Bab sebta

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Randa Maroufi

Fr.–Mar. exp. vostf 2019 coul. 20min (cin. num.)

BAB SEBTA est une suite de reconstitutions de situations observées à Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain.

Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour.

Randa Maroufi

Née en 1987 à Casablanca, Maroc.

Diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers (France) ainsi que du Fresnoy (France).

Randa Maroufi est de cette génération advenue avec le règne des images. Elle les
collectionne avec autant d’avidité que de méfiance, se pose sans cesse la question de leur
véracité. Sa recherche se situe entre le reportage, le cinéma et l’étude sociologique qu’elle
poursuit en réalisant des fictions ambiguës qu’elle met au service du réel, et le champ de ses expérimentations s’étend de l’occupation de l’espace public à la question du genre, dont elle relève les mécanismes de construction. Son travail qui se traduit essentiellement à travers la photographie, la vidéo la performance et le son, a été présenté lors d’événements d’art contemporain et de cinéma majeurs tels que: La Biennale de Marrakech (2014), Les
Rencontres photographiques de Bamako (2015), Le Museum of Modern Art à New York (2016), Le Dubai Photo Exhibition (2016), le festival International du film de Clermont-
Ferrand (2016), etc.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Gwacoulou, Le foyer traditionnel
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Gwacoulou, Le foyer traditionnel

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Moïse Togo

avec Salif Berthe, Awa Bagayoko
Mali–Fr. fict. vostfr 2019 coul. 16min (cin. num.)

Gwacoulou relate la légende de la sauvegarde de la paix à travers la transformation de trois paires de jumelles en trois pierres du foyer traditionnel et de leur mère en sa marmite (« le canari »). De nos jours, ces pierres sont encore l’un des piliers de la tradition africaine en milieu bambara. Elles nous rappellent, à travers leur symbolique : le mariage et la discrétion, la fraternité et la solidarité, l’amitié et le soutien. Entre la tradition africaine et la modernité, le film exprime l’évolution des croyances d’ordre aussi bien mystiques que comportementales : la place de l’homme et de la femme, celle des ancêtres, et des valeurs traditionnelles.

Moïse Togo

Passionné par l’art depuis son plus jeune âge, il a commencé ses études universitaires en 2009-2010 à la Faculté des sciences juridiques et politiques. Ses ambitions artistiques l’amènent ensuite au conservatoire de Bamako, au Mali. Cette formation était un moyen pour lui de dévoiler son talent d’artiste et d’apprendre auprès d’artistes professionnels.

©Le Fresnoy

Après cinq ans d’études au conservatoire, il est détenteur d’un master 2 en multimédia et il évolue depuis dans le domaine du multimédia. Il est actuellement boursier du gouvernement français à travers le prix Bakary Diallo du Fresnoy – Studio national des arts contemporains.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Bab Sebta
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

An excavation of us

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Shirley Bruno

Fr.–Grèce–Haïti exp. vostf 2017
coul. et n&b 11min (cin. num.)

Les ombres de l’armée napoléonienne tombent sur les murs d​’une ​grotte mystérieuse nommée d’après Marie Jeanne​, une combattante d​e la révolution haïtienne. Cependant, un mythe local nous raconte différemment ​l’histoire de son acte de rébellion. La bataille qui se déroula à l’intérieur de sa grotte deviendra la révolte d’esclaves la plus aboutie de l’Histoire.

Shirley Bruno

Shirley est une réalisatrice de films américano-haïtienne qui vit entre New York, Haïti et la France. Elle a débuté comme documentariste et artiste multidisciplinaire avant d’entrer à la London Film School (Royaume-Uni) et d’obtenir une maîtrise avec mention en réalisation de film. Ses courts-métrages narratifs ont été présentés en Europe, au Canada, dans les pays de la région Caraïbes et aux États-Unis.

Shirley est boursière de la prestigieuse New York Foundation for the Arts ainsi que du New York State Council on the Arts (Individual Artist Grant / subvention pour les artistes individuels). Ses films traitent souvent de l’espace entre les générations, de la proximité et de la solitude au sein d’une famille et des non-dits qui nous marquent.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
Gwacoulou
Bab Sebta
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

When I grew up, I want to be a black man

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Jyoti Mistry

Afrique du Sud exp. vostf 2017 coul. 10min (vidéo num.)

Un homme noir court dans un champ.
Un homme noir court sur la plage.
Un homme noir court dans une ville.
L’homme noir est toujours en train de courir, il est toujours poursuivi, il est toujours en train de courir…
Courir pour sauver sa vie
Un homme noir court vers la liberté.

Jyoti Mistry

Jyoti Mistry a réalisé des films et des installations salués par la critique. Cause of Death (2020) a été présenté en première au Festival international du film de Berlinale et fait partie d’une trilogie qui comprend When I grow up I want to be a black man (2017).

Publication récente :
International Journal of Film and Media Arts : « Mapping Artistic Research in Film » (2020).

©Gerhard Kassner

Elle est lauréate 2016 du prix d’enseignement Cilect (Association of International Film Schools) en reconnaissance de son innovation dans la recherche et la pédagogie cinématographiques. Elle est l’actuelle rédactrice en chef de PARSE (Platform of Artistic Research in Sweden) et professeur de cinéma à l’université de Göteborg en Suède.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
An Excavation of Us
Gwacoulou
Bab Sebta
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

La Bataille de Tabatô (A batalha de Tabatô)

Samedi 19 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de João Viana

avec Fatu Djebaté, Mamadu Baio
Gui.-Bis.–Port. fict. vostf 2013 coul. 1h23 (cin. num.)

Après trente ans d’exil, Baio accepte de revenir en Guinée-Bissau à la demande de sa fille. Fatu tient à ce que son père l’accompagne le jour de son mariage. Elle va épouser Idrissa, célèbre chanteur des Supercamarimba. La cérémonie doit se dérouler à Tabatô, le village des griots, peuple de musiciens. Mais lorsque Baio retrouve les lieux de son passé, les souvenirs de la guerre d’indépendance remontent à la surface. Pour en finir avec la guerre et ses fantômes, Idrissa décide de mener une dernière bataille…

Forum, Berlinale 2013

João Viana

João Viana est un réalisateur et scénariste angolo-portugais dont les films ont été primés ou sélectionnés aux festivals de Berlin, Venise et Cannes.

Il est connu pour avoir réalisé des longs et des courts métrages. Il a été sélectionné pour la Cinéfondation à Cannes (2015) et a bénéficié du prestigieux programme d’artiste en résidence du DAAD à deux reprises (2013 et 2018).

Soutenu par le DAAD Artists-in-Berlin-Program avec des fonds du ministère fédéral des Affaires étrangères, il développe à la Cité internationale des arts ses prochains films : Kwanza Nord et Kwanza Soud !

La projection de ce film sera précédée de Tarzan, Don Quichotte et nous

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Tarzan, Don Quichotte et nous

Samedi 19 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de Hassen Ferhani

Algérie doc. vostf 2013 coul. 18min (cin. num.)

Une balade dans le quartier de Cervantès à Alger. A la recherche des personnages et des histoires qui y sont nés : de Tarzan et Jane à Don Quichotte, réalité et fiction s’entremêlent. Le souvenir collectif d’un quartier croise celui de l’histoire du cinéma. 
Un court métrage fantaisiste à mi-chemin entre comédie cinéphile et légendes urbaines.

Hassen Ferhani

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. I fréquente durant les années 2000 le ciné club de l’association Chrysalide à Alger dont il devient co-animateur (2003-2008). 

En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction, Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire, Le vol du 140.

Il coréalise, en 2010, le film documentaire Afric Hotel.

Réalisé en 2013, Tarzan, Don Quichotte et nous, à été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. 

Dans ma tête un rond-point, tourné dans les Abattoirs d’Alger aujourd’hui détruits et sorti en salles en 2016, est son premier long métrage. Le film a obtenu plus d’une vingtaine de distinctions dans le monde, (Grand prix du FID 2015 et mention du GNCR, The Genviève Mc-Millan stewart Fellowship- Harvard Film Archive 2016 , Grand prix Torino Film Festival, prix du public et prix Camira à Belfort, prix du jury IDFA…). 

143 rue du Désert est son dernier travail à obtenu deux prix au dernier festival de Locarno 2019 : Léopard du meilleur réalisateur émergent et Prix du jury jeune. Sélectionné au TIFF de Toronto (section Wavelengths, films visionnaires et expérimentaux), il a reçu ensuite le Grand Prix du Festival DMZ (Corée du Sud) et l’Etoile d’argent du documentaire du Festival d’El Gouna (Egypte). Programmé dans plusieurs autres festivals (Hambourg, Viennale,  Belfort, Turin, Santiago du Chili, Montréal…), sa sortie en salle est prévue en février 2021.  

Ce film sera suivi de la projection de La Bataille de Tabatô (A batalha de Tabatô)

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

L’Or blanc

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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d’Adama Sallé

Burk. Fa.–Mar. fict. vostf 2010 coul.
20min (vidéo num.)

©Festival Cinémas d’Afrique Angers 2011

Autrefois, de force, nous traversions l’Atlantique pour les Amériques : où nous chantions et dansions dans les champs de coton pour apaiser les coups de fouet ou pour amuser le maître blanc…

Aujourd’hui de gré, nous abandonnons nos champs de coton et traversons le Sahara pour les pays de l’esclavagiste : chantant et dansant tels des enchaînés de l’Or Blanc Africain…

Deux frères, fils d’agriculteur, sur leur route pour l’Europe, n’échappent pas à la rigueur du désert : Baba succombe de soif. Ado l’enterre selon les rituels du pays, en digne fils du Burkina Faso.

Un cri de révolte contre l’absurdité d’un système agricole qui piétine les paysans du continent.

Adama Sallé

Né à Zaongo (Burkina Faso), Adama Sallé était écrivain et réalisateur. Son livre, Un mariage oblique, est publié en 2006 aux éditions Le Manuscrit. Il commence ses études à l’université de Ouagadougou, puis poursuit une licence en réalisation cinéma à l’École supérieure des arts visuels (ESAV) de Marrakech.

©Athénaïse

 Il se spécialise dans le documentaire avec un séjour à la George Washington University (États-Unis). Il réalise alors Washington Dc et New York City. L’Or blanc, son film de fin d’études à l’ESAV (École Supérieure des Arts Visuels de Marrakech, Maroc), reçoit le prix René-Monory de la meilleure école de cinéma africaine et le prix de la meilleure fiction des écoles au Fespaco 2011.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Me broni ba
Pumzi
Tinye So

Tinye So

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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de Daouda Coulibaly

Mali–É.-U. fict. vostf 2010 coul. 25min (vidéo num.)

Les ancêtres ont quelque chose à vous dire. Serez-vous en capacité de les entendre ? 

Poulain de Bronze, FESPACO 2011

Daouda Coulibaly

Daouda Coulibaly est un réalisateur franco-malien.
De Marseille où il a grandi, le réalisateur malien Daouda Coulibaly débute sa carrière comme monteur de l’audiovisuel. Il décide de passer à la réalisation avec son premier court-métrage, Il était une fois l’indépendance (Nzirin Nin Kera Yeremahoronya Waati Ye) (Mali, France, 2009, 21 min) inspiré d’un conte traditionnel.

Le bon accueil de ce premier court métrage lui vaut d’être retenu pour le programme Focus Features Africa First. Inspiré par la forme de narration traditionnelle et par Sembène Ousmane, il fait un travail qui reflète le lien entre le film africain et la littérature. Tinye So (Mali, 2010, 24 min), son second court métrage, a été récompensé au FESPACO 2011 par le Poulain de Bronze.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Me broni ba
Pumzi
L’Or blanc

Me broni ba (My White Baby)

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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d’Akosua Adoma Owusu

Ghana–É.-U. doc.-exp. sans dialogues 2009 coul. et n&b 22min (vidéo num.)

Me Broni Ba est un portrait lyrique des salons de coiffure à Kumasi, au Ghana. L’héritage emmêlé du colonialisme européen en Afrique est évoqué à travers l’image de femmes qui pratiquent le tressage de cheveux sur de vieilles poupées blanches venant de l’Ouest. Le film se déroule à travers une série de séquences, autour de l’histoire d’un enfant qui émigre du Ghana vers les États-Unis. Le film dévoile le sens profond du terme akan, « me broni ba », ce qui signifie : mon bébé blanc.

Akosua Adoma Owusu

Akosua Adoma Owusu, née le 1er janvier 1984, est une cinéaste ghanéenne-américaine d’avant-garde et une productrice dont les films sont diffusés dans le monde entier. Elle a cherché notamment à visualiser cette triple conscience de l’africaine vivant aux États-Unis, ce terme de triple conscience faisant référence au texte de 1903 de  W. E. B. Du Bois’ : The Souls of Black Folk (« les Âmes du peuple noir »).

W.E.B. Du Bois parlait de « double conscience » en évoquant l’expérience des noirs américains, pris entre leur assimilation possible à la communauté américaine et leur histoire, leurs singularités. Akosua Adoma Owusu évoque cette triple conscience à laquelle doit faire face une africaine immigrée aux États-Unis, qui est tenté de s’assimiler à la culture américaine prédominante, qui est identifiée aux afro-américains par la couleur de sa peau mais qui ne s’identifie pas complètement à leur histoire, et qui a sa propre culture africaine

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Pumzi
Tinye So
L’Or blanc

Pumzi

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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de Wanuri Kahiu

Afr. du Sud.–Ken. fict. vostf 2009 coul. 23min (vidéo num.)

La nature a disparu. À l’extérieur, tout est mort. Asha vit et travaille en tant que conservatrice de musée dans une des communautés d’intérieur que dirige le Conseil de Maitu. Un jour, elle trouve dans son courrier une boîte contenant de la terre. 

Wanuri Kahiu

Réalisatrice et productrice kényane.

Wanuri KAHIU a une Licence en Sciences de l’Université de Warwick, ainsi qu’un Master en Beaux Arts de l’Université de California. Elle a eu le Prix de la Motion Pictures of America Associates aussi bien que le Prix Hollywood Foreign Press pour son film de fin d’études à l’Ama’s Mama.

From a Whisper (2008) a eu cinq prix à la cérémonie des African Movie Awards au Nigeria, dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur film. Elle a ensuite tourné For Our Land (2009), un documentaire sur la vie de la lauréate du prix Nobel de la paix Wangari Maathai. En 2010, son court-métrage de science-fiction Pumzi, en partie financé par Focus Features et le Goethe-Institut, a été projeté au festival de Sundance. Son long métrage Rafiki en première mondiale au Festival de Cannes 2018 est le premier film kenyan à ce festival français. 

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Me broni ba
Tinye So
L’Or blanc