Ojuju

Dimanche 20 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de C. J. Obasi

avec Gabriel Afolayan,
Omowunmi Dada
Nigéria fict. vostf 2014 coul. 1h35 (vidéo num.)

Le quartier de Romero (Gabriel Afolayan) est en difficulté. Les gens manifestent soudainement des symptômes de cécité des rivières enragée. Avec ses amis Emmy (Kelechi Udegbe) et Peju (Omawunmi Dada), il a du mal à comprendre comment l’unique source d’approvisionnement en eau du quartier a pu être infectée. Cependant, il n’y a pas de temps pour réfléchir car ils doivent tous survivre et se frayer un chemin pour échapper au quartier infesté.

C. J. Obasi

C.J. Obasi, également connu sous le nom de « Fiery » ou « The Fiery One », a écrit et réalisé les longs métrages OJuju et O-Town, qui ont tous deux été projetés dans de nombreux festivals, dont le Pan African Film Festival de Los Angeles, le Shockproof Film Festival de Prague, le New Voices in Black Film Festival de New York, le Gothenburg Film Festival et le Fantasia Film Festival de Montréal, et ont été acclamés par Screen Anarchy, IndieWire et The Hollywood Reporter.

Il a remporté de nombreux prix et nominations, notamment celui du meilleur film nigérian (OJuju), les African Movie Academy Awards (Oscars africains) et le Trailblazer Award aux Africa Magic Viewers Choice Awards (AMVCA). Son court métrage Hello, Rain, une adaptation de la nouvelle Hello, Moto de l’auteur lauréat du prix World Fantasy & Nebula, Nnedi Okorafor, a été présenté en première mondiale dans le cadre de la compétition internationale du Festival international du court métrage d’Oberhausen, et dans plus de 30 festivals comme le Fantasia Film Festival, où il a remporté la mention spéciale du jury, et le BFI London Film Festival, où il a été nommé pour le prix du court métrage. Il a participé au laboratoire de développement Less is More (LIM) du Groupe Ouest avec son projet de long métrage Mami Wata.

Revue de presse

1res images pour l’anthologie nigériane « Juju Stories » sélectionnée à Locarno – Le Polyester

‘Juju Stories’ to premiere at the BFI London film festival – CELEBRITY GIG MAGAZINE

En présence de C.J. Obasi (cinéaste)

À l’Ombre de nos Fantômes

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Hamedine Kane et Ayesha Hameed

Mauritanie exp. vf 2018 coul. 13min (vidéo num.)

Réalisée conjointement par Hameed et Kane, la vidéo In the Shadow of Our Ghosts / À l’ombre de nos fantômes met en scène une personne marchant seule dans des espaces désertiques, urbains ou aux abords de l’eau, qui dialogue avec son ombre, unique compagne de son errance. La solitude de cette personne migrante traversant la contrée sahélienne est accompagnée par le son de ses pas, le bruissement du vent et l’écho des vagues qui se cassent sur une plage. Chevauchant l’image de ce corps anonyme en mouvement, une seconde vidéo montre la mer. Celle qui accueille des adeptes du surf, celle où le mirage d’un bateau prend forme au loin, celle qui rejette sur ses berges les vestiges de ce qu’elle a pris. In the Shadow of Our Ghosts / À l’ombre de nos fantômes relate le destin tragique de 11 hommes migrants retrouvés sans vie à bord d’un bateau fantôme balayé par les vents au sud-est des côtes de la Barbade, le 29 avril 2006, soit plus de quatre mois après leur départ du Cap-Vert, en Afrique. Leurs corps, desséchés par l’air salin et brûlés par le soleil, incarnent le deuil d’une conception naïve de l’océan perçu comme passif, voire bienveillant. La mer, à l’instar des politiques migratoires et des frontières qu’elles instaurent, engouffre, aujourd’hui comme hier, des milliers de vies anonymes. L’œuvre établit un lien poignant entre notre conception de la nature, la violence, l’actualité des vagues migratoires et l’histoire traumatique de la traite des personnes noires à travers le temps et l’espace.

Hamedine Kane

Hamedine Kane (né à Ksar, Mauritanie ; vit à Bruxelles, Belgique, et à Dakar, Sénégal) œuvre à mettre en relief les notions d’exil, d’errance et de mouvement par le truchement des mots et des images. Ses vidéos intimistes rendent visibles et audibles les personnes migrantes et forgent des récits sur leurs manières d’habiter le monde. L’artiste stimule la rencontre, l’accueil et la bienveillance en posant un regard poétique sur leur résilience. En s’intéressant aux sentiments humains, aux animosités, aux désirs, aux amours et aux conflits qui caractérisent l’être en relation, Kane propose de troquer le temps politique par un temps de vie.

Ayesha Hameed

Ayesha Hameed (née à Edmonton, Canada ; vit à Londres, Royaume-Uni) explore l’héritage des diasporas noires à travers la figure de l’océan Atlantique. Par une approche afrofuturiste alliant performances, essais sonores, vidéos et conférences, Hameed s’intéresse au pouvoir mnémonique des médiums, à savoir leur capacité de faire du corps un corps qui se souvient.

Les motifs de l’eau, de la frontière et du déplacement, récurrents dans son travail, permettent de réfléchir aux histoires et aux matérialités de la migration, et plus largement aux rapports entre l’être humain et ce qu’il conçoit comme la nature.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Gwacoulou, Le foyer traditionnel
Bab Sebta
Machini

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Machini

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Tétshim et Frank Mukunday

Rép. dém. du Congo anim. exp. vf 2019 coul. 10min (vidéo num.)

Par la force des choses et surtout de la machine nous sommes devenus des êtres somnambuliques des êtres privés de bon Dieu, des damnés de la terre et des cobayes par dessus-le-marché noir de l’histoire des cobayes de la machine.

Tétshim et Frank Mukunday

Frank Mukunday est originaire de Lubumbashi, RDC. Il est passionné de cinéma d’animation et travaille avec de nombreux animateurs congolais sur divers projets. Il s’associe en 2007 à Tétshim, Angelo Nzeka et Trésor Makonga, avec lesquels il travaille encore aujourd’hui.

Frank Mukunday et Tétshim réalisent depuis 2010 des films d’animation en autodidactes. Partant de la pratique du dessin (Tétshim) et de la vidéo (Frank), leur duo a fondé le studio « Crayon de cuivre » à Lubumbashi. Après deux essais expérimentaux « Cailloux » et « Ku Kinga », ils réalisent ensemble « Machini », sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, dont la Biennale de Lubumbashi, DOK Leipzig, le Festival d’Annecy ou le Festival International du film de Rotterdam.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Gwacoulou, Le foyer traditionnel
Bab Sebta
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Bab sebta

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Randa Maroufi

Fr.–Mar. exp. vostf 2019 coul. 20min (cin. num.)

BAB SEBTA est une suite de reconstitutions de situations observées à Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain.

Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour.

Randa Maroufi

Née en 1987 à Casablanca, Maroc.

Diplômée de l’Institut National des Beaux-Arts de Tétouan, de l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers (France) ainsi que du Fresnoy (France).

Randa Maroufi est de cette génération advenue avec le règne des images. Elle les
collectionne avec autant d’avidité que de méfiance, se pose sans cesse la question de leur
véracité. Sa recherche se situe entre le reportage, le cinéma et l’étude sociologique qu’elle
poursuit en réalisant des fictions ambiguës qu’elle met au service du réel, et le champ de ses expérimentations s’étend de l’occupation de l’espace public à la question du genre, dont elle relève les mécanismes de construction. Son travail qui se traduit essentiellement à travers la photographie, la vidéo la performance et le son, a été présenté lors d’événements d’art contemporain et de cinéma majeurs tels que: La Biennale de Marrakech (2014), Les
Rencontres photographiques de Bamako (2015), Le Museum of Modern Art à New York (2016), Le Dubai Photo Exhibition (2016), le festival International du film de Clermont-
Ferrand (2016), etc.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Gwacoulou, Le foyer traditionnel
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Gwacoulou, Le foyer traditionnel

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Moïse Togo

avec Salif Berthe, Awa Bagayoko
Mali–Fr. fict. vostfr 2019 coul. 16min (cin. num.)

Gwacoulou relate la légende de la sauvegarde de la paix à travers la transformation de trois paires de jumelles en trois pierres du foyer traditionnel et de leur mère en sa marmite (« le canari »). De nos jours, ces pierres sont encore l’un des piliers de la tradition africaine en milieu bambara. Elles nous rappellent, à travers leur symbolique : le mariage et la discrétion, la fraternité et la solidarité, l’amitié et le soutien. Entre la tradition africaine et la modernité, le film exprime l’évolution des croyances d’ordre aussi bien mystiques que comportementales : la place de l’homme et de la femme, celle des ancêtres, et des valeurs traditionnelles.

Moïse Togo

Passionné par l’art depuis son plus jeune âge, il a commencé ses études universitaires en 2009-2010 à la Faculté des sciences juridiques et politiques. Ses ambitions artistiques l’amènent ensuite au conservatoire de Bamako, au Mali. Cette formation était un moyen pour lui de dévoiler son talent d’artiste et d’apprendre auprès d’artistes professionnels.

©Le Fresnoy

Après cinq ans d’études au conservatoire, il est détenteur d’un master 2 en multimédia et il évolue depuis dans le domaine du multimédia. Il est actuellement boursier du gouvernement français à travers le prix Bakary Diallo du Fresnoy – Studio national des arts contemporains.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Bab Sebta
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

An excavation of us

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Shirley Bruno

Fr.–Grèce–Haïti exp. vostf 2017
coul. et n&b 11min (cin. num.)

Les ombres de l’armée napoléonienne tombent sur les murs d​’une ​grotte mystérieuse nommée d’après Marie Jeanne​, une combattante d​e la révolution haïtienne. Cependant, un mythe local nous raconte différemment ​l’histoire de son acte de rébellion. La bataille qui se déroula à l’intérieur de sa grotte deviendra la révolte d’esclaves la plus aboutie de l’Histoire.

Shirley Bruno

Shirley est une réalisatrice de films américano-haïtienne qui vit entre New York, Haïti et la France. Elle a débuté comme documentariste et artiste multidisciplinaire avant d’entrer à la London Film School (Royaume-Uni) et d’obtenir une maîtrise avec mention en réalisation de film. Ses courts-métrages narratifs ont été présentés en Europe, au Canada, dans les pays de la région Caraïbes et aux États-Unis.

Shirley est boursière de la prestigieuse New York Foundation for the Arts ainsi que du New York State Council on the Arts (Individual Artist Grant / subvention pour les artistes individuels). Ses films traitent souvent de l’espace entre les générations, de la proximité et de la solitude au sein d’une famille et des non-dits qui nous marquent.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
Gwacoulou
Bab Sebta
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

When I grew up, I want to be a black man

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Jyoti Mistry

Afrique du Sud exp. vostf 2017 coul. 10min (vidéo num.)

Un homme noir court dans un champ.
Un homme noir court sur la plage.
Un homme noir court dans une ville.
L’homme noir est toujours en train de courir, il est toujours poursuivi, il est toujours en train de courir…
Courir pour sauver sa vie
Un homme noir court vers la liberté.

Jyoti Mistry

Jyoti Mistry a réalisé des films et des installations salués par la critique. Cause of Death (2020) a été présenté en première au Festival international du film de Berlinale et fait partie d’une trilogie qui comprend When I grow up I want to be a black man (2017).

Publication récente :
International Journal of Film and Media Arts : « Mapping Artistic Research in Film » (2020).

©Gerhard Kassner

Elle est lauréate 2016 du prix d’enseignement Cilect (Association of International Film Schools) en reconnaissance de son innovation dans la recherche et la pédagogie cinématographiques. Elle est l’actuelle rédactrice en chef de PARSE (Platform of Artistic Research in Sweden) et professeur de cinéma à l’université de Göteborg en Suède.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
An Excavation of Us
Gwacoulou
Bab Sebta
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Le rite, la folle et moi

Dimanche 20 février 2022, 15h00 – Salle 300

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de Gentille M. Assih

Togo–Sén.–Fr. doc. vostf 2012 coul. 1h26 (vidéo num.)

L’Akpéma est un rituel, en pays Kabié (au nord du Togo), au cours duquel les femmes âgées apprennent aux jeunes filles comment devenir des femmes dignes et mûres. Au cours de son initiation, Gentille apprit des secrets sur l’histoire de sa grand-mère. Elle comprit aussi pourquoi son père la maltraitait. Aujourd’hui, choisie comme marraine pour l’Akpéma de sa petite sœur, il lui revient de transmettre à celle-ci cette histoire qu’elle a portée en elle, comme une femme porte un bébé en son sein. Le Rite, la Folle et moi est une histoire de transmission, une occasion de comprendre le poids des traditions et la complexité des cultures africaines. C’est surtout l’occasion pour deux sœurs d’effacer l’injure qui entache la descendance de leur grand-mère.

Gentille M. Assih

Née en 1979 à Lomé, Togo. Après un parcours universitaire en ressources humaines, Gentille s’intéresse à l’écriture et la réalisation de documentaires de création. À partir de 2005, elle suit plusieurs formations notamment dans le cadre du programme Africadoc. En 2009, elle réalise Itchombi, son premier film documentaire en tant qu’auteur et réalisatrice. Elle en a aussi assuré l’image et le son lors du tournage.

En 2010, elle filme le rituel d’initiation de sa sœur dans le cadre de la Collection Lumière d’Afrique et signe Akpéma, un documentaire de 52 minutes sur la transformation des rituels traditionnels par rapport à la modernisation des sociétés africaines. Son nouveau film, qui est également son premier long-métrage documentaire, Le Rite, la Folle et moi révèle un secret de famille transformé en véritable conte au fil du temps.

La Bataille de Tabatô (A batalha de Tabatô)

Samedi 19 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de João Viana

avec Fatu Djebaté, Mamadu Baio
Gui.-Bis.–Port. fict. vostf 2013 coul. 1h23 (cin. num.)

Après trente ans d’exil, Baio accepte de revenir en Guinée-Bissau à la demande de sa fille. Fatu tient à ce que son père l’accompagne le jour de son mariage. Elle va épouser Idrissa, célèbre chanteur des Supercamarimba. La cérémonie doit se dérouler à Tabatô, le village des griots, peuple de musiciens. Mais lorsque Baio retrouve les lieux de son passé, les souvenirs de la guerre d’indépendance remontent à la surface. Pour en finir avec la guerre et ses fantômes, Idrissa décide de mener une dernière bataille…

Forum, Berlinale 2013

João Viana

João Viana est un réalisateur et scénariste angolo-portugais dont les films ont été primés ou sélectionnés aux festivals de Berlin, Venise et Cannes.

Il est connu pour avoir réalisé des longs et des courts métrages. Il a été sélectionné pour la Cinéfondation à Cannes (2015) et a bénéficié du prestigieux programme d’artiste en résidence du DAAD à deux reprises (2013 et 2018).

Soutenu par le DAAD Artists-in-Berlin-Program avec des fonds du ministère fédéral des Affaires étrangères, il développe à la Cité internationale des arts ses prochains films : Kwanza Nord et Kwanza Soud !

La projection de ce film sera précédée de Tarzan, Don Quichotte et nous

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Tarzan, Don Quichotte et nous

Samedi 19 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de Hassen Ferhani

Algérie doc. vostf 2013 coul. 18min (cin. num.)

Une balade dans le quartier de Cervantès à Alger. A la recherche des personnages et des histoires qui y sont nés : de Tarzan et Jane à Don Quichotte, réalité et fiction s’entremêlent. Le souvenir collectif d’un quartier croise celui de l’histoire du cinéma. 
Un court métrage fantaisiste à mi-chemin entre comédie cinéphile et légendes urbaines.

Hassen Ferhani

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. I fréquente durant les années 2000 le ciné club de l’association Chrysalide à Alger dont il devient co-animateur (2003-2008). 

En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction, Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire, Le vol du 140.

Il coréalise, en 2010, le film documentaire Afric Hotel.

Réalisé en 2013, Tarzan, Don Quichotte et nous, à été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. 

Dans ma tête un rond-point, tourné dans les Abattoirs d’Alger aujourd’hui détruits et sorti en salles en 2016, est son premier long métrage. Le film a obtenu plus d’une vingtaine de distinctions dans le monde, (Grand prix du FID 2015 et mention du GNCR, The Genviève Mc-Millan stewart Fellowship- Harvard Film Archive 2016 , Grand prix Torino Film Festival, prix du public et prix Camira à Belfort, prix du jury IDFA…). 

143 rue du Désert est son dernier travail à obtenu deux prix au dernier festival de Locarno 2019 : Léopard du meilleur réalisateur émergent et Prix du jury jeune. Sélectionné au TIFF de Toronto (section Wavelengths, films visionnaires et expérimentaux), il a reçu ensuite le Grand Prix du Festival DMZ (Corée du Sud) et l’Etoile d’argent du documentaire du Festival d’El Gouna (Egypte). Programmé dans plusieurs autres festivals (Hambourg, Viennale,  Belfort, Turin, Santiago du Chili, Montréal…), sa sortie en salle est prévue en février 2021.  

Ce film sera suivi de la projection de La Bataille de Tabatô (A batalha de Tabatô)

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)