Atlantiques

EnglishFrançais

By Mati Diop

France, Documentary, 2009, Colour, 15min, DCP

In a working-class suburb of Dakar, the workers on a building site, who have been without pay for months, decide to leave the country by sea for a better future. Among them is Souleiman, who leaves behind the woman he loves, Ada, who is promised to another man.

Synopsis

Dakar 2009. At the heart of the night, three friends gather around a fire. Serigne tells for the first time to Cheikh and Alpha his epic journey to Spain which he has just been repatriated. He has only one idea in mind, jump in the first boat and go to sea again. His friends try to convince him to stay but Serigne, as if bewitched, seems already gone.

Technical data

  • Réalisation : Mati Diop
  • Scénario : Mati Diop
  • Interprétation :Serigne Seck, Alpha Diop, Cheikh M’Baye, Ouli Seck et Asta M’Boup
  • Image : Mati Diop
  • Son : Papi M’Bow et Mansour Dieng     
  • Montage image : Nicolas Milteau
  • Montage son : Sylvain Copans
  • Mixage : Sylvain Copans
  • Musique : Bent, titre « The everlasting blink”
  • Accompagnement artistique : Arnaud des Pallières

Biography

Mati Diop is the daughter of musician Wasis Diop and the niece of Senegalese film-maker Djibril Diop Mambety. She lives and works in Paris.

She made her first short film, « Last Night » in 2004 (Paris). It was screened at the Cinémathèque française.

In 2006, she joined Le Pavillon (the creative laboratory at the Palais de Tokyo), where she made a number of videos, including « Ile artificielle-Expédition » and « The Party ». In 2008, she joined Le Fresnoy (Studio national des arts contemporains), where she made « Atlantiques » (a short film shot in Dakar), which won the Tiger Award for Short Film at the Rotterdam International Film Festival and a Special Mention for the Louis Marcorelles Prize at the Festival du Cinéma du Réel. It also won awards at the Media City Festival (Ontario, Canada) and the Ann Arbor Festival (Michigan, US).

In 2010, she directed « Big in Vietnam », followed by « Snow Canon » in 2011, a medium-length film selected in competition at the 68th Venice Film Festival. That same year, she presented « 1000 soleils » at the Cannes Film Festival, a documentary project on the film Touki Bouki (directed by her uncle in 1973 and presented at Cannes that year), which was released in 2013 under the title « Mille soleils ».

In 2018, Mati Diop directed his first feature film, Atlantique, which was selected for the official competition at the 2019 Cannes Film Festival, where it won the Grand Prize.

Mati Diop also starred in Claire Denis’ feature film, « 35 Rhums », in which she played the female lead. She won the Best Actress prize at the 2nd MK2 / Close Up Jeunes Talents festival in 2009. She also starred in Antonio Campos’s feature film « Simon Killer », in which she also played the female lead.

Press Article

https://www.theguardian.com/film/2019/nov/09/atlantics-director-mati-diop-as-a-mixed-race-girl-theres-always-a-visible-and-invisible-side-of-you

De Mati Diop

France, Documentaire, 2009, Couleur, 15min, DCP

Dans une banlieue populaire de Dakar, les ouvriers d’un chantier, sans salaire depuis des mois, décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meilleur. Parmi eux se trouve Souleiman, qui laisse derrière lui celle qu’il aime, Ada, promise à un autre homme

Résumé du film :

Dakar 2009. Au coeur de la nuit, trois amis sont réunis autour d’un feu. Serigne raconte pour la première fois à Cheikh et Alpha son voyage épique jusqu’en Espagne dont il vient d’être rapatrié. Il n’a qu’une idée en tête, monter dans la première pirogue et prendre la mer à nouveau. Ses amis tentent de le convaincre de rester mais Serigne, comme envoûté, semble déjà parti. 

Données artistiques :

  • Réalisation : Mati Diop
  • Scénario : Mati Diop
  • Interprétation :Serigne Seck, Alpha Diop, Cheikh M’Baye, Ouli Seck et Asta M’Boup
  • Image : Mati Diop
  • Son : Papi M’Bow et Mansour Dieng     
  • Montage image : Nicolas Milteau
  • Montage son : Sylvain Copans
  • Mixage : Sylvain Copans
  • Musique : Bent, titre « The everlasting blink”
  • Accompagnement artistique : Arnaud des Pallières

Données techniques :

  • Durée : 15 minutes
  • Support de prise de vue : DVCam
  • Support de diffusion : tout format vidéo
  • Format du cadre : 16/9
  • Procédé : Couleur
  • Vitesse de projection : 25 images/s
  • Format du son / Ratio son : Stéréo
  • Version son : Sonore / Intertitres
  • Langue de la version originale : Wolof
  • Langue des sous-titres support vidéo : Français, Anglais

Biographie

Fille d’une mère française et du musicien sénégalais Wasis Diop, Mati Diop grandit à Paris et, voulant suivre le même chemin que son oncle Djibril Diop Mambety, se dirige vers une carrière de réalisatrice. Formée au Fresnoy (Studio national des Arts contemporains) situé à Tourcoing, dans le nord de la France, elle commence par travailler dans le domaine du théâtre (création sonore et visuelle).

Mati Diop réalise plusieurs courts (Last Night, Atlantiques, Snow Canon, Liberian Boy) et moyens métrages (Big in Vietnam, Mille soleils), souvent remarqués en festivals. En 2019, elle signe son premier long métrage, Atlantique, un prolongement de son court métrage Atlantiques, tourné à Dakar. Ce drame qui mêle observation documentaire et fantastique remporte le Grand Prix au festival de Cannes.

Cette consécration lui permet de devenir la première réalisatrice noire à présenter un long métrage en compétition à Cannes. Elle avait confié : « J’en suis consciente et très heureuse. Si je peux, au moins pour les personnes qui seront sensibles à mon film, représenter, aussi bien du côté féminin que de mes origines africaines, une figure qui est là, tant mieux. Mais je n’y pense pas tous les jours. »

Parallèlement, Mati Diop est aussi actrice. En 2008, elle incarne le personnage féminin principal de Trente-cinq Rhums de Claire Denis, qui a l’honneur d’une présentation en compétition au festival de Venise. Elle poursuit en jouant dans des films aussi différents que Hermia y Helena de Matias Piñeiro (2015), Fort Buchanan de Benjamin Crotty (2014) et Simon Killer d’Antonio Campos (2012).

En 2021, Mati Diop est choisie pour être membre du jury du Festival de Cannes présidé par Spike Lee. Cette même année, elle retrouve Claire Denis dans Feu !!, un drame romantique emmené par les pointures Juliette Binoche et Vincent Lindon.

Laurent Schenck

Filmographie en tant que réalisatrice

  • 2024 : Dahomey
  • 2018 : Atlantique – Fiction – 105 minutes 
  • 2013 : 1000 soleils – Documentaire – 14 minutes 
  • 2011 : Snow Canon – Fiction – 33 minutes 
  • 2011 : Big in Vietnam – Fiction – 30 minutes 
  • 2010 : Atlantiques – Fiction documentaire – 16 minutes 
  • 2004 : Last Night – Fiction – 52 minutes VIDEOS 
  • 2006 : Ile artificielle-Expédition – 13 minutes 
  • 2006 : The Party – 10 minutes 

Comédienne 

  • 2011 : Simon Killer de Antonio Campos – Long métrage 
  • 2010 : Yoshido de Sébastien Betbeder – Moyen métrage 
  • 2008 : 35 rhums de Claire Denis – Long métrage

Article de presse

https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/cinema/cinema-qui-est-mati-diop-la-franco-senegalaise-qui-a-remporte-lours-dor-a-la-berlinale-25-02-2024-PGWAXDH3NVGJNMWJ72PHLEFQJI.php

Le clandestin

EnglishFrançais

Le clandestin

Directed by Zeka Laplaine

With Antonio PIRES, Zeka LAPLAINE, Antonio COSTA, Miguel TROVOADA Performer, N’Dela WA M’BOMBO

DRC, 1996, 15 min, B&W.

The film is a letter written by a young illegal immigrant from Africa to his cousin in Lisbon (Portugal): hidden in a container, he has landed in the port of Lisbon. His travelling companion, an Angolan, had died. As soon as he disembarks, our hero runs into a policeman, also black, who insists on following him on a silent chase through Lisbon, punctuated by increasingly disappointing encounters and humorous cardboard boxes.

During this first day in paradise, he is about to experience hell! From one misadventure to another, he decides to return to his country of origin.

Shot in black and white, with a burlesque tone, this film is close to the American cinema of the silent era. It offers a reflection on immigration, with a focus on a very specific film genre.

The rhythm, text and music are all there to immerse us in the burlesque of a time when cinema could be serious and funny at the same time.

Crew

Directed by José Zeka LAPLAINE

ACTORS: Antonio PIRES, Zeka LAPLAINE, Antonio COSTA, Miguel TROVOADA Performer, N’Dela WA M’BOMBO Performer,

Screenplay: José Zeka LAPLAINE

Photography: Octavio ESPIRITO SANTO, Claude GARNIER, José NATIVIDADE

Music: Mathieu PAULUS

Sound recording: Edward PELLICCIANI

Editing: Éric BIZET

Production companies: BAKIA FILMS, PROLE FILMS

Le clandestin

De Zeka Laplaine

Avec Antonio PIRES, Zeka LAPLAINE, Antonio COSTA, Miguel TROVOADA Interprète, N’Dela WA M’BOMBO

RDC, 1996, 15 min, N&B.

Le film est une lettre qu’écrit à son cousin, à Lisbonne (Portugal), un jeune clandestin venu d’Afrique : caché dans un container, il a débarqué dans le port de Lisbonne. Son compagnon de voyage, un Angolais, est mort. Aussitôt débarqué, notre héros tombe sur un policier, noir lui aussi, qui va s’obstiner à le suivre dans une course-poursuite muette à travers Lisbonne, ponctuée de rencontres de plus en plus décevantes et de cartons plein d’humour.
Pendant cette première journée « au paradis », il va connaître l’enfer ! De mésaventures en mésaventures, il se décide à rentrer dans son pays d’origine.

Tourné en noir et blanc, sur un ton burlesque, ce film se rapproche du cinéma américain de l’époque du muet. Il propose une réflexion sur l’immigration, avec un travail sur un genre cinématographique bien spécifique.
Le rythme, le texte, la musique, tout est là pour nous plonger dans le burlesque, à l’époque où le cinéma pouvait être sérieux et drôle à la fois.

Équipe

Réalisation : José Zeka LAPLAINE
ACTEURS : Antonio PIRES, Zeka LAPLAINE, Antonio COSTA, Miguel TROVOADA Interprète, N’Dela WA M’BOMBO Interprète,
Scénario : José Zeka LAPLAINE
Photographie : Octavio ESPIRITO SANTO, Claude GARNIER, José NATIVIDADE
Musique : Mathieu PAULUS
Prise de son : Edward PELLICCIANI
Montage : Éric BIZET

Maisons de Production : BAKIA FILMS, PROLE FILMS

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

TIGRITUDES
ZAMBIE

OCT —> DÉC. 2023

The Dead Tell No Tales (Karingana, Os Mortos nao Contam Estorias)

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d’Inadelso Cossa

Moz.–All. exp. sans dialogues 2019 coul. 11min (vidéo num.)

The Dead Tells No Tales (Karingana, Os Mortos nao Contam Estorias) confronte les souvenirs de la guerre civile mozambicaine au paysage aride d`aujourd`hui et présente une oeuvre poétique sur le traumatisme, la terreur et l`expulsion.

Inadelso Cossa

Inadelso Cossa est un réalisateur, producteur et directeur de la photographie basé au Mozambique. Membre de l’Academy of Motion Picture Arts and Science, fondateur de la société de production 16mmFILMES depuis 2006, ses films abordent des thèmes tels que la mémoire post-coloniale, le traumatisme de l’après-guerre civile, le discours silencieux et l’amnésie collective au Mozambique.

L’histoire officieuse de son pays est toujours le véhicule de son cinéma où le réalisateur se positionne personnellement car il estime qu’il est de son devoir de participer à la trame de la mémoire du Mozambique.

Son premier long métrage documentaire : A Memory in Three Acts a été présenté en première mondiale au festival IDFA – International Documentary Festival d’Amsterdam, Pays-Bas, 2016 et a depuis participé à des festivals de cinéma tels que le festival international de Göteborg en Suède 2017, o Indie Lisboa – International Independent Film Festival de Lisbonne, Portugal 2017, le festival international du film de Durban, Afrique du Sud, 2017, Zanzibar International Film Festival 2018 entre autres festivals importants.
Le film a remporté le prix spécial du jury au Festival international du film de Zanzibar en 2018. et le prix de la commission flamande ou de l’Unesco pour le meilleur documentaire africain à Afrika film festival Leuven- Belgique 2020.
Il a été invité à participer en tant que jury aux festivals IDFA à Amsterdam 2018, Doc Fest Sheffield 2018 au Royaume-Uni et jury World Press Photo 2020 .

Ce film sera suivi de la projection de Mother, I’m Suffocating.This Is My Last Film About You

En présence de Rasha Salti (curatrice) et Djamel Kerkar (cinéaste)

→ séance suivie d’un débat modéré par Louisa Babari (artiste visuelle)

E’Ville

Jeudi 24 février 2022, 21h00 – Salle 300

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de Nelson Makengo

Rép. dém. du Congo doc. vf 2018
coul. 12min (vidéo. num.)

©Nelson MAKENGO

E’ville (raccourci pour Elisabethville, nom donné à la ville de Lubumbashi avant 1960). Un film en strates, qui superpose ambiances musicales, archives sonores, images et fantômes, une visite d’un cercle sportif abandonné de la Gécamines (Société générale des carrières et des mines). Une juxtaposition des images d’un lieu vide au poids de l’Histoire, à travers un récit intime en off : une lettre ouverte de Lumumba à sa femme. La désolation du lieu se déploie sous l’impulsion des voix et des corps qui le traversent. Mêlant l’intimité familiale à l’Histoire, le film nous plonge dans la mémoire collective du pays.

Nelson Makengo

Né en 1990, Bob Nelson Makengo vit et travaille à Kinshasa. Il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa en 2015 et a été formé à La Fémis à Paris. Réalisateur de film autodidacte, il s’attache à sublimer et reconstituer l’histoire fragmentée de son pays. Artiste en résidence au WIELS, à Bruxelles, en 2018 il y a développé « Nuit Debout ».

©Berlinale Talents 2020

Ce film sera suivi de la projection de Félicité

Blaké

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Vincent Fontano

France fict. vostf 2019 coul.
23min (cin. num.)

Deux vigiles dans un parking souterrain d’un immeuble de bureau surveillent de belles voitures. Le parking est vide et la nuit risque d’être longue. Pour se tenir compagnie, ils évoquent leurs philosophies, leurs blessures, leurs rêves. Vincent, le plus jeune des vigiles, est persuadé de vivre une grande histoire d’amour avec une belle jeune femme qu’il raccompagne chaque soir à sa voiture dans le parking. Mais on ne fantasme pas impunément, surtout dans un parking vide, où le rêve et le réel s’entrechoquent.

Vincent Fontano

Je suis né une nuit sans vent. Fils de personne, je n’avais pour moi qu’une grand-mère ancre qui me portait par le col. Une grand-mère qui ne s’exprimait qu’en parabole, le reste du temps, taiseuse. Moi, qui n’avais rien, elle m’a fabriqué un héritage de souvenirs invérifiables et de mots trop petits pour n’avoir qu’une seule définition. Un oncle, premier bachelier noir de La Réunion, un grand-père premier ingénieur marron et un arrière-grand-père artiste, enfin faussaire, qui a fini sa vie au bagne à Cayenne.

Narquoise, ma grand-mère me demandait : et toi, tu feras quoi ? Un jour, je lui ai répondu que moi, je serais celui qui raconterait leurs histoires à elle et aux autres. Ma grand-mère sourit et me répondit qu’elle reconnaissait bien là ma paresse. Promesse tenue, j’écris. Ne vous étonnez donc pas de cette malfaçon dans mon langage. Je porte mes morts dans mes doigts. Ils ne sont pas toujours très dociles.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
L’évangile du cochon créole
Brulé Neige
Fouyé Zetwal

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

Fouyé Zetwal

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Wally Fall

France exp. vostf 2020 coul.
14min (vidéo num.)

Alors qu’elle va retrouver son père, une femme fait le point sur sa vie. Sur son trajet, le pays lui semble vide et lentement, des souvenirs de ses vies passées lui reviennent… Est-ce la réalité ? Est-ce seulement un rêve ?

Wally Fall

Wally Fall est réalisateur, scénariste et producteur sénégalo-martiniquais. Après avoir fait ses armes en réalisant de nombreux clips musicaux et en travaillant sur des émissions TV (montage ou caméra), il réalise ses premiers films qui questionnent les notions d’identité, de frontières et d’appartenance….

En 2015, il réalise et produit Ceew mi – L’Horizon, son long métrage documentaire, autour de la politique et de l’identité, après un premier Court-métrage de fiction, Parachute Doré (Golden Parachute), en 2014 avec dans les rôles principaux Malika Kadri, Anyès Noel, Laurent Mazingue, Komivi « Nëggus » Ihou, Marie-Annick Gane, Alix Houdayer, Alassane Doumbia, Dominique Dorothée, Margo Sene, etc.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
L’évangile du cochon créole
Brulé Neige
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

Brulé Neige

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Mathieu Glissant

France fict. vf 2021 coul. 26min (vidéo num.)

Louise est entraînée dans le monde étrange de son père, en Martinique, lorsque celui-ci décide, après une vision enneigée, de la pousser à reprendre ses champs malades.

Pris dans l’atmosphère magique et pesante des « mornes » du Nord de l’île, leur héritage, comme dans un conte, prend l’allure d’une succession princière…

Mathieu Glissant

Doctorant en esthétique du cinéma à la Sorbonne, Mathieu a enseigné le cinéma aux étudiants de licence ainsi que la philosophie aux lycéens. Ayant toujours voulu fabriquer des films, il a par ailleurs co-réalisé un documentaire pour France 5, avant de pouvoir filmer sa première fiction : Brûlé Neige.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
L’évangile du cochon créole
Fouyé Zetwal
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

L’évangile du cochon créole

Mercredi 23 février 2022, 18h30 – Salle 300

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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de Michelange Quay

Fr.–Haïti fict. vostf 2004 coul. 19min (35mm)

Je suis le cochon créole
Je suis qui je suis
Je suis le porc de vos ancêtres
Ma chair est ta chair
Jusqu’à la Fin des Temps

Michelange Quay

Au cours d’un brillant parcours étudiant, Michelange Quay glane une licence d’anthropologie à Miami et une licence de cinéma à New York en 1994, puis sort diplômé de la Tisch School of the Arts de New York en 1997.

Il signe aux États-Unis les courts métrages Myth of Seus (1996) et 40 Days (1998), avant de devenir l’un des fers de lance du cinéma haïtien, qu’il chante dans des coproductions avec la France, grâce aux courts métrages Qu’on leur donne des yoyos (2004) et L’Évangile du cochon créole (2004), présenté au Festival de Cannes.

C’est également dans le cadre de la Résidence de la Cinéfondation cannoise que Michelange Quay planche sur son premier long métrage, Mange ceci est mon corps (2007), qui gagne les salles françaises en 2008. Sylvie Testud et Catherine Samie y sont fille et mère, dans une plongée sensorielle, étrange et onirique dans les racines, les croyances et les vibrations d’Haïti.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Rod Zegwi Dan Pikan
Brulé Neige
Fouyé Zetwal
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

Rod Zegwi Dan Pikan

Séance de courts métrages en partenariat avec la
Fondation pour la mémoire de l’esclavage

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d’Azim Moollan

Île Maurice exp. vostf 2015 coul. 5min (vidéo num.)

Comme un moment suspendu aux souvenirs funambules de Mélissa…

Azim Moollan

Azim Moollan s’est d’abord lancé dans la comptabilité avant de jeter l’éponge pour se consacrer entièrement à sa passion pour l’audiovisuel. 

« Rod zegwi dan pikan » est un court-métrage qui continue à faire le tour des festivals depuis sa création, en 2015. Son réalisateur, Azim Moollan, est un jeune passionné qui poursuit, lui aussi, son aventure dans le 7e art. Il se penche, d’ailleurs, sur son second scénario…

À 31 ans, Azim Moollan a trouvé sa voie. Après une première expérience dans la pharmacologie, le jeune homme est aujourd’hui réalisateur de courts-métrages. Changement drastique dans la vie de celui qui s’est toujours laissé inspirer par ses envies. Il tentera même de devenir expert-comptable, mais jettera rapidement l’éponge pour se consacrer à sa passion pour l’audiovisuel. Tout petit déjà, il s’amusait à faire des vidéos en VHS avec l’appareil de son père. Aujourd’hui, ce passe-temps est devenu son gagne-pain, s’étant spécialisé dans la production de publicités. Le parcours d’Azim a été une succession d’aventures. Il a passé son enfance à Maurice jusqu’à ses 17 ans. Il s’est ensuite envolé pour le pays de Galles. Il y fera ses études avant de revenir au bercail, en 2008, pour faire de la comptabilité. « L’envie a été de très courte durée. Un an plus tard, j’ai tout arrêté et je suis reparti en Angleterre », raconte-t-il. En 2009, il tente une nouvelle expérience en participant à un atelier sur l’animation et la documentation à Londres.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
L’évangile du cochon créole
Brulé Neige
Fouyé Zetwal
Blaké

Présentée par Dominique Taffin (Directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et les cinéastes Wally Fall (Fouyé Zetwal), Mathieu Glissant (Brûlé neige), Michelange Quay (L’évangile du cochon créole).

À l’Ombre de nos Fantômes

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Hamedine Kane et Ayesha Hameed

Mauritanie exp. vf 2018 coul. 13min (vidéo num.)

Réalisée conjointement par Hameed et Kane, la vidéo In the Shadow of Our Ghosts / À l’ombre de nos fantômes met en scène une personne marchant seule dans des espaces désertiques, urbains ou aux abords de l’eau, qui dialogue avec son ombre, unique compagne de son errance. La solitude de cette personne migrante traversant la contrée sahélienne est accompagnée par le son de ses pas, le bruissement du vent et l’écho des vagues qui se cassent sur une plage. Chevauchant l’image de ce corps anonyme en mouvement, une seconde vidéo montre la mer. Celle qui accueille des adeptes du surf, celle où le mirage d’un bateau prend forme au loin, celle qui rejette sur ses berges les vestiges de ce qu’elle a pris. In the Shadow of Our Ghosts / À l’ombre de nos fantômes relate le destin tragique de 11 hommes migrants retrouvés sans vie à bord d’un bateau fantôme balayé par les vents au sud-est des côtes de la Barbade, le 29 avril 2006, soit plus de quatre mois après leur départ du Cap-Vert, en Afrique. Leurs corps, desséchés par l’air salin et brûlés par le soleil, incarnent le deuil d’une conception naïve de l’océan perçu comme passif, voire bienveillant. La mer, à l’instar des politiques migratoires et des frontières qu’elles instaurent, engouffre, aujourd’hui comme hier, des milliers de vies anonymes. L’œuvre établit un lien poignant entre notre conception de la nature, la violence, l’actualité des vagues migratoires et l’histoire traumatique de la traite des personnes noires à travers le temps et l’espace.

Hamedine Kane

Hamedine Kane (né à Ksar, Mauritanie ; vit à Bruxelles, Belgique, et à Dakar, Sénégal) œuvre à mettre en relief les notions d’exil, d’errance et de mouvement par le truchement des mots et des images. Ses vidéos intimistes rendent visibles et audibles les personnes migrantes et forgent des récits sur leurs manières d’habiter le monde. L’artiste stimule la rencontre, l’accueil et la bienveillance en posant un regard poétique sur leur résilience. En s’intéressant aux sentiments humains, aux animosités, aux désirs, aux amours et aux conflits qui caractérisent l’être en relation, Kane propose de troquer le temps politique par un temps de vie.

Ayesha Hameed

Ayesha Hameed (née à Edmonton, Canada ; vit à Londres, Royaume-Uni) explore l’héritage des diasporas noires à travers la figure de l’océan Atlantique. Par une approche afrofuturiste alliant performances, essais sonores, vidéos et conférences, Hameed s’intéresse au pouvoir mnémonique des médiums, à savoir leur capacité de faire du corps un corps qui se souvient.

Les motifs de l’eau, de la frontière et du déplacement, récurrents dans son travail, permettent de réfléchir aux histoires et aux matérialités de la migration, et plus largement aux rapports entre l’être humain et ce qu’il conçoit comme la nature.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Gwacoulou, Le foyer traditionnel
Bab Sebta
Machini

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)