enregistrer. L’Arsenal – Institute for Film and Video Art avait sept œuvres de ces cinéastes soudanais restaurées numériquement en 2018. Le film de fin d’études de Suliman Elnour WA LAKIN ALARDH TADUR décrit la vie quotidienne dans une école au Yémen à cette époque.
Suliman Elnour
Suliman Elnour, né en 1947, est un cinéaste et auteur soudanais. Il a obtenu un diplôme en folklore, études africaines et asiatiques à l’Université de Khartoum et un diplôme en cinéma à l’Institut de cinématographie Gerasimov (VGIK) à Moscou. Il est membre fondateur du Sudanese Film Group et membre du comité de rédaction du magazine Cinema
avec les voix de Toto Bissainthe, Marceline Alessé Mauritanie doc. vostf 1978 coul.1h25 (vidéo num.)
Un témoignage. Ce sont les images et les sons enregistrés sur toute l’aire de lutte du peuple sahraoui et ils témoignent de sa volonté de vivre libre chez lui tout en replaçant le « problème sahroui » dans un contexte véritable. Ex-colonie espagnole dont les richesses sont considérables, le Sahara Occidental devait, comme beaucoup de pays africains, accéder à l’indépendance selon les résolutions des Nations-Unis. L’aveuglement colonial et les tergiversations politiques entrainèrent une prise de conscience plus grande du peuple. Un mouvement national, le Front polisario, fut créé le 10 Mai 1973. Dès le 20 Mai la lutte armée était déclenchée. L’appétit des voisins s’est révélé lors de l’agonie de Franco en Espagne. Depuis 1975, les choses ont bien changé avec la création de la République Sahraoui Démocratique et de l’existence de « zones libérées ». Les soldats marocains sont cantonnés dans les villes. La Mauritanie est sortie de la guerre et a reconnu le Front Polisario. Il s’agissait pour nous de témoigner. La cause du peuple sahraoui est juste. Les moments passés avec lui rendent bien compte de sa détermination à vivre chez lui.
Med Hondo
Né en 1936 en Mauritanie, descendant d’une famille d’esclaves affranchis, Med Hondo arrive à Marseille en 1958. Là commence une vie de petits boulots, une prise de conscience politique et le développement d’une passion pour l’art dramatique et le cinéma.
Après avoir réalisé deux courts-métrages, il entreprend le tournage de Soleil Ô (1969), film au budget dérisoire tourné durant les week-ends. Malgré ces contraintes techniques, ce premier long-métrage démontre la maîtrise cinématographique du réalisateur et une réflexion forte sur la désillusion d’un immigrant africain arrivant sur le sol français. À l’enchantement des premiers instants fait place l’amertume face à un racisme ordinaire et à la peur croissante d’une « invasion noire ».
Ce film préfigure déjà les thématiques de l’œuvre de Med Hondo. Un cinéma, pourtant encore méconnu en France, qui questionne et met à mal les rapports entre les peuples Africains et leurs anciens colonisateurs. West Indies ou les nègres marrons de la liberté (1979) illustre parfaitement cette problématique au travers d’une comédie musicale sur la traite des esclaves et sur l’asservissement des populations antillaises à la culture européenne.
C’est aussi l’émancipation des peuples d’Afrique qui se trouve au coeur du cinéma de Med Hondo. Polisario : un peuple en armes (1978) et Nous aurons toute la mort pour dormir (1977) documentent la lutte armée du Front Polisario pour l’indépendance du Sahara Occidental. Dans Sarraounia (1987), Med Hondo évoque la vie de la reine africaine du même nom ayant résisté avec son peuple face aux massacres perpétrés par les colonisateurs de la sanglante mission Voulet-Chanoine à la fin du XIXe siècle.
Depuis le dépôt de sa filmographie et de ses archives en 2015, Ciné-Archives gère les droits de diffusion de ses films et oeuvre à leur conservation et à leur valorisation. En 2017, son premier film Soleil Ô a été restauré par la World Film Foundation de Martin Scorsese, au laboratoire l’Immagine Ritrovata à Bologne ouvrant la voie à une redécouverte de ce cinéaste profondément imprégné d’une culture marxiste.
Ce film retrace la lutte du peuple haïtien pour sa liberté, depuis l’arrivée de Christophe Colomb jusqu’au régime de Jean-Claude Duvalier. Une analyse encore brûlante d’actualité.
Arnold Antonin
Arnold Antonin est un cinéaste et producteur haïtien né à Port-au-Prince (Haïti) le 3 décembre 1942. Arnold Antonin est aussi professeur d’université, organisateur de débats, directeur d’un centre culturel. Il est Président de l’Association des Cinéastes Haïtiens.
Considéré comme l’un des pionniers du documentaire en Haïti, Arnold Antonin est un intellectuel et activiste reconnu. L’engagement politique de ses films l’a conduit à l’exil entre 1973 et 1986. Depuis son retour dans son pays natal, il a réalisé 17 documentaires et quelques spots éducatifs pour la télévision haïtienne. En 2002, il se tourne vers la fiction avec la réalisation de son premier long métrage Piwouli et le Zenglendo. Son deuxième long métrage de fiction est sorti en 2006 : Le président a-t-il le Sida ? (qui a eu deux prix au FESPACO 2007, OUAGADOUGOU, Burkina Faso).
Homme de carrières diverses, Arnold Antonin est connu tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays pour son engagement tant à la chose sociale, politique que culturelle. En effet, après avoir été membre de jury de plusieurs des plus prestigieux festivals internationaux de cinéma du Tiers Monde (La Havane, Namur, Ouagadougou) il a été honoré pour l’ensemble de son oeuvre et pour son documentaire Courage de Femmes dans le cadre de la remise du Prix Djibril Diop Mambety, au Festival International de Cinéma de Cannes en 2002.
Cependant, l’oeuvre qui l’a consacré est Ayiti, men chimen Libète, un documentaire long métrage qui a été projeté à travers le monde dans le cadre des multiples campagnes de mobilisation contre la dictature des Duvalier. M. Antonin est l’un des rares cinéastes haïtiens à avoir travaillé sur support film.
Militant du socialisme démocratique, en 1986, il retourne au pays après de nombreuses années d’exil et entre dans l’arène politique en proposant une modernisation des organisations et des pratiques. Il fonde le Centre Pétion Bolivar, un centre culturel et de débats politiques. Il organise le Forum libre du jeudi, espace pluraliste de rencontres et de débats. Il enseigne à l’École Nationale des Arts et à la Faculté des Sciences Humaines.
En 1988, il commence à travailler sur support vidéo et réalise une vingtaine de films documentaires et un long métrage de fiction Piwouli et le zenglendo.
Dramatisation d’une visite au British Museum par deux Africains qui découvrent de l’art africain, notamment des bronzes du Bénin, cachés dans les sous-sols. Un exposé des politiques des régimes coloniaux européens qui, en établissant leur domination, ont tenté d’effacer toute trace de civilisation, de religion, de langue et d’art africains. L’auteur affirme que les matériaux collectés en Afrique et souvent cachés dans les sous-sols des musées européens ont été utilisés contre les Africains et les Noirs des Caraïbes, d’Europe et des États-Unis, les amenant à mépriser un riche patrimoine culturel.
Nii Kwate Owoo
Nii Kwate Owoo est un universitaire et cinéaste ghanéen, décrit par Variety comme « l’un des premiers Ghanéens à filmer en 35 mm ». Son nom est également apparu au générique de films sous le nom de Kwate Nee-Owoo. Owoo a fait ses études à l’école Mfantsipim, à Cape Coast, au Ghana, puis est allé au Royaume-Uni où il a étudié la réalisation, la caméra et le montage à la London Film School (1968-71) et à l’Isleworth Polytechnic, à Londres.
Son film documentaire You Hide Me est considéré comme le premier film de l’Afrique indépendante anglophone. Sujet controversé, il a été tourné en 1970 en Angleterre (où il faisait partie du collectif Cinema Action) et « est un exposé sur le vol et la dissimulation d’œuvres d’art africaines anciennes et rares cachées dans des sacs en plastique et des boîtes en bois dans les sous-sols du British Museum », Owoo plaidant pour que les œuvres d’art soient restituées à leur lieu d’origine. Il aurait déclaré : « Mon film a été interdit au Ghana en 1971 et a été rejeté par la télévision ghanéenne de l’époque parce qu’il était anti-britannique. C’est le résultat de cette interdiction, qui a été rapportée et a fait l’objet d’une publicité importante par le West Africa Magazine en 1971, qui a permis au film d’être acclamé et controversé dans le monde entier.
Owoo a été producteur et réalisateur sur un certain nombre d’autres projets cinématographiques notables, tels que le long métrage Ama : An African Voyage of Discovery, qu’il a coréalisé avec Kwesi Owusu pour la télévision Channel 4. Considéré comme « le premier film africain tourné au Royaume-Uni », Ama a battu des records de recettes à Accra, a été projeté dans le West End londonien et a été présenté à Cannes, ainsi que dans d’autres festivals internationaux tels que le Festival du film africain de New York. De 1993 à 1995, Owoo a été directeur de la rédaction d’Ecrans d’Afrique, la Fédération panafricaine des producteurs de films, et a fondé et dirigé l’unité de recherche sur les médias de l’Institut d’études africaines (Université du Ghana) de 1978 à 2002.
Suivie d’un débat avec Nora Philippe (cinéaste, curatrice) et Brice Ahounou (anthropologue, journaliste, programmateur) modéré par Zahia Rahmani (historienne d’art, écrivaine)
Des centaines de fabriques artisanales de briques s’alignent sur les bords du Nil. Première œuvre éclatante d’une pionnière.
Copies and texts courtesy of Asmaa Yehia El-Taher, Yasmin Desouki and Cinémathèque — Alternative Film Centre in Cairo
Ateyyat Al Abdnoudy
Ateyyat El Abnoudy (26 novembre 1939 – 5 octobre 2018), également connue sous le nom d’Ateyyat Awad Mahmoud Khalil, était une journaliste, avocate, actrice, productrice et réalisatrice égyptienne. Elle est née dans un petit village le long du delta du Nil en Egypte.
El-Abnoudy était considérée comme l’une des pionnières du cinéma arabe, car ses films ont inspiré les œuvres de nombreuses femmes arabes de l’industrie. Elle a été qualifiée de « cinéaste des pauvres » en raison du sujet qui l’a inspirée à faire des films, y compris les questions de droits civiques et la condition des Arabes appauvris.
El Abnoudy a reçu plus de 30 prix internationaux pour ses 22 films, dont trois pour Horse of Mud, sortis en 1971.
Au lendemain de l’indépendance, des lycéennes algériennes s’expriment sur leur vie et comment elles envisagent l’avenir, la démocratie, leur place dans la société.
Numérisation d’après une copie d’exploitation d’origine issue des collections de la Cinémathèque française
Ahmed Lallem
Né en 1940 à Sétif en Algérie, Ahmed Lallem est membre du FLN et fait partie du groupe de Lakhdar Hamina à Tunis. Il travaille également comme reporter de guerre dans la zone frontalière.
Il fait ses débuts comme réalisateur en 1963 et tourne, en près de trente ans, deux longs métrages de fiction et une dizaine de documentaires et de reportages. Ses sujets principaux sont l’éveil politique algérien (Zone interdite, présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 1975), le symbolisme historique et les réalités culturelles mais aussi les tabous (l’émancipation des femmes, la question du sida en Algérie). Depuis le milieu des années 1990, le réalisateur s’était exilé en France. Il est mort à Tours en 2009.
Présentée par Eva Nguyen Binh (présidente de l’Institut français), Emilie Pianta Essadi (responsable du pôle Cinémas du monde de l’Institut français), Léa Baron (Cinémathèque Afrique de l’Institut français) et Gabrielle Chomentowski (docteur en sciences politiques)
Based on a series published by Parks in Life magazine in 1961, Flavio describes a day in the life of a twelve-year-old Brazilian boy, Flavio, who is part of a family of ten living on a squalid, impoverished hillside across the bay from Rio de Janeiro.
Gordon Parks Biography
Gordon Parks, one of the greatest photographers of the twentieth century, was a humanitarian with a deep commitment to social justice. He left behind an exceptional body of work that documents American life and culture from the early 1940s into the 2000s, with a focus on race relations, poverty, civil rights, and urban life. Parks was also a distinguished composer, author, and filmmaker who interacted with many of the leading people of his era—from politicians and artists to athletes and celebrities.
Born into poverty and segregation in Fort Scott, Kansas, in 1912, Parks was drawn to photography as a young man when he saw images of migrant workers taken by Farm Security Administration (FSA) photographers in a magazine. After buying a camera at a pawnshop, he taught himself how to use it. Despite his lack of professional training, he won the Julius Rosenwald Fellowship in 1942; this led to a position with the photography section of the FSA in Washington, D.C., and, later, the Office of War Information (OWI). Working for these agencies, which were then chronicling the nation’s social conditions, Parks quickly developed a personal style that would make him among the most celebrated photographers of his era. His extraordinary pictures allowed him to break the color line in professional photography while he created remarkably expressive images that consistently explored the social and economic impact of poverty, racism, and other forms of discrimination.
“I saw that the camera could be a weapon against poverty, against racism, against all sorts of social wrongs. I knew at that point i had to have a camera.”
Gordon Parks at the March on Washington, Washington, D.C., 1963. Photographer Unknown
In 1944, Parks left the OWI to work for the Standard Oil Company’s photo documentary project. Around this time, he was also a freelance photographer for Glamour and Ebony, which expanded his photographic practice and further developed his distinct style. His 1948 photo essay on the life of a Harlem gang leader won him widespread acclaim and a position as the first African American staff photographer for Life. Parks would remain at the magazine for two decades, covering subjects ranging from racism and poverty to fashion and entertainment, and taking memorable pictures of such figures as Muhammad Ali, Malcolm X, Adam Clayton Powell, Jr., and Stokely Carmichael. His most famous images, for instance American Gothic (1942) and Emerging Man (1952), capture the essence of his activism and humanitarianism and have become iconic, defining their generation. They also helped rally support for the burgeoning civil rights movement, for which Parks himself was a tireless advocate as well as a documentarian.
Gordon Parks on the set of The Learning Tree, 1969. Photographer unknown
Parks was a modern-day Renaissance man, whose creative practice extended beyond photography to encompass fiction and nonfiction writing, musical composition, filmmaking, and painting. In 1969 he became the first African American to write and direct a major Hollywood studio feature film, The Learning Tree, based on his bestselling semiautobiographical novel. His next film, Shaft (1971), was a critical and box-office success, inspiring a number of sequels. Parks published many books, including memoirs, novels, poetry, and volumes on photographic technique. In 1989 he produced, directed, and composed the music for a ballet, Martin, dedicated to the late civil rights leader Martin Luther King, Jr.
Parks spent much of the last three decades of his life evolving his artistic style, and he continued working until his death in 2006. He was recognized with more than fifty honorary doctorates, and among his numerous awards was the National Medal of Arts, which he received in 1988.
Today, archives of Parks’s work reside at a number of institutions, including The Gordon Parks Foundation, The Gordon Parks Museum (Fort Scott, Kansas), Wichita State University, the Library of Congress, the National Archives, and the Smithsonian.
Parks’s work is in the permanent collections of major museums, among them The Art Institute of Chicago; Baltimore Museum of Art, Cincinnati Art Museum, Detroit Institute of Arts, International Center of Photography, the Metropolitan Museum of Art, The Museum of Modern Art in New York, Minneapolis Institute of Art, The Museum of Fine Arts in Houston, Saint Louis Art Museum; Smithsonian National Museum of American History, and Virginia Museum of Fine Arts.
In recent years, Parks has been the subject of many solo exhibitions, all accompanied by illustrated publications, organized by The Gordon Parks Foundation with other institutions. These include: Gordon Parks: Stokely Carmichael and Black Power, The Museum of Fine Arts, Houston (2022); Gordon Parks in Pittsburgh, 1944/46, Carnegie Museum of Art (2022); Gordon Parks: The Atmosphere of Crime, Museum of Modern Art (2020); Gordon Parks X Muhammad Ali, Nelson Atkins Museum of Art (2020); Gordon Parks: The Flávio Story, Instituto Moreira Salles, São Paulo (traveled; 2017–2019); Gordon Parks: The New Tide, Early Work 1940–1950, National Gallery of Art, Washington, D.C. (traveled; 2018–2019); I Am You: Selected Works 1942–1978, C/O Berlin (traveled; 2017–2018); Invisible Man: Gordon Parks and Ralph Ellison in Harlem, The Art Institute of Chicago (2016); Gordon Parks: Back to Fort Scott, Museum of Fine Arts, Boston (2015); Gordon Parks: Segregation Story, High Museum of Art, Atlanta (2014–2015); Gordon Parks: The Making of an Argument, New Orleans Museum of Art (2013–2014); and Gordon Parks: A Harlem Family 1967, The Studio Museum in Harlem (2012–2013).
de Gordon Parks
États-Unis doc. vostf 1963 n&b 11min (vidéo num.)
Inspiré d’une série publiée par Parks dans le magazine Life en 1961, Flavio décrit une journée de la vie d’un garçon brésilien de douze ans, Flavio, qui fait partie d’une famille de dix personnes vivant sur une colline sordide et pauvre, de l’autre côté de la baie de Rio de Janeiro.
Gordon Parks
Gordon Parks (américain, né le 30 novembre 1912 à Fort Scott – décédé le 7 mars 2006 à New York) est photographe, musicien, auteur et réalisateur. Il est surtout connu pour ses séries de photos pour le magazine LIFE et pour avoir réalisé Shaft en 1971.
Né dans le Kansas, Parks doit faire face à la discrimination dès le plus jeune âge. Il quitte sa maison à l’adolescence et utilise un appareil photo à l’âge de 25 ans, après avoir vu des images de travailleurs immigrants dans un magazine. Parks achète son premier appareil photo chez un prêteur sur gages puis travaille pour la Farm Security Administration (FSA) et réalise un photoreportage sur les conditions de vie et de travail des pauvres du pays. En 1941, Parks remporte une bourse pour ses photos du centre-ville.
Lorsque la FSA se dissout en 1943, Parks devient photographe freelance, travaille pour des magazines de mode et aborde des problèmes humanitaires dans ses reportages. En 1948, il réalise un reportage photo sur la vie d’un leader de gang à Harlem, ce qui lui vaut une large reconnaissance et il devient le premier photographe et auteur afro-américain du magazine LIFE. Parks reste au sein du magazine pendant 20 ans et s’intéresse aux themes du racisme et de la pauvreté tout en prenant en photo des célébrités comme Mohammed Ali, Malcolm X et Barbara Streisand. Ses photos les plus célèbres, Emerging Man (1952) et American Gothic, Washington, D.C. (1942), sont devenues des images emblématiques et jouent un rôle important dans l’évolution du mouvement des droits civiques.
En parallèle à son travail de photographe, Parks est aussi un réalisateur à succès ; il est le premier afro-américain à diriger The Learning Tree, un grand film hollywoodien, qu’il a également écrit. Puis, il réalise Shaft, un des grands succès de 1971.
Il continue de travaille jusqu’à sa mort en 2006. Durant sa carrière, il remporte de nombreuses récompenses, notamment la National Medal of Arts en 1988 et plus de 50 doctorats honorifiques. Il meurt d’un cancer à l’âge de 93 ans.
Incorporating footage shot by documentary legends Albert Maysles and Ricky Leacock, protest songs by Maya Angelou and a speech by Martin Luther King, Jr, Integration Report 1 examines the struggle for black equality in Alabama, Brooklyn and Washington, D.C.
Newly preserved by the Smithsonian’s National Museum of African American History and Culture and finally available together for the first time, Madeline Anderson’s three films—INTEGRATION REPORT 1 (1960), A TRIBUTE TO MALCOLM X (1967), and I AM SOMEBODY (1970)—bring viewers to the front lines of the fight for civil rights.
INTEGRATION REPORT 1 examines the struggle for black equality in Alabama, Brooklyn and Washington, D.C., incorporating footage by documentary legends Albert Maysles and Ricky Leacock, protest songs by Maya Angelou, and a speech by Martin Luther King, Jr.
In 1969, black female hospital workers in Charleston, South Carolina went on strike for union recognition and a wage increase, only to find themselves in a confrontation with the state government and the National Guard. Featuring Andrew Young, Charles Abernathy, and Coretta Scott King and produced by Local 1199, New York’s Drug and Hospital Union, I AM SOMEBODY is a crucial document in the struggle for labor rights. Made for the William Greaves-produced WNET program Black Journal, A TRIBUTE TO MALCOLM Xincludes an interview with Malcolm X’s widow Dr. Betty Shabazz, shortly after his 1965 assassination.
A testament to the courage of the workers and activists at the heart of her films as well as her own bravery, tenacity and skill, the films of Madeline Anderson are both essential historical records of activism and a vital body of cinematic work.
« A set of three documentaries … of great moment [and] enduring power. » —The New Yorker
Madeline Anderson
“In this age of the #MeToo movement, Black Lives Matter, and other campaigns for gender and racial equity in the workplace, it is essential to be knowledgeable of the lived experiences of these pioneers who came before, such as Madeline Anderson. She had the support of some generous individuals, but mostly had to make her own way through dangerous territory during a tumultuous time in this country’s history.”
—Michelle Materre, SFFILM
Honored by the Smithsonian National Museum of African American History and Culture as the first black women to direct a documentary film, Madeline Anderson’s landmark films ‘Integration Report 1’ (1960) and ‘I Am Somebody’ (1970), both newly scanned and digitized by the museum, bring viewers to the front lines of the fight for civil rights. A testament to the courage of the workers and activists at the heart of her films as well as to her own bravery, tenacity and skill, the films of Madeline Anderson are essential historical records of activism and formative works of cinema. From her childhood growing up in Lancaster, Pennsylvania, to her work with directors including Ricky Leacock, D.A. Pennebaker and the Maysles Brothers, Anderson’s spirit, example and vision continue to inspire today
de Madeline Anderson
États-Unis doc. vostf 1960 n&b 21min (vidéo. num.)
Intégrant des séquences filmées par les légendes du documentaire Albert Maysles et Ricky Leacock, des chants de protestation de Maya Angelou et un discours de Martin Luther King, Jr, Integration Report 1 examine la lutte pour l’égalité des Noirs en Alabama, à Brooklyn et à Washington, D.C..
Madeline Anderson
Madeline Anderson (née vers 1923) est une réalisatrice , productrice de télévision et de documentaires , réalisatrice , monteuse et scénariste américaine . Elle est surtout connue pour ses films Integration Report One (1960) et I Am Somebody (1970), ce dernier étant acclamé à l’échelle nationale et internationale. En 2015, le Musée national d’histoire et de culture afro-américaines a officiellement reconnu Integration Report One comme le premier film documentaire réalisé par une femme afro-américaine.
Anderson est également devenue la première femme afro-américaine à produire une série télévisée diffusée à l’échelle nationale , une série éducative PBS de 1977 intitulée Infinity Factory. Elle a été intronisée au Black Filmmakers Hall of Fame en 1993 aux côtés de l’actrice Rosalind Cash.
« À l’heure du mouvement #MeToo, de Black Lives Matter et d’autres campagnes en faveur de l’équité entre les sexes et les races sur le lieu de travail, il est essentiel de connaître les expériences vécues par ces pionnières qui nous ont précédées, comme Madeline Anderson. Elle a bénéficié du soutien de quelques personnes généreuses, mais a surtout dû se frayer un chemin en terrain dangereux, à une époque tumultueuse de l’histoire de ce pays. »
— Michelle Materre, SFFILM
Honorés par le Smithsonian National Museum of African American History and Culture en tant que premières femmes noires à réaliser un film documentaire, les films historiques de Madeline Anderson « Integration Report 1 » (1960) et « I Am Somebody » (1970), tous deux récemment scannés et numérisés par le musée, amènent les spectateurs aux premières lignes de la lutte pour les droits civiques. Témoignage du courage des travailleurs et des militants au cœur de ses films, ainsi que de sa propre bravoure, de sa ténacité et de son talent, les films de Madeline Anderson sont des documents historiques essentiels sur l’activisme et des œuvres cinématographiques formatrices. De son enfance à Lancaster, en Pennsylvanie, à son travail avec des réalisateurs tels que Ricky Leacock, D.A. Pennebaker et les frères Maysles, l’esprit, l’exemple et la vision de Madeline Anderson continuent d’être une source d’inspiration aujourd’hui.
En Afrique, les petits métiers survivent comme une résistance face à l’invasion de biens de consommation. Dans les cinq films qui composent cette série Trésors des poubelles, on suit les étapes de la fabrication d’objets artisanaux avec du matériel de récupération et l’on est à chaque fois émerveillé de l’habileté et de l’intelligence de ces artisans. Le réalisateur a construit chaque film comme une petite énigme, qui ne dévoile l’objet fini qu’à la fin, sans dialogue, ni commentaire, avec juste le son direct. « Diplomate à la tomate », c’est le nom utilisé par les Dakarois pour désigner ces valisettes aux couleurs rouge sang et noir, provenant du métal récupéré des boîtes vides de sauce tomate. Les valisettes en bois sont recouvertes aujourd’hui avec le métal récupéré de boîtes de soda et d’autres boissons, en conservant les logos colorés.
Équipe
Réalisation : Samba Felix Ndiaye Écriture : Samba Felix Ndiaye Image : Lev Long Dara Son : Alioune Badara Cissokho, Pape Gore Seck Montage : Lev Long Dara, Samba Felix Ndiaye Production (structure) : Almadies Films
Restauration par New York University (NYU) en partenariat avec le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France de New York
Samba Félix N’Diaye
Né à Dakar le 6 mars 1945 et mort dans la même ville le 6 novembre 2009, est un cinéaste documentariste sénégalais qui est réalisa près de 25 films, depuis le début de sa carrière au milieu des années 1970 jusqu’à sa disparition. Au-delà de sa notoriété nationale, il est considéré comme « le père du documentaire africain ».
Samba Félix Ndiaye se sent redevable des talents de conteuse de sa grand-mère maternelle. Il a été très marqué par quelques-uns de ses propos : « Une parole intéressante a toujours des oreilles » ou encore « Tu ne peux pas t’asseoir sur la tête de quelqu’un qui te parle ». Samba Félix Ndiaye éprouve une passion précoce pour le cinéma. Adolescent, il fréquente régulièrement le ciné-club du Centre culturel français de Dakar. Après une formation en droit et sciences économiques à l’université de Dakar, il poursuit des études de cinéma à Paris (Université de Paris VIII et École Louis-Lumière) et, en parallèle, suit des cours d’ethnopsychiatrie à l’École des hautes études3.
La plupart des films mettent en scène avec peu de mots la vie quotidienne des gens ordinaires. Cependant les œuvres des années 2000 abordent plus volontiers des thèmes plus directement polémiques ou politiques. L’utopie reste d’actualité et le cinéma est l’un des chemins.
Born in 1945 in Dakar, Samba Felix N’Diaye was the dean of African documentary. He obtains a Masters in Cinema and Audiovisual Studies from the University of Paris VIII and pursued further studies at the Institut Louis Lumière in cinematography and editing. A lecturer at Vincennes, he becomes a specialist at CIRTEF and trains television directors for the member stations of the Council for Francophone Radio and Television. Secretary General of the Société des Réalisateurs Sénégalais, he also collaborated on a number of films as producer, executive producer, cameraman or editor. His film credits include twelve documentaries, mostly on 16mm. The most important have earned international distinction (« Gety Tey ou prendre la mer aujourd’hui », « Le trésor des poubelles », « Lettre à un ami cinéaste », and « N’Gor l’esprit des lieux »). The author of « Letter to Senghor », « Rwanda pour mémoire » questions the state of African countries since their independence in his most recent work « Questions à la terre natale ».
Filmographie:
2007
Questions à la terre natale
52min
2007
Le Revers de l’exil (comme directeur artistique16)
26min
2003
Rwanda pour mémoire
68min
1999
Nataal, en coréalisation France Langlois (portrait du photographe sénégalais Babacar Touré Mandémory)
52min
1998
Lettre à Senghor (Entre nous grand-père)
49min
1998
Un fleuve dans la tête
54min
1994
Ngor, l’esprit des lieux
91min
1993
Lettre à l’œil
13min
1993
Cinés d’Afrique (en collaboration avec d’autres réalisateurs)
59
1992
Dakar-Bamako
52min
1992
Amadou Diallo, un peintre sous verre
13min
1992
Dial-Diali (comme producteur15)
23min
1989
Trésors des poubelles (une série de 5 courts-métrages) Les Malles Les Chutes de N’Galam Teug. Chaudronnerie d’art Diplomates à la tomate Aqua
14min 9min 17min 14min 12min
1986
La Santé, une aventure peu ordinaire
15min
1978
Geti Tey (Prendre la mer aujourd’hui)
40min
1995
Perantal (L’éducation du nourrisson)
31min
Questions à la terre natale, 2008, lm, documentaire
de Samba Félix N’Diaye
Sénégal, 1989, 16 min, couleur, documentaire
In Africa, small jobs are signs of resistance against the consumption goods’ invasion. In these five films composing this series, treasures of garbage, we follow the different step of the production of handcraft objects with material collected from bins, and every time, we are amazed by their intelligence and skills. The director structured each film like little puzzle, revealing the final object only at the end, without dialogue neither commentary, with live sound only. “Diplomat with tomato” is the expression used by people from Dakar to point out this red and black luggage, coming from tomato cans made of metal. This wooden luggage are nowadays covered with fizzy drinks cans and other drinks, keeping their colorful logo.
Empty boxes of tomato sauce and cans of coca-cola, beer or fruit juice are used to manufacture small attaché cases perfect for diplomats of the tomato.
Restoration by New York University (NYU) in partnership with the Service de Coopération et d’Action Culturelle of the French Embassy in New York.
Crew
Directed by : Samba Felix Ndiaye Author: Samba Felix Ndiaye Image : Lev Long Dara Sound : Alioune Badara Cissokho, Pape Gore Seck Editing : Lev Long Dara, Samba Felix Ndiaye Production (structure) : Almadies Films
Samba Félix N’Diaye
Born in 1945 in Dakar, Samba Felix N’Diaye was the dean of African documentary. He obtains a Masters in Cinema and Audiovisual Studies from the University of Paris VIII and pursued further studies at the Institut Louis Lumière in cinematography and editing.
A lecturer at Vincennes, he becomes a specialist at CIRTEF and trains television directors for the member stations of the Council for Francophone Radio and Television. Secretary General of the Société des Réalisateurs Sénégalais, he also collaborated on a number of films as producer, executive producer, cameraman or editor. His film credits include twelve documentaries, mostly on 16mm. The most important have earned international distinction (« Gety Tey ou prendre la mer aujourd’hui », « Le trésor des poubelles », « Lettre à un ami cinéaste », and « N’Gor l’esprit des lieux »). The author of « Letter to Senghor », « Rwanda pour mémoire » questions the state of African countries since their independence in his most recent work « Questions à la terre natale ».
Filmography:
2007
Questions à la terre natale
52min
2007
Le Revers de l’exil (comme directeur artistique16)
26min
2003
Rwanda pour mémoire
68min
1999
Nataal, en coréalisation France Langlois (portrait du photographe sénégalais Babacar Touré Mandémory)
52min
1998
Lettre à Senghor (Entre nous grand-père)
49min
1998
Un fleuve dans la tête
54min
1994
Ngor, l’esprit des lieux
91min
1993
Lettre à l’œil
13min
1993
Cinés d’Afrique (en collaboration avec d’autres réalisateurs)
59
1992
Dakar-Bamako
52min
1992
Amadou Diallo, un peintre sous verre
13min
1992
Dial-Diali (comme producteur15)
23min
1989
Trésors des poubelles (une série de 5 courts-métrages) Les Malles Les Chutes de N’Galam Teug. Chaudronnerie d’art Diplomates à la tomate Aqua