Dans la banlieue du Caire, à la veille de la révolution égyptienne, 24 heures dans la vie de Souad qui habite avec sa mère, son père alité et qui peine à exprimer ses rêves. Un premier film impressionnant.
Hala Lofty
Hala est une cinéaste égyptienne, née en 1973. Elle a étudié l’économie et les sciences politiques et a été diplômée de l’université du Caire en 1995. Elle a ensuite étudié la réalisation de films à l’Institut du film du Caire et a obtenu son diplôme avec mention en 1999. Elle a travaillé comme assistante réalisatrice dans le domaine commercial pendant deux ans avant de décider que ce n’est pas l’endroit auquel elle appartenait.
De 2001 à 2004, elle a réalisé trois documentaires de manière indépendante. Elle a travaillé avec la chaîne documentaire Aljazeera en réalisant sept documentaires télévisés dans une série intitulée « Arabes d’Amérique latine » de 2005 à 2006. En 2007, elle a commencé à produire son premier long métrage, Coming Forth By Day, de manière totalement indépendante, en utilisant ses économies et une petite subvention obtenue en 2008. Le projet a été suspendu pendant un certain temps et a été repris après la révolution. En juillet 2011, Hala a reçu le prestigieux Katrin Cartlidge Foundation Award, décerné à une nouvelle voix cinématographique reflétant l’intégrité de l’esprit dans le cinéma indépendant. En 2010, avec l’aide des partenaires de Coming Forth By Day, Hala a fondé Hassala Productions. Hassala Productions est une société indépendante visant à soutenir les jeunes artistes dans la réalisation de leurs projets de rêve en leur offrant gratuitement des caméras, des combinaisons de montage et des consultations pour la collecte de fonds afin de les aider à garder leur indépendance autant que possible.
En présence de Jihan El Tahri (cinéaste) et Rafik Chekkat (écrivain, activiste)
→ séance suivie d’un débat modéré par Saad Chakali (critique de cinéma)
Situé dans la ville moderne de Kigali, la capitale du Rwanda, ce film décrit le processus et la vision d’un cinéaste astucieux et déterminé, Balthazar, qui cherche des fonds pour son premier long métrage, Le cycle du cafard. Mais les thèmes de son drame hanté et tranchant, sur les conséquences d’un génocide sur un frère et une sœur, ne trouvent aucun soutien auprès des agences.
La réalisation puissante, belle et passionnément consciente du réalisateur rwandais Kivu Ruhorahoza fait de Grey Matter bien plus qu’un « film à message », tout en offrant un aperçu vivifiant de la nature de la violence politique.
Mention spéciale et Prix de la meilleure interprétation masculine, Tribeca 2011
Kivu Ruhorahoza
Kivu Ruhorahoza est un scénariste, réalisateur et producteur rwandais. Le travail de Kivu a été officiellement projeté dans les plus grands festivals internationaux, notamment Sundance, TriBeCa, IDFA, Rotterdam, Varsovie, Sydney, Rio, ainsi que dans des musées et lieux renommés tels que la Tate Modern (dans le cadre du projet Little Sun d’Olafur Eliasson), le MoMA, le BFI Southbank et bien d’autres. Parmi les films de Ruhorahoza figurent le docufiction Europa (compétition officielle IDFA Feature 2019), les drames Things of the Aimless Wanderer (compétition officielle Sundance 2015) et Grey Matter (compétition officielle TriBeCa 2011).
Ruhorahoza a été producteur associé du film Munyurangabo de Lee Isaac Chung (Cannes, Un certain regard 2007) et coproducteur de plusieurs courts métrages primés réalisés par ses collègues est-africains Samuel Ishimwe, Philibert Mbabazi (tous deux du Rwanda) et Amil Shivji (Tanzanie). Il est également auteur publié aux Editions Magellan à Paris.
La planche du titre est multiple, elle est tremplin, plongeoir ou planche à requins. C’est l’histoire d’une fraternité en danger, l’histoire d’un quatuor : celle de quatre filles en course, faite d’amour, de choix, de destins fracassés. Elles sont les personnages d’un film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme.
Leïla Kilani
Née à Casablanca en 1970, Leïla Kilani a toujours rêvé d’être clown. Elle vit aujourd’hui entre Paris et Tanger et s’oriente vers le documentaire en 2000 avec des films très remarqués (Tanger le rêve des Brûleurs, Nos lieux interdits) avant de réaliser Sur la planche, son 1er long métrage de fiction.
Autrefois, de force, nous traversions l’Atlantique pour les Amériques : où nous chantions et dansions dans les champs de coton pour apaiser les coups de fouet ou pour amuser le maître blanc…
Aujourd’hui de gré, nous abandonnons nos champs de coton et traversons le Sahara pour les pays de l’esclavagiste : chantant et dansant tels des enchaînés de l’Or Blanc Africain…
Deux frères, fils d’agriculteur, sur leur route pour l’Europe, n’échappent pas à la rigueur du désert : Baba succombe de soif. Ado l’enterre selon les rituels du pays, en digne fils du Burkina Faso.
Un cri de révolte contre l’absurdité d’un système agricole qui piétine les paysans du continent.
Adama Sallé
Né à Zaongo (Burkina Faso), Adama Sallé était écrivain et réalisateur. Son livre, Un mariage oblique, est publié en 2006 aux éditions Le Manuscrit. Il commence ses études à l’université de Ouagadougou, puis poursuit une licence en réalisation cinéma à l’École supérieure des arts visuels (ESAV) de Marrakech.
Il se spécialise dans le documentaire avec un séjour à la George Washington University (États-Unis). Il réalise alors Washington Dc et New York City. L’Or blanc, son film de fin d’études à l’ESAV (École Supérieure des Arts Visuels de Marrakech, Maroc), reçoit le prix René-Monory de la meilleure école de cinéma africaine et le prix de la meilleure fiction des écoles au Fespaco 2011.
Les ancêtres ont quelque chose à vous dire. Serez-vous en capacité de les entendre ?
Poulain de Bronze, FESPACO 2011
Daouda Coulibaly
Daouda Coulibaly est un réalisateur franco-malien. De Marseille où il a grandi, le réalisateur malien Daouda Coulibaly débute sa carrière comme monteur de l’audiovisuel. Il décide de passer à la réalisation avec son premier court-métrage, Il était une fois l’indépendance (Nzirin Nin Kera Yeremahoronya Waati Ye) (Mali, France, 2009, 21 min) inspiré d’un conte traditionnel.
Le bon accueil de ce premier court métrage lui vaut d’être retenu pour le programme Focus Features Africa First. Inspiré par la forme de narration traditionnelle et par Sembène Ousmane, il fait un travail qui reflète le lien entre le film africain et la littérature. Tinye So (Mali, 2010, 24 min), son second court métrage, a été récompensé au FESPACO 2011 par le Poulain de Bronze.
Me Broni Ba is a lyrical portrait of hair salons in Kumasi, Ghana. The tangled legacy of European colonialism in Africa is evoked through images of women practicing hair braiding on discarded white baby dolls from the West. The film unfolds through a series of vignettes, set against a child’s story of migrating from Ghana to the United States. The film uncovers the meaning behind the Akan term of endearment, me broni ba, which means « my white baby. »
Credits
Produced by Obibini Pictures, LLC
Directed & Produced by: Akosua Adoma Owusu
Text/Story: Adwoa Adu-Gyamfi
Cinematography: Akosua Adoma Owusu
Editor: Romulo Alejandro & Akosua Adoma Owusu
Additional Photography: Dustin Thompson and Betzy Bromberg
Production Sound: Caroline Jin Key
Sound Design & Mix: Nathan Ruyle
Location: Kumasi, Ghana
Filmography
Ajube Kete (2005)
Tea 4 Two (2006)
Intermittent Delight (2007)
Revealing Roots (2008)
Boyant: A Michael Jordan in a Speedo is Far Beyond the Horizon (2008)
Akosua Adoma Owusu is a filmmaker, producer, and educator. Her cinematic essays and experimental films address the collision of identities, where the African immigrant located in the United States has a « triple consciousness ». Owusu’s work has been screened extensively at festivals and venues worldwide including the New York Film Festival, International Film Festival Rotterdam, Locarno International Film Festival, Toronto International Film Festival, BFI London Film Festival, Ann Arbor Film Festival, BlackStar Film Festival, CCA Wattis Institute, Flaherty Seminar, Studio Museum in Harlem, Anthology Film Archives, MoMA, and African Film Festival, Inc. in New York. In 2015, she was named by IndieWire as one of the 6 pre-eminent “Avant-Garde Female Filmmakers Who Redefined Cinema”.
Owusu’s films have been covered by ARTFORUM, Freize, e-flux journal, Black Camera, Film Comment, and the International Review of African American American Art. Her film KWAKU ANANSE (2013) was well-received at Berlinale Shorts. It won the 2013 Africa Movie Academy Award and was selected for the 59th Venice Biennale. RELUCTANTLY QUEER (2016) was also selected for Berlinale Shorts and nominated for the Teddy Award. Her films have been streamed on PBS, The Criterion Channel, MUBI and is currently in distribution with Grasshopper Films. Her work is held in the permanent collections of the Whitney Museum of American Art, Centre Pompidou, and the Fowler Museum at UCLA among others. She has also received fellowships and grants from Film at Lincoln Center Award for Emerging Artists (2020), Villa Sträuli residency (2019), Goethe-Institut Salvador-Bahia (2018), Camargo Foundation fellowship (2016), Guggenheim Memorial Foundation fellowship (2015), MacDowell Colony fellowship (2013) and Creative Capital fellowship (2012).
She earned her BA in Media Studies and Studio Art from the University of Virginia and an MFA in Film and Video and Fine Art from CalArts in 2008. In 2021-2022, Owusu held an appointment as the Robert Gardner Fellow at Harvard University in the Department of Art, Film and Visual Studies. She previously taught at Georgetown University, Northern Virginia Community College, Pratt Institute, National Film And Television Institute (NAFTI), and at the MFA Summer program at Bard College. Owusu served as a 2023 Arts Envoy for the U.S. Embassy in Ghana and has participated on juries and selection committees for numerous film organizations. She is currently an Assistant Professor in the Cathy Hughes School of Communications, Department of Media, Journalism, and Film at Howard University.
d’Akosua Adoma Owusu
Ghana–É.-U. doc.-exp. sans dialogues 2009 coul. et n&b 22min (vidéo num.)
Me Broni Ba est un portrait lyrique des salons de coiffure à Kumasi, au Ghana. L’héritage emmêlé du colonialisme européen en Afrique est évoqué à travers l’image de femmes qui pratiquent le tressage de cheveux sur de vieilles poupées blanches venant de l’Ouest. Le film se déroule à travers une série de séquences, autour de l’histoire d’un enfant qui émigre du Ghana vers les États-Unis. Le film dévoile le sens profond du terme akan, « me broni ba », ce qui signifie : mon bébé blanc.
Akosua Adoma Owusu, née le 1er janvier 1984, est une cinéaste ghanéenne-américaine d’avant-garde et une productrice dont les films sont diffusés dans le monde entier. Elle a cherché notamment à visualiser cette triple conscience de l’africaine vivant aux États-Unis, ce terme de triple conscience faisant référence au texte de 1903 de W. E. B. Du Bois’ : The Souls of Black Folk (« les Âmes du peuple noir »).
W.E.B. Du Bois parlait de « double conscience » en évoquant l’expérience des noirs américains, pris entre leur assimilation possible à la communauté américaine et leur histoire, leurs singularités. Akosua Adoma Owusu évoque cette triple conscience à laquelle doit faire face une africaine immigrée aux États-Unis, qui est tenté de s’assimiler à la culture américaine prédominante, qui est identifiée aux afro-américains par la couleur de sa peau mais qui ne s’identifie pas complètement à leur histoire, et qui a sa propre culture africaine
Afr. du Sud.–Ken. fict. vostf 2009 coul. 23min (vidéo num.)
Nature has disappeared. Everything outside is dead. Asha lives and works as a museum curator in one of the inland communities run by the Maitu Council. One day, she finds a box of earth in her mail.
Kenyan director and producer
Wanuri KAHIU
Wanuri KAHIU holds a Bachelor of Science from the University of Warwick, as well as a Master of Fine Arts from the University of California. She won the Motion Pictures of America Associates Award as well as the Hollywood Foreign Press Award for her graduation film at Ama’s Mama. From a Whisper (2008) won five awards at the African Movie Awards ceremony in Nigeria, including Best Director and Best Film. This was followed by For Our Land (2009), a documentary on the life of Nobel Peace Prize laureate Wangari Maathai. In 2010, her sci-fi short Pumzi, partly funded by Focus Features and the Goethe-Institut, was screened at the Sundance Film Festival. His feature Rafiki world premiere at the 2018 Cannes Film Festival is the first Kenyan film at this French festival.
de Wanuri Kahiu
Afr. du Sud.–Ken. fict. vostf 2009 coul. 23min (vidéo num.)
La nature a disparu. À l’extérieur, tout est mort. Asha vit et travaille en tant que conservatrice de musée dans une des communautés d’intérieur que dirige le Conseil de Maitu. Un jour, elle trouve dans son courrier une boîte contenant de la terre.
Wanuri Kahiu
Réalisatrice et productrice kényane.
Wanuri KAHIU a une Licence en Sciences de l’Université de Warwick, ainsi qu’un Master en Beaux Arts de l’Université de California. Elle a eu le Prix de la Motion Pictures of America Associates aussi bien que le Prix Hollywood Foreign Press pour son film de fin d’études à l’Ama’s Mama.
From a Whisper (2008) a eu cinq prix à la cérémonie des African Movie Awards au Nigeria, dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur film. Elle a ensuite tourné For Our Land (2009), un documentaire sur la vie de la lauréate du prix Nobel de la paix Wangari Maathai. En 2010, son court-métrage de science-fiction Pumzi, en partie financé par Focus Features et le Goethe-Institut, a été projeté au festival de Sundance. Son long métrage Rafiki en première mondiale au Festival de Cannes 2018 est le premier film kenyan à ce festival français.
Afrique du Sud fict. vostf 2009 coul. 27min (vidéo num.)
Un réquisitoire saisissant sur l’homophobie dans le climat brutal d’une ferme sud-africaine emplie de secrets de famille.
Étienne Kallos
Etienne Kallos est un réalisateur gréco-sud africain. Ses premiers travaux, documentaires, sont sélectionnés au Festival de Berlin. Son premier court-métrage de fiction, Doorman, est présenté aux Festivals de Cannes en 2006 (dans la section Cinéfondation) et de Sundance en 2007. Son film de fin d’études, Firstborn, remporte le Lion d’Or du meilleur court-métrage à Venise en 2009. Les Moissonneurs est son premier long-métrage.
avec Denise Newman, Keenan Arrison Afrique du Sud fict. vostf 2009 coul. 1h31 (vidéo num.)
« Réveille-toi » sont les mots qui ouvrent ce film, mots d’une mère adressés à son fils, Donavan, devenu invalide après avoir été touché d’une balle dans le dos. Cette mère, Shirley Adams, sans argent, sans travail, abandonnée par son mari, se consacre entièrement mais difficilement à son fils invalide. L’aide d’une jeune physiothérapeute, blanche, la fête avec la famille d’origine indienne, ne changeront rien à la situation. Et lorsque l’enquête révèle que l’auteur du coup de feu est un ami d’enfance de Donavan, Shirley préfèrera taire la vérité à son fils. Ce premier long métrage fait sentir, presque physiquement, la gravité des clivages raciaux, du dénuement matériel et moral et de la violence de la société sud-africaine. En même temps, sans donner aucune leçon, la mère montre une voie, le courage personnel et la solidarité. La sobriété de la réalisation, le talent de l’actrice, transfigurent ce drame familial en une très belle et émouvante histoire d’amour.
Oliver Hermanus
Né en 1983 à Cape Town (Afrique du Sud). Il a étudié à l’Université de Cape Town (Afrique du Sud) avant de finir diplômé de la London Film School (Master en Réalisation).
Shirley Adams (2009), prix du meilleur long métrage sud africain au 30ème DIFF (Durban, 2009) est son premier long métrage de fiction.
With Rabah Ameur-Zaïmeche, Meriem Serbah, Abel Jafri, Farida Ouchani, Ramzy Bedia, Sakina Dammene-Debbih
France-Algéria, feature, 2005, color, 97 min
Synopsis Hardly freed from a French prison, Kamel is deported in his native state, Algeria, and discovers a country split between modernity and tradition.
Rabah Ameur-Zaïmeche
Rabah Ameur-Zaïmeche was 2 years old when his parents moved from Algeria to the Paris region. After studying humanities, he shot his first feature film, Wesh Wesh, qu’est-ce qui se passe? in Montfermeil, in the Cité des Bosquets where he grew up, in DV, which he financed himself by selling his shares in his father’s company. Director, screenwriter and producer (the Sarrazink company was created in 1999), the charismatic Rabah Ameur-Zaïmeche also plays the lead role, that of Kamel, a young man who, after serving a double prison sentence, returns illegally to France in search of a job.
After his first film, which won the Louis Delluc award for Best First Film and was hailed for its far-from-clichéd vision of the suburbs, the director set off to shoot his second feature, Bled Number One, in his native region in northeastern Algeria, with a cast largely made up of family members. We meet Kamel again, during his forced exile in Algeria, confronted with a society he knows little about. Combining documentary strength and formal audacity, the film was presented in the Official Selection at Cannes (Un Certain Regard section) in 2006, where it won the Prix de la Jeunesse. Two years later, he returned to the Croisette, this time at the Directors’ Fortnight, with Dernier maquis, a poetic and political work that tackles a delicate subject: the practice of Islam in the workplace.
The filmmaker returns in 2011 with Les Chants de Mandrin, a story set in the 18th century, in which he once again directs, writes and produces, as well as playing one of the lead roles. He shares the stage with Jacques Nolot and Hippolyte Girardot in this adventure about the execution of the popular hero Louis Mandrin. The film was selected for the Locarno and Vienna Film Festivals.
A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.
Sélection officielle, Un certain regard, Festival de Cannes 2006
Né en 1966 en Algérie, Rabah Ameur-Zaïmeche arrive en France en 1968. Il grandit dans la cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Après des études en sciences humaines, il fonde en 1999 la société Sarrazink Productions et réalise son premier long-métrage Wesh wesh, qu’est- ce qui se passe ? (2002). Le film obtient de nombreux prix, dont le prix Louis Delluc et le Grand Prix au Forum de Berlin du nouveau Cinéma. En 2005, il écrit, produit et réalise Bled Number One.