Tinye So

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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de Daouda Coulibaly

Mali–É.-U. fict. vostf 2010 coul. 25min (vidéo num.)

Les ancêtres ont quelque chose à vous dire. Serez-vous en capacité de les entendre ? 

Poulain de Bronze, FESPACO 2011

Daouda Coulibaly

Daouda Coulibaly est un réalisateur franco-malien.
De Marseille où il a grandi, le réalisateur malien Daouda Coulibaly débute sa carrière comme monteur de l’audiovisuel. Il décide de passer à la réalisation avec son premier court-métrage, Il était une fois l’indépendance (Nzirin Nin Kera Yeremahoronya Waati Ye) (Mali, France, 2009, 21 min) inspiré d’un conte traditionnel.

Le bon accueil de ce premier court métrage lui vaut d’être retenu pour le programme Focus Features Africa First. Inspiré par la forme de narration traditionnelle et par Sembène Ousmane, il fait un travail qui reflète le lien entre le film africain et la littérature. Tinye So (Mali, 2010, 24 min), son second court métrage, a été récompensé au FESPACO 2011 par le Poulain de Bronze.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Me broni ba
Pumzi
L’Or blanc

Pumzi

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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EnglishFrançais

de Wanuri Kahiu

Afr. du Sud.–Ken. fict. vostf 2009 coul. 23min (vidéo num.)

Nature has disappeared. Everything outside is dead. Asha lives and works as a museum curator in one of the inland communities run by the Maitu Council. One day, she finds a box of earth in her mail.

Kenyan director and producer

Wanuri KAHIU
Wanuri KAHIU

Wanuri KAHIU holds a Bachelor of Science from the University of Warwick, as well as a Master of Fine Arts from the University of California. She won the Motion Pictures of America Associates Award as well as the Hollywood Foreign Press Award for her graduation film at Ama’s Mama. From a Whisper (2008) won five awards at the African Movie Awards ceremony in Nigeria, including Best Director and Best Film. This was followed by For Our Land (2009), a documentary on the life of Nobel Peace Prize laureate Wangari Maathai. In 2010, her sci-fi short Pumzi, partly funded by Focus Features and the Goethe-Institut, was screened at the Sundance Film Festival. His feature Rafiki world premiere at the 2018 Cannes Film Festival is the first Kenyan film at this French festival.

de Wanuri Kahiu

Afr. du Sud.–Ken. fict. vostf 2009 coul. 23min (vidéo num.)

La nature a disparu. À l’extérieur, tout est mort. Asha vit et travaille en tant que conservatrice de musée dans une des communautés d’intérieur que dirige le Conseil de Maitu. Un jour, elle trouve dans son courrier une boîte contenant de la terre. 

Wanuri Kahiu

Réalisatrice et productrice kényane.

Wanuri KAHIU a une Licence en Sciences de l’Université de Warwick, ainsi qu’un Master en Beaux Arts de l’Université de California. Elle a eu le Prix de la Motion Pictures of America Associates aussi bien que le Prix Hollywood Foreign Press pour son film de fin d’études à l’Ama’s Mama.

From a Whisper (2008) a eu cinq prix à la cérémonie des African Movie Awards au Nigeria, dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur film. Elle a ensuite tourné For Our Land (2009), un documentaire sur la vie de la lauréate du prix Nobel de la paix Wangari Maathai. En 2010, son court-métrage de science-fiction Pumzi, en partie financé par Focus Features et le Goethe-Institut, a été projeté au festival de Sundance. Son long métrage Rafiki en première mondiale au Festival de Cannes 2018 est le premier film kenyan à ce festival français. 

Eersgeborene (Firstborn)

Jeudi 17 février 2022, 21h00 – Salle 300

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d’Étienne Kallos

Afrique du Sud fict. vostf 2009 coul. 27min
(vidéo num.)

Un réquisitoire saisissant sur l’homophobie dans le climat brutal d’une ferme sud-africaine emplie de secrets de famille.

Étienne Kallos

Etienne Kallos est un réalisateur gréco-sud africain. Ses premiers travaux, documentaires, sont sélectionnés au Festival de Berlin. Son premier court-métrage de fiction, Doorman, est présenté aux Festivals de Cannes en 2006 (dans la section Cinéfondation) et de Sundance en 2007. Son film de fin d’études, Firstborn, remporte le Lion d’Or du meilleur court-métrage à Venise en 2009. Les Moissonneurs est son premier long-métrage.

© Pyramide Films

Filmographie :

2018 The Harvesters

2009 Firstborn

2006 Doorman

Ce film sera suivi de la projection de Shirley Adams

Shirley Adams

Jeudi 17 février 2022, 21h00 – Salle 300

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d’Oliver Hermanus

avec Denise Newman,
Keenan Arrison
Afrique du Sud fict. vostf 2009 coul. 1h31 (vidéo num.)

« Réveille-toi » sont les mots qui ouvrent ce film, mots d’une mère adressés à son fils, Donavan, devenu invalide après avoir été touché d’une balle dans le dos. Cette mère, Shirley Adams, sans argent, sans travail, abandonnée par son mari, se consacre entièrement mais difficilement à son fils invalide. L’aide d’une jeune physiothérapeute, blanche, la fête avec la famille d’origine indienne, ne changeront rien à la situation. Et lorsque l’enquête révèle que l’auteur du coup de feu est un ami d’enfance de Donavan, Shirley préfèrera taire la vérité à son fils.
Ce premier long métrage fait sentir, presque physiquement, la gravité des clivages raciaux, du dénuement matériel et moral et de la violence de la société sud-africaine. En même temps, sans donner aucune leçon, la mère montre  une voie, le courage personnel et la solidarité.
La sobriété de la réalisation, le talent de l’actrice, transfigurent ce drame familial en une très belle et émouvante histoire d’amour.

Oliver Hermanus

Né en 1983 à Cape Town (Afrique du Sud). Il a étudié à l’Université de Cape Town (Afrique du Sud) avant de finir diplômé de la London Film School (Master en Réalisation).

Shirley Adams (2009), prix du meilleur long métrage sud africain au 30ème DIFF (Durban, 2009) est son premier long métrage de fiction. 

Revue de presse

Review Essay on Oliver Hermanus’ « Shirley Adams »

Oliver Hermanus on his film « Shirley Adams »

La projection de ce film sera précédée de Eersgeborene

Bled Number One

Mercredi 16 février 2022, 20h30 – Salle 300

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EnglishFrançais
A film by Rabah Ameur-Zaïmeche

With Rabah Ameur-Zaïmeche, Meriem Serbah, Abel Jafri, Farida Ouchani, Ramzy Bedia, Sakina Dammene-Debbih

France-Algéria, feature, 2005, color, 97 min

Synopsis
Hardly freed from a French prison, Kamel is deported in his native state, Algeria, and discovers a country split between modernity and tradition.

Rabah Ameur-Zaïmeche

Rabah Ameur-Zaïmeche was 2 years old when his parents moved from Algeria to the Paris region. After studying humanities, he shot his first feature film, Wesh Wesh, qu’est-ce qui se passe? in Montfermeil, in the Cité des Bosquets where he grew up, in DV, which he financed himself by selling his shares in his father’s company. Director, screenwriter and producer (the Sarrazink company was created in 1999), the charismatic Rabah Ameur-Zaïmeche also plays the lead role, that of Kamel, a young man who, after serving a double prison sentence, returns illegally to France in search of a job.

After his first film, which won the Louis Delluc award for Best First Film and was hailed for its far-from-clichéd vision of the suburbs, the director set off to shoot his second feature, Bled Number One, in his native region in northeastern Algeria, with a cast largely made up of family members. We meet Kamel again, during his forced exile in Algeria, confronted with a society he knows little about. Combining documentary strength and formal audacity, the film was presented in the Official Selection at Cannes (Un Certain Regard section) in 2006, where it won the Prix de la Jeunesse. Two years later, he returned to the Croisette, this time at the Directors’ Fortnight, with Dernier maquis, a poetic and political work that tackles a delicate subject: the practice of Islam in the workplace.

The filmmaker returns in 2011 with Les Chants de Mandrin, a story set in the 18th century, in which he once again directs, writes and produces, as well as playing one of the lead roles. He shares the stage with Jacques Nolot and Hippolyte Girardot in this adventure about the execution of the popular hero Louis Mandrin. The film was selected for the Locarno and Vienna Film Festivals.

de Rabah Ameur-Zaïmeche

avec Rabah Ameur-Zaïmeche,
Meriem Serbah
Alg.–Fr. fict. vostf 2005 coul. 1h42 (cin. num.)

A peine sorti de prison, Kamel est expulsé vers son pays d’origine, l’Algérie. Cet exil forcé le contraint à observer avec lucidité un pays en pleine effervescence, tiraillé entre un désir de modernité et le poids de traditions ancestrales.

Sélection officielle, Un certain regard, Festival de Cannes 2006

Rabah Ameur-Zaïmeche

Né en 1966 en Algérie, Rabah Ameur-Zaïmeche arrive en France en 1968. Il grandit dans la cité des Bosquets à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis. Après des études en sciences humaines, il fonde en 1999 la société Sarrazink Productions et réalise son premier long-métrage Wesh wesh, qu’est- ce qui se passe ? (2002). Le film obtient de nombreux prix, dont le prix Louis Delluc et le Grand Prix au Forum de Berlin du nouveau Cinéma. En 2005, il écrit, produit et réalise Bled Number One.

Revue de presse

Bled number one, de Rabah Ameur Zaïmeche | Revue Esprit

Abus de Ciné – Entretiens – BLED NUMBER ONE – Rabah Ameur Zaïmeche / Rabah Ameur Zaïmeche, Meriem Serbah, Abel Jafri, Farida Ouchani…

Kinshasa Palace

Mercredi 16 février 2022, 18h30 – Salle 300

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de Zeka Laplaine

avec Ndelela Wa Mbombo, Joaquim Laplaine, Kapinga Wa MBombo, Anna Laplaine
Rép. dém. du Congo drame vostf 2008 coul. et n&b 1h10 (vidéo num.)

Un homme dont on sait peu de chose, cherche son frère brusquement disparu après avoir déposé ses enfants dans une gare… Au cours de son enquête qui le fait quitter son confort parisien pour voyager sur trois continents, il renoue avec sa famille dont il s’était éloigné. Des pans de son enfance resurgissent, le rapprochant étrangement de son frère.

Zeka Laplaine

Zeka Laplaine est un réalisateur et acteur Congolais (RDC). Après une école d’art dramatique à Bruxelles, il joue en France, au Portugal et dans plusieurs pays en Afrique. En 1996, il réalise son premier film, Macadam Tribu, sélectionné au festival de Cannes. Ses films ont été souvent primés dans les festivals internationaux.

Kinshasa Palace, projeté en première mondiale au festival de Toronto, fait partie d’une trilogie sur « le double et l’absence ».

Filmographie :

1996 – Macadam Tribu

1996  Le Clandestin 

2001 –  Paris:xy 

2004 – Le Jardin de Papa 

2008 – Kinshasa Palace 

2010 – Après la gare

2017 – Trouble 

Revue de presse

Kinshasa Palace – Fiche Film – Africultures

Heremakono (En attendant le bonheur)

Samedi 12 février 2022, 21h00 – Salle 500

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EnglishFrançais

Heremakono/ Waiting for happiness

A film by Abderrahmane Sissako

with Khatra Ould Abder Kader,
Maata Ould Mohamed Abeid
Mauritania-France, Fiction, 2003, Colour, 95mn, 35MM or Bluray

©Trigon-Film.org

Nouadhibou is a small fishing town on a peninsula off the coast of Mauritania. It is here that Abadallah, a seventeen-year-old Malian, is to be reunited with his mother, while awaiting her departure for Europe. In this frontier town, Abdallah is a little lost and is trying to decipher the world around him. There is Nana, a sensual young woman who is trying to seduce him; Makan, who, like him, dreams of Europe; and Maata, a former fisherman turned electrician, and his disciple Khatra, a young apprentice. It is this mischievous child who teaches Abdallah the local language so that he can break out of his isolation.

Grand prix Fespaco 2003

Abderrahmane Sissako

Abderrahmane Sissako was born in Kiffa, Mauritania, in 1961 and raised in Mali, his father’s homeland. When he returned to Mauritania in 1980, the emotional and financial difficulties of adjustment made him turn to literature and film. A study grant allowed him to attend the Institute of the University of Moscow. Le Jeu (1989), first presented as a graduation assignment, won the prize for best short at the Giornate del Cinema Africano of Perugia in 1991. In 1993, October was shown at Locarno and won prizes the world over. His film Waiting for Happiness was screened at Cannes 2002 and was winner of the FIPRESCI award for best film in the Un certain regard section. It was also shown at the New York Film Festival in 2002 and won the Grand Prize at FESPACO in 2003. The overtly political Bamako (2006) represents a move away from autobiography but the explicit subject of Bamako had been the implicit themes of his other films: the legacy of colonialism and the lopsided relationship between the first and third worlds. Sissako is, along with Ousmane Sembène, Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo and Djibril Diop Mambety, one of the few filmmakers from Sub-Saharan Africa to reach a measure of international influence. His 2014 film Timbuktu was selected to compete for the Palme d’Or in the main competition section at the 2014 Cannes Film Festival, garnered a 2015 Academy Award nomination for Best Foreign Language Film, and swept the 2015 Cesar Awards in France winning seven awards, including Best Director and Best Film.

Filmography

d’Abderrahmane Sissako

avec Khatra Ould Abder Kader,
Maata Ould Mohamed Abeid
Fr.–Maur. fict. vostf 2002 coul. 1h35 (35mm)

©Trigon-Film.org

Abdallah, un jeune garçon, retrouve sa mère à Nouadhibou, en attendant son départ vers l’Europe. Dans ce lieu d’exil dont il ne comprend pas la langue, il essaie de déchiffrer l’univers qui l’entoure.

Prix FIPRESCI, Festival de Cannes 2002
Étalon d’or, FESPACO 2003

Abderrahmane Sissako

Né le 13 octobre 1961 en Mauritanie, il passe son enfance et son adolescence au Mali où il fera ses études primaires et secondaires. Il vit ensuite dix ans à Moscou, où il se forme à l’Institut Fédéral d’Etat du Cinéma (le célèbre VGIK). Son film de fin d’études, Le Jeu, étonne déjà par sa maturité et ses choix esthétiques. Octobre, court-métrage tourné en Russie et primé dans de nombreux festivals, a pour thème principal l’exil, comme En attendant le bonheur.

Installé maintenant en France, il poursuit son œuvre, dont la singularité est qu’elle fédère à la fois fiction et documentaire, politique et poétique, ouvrant un nouvel espace à l’imaginaire de l’Afrique sahélienne.

Filmographie :

  • 1989 Le Jeu
  • 1990 Sex et perestroïka
  • 1993 Octobre, Prix Un Certain Regard Festival de Cannes
  • 1995 Le chameau et les bâtons flottants
  • 1996 Sabriya
  • 1997 Rostov-Luanda
  • 1998 La vie sur terre
  • 2002 Heremakono (En attendant le bonheur)
  • 2006 Bamako
  • 2008 8, Le rêve de Tiya
  • 2014 Timbuktu

Revue de presse

En attendant le bonheur :: FilmDeCulte

« Heremakono, en attendant le bonheur » : hors du temps, entre désert et océan, la vie continue

Rage

Samedi 12 février 2022, 19h00 – Salle 300

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EnglishFrançais
By Newton I. Aduaka

With Fraser Ayres, Sgaun Parkes, John Pickard 

UK, Festrure, 2000, Color, 93 min

Inner city London is the backdrop of this un-idealistic exploration into the nature of friendship, identity and the fears within, which create a resistance to achieving our dreams. Through the story of three teenagers – Jamie aka Rage, G and T- in pursuit of a dream- to cut a Hip hop record; we witness the vulnerability of youth in the face of market forces, cultural colonialism and multiculturalism in a real society. Our protagonists’ many faces, an example of the masks we wear, of our inner truths and outer lies, will crumble with self-confrontations that will lead them to triumph in the face of adversity.

Prix Oumarou Ganda, FESPACO 2001

Newton I. Aduaka

With his feature film Ezra, Newton I Aduaka won the Etalon d’or de Yennenga at the 20th edition of FESPACO. Premiering in competition at the Sundance film festival, it was nominated for the Humanitas Prize, screened at the Critics’ Week in Cannes and was awarded the United Nation’s prize for Peace and Tolerance, the FIPRESI award and various other awards, including 6 grand jury prizes. Prior to that his multiaward winning indie film debut feature, Rage, was released nation-wide in the UK to critical acclaim and was a recipient of the Carlton television multicultural award, FESPACO’s Oumorou Ganda award, PAFF best first feature award and the OCIC prize. A Ford Foundation grantee, Newton was Filmmaker in Residence at the Cannes Film Festival’s Cinéfondation’s La Résidence du Festival and writer in residence at The Moulin d’Ande. Commissioned by the Society of French Directors (SRF) and Cannes’ Quinzaine des Réalisateurs he made a short film on the theme, “Cinema and Globalization”. The result was Funeral . His short films, have screened, in various official competitions and won awards at numerous film festivals such as the Mostra de Venise, Oberhausen film festival, Claremont Ferrand Intl. film festival, Uppsala Intl. short film festival Edinburgh International Film Festival… The NGO, Global Dialogue, commissioned Aduaka to direct four short films on AIDS awareness. These films have been translated into numerous African and European languages and are effectively used as educational tools across the world.

Aduaka was invited to speak at TED. His speech is available online at www.ted.com. He was invited by the Berlin film festival as an expert, to speak on drama and aesthetics of Cinema at the Berlinale Talent Campus. At the 60th edition of the Cannes Film Festival, Aduaka was invited to hold a Master class.

One Man’s Show, his third feature premiered at Fespaco, winning the Critics’ Prize. The film had its US premier at the Mill Valley Film Festival. In the past few years Aduaka has made forays into experimental cinema and visual art installation pieces, a return to his days as a member of the radical avant-garde cinema in the early 90s at the London Film-Coop. The British newspaper, The Independent, named Aduaka as one of the 50 greatest cultural figures shaping the African continent. Aduaka lives in Paris.

Filmography

1990 : Voices Behind The Wall (CM)
1994 : Carnival of silence (CM)
1997 : On the edge (CM)
1999 : Rage
2004 : Aicha (CM)
2004 : Bon voyage (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA.
2004 : L’Expert (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA.
2005 : Sale Nègre (collection « Paris la métisse »), CM
2002 : Funeral (CM)
2006 : Ezra, Etalon d’or de Yennenga au FESPACO 2007
2012 : One man’s show, Prix Paulin Vieyra (Critique Africaine / Africiné Magazine) au FESPACO

Awards / Festivals

  • Prix Oumarou Ganda (Best First Feature) – FESPACO
  • Best Director, Best First Feature – Pan African Film Festival Los Angeles
  • Prix Jeunesse – Vue d’Afrique, Montreal
  • Grand Prix OCIC – Festival de Amiens!
  • Carlton Television Multi-cultural award – United Kingdom
  • Nominee Grand Jury Prize – Moscow International Film Festival

Director’s Comment

RAGE is the cinema of now, intense, vivid, real and uncompromising. No special effects, “guns”, gratuitous sex or violence, just simple storytelling from within the powerful vistas of inner emotions outwards. The raw feeling of the inner- city and our protagonists’ London is the backdrop of an un-idealistic exploration into the world of dreams and how they can lead us to self-confrontation at critical points in our lives.

The first draft of RAGE was written in a four days fever, the whole idea being the result of a two-year research in the Hip hop and Jazz Jam Session world. The speed in which the script was written inevitably lends the movie immediacy, energy and intensity. Made independently by award-winning filmmakers writer-director-producer Newton ADUAKA, producer Maria-Elena L’ABBATE and a dedicated and talented crew, RAGE features tour de force performances from three young actors, Fraser Ayres (Intimacy, It Was An Accident, Speak Like a Child), Shaun Parkes (Human Traffic, Lock Stock the TV Series, Mummy 2) and John Pickard (2 Point 4 Children) plus an array of fine supporting cast. An

intense character study, with an energetic and intimate documentary style cinematography by Carlos Arango and a compilation of cutting edge hip hop, jazz, nu beatz and poetry from renowned underground labels drives the film.

Technical Specs

  • Year of Production: 2000!
  • Duration: 93 minutes
  • Original media: 35mm – Color!
  • Aspect ratio: 1:1.85!
  • Sound: Dolby SR
  • Versions: English Dialogue Original & French Subtitled Version

Revue de presse

Critique : Rage – Africine.org

Rage | Movies | The Guardian

Présentation par Isabelle Boni-Claverie et Newton I. Aduaka

En présence d’Abd Al Malik (musicien, écrivain, cinéaste) et Pap NDiaye (historien, directeur du Palais de la Porte Dorée)

→ Débat au Forum des images modéré par Hind Meddeb (cinéaste)

de Newton I. Aduaka

avec Fraser Ayres,
Shaun Parkes
R.-U. fict. vostf 1999 coul. 1h32 (35 mm)

Jamie, également connu sous le nom de Rage, est un jeune homme métis et colérique qui vit à Peckham, dans le sud de Londres. Il fait partie d’un trio de rap avec Godwin (« G ») et Thomas (« T »). Pour enregistrer un disque, ils doivent trouver 4 000 £. Rage travaille comme gerbeur. G est un pianiste issu d’une famille noire respectable. T est blanc et ses parents sont riches, mais son argent est bloqué dans un trust. Rage prévoit de financer le disque en cambriolant la maison des parents de T. G déteste ce projet, mais il l’accepte. G déteste ce plan mais suit quand même Rage. Cependant, ils trouvent les parents de T chez eux et la police attrape les deux jeunes hommes : Rage est battu et peut-être violé. Les parents de T. abandonnent les poursuites. Lorsque G commence à sortir avec Lola, Rage est en colère et G quitte le groupe. T. quitte également le groupe après que Rage ait agressé un policier raciste.

Une réflexion sur le métissage et le pluriculturalisme portée par une bande musicale hip-hop londonienne exceptionnelle ! La version britannique de La Haine.

Prix Oumarou Ganda, FESPACO 2001

Newton I. Aduaka

Newton Aduaka est né en Pays Ibo, dans l’est du Nigéria en 1966 et a grandi à Lagos où sa famille s’installe après la fin de la guerre du Biafra.

En 1985 il part à Londres afin d’entreprendre des études d’ingénieur, mais il découvre le cinéma et s’inscrit à la London Film School. Diplômé en 1990, il écrit de nombreux scénarios et publie des nouvelles , tout en exerçant en parallèle le métier d’ingénieur du son (Quartier mozart, de Bekolo, et de nombreux documentaires britanniques).

En 1997, il fonde la société de production Granite Filmworks, avec laquelle il produit et réalise On the Edge, qui reçoit le prix du meilleur court-métrage lors du Fetival de Milan en 1988 ainsi qu’au Fespaco 1999.

En 2001, son premier long-métrage, Rage, sort en salles en Grande-Bretagne. Il est soutenu par la critique remporte de nombreux prix en festivals.

En 2002, Newton Aduaka s’installe à Paris: il est alors résident à la Cinéfondation du Festival de Cannes. La même année, il présente son court-métrage Funeral à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes.

Répondant à une proposition d’Arte France, il réalise Ezra une fiction autour d’un enfant soldat appelé à comparaître devant la Commission Vérité et Réconciliation.

Présenté en avant-première mondiale en janvier 2007 au Festival de Sundance et projeté « Hors Sélection » à la Semaine de la Critique à Cannes, Ezra remporte de nombreuses récompenses, notamment l’Étalon d’or de Yennenga (Grand prix) au Fespaco en 2007.

Il a été sélectionné dans plus de cent festivals à travers le monde et a remporté plus de 20 prix. Il a recu le Prix des Nations-Unies pour la Promotion d’une Culture de la Paix et de la Tolérance. Newton Aduaka crée à Paris en 2008 , avec notamment les cinéastes Alain Gomis et Valérie Osouf la société de production Granit Films.

Son dernier long métrage One Man’s Show a obtenu le Prix Paulin Vieyra de la Critique Cinématographique Africaine au Fespaco 2013.

Filmographie :

1990 : Voices Behind The Wall (CM)
1994 : Carnival of silence (CM)
1997 : On the edge (CM)
1999 : Rage
2004 : Aicha (CM)
2004 : Bon voyage (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA.
2004 : L’Expert (CM, collection « Scénarios d’Afrique » campagne anti-SIDA.
2005 : Sale Nègre (collection « Paris la métisse »), CM
2002 : Funeral (CM)
2006 : Ezra, Etalon d’or de Yennenga au FESPACO 2007
2012 : One man’s show, Prix Paulin Vieyra (Critique Africaine / Africiné Magazine) au FESPACO 2013

Revue de presse

Critique : Rage – Africine.org

Rage | Movies | The Guardian

Présentation par Isabelle Boni-Claverie et Newton I. Aduaka

En présence d’Abd Al Malik (musicien, écrivain, cinéaste) et Pap NDiaye (historien, directeur du Palais de la Porte Dorée)

→ Débat au Forum des images modéré par Hind Meddeb (cinéaste)

Maangamizi: The Ancient One

Samedi 12 février 2022, 17h00 – Salle 500

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EnglishFrançais

A film by Martin Mhando et Ron Mulvihill

with Barbara O, Amandina Lihamba
Tanz.–É.-U. fict. vostf 2001 coul. 1h52 (35 mm)

An African-American doctor arrives in Tanzania to work in a psychiatric hospital. There she meets a patient suffering from catatonia, in communication with another dimension.

Biography

Ron Mulvihill is a multi-talented filmmaker with a knack for bringing together talented individuals from around the world to create international productions. Coproducer and Codirector of Maangamizi – The Ancient One, which continues to receive accolades after being selected as Tanzania’s official selection at the 74th Academy Awards; at Zanzibar’s International Film Festival, the film won Best Feature and Best Actress and won the 2004 Paul Robeson Award for Best Feature Film.

Ron Mulvihill has been active as a filmmaker, producer/director and editor for a variety of feature and documentary subjects since receiving his MFA in Theater Arts from UCLA. As a result of his first visit to the African continent in 1979, his work has reflected the extraordinary cultural and spiritual beauty of African civilization and its influences throughout the world. The premiere of The Marriage of Mariamu, the first Tanzanian-American co-production, at Africa’s leading film festival – FESPACO – in 1985 garnered the Best Short Film Award, the Organization of African Unity (OAU) Award and the Journalists and Critics Award. The 36-minute film was subsequently shown at the Fourth International Youth Film Festival in Turin, the Uppsala Film Festival in Sweden, and the Carthage International Film Festival in Tunisia.

Ron has also produced four documentaries, Recon Reunites – Vietnam Veterans Speak, We Are Still Here, Sharing Is Unity, and Prince Dixon’s Gospel Caravan, which continue to prove significant nearly twenty years later.

de Martin Mhando et Ron Mulvihill

avec Barbara O, Amandina Lihamba
Tanz.–É.-U. fict. vostf 2001 coul. 1h52 (35 mm)

Une médecin africaine-américaine arrive en Tanzanie pour travailler dans un hôpital psychiatrique. Elle y rencontre une patiente atteinte de catatonie, en communication avec une autre dimension.

Prix Paul Robeson, FESPACO 2001

Ron Mulvihill

Martin Mhando est né en Tanzanie et est chercheur à l’école des médias, de la communication et de la culture de l’université Murdoch en Australie occidentale. Il est titulaire d’un doctorat dont la thèse porte sur le cinéma africain. Ses domaines d’intérêt comprennent la théorie, l’histoire et la pratique du documentaire et du troisième cinéma. Mhando est un cinéaste primé qui compte de nombreux titres de réalisateur à son actif.

Son long métrage Maangamizi : The Ancient One, est le premier film africain nominé pour l’Oscar du meilleur film étranger et a remporté le prix Paul Robeson au FESPACO 2004. En plus d’être coéditeur du Journal of African Cinemas, publié par Intellect, Royaume-Uni, il est également directeur du Festival international du film de Zanzibar (ZIFF).

Filmographie :

Mama Tumaini (1986)
Ten Years of SADCC (2000)
Maangamizi: The Ancient One (2001)
Finding a Place (2004)
Liyarn Ngarn (2007)

Martin Mhando

Ron Mulvihill est un cinéaste aux multiples talents qui a le don de réunir des personnes talentueuses du monde entier pour créer des productions internationales. Coproducteur et codirecteur de Maangamizi – The Ancient One, qui continue de recevoir des éloges après avoir été sélectionné officiellement pour la Tanzanie lors de la 74e cérémonie des Oscars ; au Festival international du film de Zanzibar, le film a remporté le prix du meilleur long métrage et de la meilleure actrice et a remporté le prix Paul Robeson 2004 du meilleur long métrage.

Ron Mulvihill est actif en tant que cinéaste, producteur/réalisateur et monteur pour une variété de sujets de longs métrages et de documentaires depuis qu’il a obtenu son MFA en arts du théâtre à UCLA. Suite à sa première visite sur le continent africain en 1979, son travail a reflété l’extraordinaire beauté culturelle et spirituelle de la civilisation africaine et ses influences dans le monde entier. La première du Mariage de Mariamu, la première coproduction tanzano-américaine, au FESPACO, le principal festival du film africain, en 1985, lui a valu le prix du meilleur court métrage, le prix de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et le prix des journalistes et des critiques. Le film de 36 minutes a ensuite été présenté au quatrième festival international du film pour la jeunesse de Turin, au festival du film d’Uppsala en Suède et au festival international du film de Carthage en Tunisie.

Ron a également produit quatre documentaires, Recon Reunites – Vietnam Veterans Speak, We Are Still Here, Sharing Is Unity, et Prince Dixon’s Gospel Caravan, qui continuent de faire leurs preuves près de vingt ans plus tard.

Revue de presse

Maangamizi: The Ancient One | African Film Festival, Inc.

La projection de ce film sera précédée de Démocratie et compagnie #1 et #2

Silmandé (Tourbillons)

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EnglishFrançais

Silmandé

de S. Pierre Yaméogo

avec Abdoulaye Komboudri,
Anne Roussel
Burk. Fa.–Fr. fict. vostf 1998 coul. 1h25 (vidéo)

The two Jabert brothers are wealthy Lebanese merchants who have lived in Burkina Faso for two generations. They meet regularly at the « French » bar reserved for members of high society. Amoudé, the younger brother, has a child from his relationship with a Burkinabe woman, Fati, with whom he is still in love despite their separation. Yacine, the eldest, has been the influential man in the family since his father died, although their mother reigns supreme at home. She dreams of returning to Lebanon to finish her days, as soon as the war is over. Amoudé is thrown into prison following a traffic accident. Yacine uses all his influence to try to get him out, but the country’s draconian anti-corruption policy makes his task difficult. To achieve his ends, he is forced to agree to accompany the President on her trip abroad, his pockets full of money to be invested outside the country.

Technical data

Original Title: Silmandé
Directed by : Pierre Yaméogo
Cast :  Aï Keïta Yara, Jeanne d’Arc Yaméogo, Amadou Achille Bourou / KOMBOUDRI, Abdoulaye / ROUSSEL, Anne / STITI / SIBIDE, Doua / GUENTAS, Ali / SAWADOGO, Halidou / CISSE, Ibrahim / SALLEM, Saïda / SORGHO, Gustave
Image : Jean Clave
Sound: Emmanuel de Soria
Editing : Jean Dubreuil
Music : Wasis Diop
Available format :35 mm, couleur
Production : Dunia Production / Laafi Productions
Afix Productions (France) / Thelma (Suisse) / DIPROCI (Burkina Faso)
avec le soutien du Fonds Francophone (OIF / CIRTEF)

Awards : Prix Procirep, Festival de Namur 1998 / Prix ACCT, Festival de Carthage 1998 / Prix de la meilleure musique, Fespaco 1999 ¨/ Prix du Cilcs, Fespaco 1999 Sélection ACID au festival de Cannes 1998.
Milan 1999

S. Pierre Yaméogo

Saint Pierre Yaméogo, Pierre Sakama Yaméogo in civil status, was born on 15 May 1955 in Koudougou (Burkina Faso). He studied at the Conservatoire du Cinéma Français. His film credits include short films, feature films and documentaries. Founder of Afix productions (Paris). 1982: editing internship at Radio Télévision Ouagadougou.

He died on 1 April 2019 in Ouagadougou, following a long illness.

— 1982 Stage de montage à la radio télévision de Ouagadougou.
—1980-1983 Conservatoire libre du cinéma français (Paris).
—1984-1987 Maîtrise en communication (Université de Paris VIII).

Filmography

  • 1984 : L’Oeuf silhouette
  • 1987 : Dunia
  • 1991 : Laafi, tout va bien
  • 2003 : Moi et mon blanc
  • 2005 : Delwende « Lève toi et marche »
  • 2010 : Bayiri « La patrie »

Press release

https://legrenierdekibili.com/2020/06/14/s-pierre-sakama-yameogo-1955-2019-libre-apotre-du-cinema/

Silmandé

de S. Pierre Yaméogo

avec Abdoulaye Komboudri,
Anne Roussel
Burk. Fa.–Fr. fict. vostf 1998 coul. 1h25 (vidéo)

Les deux frères Jabert sont de riches commerçants libanais installés au Burkina Faso depuis deux générations. Ils se retrouvent régulièrement au bar « français » réservé aux gens de la haute société. Amoudé, le plus jeune, a un enfant issu de sa relation avec une Burkinabée, Fati, dont il est toujours amoureux malgré leur séparation. Yacine, l’aîné, est depuis la mort de son père l’homme influent de la famille, bien que leur mère règne en maître à la maison. Celle-ci rêve de retourner au Liban finir ses jours, dès que la guerre aura pris fin. Amoudé est jeté en prison à la suite d’un accident de la circulation. Yacine use de toutes ses influences pour tenter de l’en sortir, mais la politique anticorruption draconienne du pays lui complique la tâche. Pour arriver à ses fins, il se voit contraint d’accepter d’accompagner la Présidente dans son voyage à l’étranger, les poches remplies d’argent à placer hors du pays.

Fiche technique

Titre Original : Silmandé
Réalisateur : Pierre Yaméogo
Interprètes :  Aï Keïta Yara, Jeanne d’Arc Yaméogo, Amadou Achille Bourou / KOMBOUDRI, Abdoulaye / ROUSSEL, Anne / STITI / SIBIDE, Doua / GUENTAS, Ali / SAWADOGO, Halidou / CISSE, Ibrahim / SALLEM, Saïda / SORGHO, Gustave
Image : Jean Clave
Son : Emmanuel de Soria
Montage : Jean Dubreuil
Musique : Wasis Diop
Format :35 mm, couleur
Production : Dunia Production / Laafi Productions
Afix Productions (France) / Thelma (Suisse) / DIPROCI (Burkina Faso)
avec le soutien du Fonds Francophone (OIF / CIRTEF)

Prix : Prix Procirep, Festival de Namur 1998 / Prix ACCT, Festival de Carthage 1998 / Prix de la meilleure musique, Fespaco 1999 ¨/ Prix du Cilcs, Fespaco 1999 Sélection ACID au festival de Cannes 1998.
Milan 1999

S. Pierre Yaméogo

Saint Pierre Yaméogo, Pierre Sakama Yaméogo à l’état civil, est né le 15 mai 1955 à Koudougou (Burkina Faso). Il a fait des études au conservatoire du cinéma français. Comme réalisations il a à son actif aussi bien des courts métrages, des longs métrages et des documentaires. Fondateur de la maison de production Afix productions (Paris). 1982 : stage de montage à la radio télévision de Ouagadougou.
Il est décédé le 1er avril 2019 à Ouagadougou, des suites d’une longue maladie.

— 1982 Stage de montage à la radio télévision de Ouagadougou.
—1980-1983 Conservatoire libre du cinéma français (Paris).
—1984-1987 Maîtrise en communication (Université de Paris VIII).

Filmographie

  • 1984 : L’Oeuf silhouette
  • 1987 : Dunia
  • 1991 : Laafi, tout va bien
  • 2003 : Moi et mon blanc
  • 2005 : Delwende « Lève toi et marche »
  • 2010 : Bayiri « La patrie »

Revue de presse

https://legrenierdekibili.com/2020/06/14/s-pierre-sakama-yameogo-1955-2019-libre-apotre-du-cinema/

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