avec Gabriel Afolayan, Omowunmi Dada Nigéria fict. vostf 2014 coul. 1h35 (vidéo num.)
Le quartier de Romero (Gabriel Afolayan) est en difficulté. Les gens manifestent soudainement des symptômes de cécité des rivières enragée. Avec ses amis Emmy (Kelechi Udegbe) et Peju (Omawunmi Dada), il a du mal à comprendre comment l’unique source d’approvisionnement en eau du quartier a pu être infectée. Cependant, il n’y a pas de temps pour réfléchir car ils doivent tous survivre et se frayer un chemin pour échapper au quartier infesté.
C. J. Obasi
C.J. Obasi, également connu sous le nom de « Fiery » ou « The Fiery One », a écrit et réalisé les longs métrages OJuju et O-Town, qui ont tous deux été projetés dans de nombreux festivals, dont le Pan African Film Festival de Los Angeles, le Shockproof Film Festival de Prague, le New Voices in Black Film Festival de New York, le Gothenburg Film Festival et le Fantasia Film Festival de Montréal, et ont été acclamés par Screen Anarchy, IndieWire et The Hollywood Reporter.
Il a remporté de nombreux prix et nominations, notamment celui du meilleur film nigérian (OJuju), les African Movie Academy Awards (Oscars africains) et le Trailblazer Award aux Africa Magic Viewers Choice Awards (AMVCA). Son court métrage Hello, Rain, une adaptation de la nouvelle Hello, Moto de l’auteur lauréat du prix World Fantasy & Nebula, Nnedi Okorafor, a été présenté en première mondiale dans le cadre de la compétition internationale du Festival international du court métrage d’Oberhausen, et dans plus de 30 festivals comme le Fantasia Film Festival, où il a remporté la mention spéciale du jury, et le BFI London Film Festival, où il a été nommé pour le prix du court métrage. Il a participé au laboratoire de développement Less is More (LIM) du Groupe Ouest avec son projet de long métrage Mami Wata.
Akpéma is a ritual in Kabié country (northern Togo), during which older women teach young girls how to become dignified, mature women. During her initiation, Gentille learned secrets about her grandmother’s history. She also understood why her father mistreated her. Now, chosen as godmother for her little sister’s Akpéma, it’s up to her to pass on to her sister the story she has carried within her, as a woman carries a baby within her womb. Le Rite, la Folle et moi is a story of transmission, an opportunity to understand the weight of tradition and the complexity of African cultures. Above all, it’s an opportunity for two sisters to erase the insult that tarnishes their grandmother’s lineage.
Biography
Born in 1979 in Lomé, Togo. After university studies in human resources, Gentille became interested in writing and directing creative documentaries. From 2005, she attended several training courses, notably as part of the Africadoc program. In 2009, she directed Itchombi, her first documentary as writer and director. She was also in charge of image and sound during filming. In 2010, she filmed her sister’s initiation ritual as part of the Lumière d’Afrique collection, and signed Akpéma, a 52-minute documentary on the transformation of traditional rituals in relation to the modernization of African societies. His new film, which is also his first feature-length documentary, « Le Rite, la Folle et moi » (The Rite, the Madwoman and Me) reveals a family secret that has been transformed into a true tale over time…
Technical data
Original title :
Running time :
Year of production :
Filming medium :
Available broadcast formats :
Original version: Available versions: Shooting locations:
Director: Image:
Sound : Editing :
Producer (Senegal) : Producer (France) :
Le Rite, la Folle et moi 85 minutes
2012
DVC Pro
Blu-ray, Betanum, DvCam, Dvd
Kabié and French
VOSTF and VOSTA
Kara (Northern Togo), Lomé
Kind M. Assih
Michel K. Zongo, Fabacary Assymby Coly Moumouni Jupiter Sodré
L’Akpéma est un rituel, en pays Kabié (au nord du Togo), au cours duquel les femmes âgées apprennent aux jeunes filles comment devenir des femmes dignes et mûres. Au cours de son initiation, Gentille apprit des secrets sur l’histoire de sa grand-mère. Elle comprit aussi pourquoi son père la maltraitait. Aujourd’hui, choisie comme marraine pour l’Akpéma de sa petite sœur, il lui revient de transmettre à celle-ci cette histoire qu’elle a portée en elle, comme une femme porte un bébé en son sein. Le Rite, la Folle et moi est une histoire de transmission, une occasion de comprendre le poids des traditions et la complexité des cultures africaines. C’est surtout l’occasion pour deux sœurs d’effacer l’injure qui entache la descendance de leur grand-mère.
Gentille M. Assih
Née en 1979 à Lomé, Togo. Après un parcours universitaire en ressources humaines, Gentille s’intéresse à l’écriture et la réalisation de documentaires de création. À partir de 2005, elle suit plusieurs formations notamment dans le cadre du programme Africadoc. En 2009, elle réalise Itchombi, son premier film documentaire en tant qu’auteur et réalisatrice. Elle en a aussi assuré l’image et le son lors du tournage.
En 2010, elle filme le rituel d’initiation de sa sœur dans le cadre de la Collection Lumière d’Afrique et signe Akpéma, un documentaire de 52 minutes sur la transformation des rituels traditionnels par rapport à la modernisation des sociétés africaines. Son nouveau film, qui est également son premier long-métrage documentaire, Le Rite, la Folle et moi révèle un secret de famille transformé en véritable conte au fil du temps.
Dans la banlieue du Caire, à la veille de la révolution égyptienne, 24 heures dans la vie de Souad qui habite avec sa mère, son père alité et qui peine à exprimer ses rêves. Un premier film impressionnant.
Hala Lofty
Hala est une cinéaste égyptienne, née en 1973. Elle a étudié l’économie et les sciences politiques et a été diplômée de l’université du Caire en 1995. Elle a ensuite étudié la réalisation de films à l’Institut du film du Caire et a obtenu son diplôme avec mention en 1999. Elle a travaillé comme assistante réalisatrice dans le domaine commercial pendant deux ans avant de décider que ce n’est pas l’endroit auquel elle appartenait.
De 2001 à 2004, elle a réalisé trois documentaires de manière indépendante. Elle a travaillé avec la chaîne documentaire Aljazeera en réalisant sept documentaires télévisés dans une série intitulée « Arabes d’Amérique latine » de 2005 à 2006. En 2007, elle a commencé à produire son premier long métrage, Coming Forth By Day, de manière totalement indépendante, en utilisant ses économies et une petite subvention obtenue en 2008. Le projet a été suspendu pendant un certain temps et a été repris après la révolution. En juillet 2011, Hala a reçu le prestigieux Katrin Cartlidge Foundation Award, décerné à une nouvelle voix cinématographique reflétant l’intégrité de l’esprit dans le cinéma indépendant. En 2010, avec l’aide des partenaires de Coming Forth By Day, Hala a fondé Hassala Productions. Hassala Productions est une société indépendante visant à soutenir les jeunes artistes dans la réalisation de leurs projets de rêve en leur offrant gratuitement des caméras, des combinaisons de montage et des consultations pour la collecte de fonds afin de les aider à garder leur indépendance autant que possible.
En présence de Jihan El Tahri (cinéaste) et Rafik Chekkat (écrivain, activiste)
→ séance suivie d’un débat modéré par Saad Chakali (critique de cinéma)
Situé dans la ville moderne de Kigali, la capitale du Rwanda, ce film décrit le processus et la vision d’un cinéaste astucieux et déterminé, Balthazar, qui cherche des fonds pour son premier long métrage, Le cycle du cafard. Mais les thèmes de son drame hanté et tranchant, sur les conséquences d’un génocide sur un frère et une sœur, ne trouvent aucun soutien auprès des agences.
La réalisation puissante, belle et passionnément consciente du réalisateur rwandais Kivu Ruhorahoza fait de Grey Matter bien plus qu’un « film à message », tout en offrant un aperçu vivifiant de la nature de la violence politique.
Mention spéciale et Prix de la meilleure interprétation masculine, Tribeca 2011
Kivu Ruhorahoza
Kivu Ruhorahoza est un scénariste, réalisateur et producteur rwandais. Le travail de Kivu a été officiellement projeté dans les plus grands festivals internationaux, notamment Sundance, TriBeCa, IDFA, Rotterdam, Varsovie, Sydney, Rio, ainsi que dans des musées et lieux renommés tels que la Tate Modern (dans le cadre du projet Little Sun d’Olafur Eliasson), le MoMA, le BFI Southbank et bien d’autres. Parmi les films de Ruhorahoza figurent le docufiction Europa (compétition officielle IDFA Feature 2019), les drames Things of the Aimless Wanderer (compétition officielle Sundance 2015) et Grey Matter (compétition officielle TriBeCa 2011).
Ruhorahoza a été producteur associé du film Munyurangabo de Lee Isaac Chung (Cannes, Un certain regard 2007) et coproducteur de plusieurs courts métrages primés réalisés par ses collègues est-africains Samuel Ishimwe, Philibert Mbabazi (tous deux du Rwanda) et Amil Shivji (Tanzanie). Il est également auteur publié aux Editions Magellan à Paris.
La planche du titre est multiple, elle est tremplin, plongeoir ou planche à requins. C’est l’histoire d’une fraternité en danger, l’histoire d’un quatuor : celle de quatre filles en course, faite d’amour, de choix, de destins fracassés. Elles sont les personnages d’un film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme.
Leïla Kilani
Née à Casablanca en 1970, Leïla Kilani a toujours rêvé d’être clown. Elle vit aujourd’hui entre Paris et Tanger et s’oriente vers le documentaire en 2000 avec des films très remarqués (Tanger le rêve des Brûleurs, Nos lieux interdits) avant de réaliser Sur la planche, son 1er long métrage de fiction.
avec Denise Newman, Keenan Arrison Afrique du Sud fict. vostf 2009 coul. 1h31 (vidéo num.)
« Réveille-toi » sont les mots qui ouvrent ce film, mots d’une mère adressés à son fils, Donavan, devenu invalide après avoir été touché d’une balle dans le dos. Cette mère, Shirley Adams, sans argent, sans travail, abandonnée par son mari, se consacre entièrement mais difficilement à son fils invalide. L’aide d’une jeune physiothérapeute, blanche, la fête avec la famille d’origine indienne, ne changeront rien à la situation. Et lorsque l’enquête révèle que l’auteur du coup de feu est un ami d’enfance de Donavan, Shirley préfèrera taire la vérité à son fils. Ce premier long métrage fait sentir, presque physiquement, la gravité des clivages raciaux, du dénuement matériel et moral et de la violence de la société sud-africaine. En même temps, sans donner aucune leçon, la mère montre une voie, le courage personnel et la solidarité. La sobriété de la réalisation, le talent de l’actrice, transfigurent ce drame familial en une très belle et émouvante histoire d’amour.
Oliver Hermanus
Né en 1983 à Cape Town (Afrique du Sud). Il a étudié à l’Université de Cape Town (Afrique du Sud) avant de finir diplômé de la London Film School (Master en Réalisation).
Shirley Adams (2009), prix du meilleur long métrage sud africain au 30ème DIFF (Durban, 2009) est son premier long métrage de fiction.
With Rabah Ameur-Zaïmeche, Meriem Serbah, Abel Jafri, Farida Ouchani, Ramzy Bedia, Sakina Dammene-Debbih
France-Algéria, feature, 2005, color, 97 min
Synopsis Hardly freed from a French prison, Kamel is deported in his native state, Algeria, and discovers a country split between modernity and tradition.
Rabah Ameur-Zaïmeche
Rabah Ameur-Zaïmeche was 2 years old when his parents moved from Algeria to the Paris region. After studying humanities, he shot his first feature film, Wesh Wesh, qu’est-ce qui se passe? in Montfermeil, in the Cité des Bosquets where he grew up, in DV, which he financed himself by selling his shares in his father’s company. Director, screenwriter and producer (the Sarrazink company was created in 1999), the charismatic Rabah Ameur-Zaïmeche also plays the lead role, that of Kamel, a young man who, after serving a double prison sentence, returns illegally to France in search of a job.
After his first film, which won the Louis Delluc award for Best First Film and was hailed for its far-from-clichéd vision of the suburbs, the director set off to shoot his second feature, Bled Number One, in his native region in northeastern Algeria, with a cast largely made up of family members. We meet Kamel again, during his forced exile in Algeria, confronted with a society he knows little about. Combining documentary strength and formal audacity, the film was presented in the Official Selection at Cannes (Un Certain Regard section) in 2006, where it won the Prix de la Jeunesse. Two years later, he returned to the Croisette, this time at the Directors’ Fortnight, with Dernier maquis, a poetic and political work that tackles a delicate subject: the practice of Islam in the workplace.
The filmmaker returns in 2011 with Les Chants de Mandrin, a story set in the 18th century, in which he once again directs, writes and produces, as well as playing one of the lead roles. He shares the stage with Jacques Nolot and Hippolyte Girardot in this adventure about the execution of the popular hero Louis Mandrin. The film was selected for the Locarno and Vienna Film Festivals.
A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.
Sélection officielle, Un certain regard, Festival de Cannes 2006
Né en 1966 en Algérie, Rabah Ameur-Zaïmeche arrive en France en 1968. Il grandit dans la cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Après des études en sciences humaines, il fonde en 1999 la société Sarrazink Productions et réalise son premier long-métrage Wesh wesh, qu’est- ce qui se passe ? (2002). Le film obtient de nombreux prix, dont le prix Louis Delluc et le Grand Prix au Forum de Berlin du nouveau Cinéma. En 2005, il écrit, produit et réalise Bled Number One.
avec Ndelela Wa Mbombo, Joaquim Laplaine, Kapinga Wa MBombo, Anna Laplaine Rép. dém. du Congo drame vostf 2008 coul. et n&b 1h10 (vidéo num.)
Un homme dont on sait peu de chose, cherche son frère brusquement disparu après avoir déposé ses enfants dans une gare… Au cours de son enquête qui le fait quitter son confort parisien pour voyager sur trois continents, il renoue avec sa famille dont il s’était éloigné. Des pans de son enfance resurgissent, le rapprochant étrangement de son frère.
Zeka Laplaine
Zeka Laplaine est un réalisateur et acteur Congolais (RDC). Après une école d’art dramatique à Bruxelles, il joue en France, au Portugal et dans plusieurs pays en Afrique. En 1996, il réalise son premier film, Macadam Tribu, sélectionné au festival de Cannes. Ses films ont été souvent primés dans les festivals internationaux.
Kinshasa Palace, projeté en première mondiale au festival de Toronto, fait partie d’une trilogie sur « le double et l’absence ».
Nouadhibou is a small fishing town on a peninsula off the coast of Mauritania. It is here that Abadallah, a seventeen-year-old Malian, is to be reunited with his mother, while awaiting her departure for Europe. In this frontier town, Abdallah is a little lost and is trying to decipher the world around him. There is Nana, a sensual young woman who is trying to seduce him; Makan, who, like him, dreams of Europe; and Maata, a former fisherman turned electrician, and his disciple Khatra, a young apprentice. It is this mischievous child who teaches Abdallah the local language so that he can break out of his isolation.
Abderrahmane Sissako was born in Kiffa, Mauritania, in 1961 and raised in Mali, his father’s homeland. When he returned to Mauritania in 1980, the emotional and financial difficulties of adjustment made him turn to literature and film. A study grant allowed him to attend the Institute of the University of Moscow. Le Jeu (1989), first presented as a graduation assignment, won the prize for best short at the Giornate del Cinema Africano of Perugia in 1991. In 1993, October was shown at Locarno and won prizes the world over. His film Waiting for Happiness was screened at Cannes 2002 and was winner of the FIPRESCI award for best film in the Un certain regard section. It was also shown at the New York Film Festival in 2002 and won the Grand Prize at FESPACO in 2003. The overtly political Bamako (2006) represents a move away from autobiography but the explicit subject of Bamako had been the implicit themes of his other films: the legacy of colonialism and the lopsided relationship between the first and third worlds. Sissako is, along with Ousmane Sembène, Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo and Djibril Diop Mambety, one of the few filmmakers from Sub-Saharan Africa to reach a measure of international influence. His 2014 film Timbuktu was selected to compete for the Palme d’Or in the main competition section at the 2014 Cannes Film Festival, garnered a 2015 Academy Award nomination for Best Foreign Language Film, and swept the 2015 Cesar Awards in France winning seven awards, including Best Director and Best Film.
Abdallah, un jeune garçon, retrouve sa mère à Nouadhibou, en attendant son départ vers l’Europe. Dans ce lieu d’exil dont il ne comprend pas la langue, il essaie de déchiffrer l’univers qui l’entoure.
Prix FIPRESCI, Festival de Cannes 2002 Étalon d’or, FESPACO 2003
Né le 13 octobre 1961 en Mauritanie, il passe son enfance et son adolescence au Mali où il fera ses études primaires et secondaires. Il vit ensuite dix ans à Moscou, où il se forme à l’Institut Fédéral d’Etat du Cinéma (le célèbre VGIK). Son film de fin d’études, Le Jeu, étonne déjà par sa maturité et ses choix esthétiques. Octobre, court-métrage tourné en Russie et primé dans de nombreux festivals, a pour thème principal l’exil, comme En attendant le bonheur.
Installé maintenant en France, il poursuit son œuvre, dont la singularité est qu’elle fédère à la fois fiction et documentaire, politique et poétique, ouvrant un nouvel espace à l’imaginaire de l’Afrique sahélienne.
Filmographie :
1989 Le Jeu
1990 Sex et perestroïka
1993 Octobre, Prix Un Certain Regard Festival de Cannes
Inner city London is the backdrop of this un-idealistic exploration into the nature of friendship, identity and the fears within, which create a resistance to achieving our dreams. Through the story of three teenagers – Jamie aka Rage, G and T- in pursuit of a dream- to cut a Hip hop record; we witness the vulnerability of youth in the face of market forces, cultural colonialism and multiculturalism in a real society. Our protagonists’ many faces, an example of the masks we wear, of our inner truths and outer lies, will crumble with self-confrontations that will lead them to triumph in the face of adversity.
Prix Oumarou Ganda, FESPACO 2001
Newton I. Aduaka
With his feature film Ezra, Newton I Aduaka won the Etalon d’or de Yennenga at the 20th edition of FESPACO. Premiering in competition at the Sundance film festival, it was nominated for the Humanitas Prize, screened at the Critics’ Week in Cannes and was awarded the United Nation’s prize for Peace and Tolerance, the FIPRESI award and various other awards, including 6 grand jury prizes. Prior to that his multiaward winning indie film debut feature, Rage, was released nation-wide in the UK to critical acclaim and was a recipient of the Carlton television multicultural award, FESPACO’s Oumorou Ganda award, PAFF best first feature award and the OCIC prize. A Ford Foundation grantee, Newton was Filmmaker in Residence at the Cannes Film Festival’s Cinéfondation’s La Résidence du Festival and writer in residence at The Moulin d’Ande. Commissioned by the Society of French Directors (SRF) and Cannes’ Quinzaine des Réalisateurs he made a short film on the theme, “Cinema and Globalization”. The result was Funeral . His short films, have screened, in various official competitions and won awards at numerous film festivals such as the Mostra de Venise, Oberhausen film festival, Claremont Ferrand Intl. film festival, Uppsala Intl. short film festival Edinburgh International Film Festival… The NGO, Global Dialogue, commissioned Aduaka to direct four short films on AIDS awareness. These films have been translated into numerous African and European languages and are effectively used as educational tools across the world.
Aduaka was invited to speak at TED. His speech is available online at www.ted.com. He was invited by the Berlin film festival as an expert, to speak on drama and aesthetics of Cinema at the Berlinale Talent Campus. At the 60th edition of the Cannes Film Festival, Aduaka was invited to hold a Master class.
One Man’s Show, his third feature premiered at Fespaco, winning the Critics’ Prize. The film had its US premier at the Mill Valley Film Festival. In the past few years Aduaka has made forays into experimental cinema and visual art installation pieces, a return to his days as a member of the radical avant-garde cinema in the early 90s at the London Film-Coop. The British newspaper, The Independent, named Aduaka as one of the 50 greatest cultural figures shaping the African continent. Aduaka lives in Paris.
Filmography
1990 : Voices Behind The Wall (CM) 1994 : Carnival of silence (CM) 1997 : On the edge (CM) 1999 : Rage 2004 : Aicha (CM) 2004 : Bon voyage (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA. 2004 : L’Expert (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA. 2005 : Sale Nègre (collection « Paris la métisse »), CM 2002 : Funeral (CM) 2006 : Ezra, Etalon d’or de Yennenga au FESPACO 2007 2012 : One man’s show, Prix Paulin Vieyra (Critique Africaine / Africiné Magazine) au FESPACO
Awards / Festivals
Prix Oumarou Ganda (Best First Feature) – FESPACO
Best Director, Best First Feature – Pan African Film Festival Los Angeles
Prix Jeunesse – Vue d’Afrique, Montreal
Grand Prix OCIC – Festival de Amiens!
Carlton Television Multi-cultural award – United Kingdom
Nominee Grand Jury Prize – Moscow International Film Festival
Director’s Comment
RAGE is the cinema of now, intense, vivid, real and uncompromising. No special effects, “guns”, gratuitous sex or violence, just simple storytelling from within the powerful vistas of inner emotions outwards. The raw feeling of the inner- city and our protagonists’ London is the backdrop of an un-idealistic exploration into the world of dreams and how they can lead us to self-confrontation at critical points in our lives.
The first draft of RAGE was written in a four days fever, the whole idea being the result of a two-year research in the Hip hop and Jazz Jam Session world. The speed in which the script was written inevitably lends the movie immediacy, energy and intensity. Made independently by award-winning filmmakers writer-director-producer Newton ADUAKA, producer Maria-Elena L’ABBATE and a dedicated and talented crew, RAGE features tour de force performances from three young actors, Fraser Ayres (Intimacy, It Was An Accident, Speak Like a Child), Shaun Parkes (Human Traffic, Lock Stock the TV Series, Mummy 2) and John Pickard (2 Point 4 Children) plus an array of fine supporting cast. An
intense character study, with an energetic and intimate documentary style cinematography by Carlos Arango and a compilation of cutting edge hip hop, jazz, nu beatz and poetry from renowned underground labels drives the film.
Technical Specs
Year of Production: 2000!
Duration: 93 minutes
Original media: 35mm – Color!
Aspect ratio: 1:1.85!
Sound: Dolby SR
Versions: English Dialogue Original & French Subtitled Version
Jamie, également connu sous le nom de Rage, est un jeune homme métis et colérique qui vit à Peckham, dans le sud de Londres. Il fait partie d’un trio de rap avec Godwin (« G ») et Thomas (« T »). Pour enregistrer un disque, ils doivent trouver 4 000 £. Rage travaille comme gerbeur. G est un pianiste issu d’une famille noire respectable. T est blanc et ses parents sont riches, mais son argent est bloqué dans un trust. Rage prévoit de financer le disque en cambriolant la maison des parents de T. G déteste ce projet, mais il l’accepte. G déteste ce plan mais suit quand même Rage. Cependant, ils trouvent les parents de T chez eux et la police attrape les deux jeunes hommes : Rage est battu et peut-être violé. Les parents de T. abandonnent les poursuites. Lorsque G commence à sortir avec Lola, Rage est en colère et G quitte le groupe. T. quitte également le groupe après que Rage ait agressé un policier raciste.
Une réflexion sur le métissage et le pluriculturalisme portée par une bande musicale hip-hop londonienne exceptionnelle ! La version britannique de La Haine.
Prix Oumarou Ganda, FESPACO 2001
Newton I. Aduaka
Newton Aduaka est né en Pays Ibo, dans l’est du Nigéria en 1966 et a grandi à Lagos où sa famille s’installe après la fin de la guerre du Biafra.
En 1985 il part à Londres afin d’entreprendre des études d’ingénieur, mais il découvre le cinéma et s’inscrit à la London Film School. Diplômé en 1990, il écrit de nombreux scénarios et publie des nouvelles , tout en exerçant en parallèle le métier d’ingénieur du son (Quartier mozart, de Bekolo, et de nombreux documentaires britanniques).
En 1997, il fonde la société de production Granite Filmworks, avec laquelle il produit et réalise On the Edge, qui reçoit le prix du meilleur court-métrage lors du Fetival de Milan en 1988 ainsi qu’au Fespaco 1999.
En 2001, son premier long-métrage, Rage, sort en salles en Grande-Bretagne. Il est soutenu par la critique remporte de nombreux prix en festivals.
En 2002, Newton Aduaka s’installe à Paris: il est alors résident à la Cinéfondation du Festival de Cannes. La même année, il présente son court-métrage Funeral à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.
Répondant à une proposition d’Arte France, il réalise Ezra une fiction autour d’un enfant soldat appelé à comparaître devant la Commission Vérité et Réconciliation.
Présenté en avant-première mondiale en janvier 2007 au Festival de Sundance et projeté « Hors Sélection » à la Semaine de la Critique à Cannes, Ezra remporte de nombreuses récompenses, notamment l’Étalon d’or de Yennenga (Grand prix) au Fespaco en 2007.
Il a été sélectionné dans plus de cent festivals à travers le monde et a remporté plus de 20 prix. Il a recu le Prix des Nations-Unies pour la Promotion d’une Culture de la Paix et de la Tolérance. Newton Aduaka crée à Paris en 2008 , avec notamment les cinéastes Alain Gomis et Valérie Osouf la société de production Granit Films.
Son dernier long métrage One Man’s Show a obtenu le Prix Paulin Vieyra de la Critique Cinématographique Africaine au Fespaco 2013.
Filmographie :
1990 : Voices Behind The Wall (CM) 1994 : Carnival of silence (CM) 1997 : On the edge (CM) 1999 : Rage 2004 : Aicha (CM) 2004 : Bon voyage (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA. 2004 : L’Expert (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA. 2005 : Sale Nègre (collection « Paris la métisse »), CM 2002 : Funeral (CM) 2006 : Ezra, Etalon d’or de Yennenga au FESPACO 2007 2012 : One man’s show, Prix Paulin Vieyra (Critique Africaine / Africiné Magazine) au FESPACO 2013