Après avoir été assistante à la réalisation avec Roman Polanski, Nouri Bouzid, Romain Goupil, Franco Zeffirelli, Alexandre Arcady, Jerry Schatzberg… Nadia El Fani crée en 1990 en Tunisie Z’YEUX NOIRS MOVIES sa propre société de Production.
Après plusieurs courts et moyens métrages elle réalise son premier long-métrage de fiction BEDWIN HACKER en 2002, sorti en Europe et aux USA en 2003 (Prix du Public à Sarasota Films Festival en 2004, Grand prix du film maghrébin au festival du film d’amour de Mons, Mention spécial Montréal…). C’est à ce moment-là qu’elle s’installe à Paris pour fuir la dictature.
OULED LENINE son premier long-métrage documentaire sort en 2008.
LAÏCITÉ INCH’ALLAH projeté au festival de Cannes en Mai 2011 et soutenu par Agnès Varda, (Grand Prix International de la Laïcité, finaliste du Prix Simone de Beauvoir, Prix au festival de la Luna Italie…) lui vaut des menaces de mort. Nadia El Fani poursuivie en Justice en Tunisie, elle risque 5 ans de prison. Les plaintes ont été classées sans suite après six ans de bataille judiciaire en 2017.
En 2012 sort MÊME PAS MAL, (Grand Prix du FESPACO 2013…), coréalisé avec Alina Isabel Pérez. Une réponse cinématographique à la campagne de haine et aux menaces qu’elle a subies.
C’est en 2013 qu’elle co-signe avec Caroline Fourest, NOS SEINS, NOS ARMES! Film documentaire qui suit le parcours des premiers mois d’installation du mouvement FEMEN à Paris.
CAPITALE PARENTHESE 2021 son dernier film, est une autofiction au temps du confinement.
Après avoir participé au hold-up d’une station-service, Samba retourne au village ou il épouse Saratou et ouvre un bar dont il rêvait depuis longtemps.
Titulaire d’un Diplôme d’Études Générales à l’INAFEC (Institut Africain d’Études Cinématographiques de Ouagadougou). Il séjourne à Kiev en URSS. Il a un DEA (Diplôme d’Études Approfondies), option cinéma de l’Université de Paris I Sorbonne. Fonctionnaire à la Direction de la production Cinématographique du Burkina en 1981, il sort diplômé de l’Institut des Hautes Études Cinématographiques (IDHEC, Paris) en 1985.
Il a réalisé plusieurs courts métrages documentaires avant de passer aux longs métrages. On retrouve dans son œuvre un parfait équilibre entre l’authenticité documentaire et la fiction. Idrissa Ouedraogo a reçu le Gand Prix du FESPACO pour son premier court métrage : Poko. Plusieurs autres suivent : Les Ecuelles (1983), Les Funérailles du Larlé Naba (1984), Ouagadougou, Ouaga deux roues(1985), Issa le tisserand (1985). Son premier long métrage, Le Choix, est sorti en 1986. Suivent Yaaba (1988) – Prix de la Critique au Festival de Cannes 1989, Tilaï (1990) -Grand Prix du Jury au Festival de Cannes 1990, Grand Prix du Fespaco 1991, Etalon de Yennenga 1991), Karim et Sala (1991), Samba Traoré (1992), Le Cri du cœur (1994),Kini et Adams (1997), La Colère des dieux (2003). Longs métrages auxquels il faudrait ajouter plusieurs moyens et courts métrages ; ainsi que sa participation au film collectif de réflexion sur l’attentat terroriste de New York : 11-09-01 et la réalisation de plusieurs séries télévisuelles pour les télévisions africaines.
Il a été membre du jury pour divers festivals internationaux : Venise, Tokyo, Amiens, Musée de l’homme (Paris).
Il a donné plusieurs conférences, en France (Université Paris VIII Nanterre, Musée de L’Homme), aux États-Unis (Université de Harvard, Université de New York), au Burkina Faso (Université de Ouagadougou).
Il est Commandeur de l’Ordre National Burkinabé et Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres Français.
Il est mort prématurément en 2018 à l’âge de 64 ans à Ouagadougou.
avec Mario Guerra, Dolores Pedro Cuba fict. vostf 1991 n&b 17min (35mm)
Hanté par quelque chose de mystérieux qu’il a fait dans le passé, un ex-boxeur poursuivi par des tueurs professionnels, tente de se réfugier dans une ville des Caraïbes avec sa petite amie et son élève. L’histoire est librement inspirée de la nouvelle « The Killers » d’Ernest Hemingway. Tourné à l’EICTV – Escuela Internacional de Cine y Television, Cuba.
Mariano Bartolomeu
Mariano Bartolomeu est un réalisateur et écrivain angolais. Il est né en 1967 à Malanje, en Angola, et a étudié le cinéma à la célèbre Escuela Internacional de Cine y Television de San Antonio de Los Banos, à La Havane, à Cuba, une école de cinéma fondée par Gabriel Garcia Marquez, l’Argentin Fernando Birri et d’autres cinéastes latino-américains. Sa passion pour le cinéma a débuté à l’âge de 15 ans, lorsqu’il travaillait à temps partiel pour les archives cinématographiques angolaises.
Il a vécu et travaillé en Italie pendant cinq ans, de 1992 à 1997. Quelques années plus tard, il a bénéficié d’une bourse Fulbright pour poursuivre ses études de cinéma aux États-Unis. Il est ensuite retourné en Angola où il a travaillé pour la télévision publique angolaise et a réalisé, entre autres, une mini-série. En 2009, il est parti vivre aux États-Unis où il vit toujours actuellement. Ses courts métrages ont été officiellement sélectionnés au Festival international du film de Rimini, en Italie, au Festival international du film de Locarno, en Suisse, au Festival panafricain du film de Ouagadougou, au Burkina Faso, au Cinéma Du Reel, en France, à Oberhausen, en Allemagne, entre autres.
Ce film sera suivi de la projection de Samba Traore
Haïti–Fr. doc. vf 1990 coul. et n&b 1h09 (cin. num.)
« Si je meurs demain, c’est qu’un Blanc aura armé un Noir », répétait en 1960 le futur Premier ministre du Congo, Patrice Lumumba. Un film très personnel du cinéaste haïtien grandi à Léopoldville.
Film restauré par Velvet Film
Raoul Peck
Raoul Peck a réalisé une œuvre complexe et variée qui va du documentaire à la fiction télé.
Il réalise également des longs métrages : L’Homme sur les Quais, qui fut sélectionné en Compétition à Cannes 1993 et Lumumba, qui fut présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2000. Sometimes in April (2005) est lui présenté à Berlin, Moloch Tropical (2009) à Toronto et à Berlin.
Ancien Ministre de la Culture d’Haïti, Raoul Peck est depuis 2010, Président du Conseil d’Administration de La Fémis. En 2012, Raoul Peck fait partie du Jury du 65ème Festival de Cannes aux côtés du Président Nanni Moretti, Ewan McGregor ou encore Diane Kruger.
En 1973, en Guinée-Bissau. Une jeune femme, Diminga, veut rejoindre son mari Sako au front. Marchant dans la brousse avec les combattants, elle découvre son pays en ruines.
Mentions spéciales du jury, Festival de Venise 1988 Prix Oumarou Ganda, FESPACO 1989
Flora Gomes
Née à Cadigue (Guinée-Bissau), Flora Gomes a étudié le cinéma à l’Institut cubain des arts (ICAIC) et au Sénégal avec Paulin Soumanou Vieyra. Après avoir travaillé pendant deux ans en tant que journaliste pour les nouvelles, il est entré au ministère de l’Information. En tant que caméraman, directeur de la photographie et réalisateur, il a co-réalisé deux courts métrages à la fin des années soixante-dix. Depuis 1987, il a réalisé cinq longs métrages et un documentaire.
France doc. vf 1998 coul. et n&b 21min (vidéo num.)
Un émouvant portrait du cinéaste David Achkar, réalisé juste après son décès par son meilleur ami, collègue et compatriote, son frère de cœur et d’esprit.
Mama Keïta
Réalisateur, scénariste et producteur français et guinéen, né en 1956, à Dakar (Sénégal)
Après des études de droit à l’Université de Paris-I, il devient scénariste. Il débute sa carrière de réalisateur en 1981 et tourne 5 court métrages puis, en 1990 Ragazzi et Le 11ème commandement en 1997.
En 1998, il réalise le documentaire David Achkar, une étoile filante, un hommage à son ami réalisateur mêlant archives, textes et photos. Son dernier film, Le fleuve, est né d’un projet originel de David Achkar.
En 1998, David Achkar qui s’apprêtait à tourner Le Fleuve, meurt d’une leucémie. Il fait promettre à son ami Mama Keïta de faire ce film à sa place. Le cinéaste qui ne connaît pas l’Afrique de l’intérieur doit s’approprier le film de David Achkar et le faire sien. Il entame alors un voyage initiatique de Dakar à Conakry. Le Fleuve, son long métrage réalisé en 2002, reçoit le Prix de la Presse au Festival du film de Paris, 2003. Il signe Le Sourire du Serpent, réalisé en 2006, en compétition au FESPACO 2007. En 2009, il sort L’Absence sélectionné au Festival de Rotterdam (Hollande) et dans la compétition officielle du Fespaco 2009 (Burkina Faso) où il reçoit le prix du scénario.
Son court métrage One more vote for B. Obama fait partie du film collectif L’Afrique vu par… (produit et présenté au 2ème Festival Panafricain d’Alger – Panaf’ 2009, Algérie) qui réunit dix courts métrages signés par des réalisateurs africains.
Gui.–Co.–Fr. doc. vostf 1990 coul. et n&b 52min (vidéo)
Marof Achkar – père du cinéaste – s’apprête à être nommé Haut-Commissaire à l’ONU. Il est alors rappelé par son gouvernement. Arrêté sur le tarmac de Conakry, il ne sortira pas vivant du camp Boiro.
David Achkar
David Achkar est né en 1960 à New York. Parti trop tôt, il promettait d’être l’un des plus brillants cinéastes de sa génération en Afrique. Il a laissé derrière lui une filmographie modeste mais significative. Allah Tantou, son œuvre la plus connue, est devenu le premier film africain à confronter les immenses coûts personnels et politiques des violations généralisées des droits de l’homme sur le continent. Il est décédé en 1998 à Conakry, en Guinée.
Filmographie :
Renaud-Barrault (1983) Allah Tantou (1990) Kiti, Justice en Guinée (1996)
Comédie musicale inspirée des années d’études du cinéaste, le méconnu School Daze décrit le conflit entre deux groupes d’étudiants africains-américains au sein de leur campus.
Né à Atlanta (Georgie) le 20 Mars 1957, dans une famille d’artistes, Spike Lee passe sa jeunesse à Brooklyn, puis regagne le Sud pour suivre les cours du Collège Universitaire de Morehouse. Diplômes en poche, il entre à la New York University, où il réalise ses premiers courts métrages : The Answer et Sarah. Il y obtient l’Oscar du Meilleur Film Étudiant pour Joe’s Bed-Stuy Barbershop, qui remportera un succès considérable dans plusieurs grands festivals : Montréal, Rotterdam, Los Angeles, San Francisco, et connaîtra de nombreuses diffusions télévisées.
Après un premier projet de long-métrage, abandonné faute d’argent, Spike Lee écrit le scénario de She’s gotta have it (Nola Darling n’en fait qu’à sa tête), comédie de moeurs qu’il réalise et interprète en 12 jours avec une petite équipe hautement motivée. Ce film, le premier consacré à la moyenne bourgeoisie noire de Brooklyn, sera primé dans plusieurs manifestations, et remportera notamment le Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes.
Spike Lee écrit, réalise et interprète ensuite la comédie musicale School Daze, une satire de l’assimilation et des « fraternités » universitaires noires qui sera le plus grand succès Columbia de l’année 1988. Un an plus tard, il écrit, réalise et interprète Do the right thing, pour lequel il est cité à l’Oscar du meilleur scénario et remporte les prix de la mise en scène et du meilleur film, décernés par la Los Angeles Film Critics Association.
En 1990, il signe Mo’ Better Blues, avec Denzel Washington et Wesley Snipes, que suivront Jungle Fever, avec Wesley Snipes et Annabella Sciorra, une ample et ambitieuse biographie de Malcolm X, interprétée par Denzel Washington, qui décrochera deux citations à l’Oscar, la comédie autobiographique Crooklyn, le drame réaliste Clockers, d’après le roman de Richard Price, la comédie dramatique GIirl 6.
Spike Lee réside depuis l’enfance à Fort Greene (Brooklyn), où sont installés les bureaux de sa société de production, 40 Acres and a Mule. Producteur/scénariste de la quasi-totalité de ses films, il a également assuré la production exécutive d’une demi-douzaine de films, dont The best man de son frère, Malcolm D. Lee. Il consacre aussi depuis plusieurs années une large part de son temps au documentaire et a filmé récemment le long-métrage When the Levee Broke, consacré à l’ouragan Katrina, qui sera diffusé sur HBO cet été.
Acteur dans plusieurs de ses premiers films, Spike Lee a publié 6 récits de tournages, ainsi qu’un recueil de photos sur ses cinq premières réalisations, intitulé Five for Five, un livre pour enfants, Please, Baby, Please, avec sa femme Tonya Lewis Lee ; Best Seat in the House, en collaboration avec Ralph Wildy, un livre de souvenirs, That’s My Story and I’m Sticking To It. Il a créé récemment avec DDB Needham l’agence de publicité multiservices Spike DDB. En 2006 sort dans nos salles son film Inside man.
Voici quelques uns de ses plus grands succès critiques et populaires : La 25ème Heure, Summer of Sam, les documentaires The Original Kings Of Comedy et 4 Little Girls, témoignant d’un dynamisme artistique et d’un éclectisme rares. Ses films antérieurs, de Nola Darling n’en fait qu’à sa tête, qui le révéla en 1996 à Get on the bus et de nombreux documentaires qui ont abordé frontalement les problèmes les plus brûlants de l’Amérique et ont contribué à bousculer quantité de stéréotypes raciaux, sociaux, culturels et sexuels.
avec Everett Silas, Jessie Holmes États-Unis fict. vostf 1983 coul. 1h21 (vidéo num.)
Pierce travaille dans le pressing familial. Son frère s’apprête à se marier alors que son meilleur ami sort de prison. Une plongée dans Watts, quartier de L.A., grand théâtre de la vie par l’immense réalisateur de Killer of Sheep.
Né en 1944 à Wicksburg dans le Mississippi, Charles Burnett grandi dans le quartier de Watts à Los Angeles. Il commence par suivre des études pour devenir électricien mais il est très vite attiré par la réalisation et la photographie. Formé à l’école de théâtre, de cinéma et de télévision de l’Université de Californie (UCLA), il réalise son premier long métrage, Killer of Sheep, en 1977. Cette oeuvre est déclarée “trésor national” par le National Film Registry et fait dorénavant partie des 50 films les plus importants de l’histoire du cinéma américain, préservés dans la bibliothèque du Congrès. Participant de la veine du réalisme social, ce film est primé au Festival de Berlin en 1981.
Deux ans plus tard, Charles Burnett met en scène My Brother’s Wedding puis To sleep with anger en 1990. Ce film, interprété par Danny Glover, obtient l’Indépendent Spirit Award du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et du meilleur acteur. Il est également primé au Festival de Sundance et reçoit le Prix Spécial de la Los Angeles Film Critics Association.
En 1993, Charles Burnett réalise The Glass Shield, un drame urbain sur la corruption et le racisme qui rongent la police de Los Angeles. Il signe également plusieurs documentaires, notamment America becoming (1991), Nat Turner : A Troublesome Property (2003) et Warming by the devil’s fire (2003), qui fait partie de la série The blues produite par Martin Scorcese. En 2007, Charles Burnett dirige à nouveau Danny Glover dans le long métrage Namibia : The Struggle for liberation, un portrait du leader indépendantiste namibien Samuel Nujoma.
Passionnant essai sur les luttes antiracistes britanniques des années 1980 et les émeutes de 1985 dans le quartier de Handsworth à Birmingham, par le cinéaste anglo-ghanéen, également plasticien.
John Akomfrah
John Akomfrah, OBE (né le 4 mai 1957) est un artiste, écrivain, réalisateur, scénariste, théoricien et curateur anglais d’origine ghanéenne, dont « l’engagement envers un radicalisme à la fois politique et cinématographique s’exprime dans tous ses films ».
Fondateur du Black Audio Film Collective en 1982, il a fait ses débuts en tant que réalisateur avec Handsworth Songs, qui examinait les retombées des émeutes de 1985 à Handsworth. Handsworth Songs a remporté le prix Grierson du meilleur documentaire en 1987. Selon le Guardian, il « a acquis la réputation d’être l’un des cinéastes les plus novateurs du Royaume-Uni, dont les œuvres poétiques traitent de la race, de l’identité et des attitudes postcoloniales depuis plus de trois décennies ».
Akomfrah est né à Accra, au Ghana, de parents engagés dans le militantisme anticolonial. Dans un entretien avec Sukhdev Sandhu, Akomfrah a déclaré : « Mon père était membre du cabinet du parti de Kwame Nkrumah […]. Nous avons quitté le Ghana parce que la vie de ma mère était en danger après le coup d’État de 1966, et mon père est mort en partie à cause de la lutte qui a mené à ce coup d’État ». Vivant en Grande-Bretagne depuis l’âge de quatre ans, Akomfrah a fait ses études dans des écoles de l’ouest de Londres et à l’école polytechnique de Portsmouth, où il a obtenu un diplôme de sociologie en 1982.
Il est surtout connu pour être l’un des fondateurs du Black Audio Film Collective, actif entre 1982 et 1998, qui s’est consacré à l’examen des questions d’identité des Britanniques noirs par le biais du cinéma et des médias. Handsworth Songs, le premier documentaire produit par le collectif, portait sur les tensions raciales en Grande-Bretagne dans les années 1980.
En 1998, avec Lina Gopaul et David Lawson, ses partenaires de production de longue date, Akomfrah a cofondé Smoking Dogs Films.
De 2001 à 2007, il a été gouverneur du British Film Institute et de 2004 à 2013, gouverneur de l’organisation cinématographique Film London.
Akomfrah a donné des cours et des stages dans des établissements universitaires tels que le Massachusetts Institute of Technology, la Brown University, la New York University, la Westminster University et la Princeton University. Un événement tri-campus de trois jours intitulé « Cinematic Translations : The Work of John Akomfrah » a eu lieu en novembre 2013 à l’Université de Toronto, où il était artiste en résidence. Une critique de la Harvard Film Archive sur son travail indique : « Akomfrah est devenu le pendant cinématographique de commentateurs et de contributeurs à la culture de la diaspora noire tels que Stuart Hall, Paul Gilroy, Greg Tate et Henry Louis Gates. Ce faisant, il a continué à exploiter les archives audiovisuelles du XXe siècle, recontextualisant ces images non seulement en les sélectionnant et en les juxtaposant, mais aussi en y ajoutant des textes éloquents et allusifs. »
Filmographie :
Handsworth Songs (1986) Testament (1988) Who Needs a Heart (1991) Seven Songs for Malcolm X (1993) The Last Angel of History (1996) Memory Room 451 (1996) Call of Mist (1998) Speak Like a Child (1998) Riot (1999) The Nine Muses (2010) Hauntologies (Carroll/Fletcher gallery, 2012) The Stuart Hall Project (2013), The Unfinished Conversation (2013) The March (2013) Vertigo Sea (2015) Auto Da Fé (2016)