Fifty Fifty, mon amour

Samedi 29 janvier 2022, 21h15 – Salle 300

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de Nadia El Fani

avec Sondos Bel Hassen,
Khaled Ksouri
Tunisie fict. vostf 1992 coul. 20min (35mm)

©Nadia El Fani

Meriem est une jeune franco-tunisienne, entre deux villes et entre deux amours.

Festival du film de Rotterdam 1993

Nadia El Fani

Après avoir été assistante à la réalisation avec Roman Polanski, Nouri Bouzid, Romain Goupil, Franco Zeffirelli, Alexandre Arcady, Jerry Schatzberg… Nadia El Fani crée en 1990 en Tunisie Z’YEUX NOIRS MOVIES sa propre société de Production.

Après plusieurs courts et moyens métrages elle réalise son premier long-métrage de fiction BEDWIN HACKER en 2002, sorti en Europe et aux USA en 2003 (Prix du Public à Sarasota Films Festival en 2004, Grand prix du film maghrébin au festival du film d’amour de Mons, Mention spécial Montréal…). C’est à ce moment-là qu’elle s’installe à Paris pour fuir la dictature.


OULED LENINE son premier long-métrage documentaire sort en 2008.

LAÏCITÉ INCH’ALLAH projeté au festival de Cannes en Mai 2011 et soutenu par Agnès Varda, (Grand Prix International de la Laïcité, finaliste du Prix Simone de Beauvoir, Prix au festival de la Luna Italie…) lui vaut des menaces de mort. Nadia El Fani poursuivie en Justice en Tunisie, elle risque 5 ans de prison. Les plaintes ont été classées sans suite après six ans de bataille judiciaire en 2017.

En 2012 sort MÊME PAS MAL, (Grand Prix du FESPACO 2013…), coréalisé avec Alina Isabel Pérez. Une réponse cinématographique à la campagne de haine et aux menaces qu’elle a subies.

C’est en 2013 qu’elle co-signe avec Caroline Fourest, NOS SEINS, NOS ARMES! Film documentaire qui suit le parcours des premiers mois d’installation du mouvement FEMEN à Paris.

CAPITALE PARENTHESE 2021 son dernier film, est une autofiction au temps du confinement.

Ce film sera suivi de la projection de Quartier Mozart

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Samba Traore

Samedi 29 janvier 2022, 19h00 – Salle 500

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d’Idrissa Ouedraogo

avec Bakary Sangaré, Mariam Kaba
Burkina Faso fict. 1992 coul. 1h25 (cin. num.)

Après avoir participé au hold-up d’une station-service, Samba retourne au village ou il épouse Saratou et ouvre un bar dont il rêvait depuis longtemps.

Ours d’argent, Berlinale 1993
Tanit d’argent, Journées cinématographiques de Carthage 1992

Idrissa Ouedra

Né en 1954 à BANFORA (Burkina Faso).

Titulaire d’un Diplôme d’Études Générales à l’INAFEC (Institut Africain d’Études Cinématographiques de Ouagadougou). Il séjourne à Kiev en URSS. Il a un DEA (Diplôme d’Études Approfondies), option cinéma de l’Université de Paris I Sorbonne. Fonctionnaire à la Direction de la production Cinématographique du Burkina en 1981, il sort diplômé de l’Institut des Hautes Études Cinématographiques (IDHEC, Paris) en 1985.

Il a réalisé plusieurs courts métrages documentaires avant de passer aux longs métrages. On retrouve dans son œuvre un parfait équilibre entre l’authenticité documentaire et la fiction. Idrissa Ouedraogo a reçu le Gand Prix du FESPACO pour son premier court métrage : Poko. Plusieurs autres suivent : Les Ecuelles (1983), Les Funérailles du Larlé Naba (1984), Ouagadougou, Ouaga deux roues(1985), Issa le tisserand (1985). Son premier long métrage, Le Choix, est sorti en 1986. Suivent Yaaba (1988) – Prix de la Critique au Festival de Cannes 1989, Tilaï (1990) -Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 1990, Grand Prix du Fespaco 1991, Etalon de Yennenga 1991), Karim et Sala (1991), Samba Traoré (1992), Le Cri du cœur (1994), Kini et Adams (1997), La Colère des dieux (2003). Longs métrages auxquels il faudrait ajouter plusieurs moyens et courts métrages ; ainsi que sa participation au film collectif de réflexion sur l’attentat terroriste de New York : 11-09-01 et la réalisation de plusieurs séries télévisuelles pour les télévisions africaines.

Il a été membre du jury pour divers festivals internationaux : Venise, Tokyo, Amiens, Musée de l’homme (Paris).

Il a donné plusieurs conférences, en France (Université Paris VIII Nanterre, Musée de L’Homme), aux États-Unis (Université de Harvard, Université de New York), au Burkina Faso (Université de Ouagadougou).

Il est Commandeur de l’Ordre National Burkinabé et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres Français.

Il est mort prématurément en 2018 à l’âge de 64 ans à Ouagadougou.

Revue de presse

La projection de ce film sera précédée de Un lugar limpo y bien iluminado

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Un lugar limpo y bien iluminado

Samedi 29 janvier 2022, 19h00 – Salle 500

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de Mariano Bartolomeu

avec Mario Guerra, Dolores Pedro
Cuba fict. vostf 1991 n&b 17min (35mm)

Hanté par quelque chose de mystérieux qu’il a fait dans le passé, un ex-boxeur poursuivi par des tueurs professionnels, tente de se réfugier dans une ville des Caraïbes avec sa petite amie et son élève. L’histoire est librement inspirée de la nouvelle « The Killers » d’Ernest Hemingway. Tourné à l’EICTV – Escuela Internacional de Cine y Television, Cuba.

Mariano Bartolomeu

Mariano Bartolomeu est un réalisateur et écrivain angolais. Il est né en 1967 à Malanje, en Angola, et a étudié le cinéma à la célèbre Escuela Internacional de Cine y Television de San Antonio de Los Banos, à La Havane, à Cuba, une école de cinéma fondée par Gabriel Garcia Marquez, l’Argentin Fernando Birri et d’autres cinéastes latino-américains. Sa passion pour le cinéma a débuté à l’âge de 15 ans, lorsqu’il travaillait à temps partiel pour les archives cinématographiques angolaises.

Il a vécu et travaillé en Italie pendant cinq ans, de 1992 à 1997. Quelques années plus tard, il a bénéficié d’une bourse Fulbright pour poursuivre ses études de cinéma aux États-Unis. Il est ensuite retourné en Angola où il a travaillé pour la télévision publique angolaise et a réalisé, entre autres, une mini-série. En 2009, il est parti vivre aux États-Unis où il vit toujours actuellement. Ses courts métrages ont été officiellement sélectionnés au Festival international du film de Rimini, en Italie, au Festival international du film de Locarno, en Suisse, au Festival panafricain du film de Ouagadougou, au Burkina Faso, au Cinéma Du Reel, en France, à Oberhausen, en Allemagne, entre autres.

Ce film sera suivi de la projection de Samba Traore

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Lumumba, la mort du prophète

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EnglishFrançais

LUMUMBA, THE DEATH OF THE PROPHET

de Raoul Peck

1991 / documentary / Germany – Switzerland – France / original title: LUMUMBA, THE DEATH OF THE PROPHET / 69′ / Color / status: finished film / feature / All rights / Catalogue France et International

« If I die tomorrow, it’s because a white man has armed a black man », repeated future Congo Prime Minister Patrice Lumumba in 1960. A highly personal film by a Haitian filmmaker who grew up in Leopoldville.

Film restaured by Velvet Film

Synopsis

Lumumba: la mort du prophète offers a unique opportunity to reconsider the life and legacy of one of the legendary figures of modern African history. Like Malcolm X, Patrice Lumumba is remembered less for his lasting achievements than as an enduring symbol of the struggle for self-determination. This deeply personal reflection by acclaimed fimmaker Raoul Peck on the events of Lumumba’s brief twelve month rise and fall is a moving memorial to a man described as a giant, a prophet, a devil, « a mystic of freedom, » and « the Elvis Presley of African politics. »

Filmography

_ 1983 : Leugt
– 1984 : Merry Christmas Deutschland
– 1988 : Haitian Corner
– 1993 : L’Homme sur les quais
– 1988 : Haitian Corner
– 1991 : Lumumba, la mort du prophète (Lumumba – Death of a Prophet); documentaire
– 1993 : L’homme sur les Quais (The Man by the Shore)
– 1994 : Desounen: Dialogue with Death; documentaire
– 1994 : Haiti – Le silence des chiens (Haiti, Silence of the Dogs); documentaire
– 1997 : Chère Catherine
– 1998 : Corps plongés, téléfilm
– 2000 : Lumumba
– 2001 : Le profit & rien d’autre ! (Profit & Nothing But! Or Impolite Thoughts on the Class Struggle); documentaire
– 2005 : Quelques jours en avril (Sometimes in April)
– 2006 : L’Affaire Villemin, téléfilm
– 2009 : L’École du pouvoir, téléfilm
– 2009 : Moloch Tropical; IFB Berlinale Special
– 2012 : Assistance Mortelle (Fatal Assistance); documentaire
– 2014 : Meurtre à Pacot (Murder in Pacot); IFB Panorama
– 2016 : I Am Not Your Negro; documentaire
– 2017 : Le jeune Karl Marx (The Young Karl Marx)

Raoul Peck

Haitian Film Director, Screenwriter and Producer.

Born in 1953 in Port-au-Prince (Haïti), Raoul Peck was educated in Haiti, Zaire (Congo), the U.S. and France. He studied engineering and economics at Berlin University, worked as a journalist and photographer from 1980 to 1985, and received his film degree from the Berlin Academy of Film and Television in 1988.


Peck explored the horrors of the Duvalier dictatorship in « Man by the Shore » (« L’Homme sur les Quais »/ »The Man on the Shore »), the first Haitian film invited in competition at the Cannes Film Festival 1993 and which was screened at the St Barth Film Festival in 1996; and in his documentary « Haiti: Silence of the Dogs ».
« In Lumumba: Death of a Prophet » (1991), documentary which was awarded the Procirep Prize, Festival du Réel and Best Documentary at the Montreal Film Festival in 1992; and « Chère Catherine » (1997)-a meditation about his final months as Haiti’s Minister of Culture, documentary which was awarded the Sony Special Prize at the 1997 Locarno Festival-Peck takes a personal approach to questions of history, in contrast to his more starkly political films.
Peck’s directorial career includes: « Lumumba, » which aired on HBO in 2002; « Haitian Corner »; « Desounen – Dialogue with Death »; « Haiti – Silence of the Dogs »; and « Corps Plongés. »
Peck was awarded the Nestor Almendros Prize (1994) by the Human Rights Watch in New York and The Irene Diamond Lifetime Achievement Award (2003) by Human Rights Watch.

Revue de presse

« Lumumba, la mort du prophète », de Raoul Peck

Présenté par Raoul Peck (cinéaste) et Armelle Chatelier (historienne)

Lumumba, la mort du prophète

de Raoul Peck

1991 / documentaire / Allemagne – Suisse – France / titre original : LUMUMBA, LA MORT DU PROPHÈTE / 69’ / Couleur / statut : film fini / long-métrage / Tous droits / Catalogue France et International

« Si je meurs demain, c’est qu’un Blanc aura armé un Noir », répétait en 1960 le futur Premier ministre du Congo, Patrice Lumumba. Un film très personnel du cinéaste haïtien grandi à Léopoldville.

Film restauré par Velvet Film

Lumumba selon Raoul Peck

Patrice Lumumba, héros de l’indépendance congolaise, n’a pas trente ans lorsque les premiers soubresauts d’une décolonisation bâclée le propulsent sur le devant de la scène politique internationale. De fonctionaire indigène au bureau de poste de Stanleyville, en passant par plusieurs séjours en prison pour vol ou pour incitation au désordre, il deviendra en l’espace de quelques années (1957-1960) l’homme le plus vilipendé de cette période intensive de la guerre froide. Période qui a mené le monde au bord d’un conflit mondial. Devenu premier ministre de l’un des pays les plus riches d’Afrique, son destin de héros tragique était tout tracé, son assassinat dès lors programmé. Il ne restera que trois mois au pouvoir. Janvier 1961, ses assassins n?avaient plus alors qu’à faire disparaître son corps.

«Il y eu d’abord un film documentaire, Lumumba, la mort d’un prophète, qui a été pour moi une tentative de faire le point sur une partie de ma vie et d’inscrire une mémoire personelle dans la trame de l’événement historique. Le film de « fiction » Lumumba se veut une approche moderne d’un héros historique contemporain, où le romanesque, le politique, la grande histoire comme la petite, l’intime, le quotidien, s’entrelacent et correspondent pour éclairer à la fois un destin individuel exceptionnel et une période importante de notre temps. Lumumba se doit de déranger. Il se doit de questionner notre époque sur ses tares passés et présentes, qui lui restent sur le visage comme d?affreuses verrues. Le Héros tragique est celui que chacun peut trahir impunément.

Je viens de passer dix huit mois comme Ministre de la Culture de mon pays Haïti. Un choix d’abord, bien évidement mais aussi une urgence incontournable. A cause de mes films, à cause de mon engagement, à cause d’un pays qui a su génération après génération, brûler ses ressources humaines.

Dix-huit mois d’une lutte politique dure et impitoyable, dans un pays qui hésite encore entre populisme hégémonique, donc simpliste et démocratie transparente donc compliquée par une tradition qui fait cruellement défaut. Une expérience personnellement douloureuse et l’apprentissage des limites de l’action politique.

C’est avec cet héritage aussi riche que conflictuel que je décide de revenir à ce projet ambitieux que constitue Lumumba. Histoire de faire le point à la lumière de mon propre parcours sur un destin politique biaisé et compris à la base. Histoire de revenir sur un terrain dont je domine mieux les contours. Histoire de remettre 37 ans après les pendules à l’heure au sujet d’un meurtre-sacrifice. Histoire de transcender mes propres douleurs, mes regrets, ma colère intacte. Histoire tout court.»

Raoul Peck

Synopsis

En 1962, un enfant haïtien rejoint ses parents, coopérants au Congo, ex-belge, nouvellement indépendant. Deux ans plus tôt, Patrice Lumumba, figure mythique de l’indépendance congolaise, trouvait la mort au Katanga.

À partir d’une photographie trouvée par sa mère où figure le leader congolais, l’enfant, devenu cinéaste, réalise trente ans plus tard, un film très personnel et sensible où biographie et histoire, témoignages et archives, constituent la trame d’une réflexion autour de la figure de Lumumba, son assassinat politique, les médias et la mémoire.

Fiche technique

Distinctions

Raoul Peck

Raoul Peck a réalisé une œuvre complexe et variée qui va du documentaire à la fiction télé.

Il réalise également des longs métrages : L’Homme sur les Quais, qui fut sélectionné en Compétition à Cannes 1993 et Lumumba, qui fut présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2000. Sometimes in April (2005) est lui présenté à Berlin, Moloch Tropical (2009) à Toronto et à Berlin.

Ancien Ministre de la Culture d’Haïti, Raoul Peck est depuis 2010, Président du Conseil d’Administration de La Fémis. En 2012, Raoul Peck fait partie du Jury du 65ème Festival de Cannes aux côtés du Président Nanni Moretti, Ewan McGregor ou encore Diane Kruger.

Filmographie

– 1983 : Leugt
– 1984 : Merry Christmas Deutschland
– 1988 : Haitian Corner
– 1993 : L’Homme sur les quais
– 1988 : Haitian Corner
– 1991 : Lumumba, la mort du prophète (Lumumba – Death of a Prophet); documentaire
– 1993 : L’homme sur les Quais (The Man by the Shore)
– 1994 : Desounen: Dialogue with Death; documentaire
– 1994 : Haiti – Le silence des chiens (Haiti, Silence of the Dogs); documentaire
– 1997 : Chère Catherine
– 1998 : Corps plongés, téléfilm
– 2000 : Lumumba
– 2001 : Le profit & rien d’autre ! (Profit & Nothing But! Or Impolite Thoughts on the Class Struggle); documentaire
– 2005 : Quelques jours en avril (Sometimes in April)
– 2006 : L’Affaire Villemin, téléfilm
– 2009 : L’École du pouvoir, téléfilm
– 2009 : Moloch Tropical; IFB Berlinale Special
– 2012 : Assistance Mortelle (Fatal Assistance); documentaire
– 2014 : Meurtre à Pacot (Murder in Pacot); IFB Panorama
– 2016 : I Am Not Your Negro; documentaire
– 2017 : Le jeune Karl Marx (The Young Karl Marx)

Revue de presse

“Un vrai poème pour l’histoire, pour un pays, pour un homme”

Libération

“Un film exceptionnel qui encourage le spectateur à s’engager dans la tâche urgente d’interroger l’histoire et notre place dans celle-ci.”

California Newsreel

« Lumumba, la mort du prophète », de Raoul Peck

Présenté par Raoul Peck (cinéaste) et Armelle Chatelier (historienne)

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

David Achkar, une étoile filante

Vendredi 28 janvier 2022, 16h30 – Salle 300

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de Mama Keïta

France doc. vf 1998 coul. et n&b
21min (vidéo num.)

Un émouvant portrait du cinéaste David Achkar, réalisé juste après son décès par son meilleur ami, collègue et compatriote, son frère de cœur et d’esprit.

Mama Keïta

Réalisateur, scénariste et producteur français et guinéen, né en 1956, à Dakar (Sénégal)

Après des études de droit à l’Université de Paris-I, il devient scénariste. Il débute sa carrière de réalisateur en 1981 et tourne 5 court métrages puis, en 1990 Ragazzi et Le 11ème commandement en 1997.

En 1998, il réalise le documentaire David Achkar, une étoile filante, un hommage à son ami réalisateur mêlant archives, textes et photos. Son dernier film, Le fleuve, est né d’un projet originel de David Achkar.

En 1998, David Achkar qui s’apprêtait à tourner Le Fleuve, meurt d’une leucémie. Il fait promettre à son ami Mama Keïta de faire ce film à sa place. Le cinéaste qui ne connaît pas l’Afrique de l’intérieur doit s’approprier le film de David Achkar et le faire sien. Il entame alors un voyage initiatique de Dakar à Conakry. Le Fleuve, son long métrage réalisé en 2002, reçoit le Prix de la Presse au Festival du film de Paris, 2003. Il signe Le Sourire du Serpent, réalisé en 2006, en compétition au FESPACO 2007. En 2009, il sort L’Absence sélectionné au Festival de Rotterdam (Hollande) et dans la compétition officielle du Fespaco 2009 (Burkina Faso) où il reçoit le prix du scénario.

Son court métrage One more vote for B. Obama fait partie du film collectif L’Afrique vu par… (produit et présenté au 2ème Festival Panafricain d’Alger – Panaf’ 2009, Algérie) qui réunit dix courts métrages signés par des réalisateurs africains.

Ce film sera suivi de la projection de Allah Tantou

Présenté par Mama Keïta (cinéaste)

Allah Tantou

Vendredi 28 janvier 2022, 16h30 – Salle 300

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de David Achkar

Gui.–Co.–Fr. doc. vostf 1990 coul. et n&b 52min (vidéo)

Marof Achkar – père du cinéaste – s’apprête à être nommé Haut-Commissaire à l’ONU. Il est alors rappelé par son gouvernement. Arrêté sur le tarmac de Conakry, il ne sortira pas vivant du camp Boiro.

David Achkar

David Achkar est né en 1960 à New York. Parti trop tôt, il promettait d’être l’un des plus brillants cinéastes de sa génération en Afrique. Il a laissé derrière lui une filmographie modeste mais significative. Allah Tantou, son œuvre la plus connue, est devenu le premier film africain à confronter les immenses coûts personnels et politiques des violations généralisées des droits de l’homme sur le continent. Il est décédé en 1998 à Conakry, en Guinée.

Filmographie :

Renaud-Barrault (1983)
Allah Tantou (1990)
Kiti, Justice en Guinée (1996)

Revue de presse

California Newsreel – ALLAH TANTOU

Allah Tantou | Fiche Films Africultures

La projection de ce film sera précédée de David Achkar, une étoile filante

Présenté par Mama Keïta (cinéaste)