Muna Moto

Mercredi 12 janvier 2022, 20h00 – Salle 500

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de Jean-Pierre Dikongué Pipa

Philippe Abia, Arlette Din Beli
Cameroun fict. vostf 1975 n&b 1h29 (cin. num.)

N’Dome aime Ngando. Mais le jeune homme ne parvient pas à réunir la dot nécessaire au mariage et demande l’aide de son oncle. Mais celui-ci s’éprend de la jeune femme qui lui donnera, espère-t-il, l’enfant qu’il attend vainement de ses premières épouses. Il paie donc la dot, mais pour lui-même. De désespoir, la jeune femme se donne alors à l’homme qu’elle aime, mais ce geste ne décourage nullement l’oncle qui l’épousera en la sachant enceinte. Le vrai père, N’Dome, viendra, trois ans plus tard, reprendre son enfant.

Grand classique du 7e art africain, cette tragédie met en scène le conflit entre un oncle et son neveu, amoureux de la même femme.

Étalon d’or, FESPACO 1976

Sélection officielle, Mostra de Venise 1975

Restored in 2019 by Cineteca di Bologna/L’Immagine Ritrovata and The Film Foundation’s World Cinema Project. Funding provided by the Hobson/Lucas Family Foundation. This restoration is part of the African Film Heritage Project, created by The Film Foundation, FEPACI and UNESCO – in collaboration with Cineteca di Bologna – to help locate, restore, and disseminate African cinema.

Jean-Pierre Dikongué Pipa

Alors qu’il est adolescent, Jean-Pierre Dikongue-Pipa pratique le théâtre en amateur. Il crée bientôt sa propre troupe et écrit ses pièces. A Paris, il suit des études cinématographiques au Conservatoire indépendant du cinéma français de 1962 à 1964.

Jean-Pierre Dikongue-Pipa réalise quelques courts métrages avec l’aide du ministère français de la Coopération, puis, devant les difficultés inhérentes au cinéma en Afrique, reprend ses activités théâtrales. Près de dix ans plus tard, il parvient à réaliser l’un des premiers longs métrages camerounais , Muna moto (1975), qui raconte les tribulations d’un couple d’amoureux confrontés aux pesanteurs de la tradition, symbolisée en la circonstance par la dot. Critique apparente des archaïsmes, mais aussi – plus discrètement, pour échapper à la censure – des abus de pouvoir si fréquents dans le continent africain, le film séduit la critique européenne par la beauté des images et une justesse de ton proche du néoréalisme. Le Prix de la liberté (1978), qui évoque la condition féminine, est en revanche un peu trop simpliste pour convaincre des esprits accoutumés à un langage cinématographique élaboré. Mais peut-être ce type de cinéma sert-il avant tout un objectif de communication auprès du public africain ?

Courts métrages

en tant que : Réalisateur

1965Un simpleJean-Pierre Dikongue-Pipa
1966Cornes (Les)Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1966Rendez-moi mon pèreJean-Pierre Dikongue-Pipa
1984Foire aux livres à Harare (La)Jean-Pierre Dikongue-Pipa

Longs métrages

en tant que : Réalisateur

1975Muna moto
L’enfant de l’autre
Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1978Prix de la liberté (Le)Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1980Kpa KumJean-Pierre Dikongue-Pipa
1981Music and music : super concertJean-Pierre Dikongue-Pipa
1983Histoires drôles, drôles de gensJean-Pierre Dikongue-Pipa
1987Courte maladie = BadyagaJean-Pierre Dikongue-Pipa

en tant que : Scénariste

1975Muna moto
L’enfant de l’autre
Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1978Prix de la liberté (Le)Jean-Pierre Dikongue-Pipa
1983Histoires drôles, drôles de gensJean-Pierre Dikongue-Pipa
1987Courte maladie = BadyagaJean-Pierre Dikongue-Pipa

Revue de presse

Muna Moto – Il était une fois le cinéma

http://www.peuplesawa.com/fr/bnnews.php?nid=1031

Cinéma Raconté | #6 Muna Moto, la tradition mise à nue | Ausha

Soirée d’ouverture en présence de Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Da Yie

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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FrançaisEnglish

Da Yie

d’Anthony Nti

Court métrage — Ghana/Belgique — 2019 — 20 min
Couleur | Français et anglais

© CAVIAR FILMS_Pieter-Jan Claessens

Synopsis

Par une journée ensoleillée au Ghana, deux enfants montent dans la voiture d’un inconnu qui les emmène voir du pays. Tous les trois s’entendent si bien que “Bogah”, l’inconnu, commence à remettre en question ses intentions initiales…

Acteurs

Prince Agortey, Matilda Enchil, Goua Grovogui, Ma Abena, Zadi Wonder, Malcolm Bader et Anthony Nti

Équipe

RÉALISATEUR : Anthony Nti
SCÉNARISTE : Anthony Nti, Chingiz Karibekov
PRODUCTEUR : Anthony Nti, Chingiz Karibekov (RONDINI & RITCS)
DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE : PJ Claessens
MONTAGE : Frederik Vandewalle

Festivals & Récompenses

Plus de 160 sélections en festival et 30 récompenses

FESTIVAL INTERNATIONAL DU COURT MÉTRAGE DE CLERMONT-FERRAND

Meilleur film international

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Meilleur court métrage

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Prix du jury pour la meilleure performance — Matilda Enchil

Rhode Island International Film Festival

Meilleur court métrage de fiction

Anthony Nti

Anthony (1992) est né au Ghana et s’est installé en Belgique à l’âge de 10 ans. Il a étudié le cinéma au RITCS à Bruxelles et s’est intégré à une scène artistique colorée, réalisant des publicités et des
clips musicaux avec une multitude de jeunes artistes talentueux. La singularité de son travail lui permet une immense visibilité – sa vidéo Black Magic (Yung Mavu) a été vue plus de 20 millions de
fois. Ses courts métrages Kwaku, Only Us et BOI ont été largement salués en festivals. Anthony développe un style jeune et frais, emprunt d’un certain exotisme.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Diplomate à la tomate
Mwansa the Great

Da Yie

A film by Anthony Nti

Short film — Ghana/Belgium — 2020 — 20 min
Colour| French  & English

© CAVIAR FILMS_Pieter-Jan Claessens

Synopsis

Young Matilda and Prince are taken on a life-changing trip by a stranger. Kids, gangsters and Ghana’s vibrant coast as you’ve never seen them.

Cast

Prince Agortey, Matilda Enchil, Goua Grovogui, Ma Abena, Zadi Wonder, Malcolm Bader & Anthony Nti

Crew

IRECTOR : Anthony Nti
WRITER : Anthony Nti, Chingiz Karibekov
PRODUCERS: Anthony Nti, Chingiz Karibekov (RONDINI & RITCS)
CINEMATOGRAPHY : PJ Claessens
EDITING: Frederik Vandewalle

Festivals & Awards

Over 160 festival selections & 30 awards

Clermont-Ferrand International Short Film Festival

Best International Film

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Best Short Film

MELBOURNE INTERNATIONAL FILM FESTIVAL

Jury Award for Oustanding Performance — Matilda Enchil

Rhode Island International Film Festival Best Narrative Short Film

Anthony Nti

Anthony (1992) was born in Ghana and moved to Belgium at the age of 10. He studied film at the RITCS in Brussels and became part of a colourful art scene, making commercials and music videos with a host of talented young artists. The singularity of his work his video Black Magic (Yung Mavu) has been viewed over 20 million times. His short films Kwaku, Only Us and BOI have been widely acclaimed at festivals. Anthony’s style is young and fresh, with a certain exoticism about it.

This film is part of a session of short films including :

Diplomate à la tomate
Mwansa the Great

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

Mwansa the great

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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FrançaisEnglish

de Rungano Nyoni

2011, Zambia / UK, fiction, 23:09 mins, HD, 16:9, Stereo, Couleur

Synopsis

Alors qu’il essaie de prouver qu’il est un héros, Mwansa commet l’impardonnable : il casse accidentellement la poupée en argile de sa grande sœur Shula. Il doit alors partir dans une quête, certes pour la réparer mais plutôt pour prouver qu’il est bien Mwansa le Grand.

Acteurs

Mwansa Bwalya… Shula la Princesse
Anna Mithi… Shula
Samuel Mwale… Mwansa
Owas Ray Mwape… Mwansa le Grand
Becky Ngoma (Rebecca Ngoma)… Mère
Lackie Phiri… Lackie

Crew

Réalisateur – Rungano Nyoni
Producteur – Rungano Nyoni, Gabriel Gauchet
Directeur de la photo – Andrzej Krol

Monteur-es – Gabriel Gauchet, Rungano Nyoni
Preneur de son – Lilia Dornorf
Son – Tilman Hahn
Concepteur de la production – Ricardo Hernandez

Rungano Nyoni

Rungano Nyoni est née à Lusaka en Zambie, a grandi au Pays de Galles, et vit au Portugal. Elle est diplômée de l’université de Birmingham et a suivi une formation d’actrice à l’University of Arts de Londres. 

En 2013, Rungano a écrit Z1 qui a ensuite remporté le prix du meilleur court métrage aux British Independent Film Awards. Son court métrage LISTEN a été nommé au European Film Award 2015 et a remporté le prix du meilleur court métrage narratif au Tribeca Film Festival.

En 2010, elle réalise son premier court-métrage, The List, et remporte un BAFTA. Puis son court-métrage Mwansa The Great est sélectionné dans plus de 100 festivals et remporte plus de 20 prix. Elle co-écrit ensuite le court-métrage The Mass of Men qui remporte le Léopard d’Or à Locarno en 2012. Son dernier court-métrage, Listen, qu’elle co-réalise dans le cadre du programme « Nordic Factory » de la Quinzaine des Réalisateurs, remporte notamment un prix à Tribeca et est qualifié aux Oscars. I AM NOT A WITCH est son premier long-métrage ; développé au sein de la Résidence de la Cinéfondation, le film était en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs au festival de Cannes en 2017 et fera la clôture de la section Discovery du festival de Toronto 2017. 

En 2018, Rungano a reçu la bourse du Wellcome Trust.

Directed by Rungano Nyoni

2011, Zambia / UK, fiction, 23:09 mins, HD, 16:9, Stereo, Colour

Synopsis

An eight-year-old boy who aspires to be a hero and embarks upon a journey to prove his greatness, with unexpected consequences. A moving insight into childhood where fantasy jostles with reality as a young boy’s imagination transforms and empowers everyday life.

Directors Statement:
I wanted the film to reflect the bitter sweetness of growing up in Zambia, surrounded by immensely devastating things but in contrast living a pretty normal and fulfilled childhood. Mwansa the Great deals with death through the children’s point of view. Mwansa , Shula and Lackie have recently lost their father. Unknowingly they try and carry on his legacy though their imagination. Shula, the big sister, does this by playing Princess Shula, a nickname given to her by her father. Mwansa plays Mwansa The Great, also something his father used to call him. Lackie, plays with a doll their father made for her. I wanted to capture the importance of dreaming big despite adverse circumstances. Mwansa dreams of being reunited with his Dad again, through his imagination he does so and at the end of the film he gets what he wants.

Cast

Mwansa – Samuel Mwale
Shula – Anna Mithi
Mwansa the Great – Owas Ray Mwape
Princess Shula – Mwansa Bwalya
Lackie – Lackie Phiri
Mother – Becky Ngoma


Crew

Writer/Director – Rungano Nyoni
Producer – Rungano Nyoni, Gabriel Gauchet
Cinematographer – Andrzej Krol

Editor – Gabriel Gauchet, Rungano Nyoni
Sound Recordist – Lilia Dornorf
Sound Designer – Tilman Hahn
Production Designer – Ricardo Hernandez

Rungano Nyoni

Rungano Nyoni is a self-taught Writer / Director. Her first short film THE LIST won a BAFTA Cymru, her subsequent short film MWANSA THE GREAT was selected for over 100 International Film Festival and was nominated for a BAFTA in 2012. In 2013 Rungano wrote Z1 which subsequently won Best Short at The British Independent Film Awards. Her short LISTEN has been nominated for a European Film Award 2015 and won the Best Short Narrative Prize at Tribeca Film Festival. 

Rungano’s debut feature was I AM NOT A WITCH. It follows the story of an 8 year old girl who is exiled to a Witch Camp. The film premiered in Cannes and was nominated for numerous international awards.  In 2018 Rungano won the BAFTA for outstanding debut by a British writer, director or producer.  She also won best director and best debut director at the 2017 British Independent Film Awards. 

In 2018 Rungano received the Wellcome Trust Fellowship.

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

Amal

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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d’Ali Benkirane

Maroc fict. vostf 2004 coul. 17min (35mm)

Amal est une petite fille de douze ans qui vit dans la campagne marocaine. Chaque jour, elle se lève à l’aube et se rend à pied avec son frère, à l’école du village située à plusieurs kilomètres de leur ferme. Elève studieuse et passionnée, son rêve est de devenir médecin.

Ali Benkirane

Ali BENKIRANE est né le 14 décembre 1975 au Maroc. Il fait ses études à la Mission Française de Casablanca, où il obtient un bac scientifique.
La Nuit Américaine (Truffaut) va provoquer en lui un véritable déclic. Outre Spielberg et Truffaut, Fellini est pour lui une référence.
Diplômé de l’ESRA (Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle à Paris) en 1998 où il réalise L’aile brisée (1997), il travaille comme assistant monteur et assistant réalisateur sur différents tournages.

Il a réalisé trois documentaires : Vietnam Paradiso (2001), 30 ans de pêche hauturière au Maroc (2002) et Amal al badiya (2003). En 2004, il réalise Amalgrâce au Maroc et Maroc et Arte qui préachete son film (diffusé les 9 et 11 mars 2005).
Il vit au Maroc, à Casablanca.

Filmographie

2004 – Amal 
2003 – Amal al badiya 
2002 –30 ans de pêche hauturière au Maroc 
2001 – Vietnam Paradiso 
1997 – L’aile brisée

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
A nous la rue
Diplomate à la tomate
Mwansa the Great
Da Yie

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Diplomate à la tomate

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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FrançaisEnglish

de Samba Félix N’Diaye

De Samba Felix Ndiaye

Sénégal, 1989, 16 min, couleur, documentaire

En Afrique, les petits métiers survivent comme une résistance face à l’invasion de biens de consommation. Dans les cinq films qui composent cette série Trésors des poubelles, on suit les étapes de la fabrication d’objets artisanaux avec du matériel de récupération et l’on est à chaque fois émerveillé de l’habileté et de l’intelligence de ces artisans. Le réalisateur a construit chaque film comme une petite énigme, qui ne dévoile l’objet fini qu’à la fin, sans dialogue, ni commentaire, avec juste le son direct.
« Diplomate à la tomate », c’est le nom utilisé par les Dakarois pour désigner ces valisettes aux couleurs rouge sang et noir, provenant du métal récupéré des boîtes vides de sauce tomate. Les valisettes en bois sont recouvertes aujourd’hui avec le métal récupéré de boîtes de soda et d’autres boissons, en conservant les logos colorés.

Équipe

Réalisation : Samba Felix Ndiaye
Écriture : Samba Felix Ndiaye
Image : Lev Long Dara
Son : Alioune Badara Cissokho, Pape Gore Seck
Montage : Lev Long Dara, Samba Felix Ndiaye
Production (structure) : Almadies Films

Restauration par New York University (NYU) en partenariat avec le Service de Coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France de New York

Samba Félix N’Diaye

Né à Dakar le 6 mars 1945 et mort dans la même ville le 6 novembre 2009, est un cinéaste documentariste sénégalais qui est réalisa près de 25 films, depuis le début de sa carrière au milieu des années 1970 jusqu’à sa disparition. Au-delà de sa notoriété nationale, il est considéré comme « le père du documentaire africain ».

Samba Félix Ndiaye se sent redevable des talents de conteuse de sa grand-mère maternelle. Il a été très marqué par quelques-uns de ses propos : « Une parole intéressante a toujours des oreilles » ou encore « Tu ne peux pas t’asseoir sur la tête de quelqu’un qui te parle ». Samba Félix Ndiaye éprouve une passion précoce pour le cinéma. Adolescent, il fréquente régulièrement le ciné-club du Centre culturel français de Dakar. Après une formation en droit et sciences économiques à l’université de Dakar, il poursuit des études de cinéma à Paris (Université de Paris VIII et École Louis-Lumière) et, en parallèle, suit des cours d’ethnopsychiatrie à l’École des hautes études3.

La plupart des films mettent en scène avec peu de mots la vie quotidienne des gens ordinaires. Cependant les œuvres des années 2000 abordent plus volontiers des thèmes plus directement polémiques ou politiques. L’utopie reste d’actualité et le cinéma est l’un des chemins.


Born in 1945 in Dakar, Samba Felix N’Diaye was the dean of African documentary.
He obtains a Masters in Cinema and Audiovisual Studies from the University of Paris VIII and pursued further studies at the Institut Louis Lumière in cinematography and editing. A lecturer at Vincennes, he becomes a specialist at CIRTEF and trains television directors for the member stations of the Council for Francophone Radio and Television. Secretary General of the Société des Réalisateurs Sénégalais, he also collaborated on a number of films as producer, executive producer, cameraman or editor. His film credits include twelve documentaries, mostly on 16mm. The most important have earned international distinction (« Gety Tey ou prendre la mer aujourd’hui », « Le trésor des poubelles », « Lettre à un ami cinéaste », and « N’Gor l’esprit des lieux »). The author of « Letter to Senghor », « Rwanda pour mémoire » questions the state of African countries since their independence in his most recent work « Questions à la terre natale ».


Filmographie :

2007Questions à la terre natale52min
2007Le Revers de l’exil (comme directeur artistique16)26min
2003Rwanda pour mémoire68min
1999Nataal, en coréalisation France Langlois (portrait du photographe sénégalais Babacar Touré Mandémory)52min
1998Lettre à Senghor (Entre nous grand-père)49min
1998Un fleuve dans la tête54min
1994Ngor, l’esprit des lieux91min
1993Lettre à l’œil13min
1993Cinés d’Afrique (en collaboration avec d’autres réalisateurs)59
1992Dakar-Bamako52min
1992Amadou Diallo, un peintre sous verre13min
1992Dial-Diali (comme producteur15)23min
1989Trésors des poubelles (une série de 5 courts-métrages) Les Malles Les Chutes de N’Galam Teug. Chaudronnerie d’art Diplomates à la tomate Aqua14min 9min 17min 14min 12min
1986La Santé, une aventure peu ordinaire15min
1978Geti Tey (Prendre la mer aujourd’hui)40min
1995Perantal (L’éducation du nourrisson)31min


Questions à la terre natale, 2008, lm, documentaire

de Samba Félix N’Diaye

Sénégal, 1989, 16 min, couleur, documentaire

In Africa, small jobs are signs of resistance against the consumption goods’ invasion. In these five films composing this series, treasures of garbage, we follow the different step of the production of handcraft objects with material collected from bins, and every time, we are amazed by their intelligence and skills.
The director structured each film like little puzzle, revealing the final object only at the end, without dialogue neither commentary, with live sound only. “Diplomat with tomato” is the expression used by people from Dakar to point out this red and black luggage, coming from tomato cans made of metal. This wooden luggage are nowadays covered with fizzy drinks cans and other drinks, keeping their colorful logo.

Empty boxes of tomato sauce and cans of coca-cola, beer or fruit juice are used to manufacture small attaché cases perfect for diplomats of the tomato.

Restoration by New York University (NYU) in partnership with the Service de Coopération et d’Action Culturelle of the French Embassy in New York.

Crew

Directed by : Samba Felix Ndiaye
Author: Samba Felix Ndiaye
Image : Lev Long Dara
Sound : Alioune Badara Cissokho, Pape Gore Seck
Editing : Lev Long Dara, Samba Felix Ndiaye
Production (structure) : Almadies Films

Samba Félix N’Diaye

Born in 1945 in Dakar, Samba Felix N’Diaye was the dean of African documentary.
He obtains a Masters in Cinema and Audiovisual Studies from the University of Paris VIII and pursued further studies at the Institut Louis Lumière in cinematography and editing.

A lecturer at Vincennes, he becomes a specialist at CIRTEF and trains television directors for the member stations of the Council for Francophone Radio and Television. Secretary General of the Société des Réalisateurs Sénégalais, he also collaborated on a number of films as producer, executive producer, cameraman or editor. His film credits include twelve documentaries, mostly on 16mm. The most important have earned international distinction (« Gety Tey ou prendre la mer aujourd’hui », « Le trésor des poubelles », « Lettre à un ami cinéaste », and « N’Gor l’esprit des lieux »). The author of « Letter to Senghor », « Rwanda pour mémoire » questions the state of African countries since their independence in his most recent work « Questions à la terre natale ».

Filmography :

2007Questions à la terre natale52min
2007Le Revers de l’exil (comme directeur artistique16)26min
2003Rwanda pour mémoire68min
1999Nataal, en coréalisation France Langlois (portrait du photographe sénégalais Babacar Touré Mandémory)52min
1998Lettre à Senghor (Entre nous grand-père)49min
1998Un fleuve dans la tête54min
1994Ngor, l’esprit des lieux91min
1993Lettre à l’œil13min
1993Cinés d’Afrique (en collaboration avec d’autres réalisateurs)59
1992Dakar-Bamako52min
1992Amadou Diallo, un peintre sous verre13min
1992Dial-Diali (comme producteur15)23min
1989Trésors des poubelles (une série de 5 courts-métrages) Les Malles Les Chutes de N’Galam Teug. Chaudronnerie d’art Diplomates à la tomate Aqua14min 9min 17min 14min 12min
1986La Santé, une aventure peu ordinaire15min
1978Geti Tey (Prendre la mer aujourd’hui)40min
1995Perantal (L’éducation du nourrisson)31

TIGRITUDES
LUSAKA

AOÛT—> SEPT. 2023

A nous la rue

Mercredi 12 janvier 2022, 17h30 – Salle 300

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FrançaisEnglish

de Mustapha Dao

Avec Ludovic Ouedraogi, Oumar Konange, Tiémoko Kone, Awa Ouedraogo, Rose Sare

Burkina Faso, 1987, 15 min

A l’heure où l’école ferme, la rue accueille les enfants et leurs jeux, source inépuisable d’apprentissages. Premiers larcins, premiers affrontements, premiers émois amoureux, le foot, le cinéma, la danse, la cuisine, la fabrication de jouets ou d’instruments de musique, le petit commerce Toute la débrouillardise des enfants burkinabés est évoquée dans une suite de pochades rapides et pleines d’humour.

Mustapha Dao

Né en 1955 à Koudougou. Il étudie la technique du son à L’institut Africain d’Education Cinématographique (INAFEC). Ensuite, il s’occupe de direction de Production aux studios Cinafric de Kossodo (Ouagadougou). Il travaille au Centre National du Cinéma et à la Télévision Nationale du Burkina Faso. Il travaille également avec Souleymane Cissé, Idrissa Ouédraogo. En 1987, il reçoit des bobines que lui envoie Haïlé Gerima, c’est comme cela qu’il réalise son premier film A nous la rue.

Mustapha Dao s’est spécialisé dans le cinéma pour enfants, en réalisant plusieurs courts-métrages s’inspirant des contes.

Son premier court métrage, réalisé en 1987, A nous la rue met en scène des enfants d’un quartier populaire de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. En 1989, pour réaliser Le neveu du peintre, son second court-métrage, il s’inspire de contes africains. L’enfant et la Caïman réalisé en 1991 consacre l’importance de la parole donnée. Son dernier film, L’œuf, s’inspire d’un conte burkinabè.

Mustapha Dao a travaillé régulièrement avec les enfants des rues.

Filmographie

1987 : À nous la rue

1989 : Le Neveu du peintre

1991 : L’Enfant et le Caïman

1995 : L’Œuf

Mustapha Dao est décédé à Paris le 21 juin 2010.

Directed by Mustapha Dao

Cast Ludovic Ouedraogi, Oumar Konange, Tiémoko Kone, Awa Ouedraogo, Rose Sare

Burkina Faso, 1987, 15 min

At a time when school is closing down, the street welcomes children and their games, an inexhaustible source of learning. First larcenies, first confrontations, first love affairs, football, cinema, dance, cooking, making toys or musical instruments, petty trading – all the resourcefulness of Burkina Faso’s children is evoked in a series of quick, humorous pochades.

Mustapha Dao

Né en 1955 à Koudougou. Il étudie la technique du son à L’institut Africain d’Education Cinématographique (INAFEC). Ensuite, il s’occupe de direction de Production aux studios Cinafric de Kossodo (Ouagadougou). Il travaille au Centre National du Cinéma et à la Télévision Nationale du Burkina Faso. Il travaille également avec Souleymane Cissé, Idrissa Ouédraogo. En 1987, il reçoit des bobines que lui envoie Haïlé Gerima, c’est comme cela qu’il réalise son premier film A nous la rue.

Mustapha Dao s’est spécialisé dans le cinéma pour enfants, en réalisant plusieurs courts-métrages s’inspirant des contes.

Son premier court métrage, réalisé en 1987, A nous la rue met en scène des enfants d’un quartier populaire de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. En 1989, pour réaliser Le neveu du peintre, son second court-métrage, il s’inspire de contes africains. L’enfant et la Caïman réalisé en 1991 consacre l’importance de la parole donnée. Son dernier film, L’œuf, s’inspire d’un conte burkinabè.

Mustapha Dao a travaillé régulièrement avec les enfants des rues.

Filmography

1987 : À nous la rue

1989 : Le Neveu du peintre

1991 : L’Enfant et le Caïman

1995 : L’Œuf

Mustapha Dao est décédé à Paris le 21 juin 2010.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Diplomate à la tomate
Amal
Mwansa the Great
Da Yie

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)