Bye Bye Africa

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de Mahamat-Saleh Haroun

avec Mahamat-Saleh Haroun,
Garba Issa
Tchad doc.-fict. vostf 1999 coul. 1h26
(vidéo num.)

A la suite du décès de sa mère, le réalisateur retourne dans son pays, au Tchad. Il en profite pour faire des repérages pour son prochain film. Très vite, il se trouve confronté à une réalité incontournable : salles de cinema détruites, absence de toute structure de production ou de diffusion.

Mention spéciale, Mostra de Venise 1999

Mahamat-Saleh Haroun

Né en 1961 à Abéché (Tchad), Mahamat Saleh Haroun a 8 ans lorsqu’il voit son premier film. Déjà un souvenir indélébile s’imprime, le sourire en gros plan d’une belle femme indienne face caméra dont le jeune garçon se croit le destinataire… Mais la guerre civile éclate et, en 1980, il est obligé de fuir, grièvement blessé, vers le Cameroun voisin.

Il part en exil à 17 ans de son pays en pleine guerre civile et adopte ensuite la France comme terre d’accueil, entre études et petits boulots. Le jeune homme étudie alors au Conservatoire Libre du Cinéma Français puis se tourne ensuite vers le journalisme, gage de sécurité fincancière, qui lui fait intègrer l’IUT de Bordeaux en 1986. Il devient ainsi journaliste pour la presse régionale puis pour une radio locale avant de pouvoir accéder enfin à la réalisation en 1994.

Dans son premier court métrage Maral Tanie, le cinéaste dénonce le drame des mariages arrangés, et décroche une récompense au Festival « Vues d’Afrique ». C’est avec les honneurs qu’il pénètre, cinq ans plus tard, l’univers des réalisateurs de longs-métrages: ainsi, dans Bye bye Africa qui lui offre le prix du meilleur premier film au Festival de Venise, il évoque sous forme de chronique, entre fiction et documentaire, la disparition du cinéma dans son pays.

Ses deux films suivants, Abouna en 2003 et Daratt trois ans plus tard, l’installent définitivement parmi les grands du cinéma d’auteur. Présent à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, le premier raconte l’histoire de deux enfants qui se retrouvent en quête d’un père parti subitement. Le second décrit une tentative de vengeance teintée de réflexion humaniste et touche à nouveau son public qui lui décerne les honneurs du Prix spécial du jury à la Mostra de Venise. En 2010, la boucle se ferme avec la sélection officielle pour la Palme d’or cannoise grâce à Un Homme qui crie, où le cinéaste relie les deux thèmes majeurs de son oeuvre, les traumatismes de ceux qui subissent la guerre et les pères défaillants.

En 2013, il est de nouveau accueilli sur la Croisette, pour Grigris, un hymne à la jeunesse, présenté en sélection officielle. Dans ce sixième long métrage, le réalisateur brosse le portrait d’un jeune danseur handicapé, épris d’une prostituée, dans un Tchad à peine remis de la guerre. Le film remporte le Prix Vulcain de la meilleure photographie.

Mahamat Saleh Haroun est Membre du Jury de la Cinéfondation et des Courts Métrages du Festival de Cannes 2014. 

Revue de presse

Bye-bye Africa – CLAP NOIR : cinémas et audiovisuels Africains

La projection de ce film est précédée de Démocratie et compagnie #1 et #2

Démocratie et compagnie #1 et #2

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EnglishFrançais

Démocratie et compagnie #1 et #2

de Mariama Hima

Niger fict. sans dialogues 1996 coul. 2min (vidéo num.)

Synopsis

2 minutes of cinema directed by Mariama Hima in the manner of the Lumière operators for the 1996 GREC Minutes collection (commissioning of one-minute films in a single shot from 30 directors to celebrate 100 years of cinema).

Mariama Hima

Mariama Hima Yankori (born 1951, Niamey) is a Nigerien film director, ethnologist and politician. She became the first female Nigerien film director in the 1980s, was State Secretary of Promotion of Women and Protection of Children, and later the first female Nigerien ambassador to France.

Hima’s films are documentaries, focused on artisans working in Niamey. They have been awarded prizes at international film festivals, including Venice and Beaubourg.

Filmographie

  • 1984: Baabu Banza (Rien ne se jette), documentary, 20 minutes
  • 1985: Falaw (L’aluminium), documentary, 16 minutes
  • 1986: Toukou (Le tonneau), documentary
  • 1987: Katako (Les planches), documentary
  • 1994: Hadiza et Kalia, documentary

Démocratie et compagnie #1 et #2

de Mariama Hima

Niger fict. sans dialogues 1996 coul. 2min (vidéo num.)

Synopsis

2 minutes de cinéma réalisées par Mariama Hima à la manière des opérateurs Lumière pour la collection des Minutes du GREC 1996 (commande de films d’une minute en 1 seul plan à 30 réalisatrices et réalisateurs pour célébrer les 100 ans du cinéma).

Mariama Hima

Mariama Hima Yankori, née en 1951, à Niamey, est une cinéaste, ethnologue, et femme politique nigérienne. Elle obtient en 1989 un doctorat en anthropologie sous la direction de Jean Rouch. Elle est la première femme réalisatrice de films au Niger. Elle a été également Secrétaire d’État à la Promotion de la Femme et à la Protection des Enfants en 1996.

Les films de Hima sont des documentaires, centrés sur les artisans travaillant à Niamey. Ils ont été primés lors de festivals internationaux, notamment à Venise et à Beaubourg.

Filmographie

  • 1984: Baabu Banza (Rien ne se jette), documentaire, 20 minutes
  • 1985: Falaw (L’aluminium), documentaire, 16 minutes
  • 1986: Toukou (Le tonneau), documentaire
  • 1987: Katako (Les planches), documentaire
  • 1994: Hadiza et Kalia, documentaire

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Guimba, un tyran, une époque

Dimanche 30 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

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de Cheick Oumar Sissoko

avec Fabola Issa Traoré,
Lamine Diallo
Mal.–All.–Fr. fict. vostf 1995 coul.
1h34 (vidéo)

Kani est fiancée depuis sa naissance à Janguiné, le fils du despote Guimba. Lors d’une visite de courtoisie, Janguiné s’éprend de Meya, la mère de sa promise. Aussitôt, Mambi, l’époux de Meya est banni du village. Réfugié dans un village de chasseurs, Mambi, furieux, organise la révolte contre le tyran…

Étalon d’or, FESPACO 1995. Prix spécial du jury, Locarno 1995

Cheick Oumar Sissoko

Cheick Oumar Sissoko est un cinéaste et homme politique malien, né en 1945 à San (Mali).

Étudiant à Paris, Cheick Oumar Sissoko obtient un DEA d’histoire et sociologie africaine et un diplôme de l`École des hautes études en sciences sociales, en histoire et cinéma. Il suit ensuite des cours de cinéma à l’École nationale supérieure Louis-Lumière.

De retour au Mali, il est engagé comme réalisateur au Centre national de la production cinématographique (CNPC). Il y réalise Sécheresse et exode rural.
En 1995, il réalise Guimba (« Le Tyran ») qui reçoit le prix spécial du jury au Festival de Locarno, le Prix du meilleur long métrage lors du 6e Festival du cinéma africain de Milan (1996) et l’Étalon de Yennenga au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou).

En 1999, sort La Genèse pour lequel il reçoit de nouveau l’Étalon de Yennenga au Fespaco et le Prix du meilleur long métrage lors du 10e Festival du cinéma africainde Milan (2000).
En 2000, il réalise Battù qui obtiendra le prix RFI Cinéma du public au Fespaco en 2001.
Il a créé un collectif de production « Kora film ».

Président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l`indépendance (SADI), Cheick Oumar Sissoko est nommé le 16 octobre 2002 ministre de la Culture dans le gouvernement d`Ahmed Mohamed ag Hamani. Il sera confirmé à ce poste le 3 mai 2004 dans le gouvernement d`Ousmane Issoufi Maïga et quitte le gouvernement lors de sa démission le 27 septembre 2007.

Le 5 mai 2013, Cheick Oumar Sissoko est élu secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI)

Filmographie :

1982 : L`École malienne
1983 : Les Audiothèques rurales
1984 : Sécheresse et exode rural
1986 : Nyamanton, la leçon des ordures
1989 : Finzan
1992 : Être jeune à Bamako
1992 : L`Afrique bouge
1993 : Problématique de la malnutrition
1995 : Guimba, un tyran, une époque
1999 : La Genèse
2000 : Battù

Revue de presse

FILM REVIEW — `Guimba the Tyrant’ Rules Over a Comic Charmer From Africa

La projection de ce film sera précédée de Un Taxi pour Aouzou

Un Taxi pour Aouzou

Dimanche 30 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

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d’Issa Serge Coelo

avec Ali Baba Nour,
Abdoulaye Ahmat
Fr.–Tchad fict. vostf 1995 coul. 23min (35 mm)

Ali Baba, chauffeur de taxi est sur le point de devenir papa. En parcourant les rues de N’Djamena, il nous raconte sa vie, ses rêves, et ses défis, à travers les obsessions d’une société violente…

Issa Serge Coelo

Issa Serge Coelo est né en 1967 à Biltine au Tchad.

Il passe à la réalisation en 1994 avec  Un Taxi pour Aouzou  primé dans de nombreux festivals et nominé aux Césars en 1997. Il a également fondé la société de production Parenthèse Films. Il a reçu le Prix du jury au 11e Festival du cinéma africain de Khouribga ainsi que le Prix de l’Innovation au 31e Festival des films du monde de Montré

Ce film sera suivi de la projection de Guimba, un tyran, une époque

One Sunday Morning

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Manu Kurewa

Zimb.–UK fict. vostf 1997 n&b 19min (vidéo num.)

Mordecai et Margaret ont tous deux cherché refuge à Londres contre les troubles politiques au Nigéria. Leur vie est rythmée par le reportage télévisé de la capture puis de l’exécution par l’État de Ken Saro-Wiwa, un activiste politique dans leur pays d’origine.

Manu Kurewa

Né au Zimbabwe en 1965, Manu Kurewa est un cinéaste basé au Royaume-Uni. Il a travaillé dans le théâtre de tournées communautaires, où il a beaucoup travaillé avec des groupes de jeunes pour créer des pièces qui exprimaient les préoccupations de la communauté.

Kurewa a suivi un cours de réalisation à l’École nationale de cinéma et de télévision d’Angleterre où il a réalisé trois courts métrages dont One Sunday Morning (1997) et Mangwana (1998, Festival de Cannes). Il a depuis été chargé d’adapter une pièce de théâtre à succès à Harare, Waiters, dans une série télévisée ZBC en 2000, et a terminé un drame d’une demi-heure intitulé Small Love, pour la télévision écossaise. Le film parle de deux jeunes souffrant de problèmes de santé mentale.

Filmographie :

Lloyds Bank Channel 4 Film Challenge – Saison froide (1996)

Un dimanche matin (1997)

Mangwana (1998)

Serveurs (2000)

Petit amour (2001)

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Le Damier
La Grammaire de grand-mère
L’Étranger venu d’Afrique
Portrait of a Young Man Drowning

Portrait of a Young Man Drowning

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Teboho Mahlatsi

Afrique du Sud fict. vostf 1999 coul.
11min (vidéo num.)

Dans un canton urbain difficile, un tueur cherche la rédemption et constate que sa communauté n’est pas disposée à accepter son désir de changer. Avec son côté saignant, un homme appelé Shadow boiteux à travers un paysage en noir et blanc de bâtiments brûlés, de processions funéraires et de souvenirs en couleur.

Grand Prix du court métrage, Festival de Venise 1999

Teboho Mahlatsi

Né en 1974, Teboho Mahlatsi est diplômé du cours de cinéma et de télévision du Centre culturel de l’Afrique, puis a passé cinq ans à travailler comme scénariste. Il a écrit, produit et réalisé de nombreux projets, dont le documentaire Ghetto Diaries pour la chaîne éducative sud-africaine SABC Education TV, et la série télévisée très controversée Yizo Yizo, qui a remporté le prix du meilleur réalisateur et de la meilleure série dramatique aux Avanti Awards (l’équivalent sud-africain de les Emmys).

Son court métrage Portrait of a Young Man Drowning remporte le Lion d’argent au Festival de Venise en 1999. L’année suivante, il termine une courte série télévisée, Ungshaya Ding Dong. Les autres œuvres de Mahlatsi incluent A-Z – A Commentary on Post-Apartheid South Africa (2001) et Meokgo and the Stick Fighter (Sekalli le Meokgo – 2006). De plus, il a réalisé de nombreux vidéoclips. En 2018, aux USIBA Awards, organisés par la ministre des Arts et de la Culture Nathi Mthethwa, Mahlatsi a été honoré pour son travail révolutionnaire dans le domaine de l’audiovisuel et de la création. Il est administrateur de la société The Bomb Shelter Film Company (Pty) Ltd.

Filmographie :

Portrait d’un jeune homme qui se noie (1999)

Ungshaya Ding Dong (2000)

A-Z – Un commentaire sur l’Afrique du Sud post-apartheid (2001)

Yizo Yizo (2004)

Sekalli le Meokgo / Meokgo et le Stick Fighter (2006)

Shuga (2009-2012)

Rencontrez l’Afrique du Sud. Rencontrez Bheki: The Mbhaco Maker (2017)

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Le Damier
La Grammaire de grand-mère
L’Étranger venu d’Afrique
One Sunday Morning

L’Étranger venu d’Afrique

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Joseph Kumbela

Fr.–RDC fict. vostf 1998 coul. 13min (35mm)

©Joseph Kumbela

Pékin, en fin de journée. Sun, une jeune femme chinoise, rentre chez elle où l’attend son amant, un jeune étudiant africain. Leurs différences culturelles provoquent des conflits mais aussi le voyeurisme des autres.

Joseph Kumbela

Joseph Kumbela est né en 1958 au Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo). À l’âge de treize ans, il s’installe à Paris, où il étudie le design et travaille dans le domaine du design, pendant dix ans. Lorsque sa compagnie a fait faillite, il a décidé d’aller à New York pour étudier la danse et le théâtre. Il a commencé dans un théâtre à New York, puis a déménagé à Los Angeles où il a étudié à la Play House de la Sunset School of Acting.

Il a également eu des seconds rôles dans des téléfilms français. En 1991, il obtient un rôle dans Gito, l’ingrat de Léonce Ngabo et participe également à la mise en scène. Il obtient le prix du meilleur premier rôle masculin au FESPACO en 1993. Il part ensuite en Suisse et commence à écrire des films. Ses crédits de scénarisation incluent Génisse, princesse au pays des mille collines et Bagamoyo : ici meurt mon coeur.

Filmographie :

Entre-deux (1992)

Perle noire (1994)

Colis Postal (1996)

Taxcarte (1996)

L’Étranger Venu d’Afrique (1998)

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Le Damier
La Grammaire de grand-mère
Portrait of a Young Man Drowning
One Sunday Morning

La Grammaire de grand-mère

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Jean-Pierre Bekolo

Fr.–Cam. doc. vf 1996 coul. 8min (vidéo)

Le grand cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty (Touki Bouki, Hyènes, Badou Boy), en évoquant ses premières expériences de cinéma, le définit ainsi : “C’est une grand-mère qui sait raconter des histoires… mais grand-mère elle-même permet qu’on la trahisse… Grand-mère veut que l’on recommence chaque fois l’histoire d’une autre façon.”

Jean-Pierre Bekolo

Jean-Pierre Bekolo Obama est cinéaste et enseigne le cinéma aux États-Unis. Né au Cameroun, il est révélé à Cannes 1992 avec son film Quartier Mozart qu’il réalise à tout juste 25 ans. Ce film a obtenu de nombreux prix à Locarno, Montréal, Ouagadougou et une nomination aux British Awards aux côtés de Reservoir Dogs de Taranti

Pour les 100 ans du cinéma, il réalise Le Complot d’Aristote, un film appartenant à une série commandée par le British Film Institute à laquelle ont participé Martin Scorsese, Stephen Frears, Bernardo Bertolucci et Jean-Luc Godard. Il a été professeur à l’University of North Carolina à Chapel Hill, à la Virginia Polytechnic Institute et à Duke University. Il a notamment développé une méthode d’enseignement, Auteur Learning, qu’il expérimente dans les Universités noires des Etats-Unis. Son dernier long métrage, Les Saignantes, a obtenu l’Etalon d’Argent et le prix Meilleures Actrices au Fespaco 2007. Il a réalisé la même année une installation vidéo, Une Africaine dans l’Espace, au Musée du Quai Branly à Paris. Son livre Africa for the Future sort en 2009 chez Dagan.

Filmographie :

2015 : Les choses et les mots de Mudimbe (doc. 243 mins)
2013 : Le Président (mocumentaire, 63 mins)
2006 : Avez-vous vu Franklin Roosevelt ? (en cours)
2005 : Les Saignantes (Etalon d’Argent, Fespaco 2007).
1996 : La Grammaire de ma grand-mère (TV – 8 mn)
Le Complot d’Aristote
1992 : Quartier Mozart

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Le Damier
L’Étranger venu d’Afrique
Portrait of a Young Man Drowning
One Sunday Morning

Le Damier

Dimanche 30 janvier 2022, 18h00 – Salle 300

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de Balufu Bakupa-Kanyinda

Rép. dém. du Congo fict. vf 1996 n&b 40min

(cin. num.)

Pour meubler une nuit d’insomnie, le Président-fondateur-à-vie, premier citoyen de son pays, joue aux dames avec un homme de la rue que l’on dit champion populaire toutes catégories…

Restauration 2K par New York University (NYU) en partenariat avec le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France de NY et la Cinémathèque Afrique

Balufu Bakupa-Kanyinda

Né le 30 octobre 1957 à Kinshasa (ex Zaïre, actuel RDC: République Démocratique du Congo).

Études de Sociologie, Histoire (contemporaine & de l’Art) et Philosophie à Bruxelles. Formation au cinéma en France, en Angleterre et aux États-Unis.

Membre fondateur de la Guilde Africaine des Réalisateurs et Producteurs.
1979-1981 : animateur au Centre Culturel Français de Lubumbashi (Katanga, RDC)
1999-2001 : membre de la commission de courts métrages, CNC, France.
2000-2003 : member d’INPUT 2000 (International Public Television. Cape Town,
Afrique du Sud)
2001-2002 : membre de CreaTv, programme de l’Unesco pour les télévisions du Sud.

Filmographie :

Dix Mille Ans De Cinéma,

Thomas Sankara

Le Damier – Papa National Oyé !

Bongo Libre

Article 15 Bis

Écrits :

« Les Visages de la mort au Shaba », carnet de voyages 1979-1981. Centre Culturel Français, Lubumbashi. Zaïre. 1981.

« Si tu es Afrique… », Théâtre. Centre Culturel d’Auderghem. Bruxelles.
Belgique. 1984.

« ZAIRE 1885-1985 : cent ans de regards belges ». C.E.C. Bruxelles. Belgique. 1985. (auteur et coordinateur du projet)

« Les routes du Sud : l’image du Noir dans le Cinéma français », in catalogue du Festival d’Amiens, Amiens. France. 1986.

« Not Guilty – riot in L.A. 1992. » poèmes. Nu-Art. Los Angeles, CA., USA. 1992.

« De l’expression historique », in L’Afrique et le Centenaire du Cinéma. Collectif. Fépaci. Ed. Présence Africaine, Paris. France. 1995.

« Scénario : de la conviction culturelle », in Le Film Africain, revue, Amiens, France. Mai 1997.

« Regards concaves sur l’Afrique », Musée Européen de la Photographie, Paris, 1998.

« Une si longue mémoire » (les traces de l’esclavage), Revue Présence Africaine, Ed. Présence Africaine, Paris, 1998.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
La Grammaire de grand-mère
L’Étranger venu d’Afrique
Portrait of a Young Man Drowning
One Sunday Morning

Ça twiste à Popenguine

Dimanche 30 janvier 2022, 15h00 – Salle 300

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de Moussa Sene Absa

avec Ismaël Thiam, Ousmane Bo
Sénégal fict. vf 1993 coul. 1h27 (vidéo num.)

Milieu des années 50. Dans un petit village sénégalais, Popenguine, un groupe de jeunes adolescents s’enivrent de twist.

Chronique africaine des années 60 à Popinguine sur la cote au sud de Dakar : deux bandes rivales, les Kings et les Inséparables, ne rêvent que de Paris en écoutant de la musique et en découpant les photos de leurs idoles dans « Salut les copains » sous le regard des notables du village, de l’ imam, du curé et de l’instituteur français, Monsieur Benoît, qui fait réciter Jean de la Fontaine aux élèves et se demande s’il doit retourner en France pour les vacances de Noël, se sentant étranger partout.

Moussa Sene Absa

Moussa SÈNE Absa est né en 1958 à Tableau Ferraille, banlieue de Dakar. Artiste aux multiples facettes, peintre, écrivain, musicien, acteur, metteur en scène de théâtre, Moussa Sène Absa a débuté au cinéma en écrivant le scénario du film, Les enfants de Dieu, puis celui du court métrage, Le Prix du Mensonge, primé à Carthage en 1988.

Il débute sur les planches comme acteur puis passe à la mise en scène de théâtre avec la pièce La légende de Ruba dont il est aussi l’auteur.

Au cinéma, son scénario Les Enfants de Dieu est primé au festival du film francophone de Fort-de-France et sa première réalisation, le court métrage Le Prix du mensonge lui vaut le Tanit d’argent lors des Journées cinématographiques de Carthage de 1988.

En 1991, il réalise un long métrage en 16mm Ken Bugul puis plusieurs courts métrages Jaaraama, Set setal, Entre vos mains en 1992. L’année suivante, il réalise Molaan et Offrande à Mame NJjare puis le long métrage Ça twiste à Popenguine qui remporte plusieurs récompenses internationales.

En 1994, il signe un moyen métrage Yalla Yaana puis, en 1996, Tableau Ferraille, un long métrage en 35mm qui remporte plusieurs prix dont celui de la meilleure photo (due à Bertrand Chatry) au FESPACO 97. Pour les Productions de La Lanterne, il réalise les documentaires Jëf-Jël (1998) et Blues pour une diva (1999).

En 2002, il réalise Madame Brouette, film en « hommage à l’affirmation des femmes ». Dans ce film, la musique et les chants sont omniprésents mais le ch?ur qui intervient à la manière des Griots est là pour nous interpeler et rappeler de manière incantatoire que le destin d’un individu est souvent le fruit de son passé.

Tout en préparant Madame Brouette, il produit pour la Télévision du Sénégal une série humoristique quotidienne, Goorgorlu, qui remporte un succès inégalé auprès des téléspectateurs.

Par ailleurs, son talent de peintre est reconnu et ses oeuvres sont exposées au Sénégal, en Europe et en Amérique.

Filmographie :

Le Prix du mensonge, 1988, cm, fiction, (Tanit d’Argent – Carthage 1988)

Ken Bugul, la République des enfants, 1991, lm, fiction

Jaaraama, 1992, cm, documentaire

Ça twiste à Popenguine, 1993, lm, fiction

Yalla Yaana, 1994, mm, fiction

Tableau Ferraille, 1996, lm, fiction

Jef-Jel, 1998, mm, documentaire

Blues pour une diva, 1999, mm, documentaire

Madame Brouette, 2003, fiction

Teranga blues, 2006, fiction, en compétition au FESPACO 2007.

Revue de presse

Twisting in Popenguine – Variety

La projection de ce film sera précédée de Denko