Atlantiques

EnglishFrançais

By Mati Diop

France, Documentary, 2009, Colour, 15min, DCP

In a working-class suburb of Dakar, the workers on a building site, who have been without pay for months, decide to leave the country by sea for a better future. Among them is Souleiman, who leaves behind the woman he loves, Ada, who is promised to another man.

Synopsis

Dakar 2009. At the heart of the night, three friends gather around a fire. Serigne tells for the first time to Cheikh and Alpha his epic journey to Spain which he has just been repatriated. He has only one idea in mind, jump in the first boat and go to sea again. His friends try to convince him to stay but Serigne, as if bewitched, seems already gone.

Technical data

  • Réalisation : Mati Diop
  • Scénario : Mati Diop
  • Interprétation :Serigne Seck, Alpha Diop, Cheikh M’Baye, Ouli Seck et Asta M’Boup
  • Image : Mati Diop
  • Son : Papi M’Bow et Mansour Dieng     
  • Montage image : Nicolas Milteau
  • Montage son : Sylvain Copans
  • Mixage : Sylvain Copans
  • Musique : Bent, titre « The everlasting blink”
  • Accompagnement artistique : Arnaud des Pallières

Biography

Mati Diop is the daughter of musician Wasis Diop and the niece of Senegalese film-maker Djibril Diop Mambety. She lives and works in Paris.

She made her first short film, « Last Night » in 2004 (Paris). It was screened at the Cinémathèque française.

In 2006, she joined Le Pavillon (the creative laboratory at the Palais de Tokyo), where she made a number of videos, including « Ile artificielle-Expédition » and « The Party ». In 2008, she joined Le Fresnoy (Studio national des arts contemporains), where she made « Atlantiques » (a short film shot in Dakar), which won the Tiger Award for Short Film at the Rotterdam International Film Festival and a Special Mention for the Louis Marcorelles Prize at the Festival du Cinéma du Réel. It also won awards at the Media City Festival (Ontario, Canada) and the Ann Arbor Festival (Michigan, US).

In 2010, she directed « Big in Vietnam », followed by « Snow Canon » in 2011, a medium-length film selected in competition at the 68th Venice Film Festival. That same year, she presented « 1000 soleils » at the Cannes Film Festival, a documentary project on the film Touki Bouki (directed by her uncle in 1973 and presented at Cannes that year), which was released in 2013 under the title « Mille soleils ».

In 2018, Mati Diop directed his first feature film, Atlantique, which was selected for the official competition at the 2019 Cannes Film Festival, where it won the Grand Prize.

Mati Diop also starred in Claire Denis’ feature film, « 35 Rhums », in which she played the female lead. She won the Best Actress prize at the 2nd MK2 / Close Up Jeunes Talents festival in 2009. She also starred in Antonio Campos’s feature film « Simon Killer », in which she also played the female lead.

Press Article

https://www.theguardian.com/film/2019/nov/09/atlantics-director-mati-diop-as-a-mixed-race-girl-theres-always-a-visible-and-invisible-side-of-you

De Mati Diop

France, Documentaire, 2009, Couleur, 15min, DCP

Dans une banlieue populaire de Dakar, les ouvriers d’un chantier, sans salaire depuis des mois, décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meilleur. Parmi eux se trouve Souleiman, qui laisse derrière lui celle qu’il aime, Ada, promise à un autre homme

Résumé du film :

Dakar 2009. Au coeur de la nuit, trois amis sont réunis autour d’un feu. Serigne raconte pour la première fois à Cheikh et Alpha son voyage épique jusqu’en Espagne dont il vient d’être rapatrié. Il n’a qu’une idée en tête, monter dans la première pirogue et prendre la mer à nouveau. Ses amis tentent de le convaincre de rester mais Serigne, comme envoûté, semble déjà parti. 

Données artistiques :

  • Réalisation : Mati Diop
  • Scénario : Mati Diop
  • Interprétation :Serigne Seck, Alpha Diop, Cheikh M’Baye, Ouli Seck et Asta M’Boup
  • Image : Mati Diop
  • Son : Papi M’Bow et Mansour Dieng     
  • Montage image : Nicolas Milteau
  • Montage son : Sylvain Copans
  • Mixage : Sylvain Copans
  • Musique : Bent, titre « The everlasting blink”
  • Accompagnement artistique : Arnaud des Pallières

Données techniques :

  • Durée : 15 minutes
  • Support de prise de vue : DVCam
  • Support de diffusion : tout format vidéo
  • Format du cadre : 16/9
  • Procédé : Couleur
  • Vitesse de projection : 25 images/s
  • Format du son / Ratio son : Stéréo
  • Version son : Sonore / Intertitres
  • Langue de la version originale : Wolof
  • Langue des sous-titres support vidéo : Français, Anglais

Biographie

Fille d’une mère française et du musicien sénégalais Wasis Diop, Mati Diop grandit à Paris et, voulant suivre le même chemin que son oncle Djibril Diop Mambety, se dirige vers une carrière de réalisatrice. Formée au Fresnoy (Studio national des Arts contemporains) situé à Tourcoing, dans le nord de la France, elle commence par travailler dans le domaine du théâtre (création sonore et visuelle).

Mati Diop réalise plusieurs courts (Last Night, Atlantiques, Snow Canon, Liberian Boy) et moyens métrages (Big in Vietnam, Mille soleils), souvent remarqués en festivals. En 2019, elle signe son premier long métrage, Atlantique, un prolongement de son court métrage Atlantiques, tourné à Dakar. Ce drame qui mêle observation documentaire et fantastique remporte le Grand Prix au festival de Cannes.

Cette consécration lui permet de devenir la première réalisatrice noire à présenter un long métrage en compétition à Cannes. Elle avait confié : « J’en suis consciente et très heureuse. Si je peux, au moins pour les personnes qui seront sensibles à mon film, représenter, aussi bien du côté féminin que de mes origines africaines, une figure qui est là, tant mieux. Mais je n’y pense pas tous les jours. »

Parallèlement, Mati Diop est aussi actrice. En 2008, elle incarne le personnage féminin principal de Trente-cinq Rhums de Claire Denis, qui a l’honneur d’une présentation en compétition au festival de Venise. Elle poursuit en jouant dans des films aussi différents que Hermia y Helena de Matias Piñeiro (2015), Fort Buchanan de Benjamin Crotty (2014) et Simon Killer d’Antonio Campos (2012).

En 2021, Mati Diop est choisie pour être membre du jury du Festival de Cannes présidé par Spike Lee. Cette même année, elle retrouve Claire Denis dans Feu !!, un drame romantique emmené par les pointures Juliette Binoche et Vincent Lindon.

Laurent Schenck

Filmographie en tant que réalisatrice

  • 2024 : Dahomey
  • 2018 : Atlantique – Fiction – 105 minutes 
  • 2013 : 1000 soleils – Documentaire – 14 minutes 
  • 2011 : Snow Canon – Fiction – 33 minutes 
  • 2011 : Big in Vietnam – Fiction – 30 minutes 
  • 2010 : Atlantiques – Fiction documentaire – 16 minutes 
  • 2004 : Last Night – Fiction – 52 minutes VIDEOS 
  • 2006 : Ile artificielle-Expédition – 13 minutes 
  • 2006 : The Party – 10 minutes 

Comédienne 

  • 2011 : Simon Killer de Antonio Campos – Long métrage 
  • 2010 : Yoshido de Sébastien Betbeder – Moyen métrage 
  • 2008 : 35 rhums de Claire Denis – Long métrage

Article de presse

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/cinema-qui-est-mati-diop-la-franco-senegalaise-qui-a-remporte-lours-dor-a-la-berlinale-25-02-2024-PGWAXDH3NVGJNMWJ72PHLEFQJI.php

Zeineb n’aime pas la neige

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De Kaouther BEN HANIA,

long, (Documentaire), Tunisie, 2016, 93min

Synopsis

2009. Zaineb a neuf ans et vit avec sa mère et son petit frère à Tunis. Son père est décédé dans un accident de voiture.

Sa mère s’apprête à refaire sa vie avec un homme qui vit au Canada.

On a dit à Zaineb que là bas elle pourra enfin voir la neige !

Mais elle ne veut rien savoir, le Canada ne lui inspire pas confiance et puis Zaineb n’aime pas la neige.

Couvrant six ans de la vie de la petite ZAINEB et sa de famille en complète mutation, « ZAINEB N’AIME PAS LA NEIGE » est l’histoire d’une initiation à la vie, au monde des adultes racontée à travers les yeux d’un enfant qui grandit physiquement et mûrit émotionnellement.

Distinctions

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Fiche technique

TitreZaineb n’aime pas la neige 
Durée93 minutes
GenreLong métrage
Format de tournageHD
Format de diffusionHD

Bio

Kaouther Ben Hania, réalisatrice et scénariste, est née à Sidi Bouzid (Tunisie). Elle étudie le cinéma à l’Ecole des Arts et du Cinéma à Tunis avant de suivre une formation de scénario à la Fémis à Paris. Elle est titulaire d’un Master recherche en études cinématographiques et audiovisuelles de la Sorbonne Nouvelle- Paris 3.

Filmographie

2017 – LA BELLE ET LA MEUTE (fiction)
Un Certain Regard Cannes • Festival du Film Francophone d’Angoulême, Prix du Jury des Étudiants • Journées cinématographiques de Carthage, Prix du meilleur scénario…

2016 – ZAINEB N’AIME PAS LA NEIGE (documentaire)
Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier, Prix du meilleur documentaire • Festival international du film de Locarno • Festival international du film documentaire d’Amsterdam…

2014 – LE CHALLAT DE TUNIS (fiction)
ACID Cannes • Festival international du film francophone de Namur, Bayard d’or de la meilleure première œuvre • Festival du cinéma méditerranéen de Bruxelles, Mention spéciale du jury…

2013 – PEAU DE COLLE (court métrage)
Festival de Cinéma Vues d’Afrique de Montréal • Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier, Prix du public • Festival de cinéma africain de Cordoue, Prix du meilleur court métrage…

2010 – LES IMAMS VONT À L’ÉCOLE (documentaire)
Festival international du film documentaire d’Amsterdam • Festival international du film de Vancouver • Festival international du film de Dubaï…

Dans ma tête un rond-point

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De Hassen Ferhani

long, (Documentaire), Algerie, 2016,1h40

Synopsis

Dans les Abattoirs d’Alger, nés dans les années vingt, des hommes travaillent et habitent aussi dans des réduits de fortune. Beaucoup viennent des profondeurs du pays. 

Là, dans cette ville au sein de la ville, ils égorgent les bêtes et élèvent des oiseaux.

L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.

A travers eux, palpite le sort de la ville et du pays. Toute l’Algérie est là dans ce microcosme aux rythmes lancinants qui débutent aux aurores.

Fiche technique

Réalisation                         Hassen Ferhani

Images                               Hassen Ferhani

Son                                   Djamel Kerkar

Montage image                  Myriam Aycaguer • Narimane Mari & Hassen Ferhani • Corentin Doucet

Montage et mixage son       Antoine MORIN

Etalonnage                         Pierre Sudre

Post-production                 Olivier Boischot

Production                        Narimane Mari / ALLERS RETOURS FILMS

                                        Olivier Boischot / CENTRALE ELECTRIQUE

Bio

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. De 2003 à 2008, il co-anime le ciné-club de l’association Chrysalide à Alger. En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire Le vol du 140. Il co-réalise, en 2010, un film documentaire Afric Hotel. Tarzan, Don Quichotte et nous réalisé en 2013 a été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. Dans ma tête un rond-point, son premier long métrage, plusieurs fois primé, est sorti en février 2016. En 2019, le jury du Festival international du film de Locarno décerne le Léopard du Meilleur Réalisateur émergent à 143 rue du désert dans la Compétition Cinéaste du présent.

Filmographie

En route pour le Milliard

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Carte blanche au Cinéma du Réel

de Dieudo Hamadi

Rép. dém. du Congo–Fr. doc. vostf 2020 coul. 1h28 (cin. num.)

1734 km sur le fleuve Congo, une incroyable épopée pour réclamer justice.

Sola, Modogo, Mama Kashinde, Papa Sylvain, Bozi, Président Lemalema… font partie de l’Association des victimes de la Guerre des Six Jours de Kisangani. Depuis vingt ans, ils se battent pour la mémoire de ce conflit et demandent réparation pour les préjudices subis. Excédés par l’indifférence des institutions à leur égard, ils décident de se rendre à Kinshasa pour faire entendre leurs voix.

Sélection officielle, Festival de Cannes 2020

Dieudo Hamadi

Dieudo Hamadi est né à Kisangani (République démocratique du Congo) en 1984. Il commence à étudier la médecine puis se forme au documentaire et au montage à Kinshasa et à la FEMIS à Paris. En 2009, Dames en attente, son premier court‐métrage documentaire, est sélectionné dans les festivals internationaux (Forum à la Berlinale, IDFA Amsterdam, TIFF Toronto) et obtient la bourse Pierre et Yolande Perrault au Cinéma du Réel à Paris.

Il réalise ensuite 4 longs‐métrages documentaires qui forment un témoignage exceptionnel de la réalité congolaise contemporaine. En filmant les élections (Atalaku, 2013), le système scolaire (Examen d’état, 2014), la violence contre les femmes et les enfants (Maman Colonelle, 2017) et la mobilisation politique (Kinshasa Makambo, 2018), Dieudo Hamadi raconte des histoires individuelles qui parlent d’expériences et d’histoires collectives.
En 2015, il crée sa propre société de production, Kiripifilms.
En 2019, il reçoit la bourse McMillan‐Stewart in Distinguished Filmmaking du Film Study Center de l’Université de Harvard.
En route pour le milliard est son premier film à sortir en salles de cinéma.

Présentée par Catherine Bizern (déléguée générale du Cinéma du Réel)

Mother, I Am Suffocating. This Is My Last Film About You.

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de Lemohang Jeremiah Mosese

avec Thato Khobotle,
Mercy Koetle
Afr. du Sud–Les. doc. vostf 2019 n&b 1h16 (cin. num.)

Une femme traverse les paysages et les foules d’un pays sans nom en portant une lourde croix sur son dos. Sur les images, la voix lointaine d’un enfant interpelle sa mère, l’accuse, la rejette. Dans ce premier long métrage expérimental, Lemohang Jeremiah Mosese mêle le personnel au politique.

Forum, Berlinale 2019

Lemohang Jeremiah Mosese

Lemohang Jeremiah MOSESE (1980, Lesotho) est un cinéaste et plasticien autodidacte basé à Berlin. Son documentaire Mother, I Am Suffocating. C’est mon dernier film sur toi. (2019) a exploré ses expériences dans sa petite patrie en Afrique. Ce film personnel a été sélectionné pour l’atelier Final Cut du Festival international du film de Venise 2018, où il a remporté six prix. Le documentaire a également été nominé pour un Teddy Award à la Berlinale.

Le Lesotho reprend le devant de la scène dans son long métrage This Is Not a Burial, It’s a Resurrection (2019), dont la première a eu lieu à Venise. À Sundance, le film a été nominé pour un grand prix du jury et a remporté le prix spécial du jury dramatique du cinéma mondial.

Revue de presse

Mother, I Am Suffocating. This Is My Last Film About You (Lemohang Jeremiah Mosese, 2019) – J’ai une patrie, mais ce n’est pas la mienne

Lemohang Jeremiah Mosese: Africa Is ‘In the Process of Becoming’ – Variety

La projection de ce film sera précédée de The Dead Tell No Tales (Karingana, Os Mortos nao Contam Estorias)

En présence de Rasha Salti (curatrice) et Djamel Kerkar (cinéaste)

→ séance suivie d’un débat modéré par Louisa Babari (artiste visuelle)

NofiNofy

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de Michaël Andrianaly

Fr.–Mad. doc. vostf 2019 coul. 1h13 (cin. num.)

Lorsque son salon de coiffure est détruit par la municipalité, Roméo doit quitter la grand-rue de Tamatave pour les quartiers populaires. Il s’installe alors dans une petite cabane de fortune, mais rêve de pouvoir un jour se construire un salon « en dur ». En attendant, ce minuscule espace ouvert sur la rue se fait l’écho du dehors, des nouvelles du jour, des espoirs et des colères de chacun, dans un pays où règnent pauvreté et corruption. 

Prix de l’Institut français – Louis Marcorelles, Cinéma du réel 2019

Michaël Andrianaly

Michaël Adrianaly, né en 1978, est un réalisateur, monteur et photographe malgache. C’est après ses études en commerce international et en gestion des entreprises qu’il s’intéresse à l’audiovisuel, d’abord par le biais du montage vidéo et des effets spéciaux. Todisoa et les Pierres noires (2012), son premier film, est sélectionné dans plusieurs festivals. Njaka Kely est son deuxième documentaire. Au cœur des préoccupations quotidiennes malgaches, Adrianaly désire parler des changements et des bouleversements de l’île.

Revue de presse

M COMME MADAGASCAR – Coiffure

Nos Invités: Michaël Andrianaly

A story from Africa

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de Billy Woodberry

Portugal doc. vostf 2018
coul. et n&b 33min (vidéo num.)

Suite à la résolution de la conférence de Berlin de 1885 sur le partage de l’Afrique, l’armée portugaise enregistre l’occupation effective du territoire conquis en 1907 auprès du le peuple Cuamato, dans le sud de l’Angola. A Story from Africa rend vivante cette archive photographique rarement rarement vues à travers l’histoire tragique de Calipalula, le noble de Cuamato qui a joué un rôle essentiel dans le déroulement de cette campagne de pacification portugaise.

Billy Woodberry

Né à Dallas en 1950, Billy Woodberry est l’un des fondateurs du mouvement cinématographique de la rébellion de Los Angeles. Son premier long métrage Bless Their Little Hearts (1983) est une œuvre pionnière et essentielle de ce mouvement, influencé par le néo-réalisme italien et le travail des cinéastes du troisième cinéma. Le film a été récompensé par un OCIC, un prix Interfilm au Festival international du film de Berlin et a été ajouté au National Film Registry de la Library of Congress en 2013.

Son dernier long-métrage And when I die, I won’t stay dead (2015) sur le poète de la musique beat Bob Kaufman a été le film d’ouverture de la Quinzaine des Docs du MoMA en 2016.

Woodberry est apparu dans When It Rains (1995) de Charles Burnett et a assuré la narration de Red HOLLYWOOD (1996) de Thom Andersen et de Four Corners (1998) de James Benning.

Son travail a été projeté aux festivals du film de Cannes et de Berlin, au Museum of Modern Art (MoMA), à la Harvard Film Archive, Camera Austria Symposium, Human Rights Watch Film Festival, Tate Modern et Centre Pompidou.

Il a obtenu son MFA à l’UCLA en 1982, où il a également enseigné à l’école de théâtre, de cinéma et de télévision. Depuis 1989, Billy Woodberry est membre de la faculté de l’école de cinéma/vidéo et de l’école d’art du California Institute of the Arts.

Ce film sera suivi de la projection de Maki’la

Présenté par Billy Woodberry (cinéaste), Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

The Song of Ossobó (O Canto do Ossobó)

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de Silas Tiny

Portugal doc. vostf 2018 coul. 1h26 (vidéo num.)

Sur les traces du passé colonial portugais, dans les plus grandes plantations de cacao de São Tomé et Príncipe, où des milliers de personnes ont subi le travail forcé.

Silas Tiny

Né à Sao Tomé en 1982, Silas Tiny émigre avec sa famille au Portugal.
Avant même de terminer ses études de réalisation à l’École nationale de cinéma de Lisbonne, Silas réalise son premier long métrage documentaire Bafatá Film Club (2011). Tourné à Bafatá, en Guinée-Bissau, il est centré sur un cinéma désaffecté et son ancien projectionniste Canjajá et relate le passé frénétique du village pendant la lutte pour l’indépendance.

En 2017, Silas achève, Song of Ossobó tourné dans son île natale Sao Tomé, un voyage familial avec des archives qui dialogue avec la vie contemporaine dans les principales anciennes plantations de cacao de l’île.
Equatorial Constellations (2021) est son troisième long métrage documentaire sur le pont aérien Biafra-São Tomé qui a sauvé un million d’enfants de l’anéantissement pendant la guerre civile au Nigeria.

Revue de presse

O Canto do Ossobó @ CinePT-Cinema Portugues [pt]

E’Ville

Jeudi 24 février 2022, 21h00 – Salle 300

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de Nelson Makengo

Rép. dém. du Congo doc. vf 2018
coul. 12min (vidéo. num.)

©Nelson MAKENGO

E’ville (raccourci pour Elisabethville, nom donné à la ville de Lubumbashi avant 1960). Un film en strates, qui superpose ambiances musicales, archives sonores, images et fantômes, une visite d’un cercle sportif abandonné de la Gécamines (Société générale des carrières et des mines). Une juxtaposition des images d’un lieu vide au poids de l’Histoire, à travers un récit intime en off : une lettre ouverte de Lumumba à sa femme. La désolation du lieu se déploie sous l’impulsion des voix et des corps qui le traversent. Mêlant l’intimité familiale à l’Histoire, le film nous plonge dans la mémoire collective du pays.

Nelson Makengo

Né en 1990, Bob Nelson Makengo vit et travaille à Kinshasa. Il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa en 2015 et a été formé à La Fémis à Paris. Réalisateur de film autodidacte, il s’attache à sublimer et reconstituer l’histoire fragmentée de son pays. Artiste en résidence au WIELS, à Bruxelles, en 2018 il y a développé « Nuit Debout ».

©Berlinale Talents 2020

Ce film sera suivi de la projection de Félicité

Le rite, la folle et moi

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EnglishFrançais

A film by  Gentille M. Assih

Akpéma is a ritual in Kabié country (northern Togo), during which older women teach young girls how to become dignified, mature women. During her initiation, Gentille learned secrets about her grandmother’s history. She also understood why her father mistreated her. Now, chosen as godmother for her little sister’s Akpéma, it’s up to her to pass on to her sister the story she has carried within her, as a woman carries a baby within her womb. Le Rite, la Folle et moi is a story of transmission, an opportunity to understand the weight of tradition and the complexity of African cultures. Above all, it’s an opportunity for two sisters to erase the insult that tarnishes their grandmother’s lineage.

Biography

Born in 1979 in Lomé, Togo. After university studies in human resources, Gentille became interested in writing and directing creative documentaries. From 2005, she attended several training courses, notably as part of the Africadoc program. In 2009, she directed Itchombi, her first documentary as writer and director. She was also in charge of image and sound during filming. In 2010, she filmed her sister’s initiation ritual as part of the Lumière d’Afrique collection, and signed Akpéma, a 52-minute documentary on the transformation of traditional rituals in relation to the modernization of African societies. His new film, which is also his first feature-length documentary, « Le Rite, la Folle et moi » (The Rite, the Madwoman and Me) reveals a family secret that has been transformed into a true tale over time…

Technical data

  • Original title :
  • Running time :
  • Year of production :
  • Filming medium :
  • Available broadcast formats :
  • Original version: Available versions: Shooting locations:
  • Director: Image:
  • Sound : Editing :
  • Producer (Senegal) : Producer (France) :
  • Le Rite, la Folle et moi 85 minutes
  • 2012
  • DVC Pro
  • Blu-ray, Betanum, DvCam, Dvd
  • Kabié and French
  • VOSTF and VOSTA
  • Kara (Northern Togo), Lomé
  • Kind M. Assih
  • Michel K. Zongo, Fabacary Assymby Coly Moumouni Jupiter Sodré
  • Joëlle Janssen
  • Angèle Diabang, Karoninka
  • Jean-Marie Barbe,
  • Ardèche Images Production

de Gentille M. Assih

Togo–Sén.–Fr. doc. vostf 2012 coul. 1h26 (vidéo num.)

L’Akpéma est un rituel, en pays Kabié (au nord du Togo), au cours duquel les femmes âgées apprennent aux jeunes filles comment devenir des femmes dignes et mûres. Au cours de son initiation, Gentille apprit des secrets sur l’histoire de sa grand-mère. Elle comprit aussi pourquoi son père la maltraitait. Aujourd’hui, choisie comme marraine pour l’Akpéma de sa petite sœur, il lui revient de transmettre à celle-ci cette histoire qu’elle a portée en elle, comme une femme porte un bébé en son sein. Le Rite, la Folle et moi est une histoire de transmission, une occasion de comprendre le poids des traditions et la complexité des cultures africaines. C’est surtout l’occasion pour deux sœurs d’effacer l’injure qui entache la descendance de leur grand-mère.

Gentille M. Assih

Née en 1979 à Lomé, Togo. Après un parcours universitaire en ressources humaines, Gentille s’intéresse à l’écriture et la réalisation de documentaires de création. À partir de 2005, elle suit plusieurs formations notamment dans le cadre du programme Africadoc. En 2009, elle réalise Itchombi, son premier film documentaire en tant qu’auteur et réalisatrice. Elle en a aussi assuré l’image et le son lors du tournage.

En 2010, elle filme le rituel d’initiation de sa sœur dans le cadre de la Collection Lumière d’Afrique et signe Akpéma, un documentaire de 52 minutes sur la transformation des rituels traditionnels par rapport à la modernisation des sociétés africaines. Son nouveau film, qui est également son premier long-métrage documentaire, Le Rite, la Folle et moi révèle un secret de famille transformé en véritable conte au fil du temps.