Sur la dune de la solitude

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EnglishFrançais

On the Dune of solitude

A film by Timité Bassori

Ivory Coast, 1964, Experimental short film, 32 mins, fantastic, French

Synopsis

Suggested by Mama Watta, a legendary water goddess who seduces men into captivity, the film depicts the symbolic encounter of a man and a woman one night on the beach. The two share dreams on the sand but with daylight comes disorientation and death.

Directed by Bassori Timite

Alternative title: ON THE BANK OF SOLITUDE

Country: Ivory Coast
Year: 1964
Runtime: 32 min
Language: French

Director / Réalisateur : Timité BASSORI
Photography / Image : Ivon BAGUINOF
Editing / Montage : Guy FERRANT

CAST (in credits order)
Elise Touré
Julien Keita
Brahima Kouyaté
Emmanuel Daima (aka Emmanuel Diaman)


2010 | 39th International Film Festival of Rotterdam (IFFR 2010) | Rotterdam, Pays-Bas | 27 January – 07 Feb 2010
* Selection: Signals – Where Is Africa (Rétrospective du cinéma africain novateur)

k restoration by Eclair Classics. Film restored by the Cinémathèque Afrique of the Institut français as part of the 20 films for 2020 programm.

Timité Bassori

Ivorian film director, screenwriter and writer (novelist).

Born on 30 December 1933, in Aboisso (Ivory Coast), he is considered as one of the fathers of the Ivorian cinema. After studying at IDHEC in Paris, Bassori realized his long narrative debut The Woman with the Knife (1969) in which he starred as young man returning from Europe to his homeland only to start facing his weaknesses. Bassori was given a life-achievement award in Khouribga African Film Festival (FFCAK) in 2009 and was jury president in FFCAK’s following edition in 2010. He has held several positions: including director at the Ivorian Cinema Company and has published many books like The Banished Village (1974)

Filmography

1964 (short) – Sur la dune de la solitude (ON THE BANK OF SOLITUDE)
* Director

1969 (feature) – La femme au couteau
* Director / Actor (cast member)

1976 (feature) – LA VICTOIRE EN CHANTANT (NOIRS ET BLANCS EN COULEUR)
* Production Manager

This film is part of a session of short films including:

Elles
Kaka Yo
Le Retour d’un aventurier

Sur la dune de la solitude

Timité Bassori

Côte d’Ivoire fict. vostf 1964 n&b
32min (cin. num.)

Le film est tiré d’une légende où Mamy Watta, la déesse de l’eau séduit les humains.

C’est la rencontre de deux jeunes gens un soir au bord de la lagune. Les deux jeunes vont faire connaissance et passent la nuit au bord de l’eau. Le lendemain matin, au réveil la jeune fille a disparu. Curieusement, plus tard, le jeune homme retrouvera le visage de sa compagne d’une nuit sur un lit de mort.

Restauration 2k par Eclair Classics. Film restauré par la Cinémathèque Afrique de l’Institut français dans le cadre de 20 films pour 2020.

Timité Bassori

Né le 30 décembre 1933 à Aboisso (Côte d’Ivoire), il est considéré comme le père du cinéma ivoirien. Après ses études de cinéma à l’IDHEC (Paris) et son premier court métrage Sur la dune de la solitude (1964), un film fantastique, Timité Bassori réalise son premier et unique long métrage La femme au couteau (1969), un drame dans lequel il joue le rôle d’un jeune ivoirien revenu d’Europe et qui vit un traumatisme. Ce thriller psychologique La femme au couteau (1969) est le tout premier long métrage de fiction de la Côte d’Ivoire.

Timité Bassori a reçu un prix pour sa carrière au Festival du Cinéma africain de Khouribga (FFCAK) en 2009 et a été Président de jury au FFCAK l’édition suivante en 2010. Toujours en 2010, le Festival de Rotterdam (IFFR) a projeté les deux films de Bassori dans le cadre d’une rétrospective du cinéma africain novateur. En 2015, il était membre du jury du Festival du Cinéma africain de Louxor (Luxor African Film Festival, LAFF).

Il a exercé plusieurs responsabilités dont celle de Directeur de la Société Ivoirienne de Cinéma et a publié de nombreux livres tels
le recueil de nouvelles LES BANNIS DU VILLAGE (1974, Nouvelles Editions Africaines, NEA, Abidjan/ Dakar)


Filmographie

1964 (court métrage fiction) – Sur la dune de la solitude (ON THE BANK OF SOLITUDE)
* Réalisateur

1969 (long métrage fiction) – La femme au couteau
* Réalisateur / Acteur principal

1976 (long métrage fiction) – LA VICTOIRE EN CHANTANT (NOIRS ET BLANCS EN COULEUR)
* Directeur de Production

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Elles
Kaka Yo
Le Retour d’un aventurier

TIGRITUDES COLOGNE

SEPT 2023

TIGRITUDES
TANGER
& RABAT

OCTOBRE 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Kaka Yo

Vendredi 14 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

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EnglishFrançais

Kaka Yo

A film by Sébastien Kamba

Directed by Sebastien Kamba

Congo, 1966, 22 min

Vibrant love story, which means “Just You” in Lingala, intersperses modern life, the youth of Brazzaville at the time, the European dances in vogue in the 1960s, and life initiation, the sorcery, spiritual power and ritual.

The first film made in the Congo and the first love story in African cinema. He wants to put her love to the test and disappears. But first, he arranges things with a traditional healer. In a state of despair, she goes to the healer to ask for help in finding her beloved. The healer pretends to do a ritual. Convinced that she has been abandoned forever, the young woman roams the streets of Brazzaville. She walks all night long and, in the delirium of her despair, curses the tradition of a male chauvinist society. In the morning, on the river bank, she realizes that a child has been watching her. She follows him and finds her loved one amidst the ruins of an abandoned house.

Restauration 4K par Hiventy. Film restauré par la Cinémathèque Afrique de l’Institut français dans le cadre de 20 films pour 2020.

Director and image Sebastian Kamba, Luc Siassia.
Sound: Albert M’Bemba.
Music: Nawo Tsetsa, Les cheveux crepus, Martin Samba.
Cast: Antoine Aissi, Pierrette Nkouka, Paulette Dussaud, Jean-Claude N’Silou.
Production company: Tv du Congo, Centre Culturel Français de Brazzaville.

Bio/filmo

Born on 25 December 1941 in Brazzaville (Congo).

Studied at OCORA (Office de Coopération Radiophonique, France). TV internship in Paris. Teacher.

Published the book Production Cinématographique et Parti Unique. L’exemple du Congo. Paris: L’Harmattan, 1992.

Filmography

1964: Le Peuple du Congo-Léo vaincra (short film)

1966: Kaka-Yo (Rien que toi, short film)

1970: Mwana keba (short film)

1970: Festival panafricain d’Alger (documentary)

1974: La Rançon d’une alliance (feature film, based on the novel by Jean Malonga)

Kaka Yo

de Sébastien Kamba

Congo fict. vostf 1965 n&b 28min (cin. num.)

Deux jeunes gens s’aiment et désirent se marier, mais un sorcier conseille au fiancé
d’éprouver les sentiments de sa promise. L’épreuve : le jeune homme disparaît, la jeune
fille doit le rechercher, en sachant que si elle ne le retrouve pas, elle le perd. Dans sa
quête, elle est protégée par un mystérieux enfant qui la guide avec le chant de sa guitare.
Vibrante histoire d’amour, Kaka Yo qui signifie en lingala « rien que toi », entremêle la
vie moderne, la jeunesse de Brazzaville de l’époque, les danses européennes en vogue
dans les années 1960, et la vie initiatique, le sorcier, son pouvoir spirituel et rituel : « je
m’occupe de votre destin, » dit-il.

Magnifiquement filmé, le film est une ballade à la première personne, sur les pas d’une
jeune femme belle et solitaire, guidée par un gamin qui incarne l’esprit de l’amour. Un
film peu vu, mais un vrai bijou.

Restauration 4K par Hiventy. Film restauré par la Cinémathèque Afrique de l’Institut français dans le cadre de 20 films pour 2020.

Sébastien Kamba

Sébastien Kamba est né en 1941 à Brazzaville. Il sera enseignant puis passe avec succès un concours de recrutement pour la télévision congolaise. Il fait un stage en France au studio école de l’Ocora, dont il sort avec un diplôme de caméraman, poste qu’il occupe sept ans à la télévision congolaise.

De plus en plus conscient de la puissance de la caméra, il réalise en 1962 son premier film Le Peuple du Congo-Léo vaincra, premier film de l’histoire du cinéma congolais avant de réaliser au sein de l’équipe du Caméra-Club de Brazzaville, Kaka Yo, puis en 1973 son premier long métrage La Rançon d’une alliance. Depuis Sébastien Kamba a tourné de
nombreux courts métrages documentaires, mais n’a jamais pu revenir, faute de moyens, à la fiction. Il est l’auteur de « Production cinématographique et parti unique : l’exemple du Congo ».

Filmographie

1964 : Le Peuple du Congo-Léo vaincra (court métrage)
1966 : Kaka-Yo (Rien que toi, court métrage)
1970 : Mwana keba (court métrage)
1970 : Festival panafricain d’Alger (documentaire)
1974 : La Rançon d’une alliance (long métrage, d’après le roman de Jean Malonga)
1977 : Le corps et l’esprit (court métrage)

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Elles
Sur la dune de la solitude
Le Retour d’un aventurier

Présentée par Eva Nguyen Binh (présidente de l’Institut français), Emilie Pianta Essadi (responsable du pôle Cinémas du monde de l’Institut français), Léa Baron (Cinémathèque Afrique de l’Institut français) et Gabrielle Chomentowski (docteur en sciences politiques)

TIGRITUDES COLOGNE

SEPT 2023

TIGRITUDES
TANGER
& RABAT

OCTOBRE 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

Elles

Vendredi 14 janvier 2022, 20h30 – Salle 300

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d’Ahmed Lallem

Algérie doc. vostf 1966 n&b 22min (cin. num.)

©Collections Cinémathèque française, HENRI

Au lendemain de l’indépendance, des lycéennes algériennes s’expriment sur leur vie et comment elles envisagent l’avenir, la démocratie, leur place dans la société.

Numérisation d’après une copie d’exploitation d’origine issue des collections de la Cinémathèque française

Ahmed Lallem

Né en 1940 à Sétif en Algérie, Ahmed Lallem est membre du FLN et fait partie du groupe de Lakhdar Hamina à Tunis. Il travaille également comme reporter de guerre dans la zone frontalière.

Il fait ses débuts comme réalisateur en 1963 et tourne, en près de trente ans, deux longs métrages de fiction et une dizaine de documentaires et de reportages. Ses sujets principaux sont l’éveil politique algérien (Zone interdite, présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 1975), le symbolisme historique et les réalités culturelles mais aussi les tabous (l’émancipation des femmes, la question du sida en Algérie). Depuis le milieu des années 1990, le réalisateur s’était exilé en France. Il est mort à Tours en 2009.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Kaka Yo
Sur la dune de la solitude
Le Retour d’un aventurier

Présentée par Eva Nguyen Binh (présidente de l’Institut français), Emilie Pianta Essadi (responsable du pôle Cinémas du monde de l’Institut français), Léa Baron (Cinémathèque Afrique de l’Institut français) et Gabrielle Chomentowski (docteur en sciences politiques)

Hunting Party (Jagdpartie)

Vendredi 14 janvier 2022, 16h00 – Salle 300

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EnglishFrançais
A film by Ibrahim Shaddad

RDC/Soudan, feature, 1964, W&B, 41 min

Ibrahim Shaddad’s graduation film JAGDPARTIE, (which he shot at the Deutsche Hochschule für Filmkunst Potsdam-Babelsberg (now: Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF), is a treatise on racism. Shot in a forest in Brandenburg, it uses a Western look to portray the hunt for a Black man.

Ibrahim Shaddad

Ibrahim Shaddad, born in Halfa, Sudan in 1945, studied at the Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF. He has written and directed many films and some plays. Practically all films and plays in Sudan were discontinued by producers or banned by governments. He is a founding member of the Sudanese Film Group and a member of the editorial board of the magazine Cinema.

Filmographie

  • 1964: Jagdpartie / Hunting Party. 
  • 1981: Jamal / A Camel. 
  • 1984: Al Habil / The Rope (32 min.). 
  • 1994: Insan (25 min.).
d’Ibrahim Shaddad

RDC/Soudan, fiction, 1964, N&B, 41 min

Le film de fin d’études d’Ibrahim Shaddad, JAGDPARTIE (1964), qu’il a tourné à la Deutsche Hochschule für Filmkunst Potsdam-Babelsberg (aujourd’hui : Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF), est un traité sur le racisme. Tourné dans une forêt du Brandebourg, il utilise un aspect western pour dépeindre la chasse à un homme noir.

Ibrahim Shaddad

Ibrahim Shaddad, né à Halfa au Soudan en 1945, a étudié à la Filmuniversität Babelsberg KONRAD WOLF. Il a écrit et réalisé de nombreux films et quelques pièces de théâtre. Pratiquement tous les films et pièces de théâtre au Soudan ont été abandonnés par les producteurs ou interdits par les gouvernements. Il est membre fondateur du Sudanese Film Group et membre du comité de rédaction du magazine Cinema.

Filmographie

  • 1964: Jagdpartie / Hunting Party. 
  • 1981: Jamal / A Camel. 
  • 1984: Al Habil / The Rope (32 min.). 
  • 1994: Insan (25 min.).

Flavio

Vendredi 14 janvier 2022, 16h00 – Salle 300

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EnglishFrançais
By Gordon Parks

USA, Short-film, documentary, 11 min, 1963

Based on a series published by Parks in Life magazine in 1961, Flavio describes a day in the life of a twelve-year-old Brazilian boy, Flavio, who is part of a family of ten living on a squalid, impoverished hillside across the bay from Rio de Janeiro.

Gordon Parks Biography

Gordon Parks, one of the greatest photographers of the twentieth century, was a humanitarian with a deep commitment to social justice. He left behind an exceptional body of work that documents American life and culture from the early 1940s into the 2000s, with a focus on race relations, poverty, civil rights, and urban life. Parks was also a distinguished composer, author, and filmmaker who interacted with many of the leading people of his era—from politicians and artists to athletes and celebrities.

Born into poverty and segregation in Fort Scott, Kansas, in 1912, Parks was drawn to photography as a young man when he saw images of migrant workers taken by Farm Security Administration (FSA) photographers in a magazine. After buying a camera at a pawnshop, he taught himself how to use it. Despite his lack of professional training, he won the Julius Rosenwald Fellowship in 1942; this led to a position with the photography section of the FSA in Washington, D.C., and, later, the Office of War Information (OWI). Working for these agencies, which were then chronicling the nation’s social conditions, Parks quickly developed a personal style that would make him among the most celebrated photographers of his era. His extraordinary pictures allowed him to break the color line in professional photography while he created remarkably expressive images that consistently explored the social and economic impact of poverty, racism, and other forms of discrimination.

“I saw that the camera could be a weapon against poverty, against racism, against all sorts of social wrongs. I knew at that point i had to have a camera.”

Gordon Parks at the March on Washington, Washington, D.C., 1963. Photographer Unknown

In 1944, Parks left the OWI to work for the Standard Oil Company’s photo documentary project. Around this time, he was also a freelance photographer for Glamour and Ebony, which expanded his photographic practice and further developed his distinct style. His 1948 photo essay on the life of a Harlem gang leader won him widespread acclaim and a position as the first African American staff photographer for Life. Parks would remain at the magazine for two decades, covering subjects ranging from racism and poverty to fashion and entertainment, and taking memorable pictures of such figures as Muhammad Ali, Malcolm X, Adam Clayton Powell, Jr., and Stokely Carmichael. His most famous images, for instance American Gothic (1942) and Emerging Man (1952), capture the essence of his activism and humanitarianism and have become iconic, defining their generation. They also helped rally support for the burgeoning civil rights movement, for which Parks himself was a tireless advocate as well as a documentarian.

Gordon Parks on the set of The Learning Tree, 1969. Photographer unknown

Parks was a modern-day Renaissance man, whose creative practice extended beyond photography to encompass fiction and nonfiction writing, musical composition, filmmaking, and painting. In 1969 he became the first African American to write and direct a major Hollywood studio feature film, The Learning Tree, based on his bestselling semiautobiographical novel. His next film, Shaft (1971), was a critical and box-office success, inspiring a number of sequels. Parks published many books, including memoirs, novels, poetry, and volumes on photographic technique. In 1989 he produced, directed, and composed the music for a ballet, Martin, dedicated to the late civil rights leader
Martin Luther King, Jr.

Parks spent much of the last three decades of his life evolving his artistic style, and he continued working until his death in 2006. He was recognized with more than fifty honorary doctorates, and among his numerous awards was the National Medal of Arts, which he received in 1988.

Today, archives of Parks’s work reside at a number of institutions, including The Gordon Parks Foundation, The Gordon Parks Museum (Fort Scott, Kansas), Wichita State University, the Library of Congress, the National Archives, and the Smithsonian.

Parks’s work is in the permanent collections of major museums, among them The Art Institute of Chicago; Baltimore Museum of Art, Cincinnati Art Museum, Detroit Institute of Arts, International Center of Photography, the Metropolitan Museum of Art, The Museum of Modern Art in New York, Minneapolis Institute of Art, The Museum of Fine Arts in Houston, Saint Louis Art Museum; Smithsonian National Museum of American History, and Virginia Museum of Fine Arts.

In recent years, Parks has been the subject of many solo exhibitions, all accompanied by illustrated publications, organized by The Gordon Parks Foundation with other institutions. These include: Gordon Parks: Stokely Carmichael and Black Power, The Museum of Fine Arts, Houston (2022); Gordon Parks in Pittsburgh, 1944/46, Carnegie Museum of Art (2022); Gordon Parks: The Atmosphere of Crime, Museum of Modern Art (2020); Gordon Parks X Muhammad Ali, Nelson Atkins Museum of Art (2020); Gordon Parks: The Flávio Story, Instituto Moreira Salles, São Paulo (traveled; 2017–2019); Gordon Parks: The New Tide, Early Work 1940–1950, National Gallery of Art, Washington, D.C. (traveled; 2018–2019); I Am You: Selected Works 1942–1978, C/O Berlin (traveled; 2017–2018); Invisible Man: Gordon Parks and Ralph Ellison in Harlem, The Art Institute of Chicago (2016); Gordon Parks: Back to Fort Scott, Museum of Fine Arts, Boston (2015); Gordon Parks: Segregation Story, High Museum of Art, Atlanta (2014–2015); Gordon Parks: The Making of an Argument, New Orleans Museum of Art (2013–2014); and Gordon Parks: A Harlem Family 1967, The Studio Museum in Harlem (2012–2013).

de Gordon Parks

États-Unis doc. vostf 1963 n&b 11min (vidéo num.)

Inspiré d’une série publiée par Parks dans le magazine Life en 1961, Flavio décrit une journée de la vie d’un garçon brésilien de douze ans, Flavio, qui fait partie d’une famille de dix personnes vivant sur une colline sordide et pauvre, de l’autre côté de la baie de Rio de Janeiro.

Gordon Parks

Gordon Parks (américain, né le 30 novembre 1912 à Fort Scott – décédé le 7 mars 2006 à New York) est photographe, musicien, auteur et réalisateur. Il est surtout connu pour ses séries de photos pour le magazine LIFE et pour avoir réalisé Shaft en 1971.

Né dans le Kansas, Parks doit faire face à la discrimination dès le plus jeune âge. Il quitte sa maison à l’adolescence et utilise un appareil photo à l’âge de 25 ans, après avoir vu des images de travailleurs immigrants dans un magazine. Parks achète son premier appareil photo chez un prêteur sur gages puis travaille pour la Farm Security Administration (FSA) et réalise un photoreportage sur les conditions de vie et de travail des pauvres du pays. En 1941, Parks remporte une bourse pour ses photos du centre-ville.

Lorsque la FSA se dissout en 1943, Parks devient photographe freelance, travaille pour des magazines de mode et aborde des problèmes humanitaires dans ses reportages. En 1948, il réalise un reportage photo sur la vie d’un leader de gang à Harlem, ce qui lui vaut une large reconnaissance et il devient le premier photographe et auteur afro-américain du magazine LIFE. Parks reste au sein du magazine pendant 20 ans et s’intéresse aux themes du racisme et de la pauvreté tout en prenant en photo des célébrités comme Mohammed Ali, Malcolm X et Barbara Streisand. Ses photos les plus célèbres, Emerging Man (1952) et American Gothic, Washington, D.C. (1942), sont devenues des images emblématiques et jouent un rôle important dans l’évolution du mouvement des droits civiques.

En parallèle à son travail de photographe, Parks est aussi un réalisateur à succès ; il est le premier afro-américain à diriger The Learning Tree, un grand film hollywoodien, qu’il a également écrit. Puis, il réalise Shaft, un des grands succès de 1971.

Il continue de travaille jusqu’à sa mort en 2006. Durant sa carrière, il remporte de nombreuses récompenses, notamment la National Medal of Arts en 1988 et plus de 50 doctorats honorifiques. Il meurt d’un cancer à l’âge de 93 ans.

Et la neige n’était plus

Vendredi 14 janvier 2022, 16h00 – Salle 300

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d’Ababacar Samb Makharam

Sénégal fict. vostf 1965 n&b 22min (vidéo)

Un jeune boursier sénégalais revient de France. Qu’a-t-il appris ? qu’a-t-il oublié ? quelle voie va-t-il choisir au contact des nouvelles réalités africaines ?
Les problèmes qui se posent à la jeunesse africaine exposés avec franchise, courage et humour.

Prix du Meilleur court métrage, Festival mondial des arts nègres de Dakar 1966

Ababacar Samb Makharam

Né le 21 octobre 1934 à Dakar (Sénégal), Ababacar Samb Makharam entre au Conservatoire d’art dramatique de Paris en 1955 et fonde la troupe de théâtre, Les Griots avec Timité Bassori, Sarah Maldoror et Toto Bissainthe.

En 1958, il s’inscrit pour étudier le cinéma au Centro sperimentale di cinematografia, grande école de cinéma de Rome.

De retour au sénégal en 1964, il travaille à la Radio sénégalaise, et aux Actualités sénégalaises comme réalisateur.

En 1966 son court métrage Et la neige n’était plus gagne le 1er Prix du court métrage au Premier Festival Mondial des arts nègres.

Samb fut aussi acteur, on se souvient de lui dans Tamango de John Berry, Les tripes au soleil de Claude Bernard Aubert et Baks de Momar Thiam.

Il a également été à ses débuts en 1968, assistant réalisateur de Ousmane Sembene pour le Mandat.

Parallèlement à sa carrière de réalisateur, Samb s’investit dans la promotion et la défense des cinémas africains et sera à partir de 1970 le 1er Secrétaire général de Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI), puissante association panafricaine qui durant son mandat fait introduire la problématique du cinéma africain dans les textes de l’OUA.

Il crée sa société de production Baobab Film (Dakar). Ababacar SAMB Makharam meurt le 7 octobre 1987.

Filmographie :

1960 : L’Ubriaco
1966 : Et la neige n’était plus
1968 : La Terre et le paysan
1971 : Kodou
1982 : Jom (ou L’Histoire d’un peuple)

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Integration Report 1
Flavio
Hunting Party (Jagdpartie)

TIGRITUDES COLOGNE

SEPT 2023

Integration Report 1

Vendredi 14 janvier 2022, 16h00 – Salle 300

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EnglishFrançais
A film by Madeline Anderson

USA, Short-movie documentary, 20 minutes, 1960

Incorporating footage shot by documentary legends Albert Maysles and Ricky Leacock, protest songs by Maya Angelou and a speech by Martin Luther King, Jr, Integration Report 1 examines the struggle for black equality in Alabama, Brooklyn and Washington, D.C.

Newly preserved by the Smithsonian’s National Museum of African American History and Culture and finally available together for the first time, Madeline Anderson’s three films—INTEGRATION REPORT 1 (1960), A TRIBUTE TO MALCOLM X (1967), and I AM SOMEBODY (1970)—bring viewers to the front lines of the fight for civil rights.

INTEGRATION REPORT 1 examines the struggle for black equality in Alabama, Brooklyn and Washington, D.C., incorporating footage by documentary legends Albert Maysles and Ricky Leacock, protest songs by Maya Angelou, and a speech by Martin Luther King, Jr.

In 1969, black female hospital workers in Charleston, South Carolina went on strike for union recognition and a wage increase, only to find themselves in a confrontation with the state government and the National Guard. Featuring Andrew Young, Charles Abernathy, and Coretta Scott King and produced by Local 1199, New York’s Drug and Hospital Union, I AM SOMEBODY is a crucial document in the struggle for labor rights. Made for the William Greaves-produced WNET program Black Journal, A TRIBUTE TO MALCOLM Xincludes an interview with Malcolm X’s widow Dr. Betty Shabazz, shortly after his 1965 assassination.

A testament to the courage of the workers and activists at the heart of her films as well as her own bravery, tenacity and skill, the films of Madeline Anderson are both essential historical records of activism and a vital body of cinematic work.

« A set of three documentaries … of great moment [and] enduring power. » The New Yorker

Madeline Anderson

“In this age of the #MeToo movement, Black Lives Matter, and other campaigns for gender and racial equity in the workplace, it is essential to be knowledgeable of the lived experiences of these pioneers who came before, such as Madeline Anderson. She had the support of some generous individuals, but mostly had to make her own way through dangerous territory during a tumultuous time in this country’s history.”

—Michelle Materre, SFFILM

Honored by the Smithsonian National Museum of African American History and Culture as the first black women to direct a documentary film, Madeline Anderson’s landmark films ‘Integration Report 1’ (1960) and ‘I Am Somebody’ (1970), both newly scanned and digitized by the museum, bring viewers to the front lines of the fight for civil rights. A testament to the courage of the workers and activists at the heart of her films as well as to her own bravery, tenacity and skill, the films of Madeline Anderson are essential historical records of activism and formative works of cinema. From her childhood growing up in Lancaster, Pennsylvania, to her work with directors including Ricky Leacock, D.A. Pennebaker and the Maysles Brothers, Anderson’s spirit, example and vision continue to inspire today

de Madeline Anderson

États-Unis doc. vostf 1960 n&b 21min (vidéo. num.)

Intégrant des séquences filmées par les légendes du documentaire Albert Maysles et Ricky Leacock, des chants de protestation de Maya Angelou et un discours de Martin Luther King, Jr, Integration Report 1 examine la lutte pour l’égalité des Noirs en Alabama, à Brooklyn et à Washington, D.C..

Madeline Anderson

Madeline Anderson (née vers 1923) est une réalisatrice , productrice de télévision et de documentaires , réalisatrice , monteuse et scénariste américaine . Elle est surtout connue pour ses films Integration Report One (1960) et I Am Somebody (1970), ce dernier étant acclamé à l’échelle nationale et internationale. En 2015, le Musée national d’histoire et de culture afro-américaines a officiellement reconnu Integration Report One comme le premier film documentaire réalisé par une femme afro-américaine.

Anderson est également devenue la première femme afro-américaine à produire une série télévisée diffusée à l’échelle nationale , une série éducative PBS de 1977 intitulée Infinity Factory. Elle a été intronisée au Black Filmmakers Hall of Fame en 1993 aux côtés de l’actrice Rosalind Cash.

« À l’heure du mouvement #MeToo, de Black Lives Matter et d’autres campagnes en faveur de l’équité entre les sexes et les races sur le lieu de travail, il est essentiel de connaître les expériences vécues par ces pionnières qui nous ont précédées, comme Madeline Anderson. Elle a bénéficié du soutien de quelques personnes généreuses, mais a surtout dû se frayer un chemin en terrain dangereux, à une époque tumultueuse de l’histoire de ce pays. »

— Michelle Materre, SFFILM

Honorés par le Smithsonian National Museum of African American History and Culture en tant que premières femmes noires à réaliser un film documentaire, les films historiques de Madeline Anderson « Integration Report 1 » (1960) et « I Am Somebody » (1970), tous deux récemment scannés et numérisés par le musée, amènent les spectateurs aux premières lignes de la lutte pour les droits civiques. Témoignage du courage des travailleurs et des militants au cœur de ses films, ainsi que de sa propre bravoure, de sa ténacité et de son talent, les films de Madeline Anderson sont des documents historiques essentiels sur l’activisme et des œuvres cinématographiques formatrices. De son enfance à Lancaster, en Pennsylvanie, à son travail avec des réalisateurs tels que Ricky Leacock, D.A. Pennebaker et les frères Maysles, l’esprit, l’exemple et la vision de Madeline Anderson continuent d’être une source d’inspiration aujourd’hui.

Da Yie

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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FrançaisEnglish

Da Yie

d’Anthony Nti

Court métrage — Ghana/Belgique — 2019 — 20 min
Couleur | Français et anglais

© CAVIAR FILMS_Pieter-Jan Claessens

Synopsis

Par une journée ensoleillée au Ghana, deux enfants montent dans la voiture d’un inconnu qui les emmène voir du pays. Tous les trois s’entendent si bien que “Bogah”, l’inconnu, commence à remettre en question ses intentions initiales…

Acteurs

Prince Agortey, Matilda Enchil, Goua Grovogui, Ma Abena, Zadi Wonder, Malcolm Bader et Anthony Nti

Équipe

RÉALISATEUR : Anthony Nti
SCÉNARISTE : Anthony Nti, Chingiz Karibekov
PRODUCTEUR : Anthony Nti, Chingiz Karibekov (RONDINI & RITCS)
DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE : PJ Claessens
MONTAGE : Frederik Vandewalle

Festivals & Récompenses

Plus de 160 sélections en festival et 30 récompenses

FESTIVAL INTERNATIONAL DU COURT MÉTRAGE DE CLERMONT-FERRAND

Meilleur film international

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Meilleur court métrage

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Prix du jury pour la meilleure performance — Matilda Enchil

Rhode Island International Film Festival

Meilleur court métrage de fiction

Anthony Nti

Anthony (1992) est né au Ghana et s’est installé en Belgique à l’âge de 10 ans. Il a étudié le cinéma au RITCS à Bruxelles et s’est intégré à une scène artistique colorée, réalisant des publicités et des
clips musicaux avec une multitude de jeunes artistes talentueux. La singularité de son travail lui permet une immense visibilité – sa vidéo Black Magic (Yung Mavu) a été vue plus de 20 millions de
fois. Ses courts métrages Kwaku, Only Us et BOI ont été largement salués en festivals. Anthony développe un style jeune et frais, emprunt d’un certain exotisme.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Diplomate à la tomate
Mwansa the Great

Da Yie

A film by Anthony Nti

Short film — Ghana/Belgium — 2020 — 20 min
Colour| French  & English

© CAVIAR FILMS_Pieter-Jan Claessens

Synopsis

Young Matilda and Prince are taken on a life-changing trip by a stranger. Kids, gangsters and Ghana’s vibrant coast as you’ve never seen them.

Cast

Prince Agortey, Matilda Enchil, Goua Grovogui, Ma Abena, Zadi Wonder, Malcolm Bader & Anthony Nti

Crew

IRECTOR : Anthony Nti
WRITER : Anthony Nti, Chingiz Karibekov
PRODUCERS: Anthony Nti, Chingiz Karibekov (RONDINI & RITCS)
CINEMATOGRAPHY : PJ Claessens
EDITING: Frederik Vandewalle

Festivals & Awards

Over 160 festival selections & 30 awards

Clermont-Ferrand International Short Film Festival

Best International Film

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Best Short Film

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Jury Award for Oustanding Performance — Matilda Enchil

Rhode Island International Film Festival Best Narrative Short Film

Anthony Nti

Anthony (1992) was born in Ghana and moved to Belgium at the age of 10. He studied film at the RITCS in Brussels and became part of a colourful art scene, making commercials and music videos with a host of talented young artists. The singularity of his work his video Black Magic (Yung Mavu) has been viewed over 20 million times. His short films Kwaku, Only Us and BOI have been widely acclaimed at festivals. Anthony’s style is young and fresh, with a certain exoticism about it.

This film is part of a session of short films including :

Diplomate à la tomate
Mwansa the Great

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

Mwansa the great

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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FrançaisEnglish

de Rungano Nyoni

2011, Zambia / UK, fiction, 23:09 mins, HD, 16:9, Stereo, Couleur

Synopsis

Alors qu’il essaie de prouver qu’il est un héros, Mwansa commet l’impardonnable : il casse accidentellement la poupée en argile de sa grande sœur Shula. Il doit alors partir dans une quête, certes pour la réparer mais plutôt pour prouver qu’il est bien Mwansa le Grand.

Acteurs

Mwansa Bwalya… Shula la Princesse
Anna Mithi… Shula
Samuel Mwale… Mwansa
Owas Ray Mwape… Mwansa le Grand
Becky Ngoma (Rebecca Ngoma)… Mère
Lackie Phiri… Lackie

Crew

Réalisateur – Rungano Nyoni
Producteur – Rungano Nyoni, Gabriel Gauchet
Directeur de la photo – Andrzej Krol

Monteur-es – Gabriel Gauchet, Rungano Nyoni
Preneur de son – Lilia Dornorf
Son – Tilman Hahn
Concepteur de la production – Ricardo Hernandez

Rungano Nyoni

Rungano Nyoni est née à Lusaka en Zambie, a grandi au Pays de Galles, et vit au Portugal. Elle est diplômée de l’université de Birmingham et a suivi une formation d’actrice à l’University of Arts de Londres. 

En 2013, Rungano a écrit Z1 qui a ensuite remporté le prix du meilleur court métrage aux British Independent Film Awards. Son court métrage LISTEN a été nommé au European Film Award 2015 et a remporté le prix du meilleur court métrage narratif au Tribeca Film Festival.

En 2010, elle réalise son premier court-métrage, The List, et remporte un BAFTA. Puis son court-métrage Mwansa The Great est sélectionné dans plus de 100 festivals et remporte plus de 20 prix. Elle co-écrit ensuite le court-métrage The Mass of Men qui remporte le Léopard d’Or à Locarno en 2012. Son dernier court-métrage, Listen, qu’elle co-réalise dans le cadre du programme « Nordic Factory » de la Quinzaine des Réalisateurs, remporte notamment un prix à Tribeca et est qualifié aux Oscars. I AM NOT A WITCH est son premier long-métrage ; développé au sein de la Résidence de la Cinéfondation, le film était en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes en 2017 et fera la clôture de la section Discovery du festival de Toronto 2017. 

En 2018, Rungano a reçu la bourse du Wellcome Trust.

Directed by Rungano Nyoni

2011, Zambia / UK, fiction, 23:09 mins, HD, 16:9, Stereo, Colour

Synopsis

An eight-year-old boy who aspires to be a hero and embarks upon a journey to prove his greatness, with unexpected consequences. A moving insight into childhood where fantasy jostles with reality as a young boy’s imagination transforms and empowers everyday life.

Directors Statement:
I wanted the film to reflect the bitter sweetness of growing up in Zambia, surrounded by immensely devastating things but in contrast living a pretty normal and fulfilled childhood. Mwansa the Great deals with death through the children’s point of view. Mwansa , Shula and Lackie have recently lost their father. Unknowingly they try and carry on his legacy though their imagination. Shula, the big sister, does this by playing Princess Shula, a nickname given to her by her father. Mwansa plays Mwansa The Great, also something his father used to call him. Lackie, plays with a doll their father made for her. I wanted to capture the importance of dreaming big despite adverse circumstances. Mwansa dreams of being reunited with his Dad again, through his imagination he does so and at the end of the film he gets what he wants.

Cast

Mwansa – Samuel Mwale
Shula – Anna Mithi
Mwansa the Great – Owas Ray Mwape
Princess Shula – Mwansa Bwalya
Lackie – Lackie Phiri
Mother – Becky Ngoma


Crew

Writer/Director – Rungano Nyoni
Producer – Rungano Nyoni, Gabriel Gauchet
Cinematographer – Andrzej Krol

Editor – Gabriel Gauchet, Rungano Nyoni
Sound Recordist – Lilia Dornorf
Sound Designer – Tilman Hahn
Production Designer – Ricardo Hernandez

Rungano Nyoni

Rungano Nyoni is a self-taught Writer / Director. Her first short film THE LIST won a BAFTA Cymru, her subsequent short film MWANSA THE GREAT was selected for over 100 International Film Festival and was nominated for a BAFTA in 2012. In 2013 Rungano wrote Z1 which subsequently won Best Short at The British Independent Film Awards. Her short LISTEN has been nominated for a European Film Award 2015 and won the Best Short Narrative Prize at Tribeca Film Festival. 

Rungano’s debut feature was I AM NOT A WITCH. It follows the story of an 8 year old girl who is exiled to a Witch Camp. The film premiered in Cannes and was nominated for numerous international awards.  In 2018 Rungano won the BAFTA for outstanding debut by a British writer, director or producer.  She also won best director and best debut director at the 2017 British Independent Film Awards. 

In 2018 Rungano received the Wellcome Trust Fellowship.

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

Amal

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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d’Ali Benkirane

Maroc fict. vostf 2004 coul. 17min (35mm)

Amal est une petite fille de douze ans qui vit dans la campagne marocaine. Chaque jour, elle se lève à l’aube et se rend à pied avec son frère, à l’école du village située à plusieurs kilomètres de leur ferme. Elève studieuse et passionnée, son rêve est de devenir médecin.

Ali Benkirane

Ali BENKIRANE est né le 14 décembre 1975 au Maroc. Il fait ses études à la Mission Française de Casablanca, où il obtient un bac scientifique.
La Nuit Américaine (Truffaut) va provoquer en lui un véritable déclic. Outre Spielberg et Truffaut, Fellini est pour lui une référence.
Diplômé de l’ESRA (Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle à Paris) en 1998 où il réalise L’aile brisée (1997), il travaille comme assistant monteur et assistant réalisateur sur différents tournages.

Il a réalisé trois documentaires : Vietnam Paradiso (2001), 30 ans de pêche hauturière au Maroc (2002) et Amal al badiya (2003). En 2004, il réalise Amalgrâce au Maroc et Maroc et Arte qui préachete son film (diffusé les 9 et 11 mars 2005).
Il vit au Maroc, à Casablanca.

Filmographie

2004 – Amal 
2003 – Amal al badiya 
2002 –30 ans de pêche hauturière au Maroc 
2001 – Vietnam Paradiso 
1997 – L’aile brisée

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
A nous la rue
Diplomate à la tomate
Mwansa the Great
Da Yie

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)