Gwacoulou, Le foyer traditionnel

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Moïse Togo

avec Salif Berthe, Awa Bagayoko
Mali–Fr. fict. vostfr 2019 coul. 16min (cin. num.)

Gwacoulou relate la légende de la sauvegarde de la paix à travers la transformation de trois paires de jumelles en trois pierres du foyer traditionnel et de leur mère en sa marmite (« le canari »). De nos jours, ces pierres sont encore l’un des piliers de la tradition africaine en milieu bambara. Elles nous rappellent, à travers leur symbolique : le mariage et la discrétion, la fraternité et la solidarité, l’amitié et le soutien. Entre la tradition africaine et la modernité, le film exprime l’évolution des croyances d’ordre aussi bien mystiques que comportementales : la place de l’homme et de la femme, celle des ancêtres, et des valeurs traditionnelles.

Moïse Togo

Passionné par l’art depuis son plus jeune âge, il a commencé ses études universitaires en 2009-2010 à la Faculté des sciences juridiques et politiques. Ses ambitions artistiques l’amènent ensuite au conservatoire de Bamako, au Mali. Cette formation était un moyen pour lui de dévoiler son talent d’artiste et d’apprendre auprès d’artistes professionnels.

©Le Fresnoy

Après cinq ans d’études au conservatoire, il est détenteur d’un master 2 en multimédia et il évolue depuis dans le domaine du multimédia. Il est actuellement boursier du gouvernement français à travers le prix Bakary Diallo du Fresnoy – Studio national des arts contemporains.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
When I Grow Up, I Want to Be a Black Man
An excavation of us
Bab Sebta
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

When I grew up, I want to be a black man

Dimanche 20 février 2022, 17h30 – Salle 300

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de Jyoti Mistry

Afrique du Sud exp. vostf 2017 coul. 10min (vidéo num.)

Un homme noir court dans un champ.
Un homme noir court sur la plage.
Un homme noir court dans une ville.
L’homme noir est toujours en train de courir, il est toujours poursuivi, il est toujours en train de courir…
Courir pour sauver sa vie
Un homme noir court vers la liberté.

Jyoti Mistry

Jyoti Mistry a réalisé des films et des installations salués par la critique. Cause of Death (2020) a été présenté en première au Festival international du film de Berlinale et fait partie d’une trilogie qui comprend When I grow up I want to be a black man (2017).

Publication récente :
International Journal of Film and Media Arts : « Mapping Artistic Research in Film » (2020).

©Gerhard Kassner

Elle est lauréate 2016 du prix d’enseignement Cilect (Association of International Film Schools) en reconnaissance de son innovation dans la recherche et la pédagogie cinématographiques. Elle est l’actuelle rédactrice en chef de PARSE (Platform of Artistic Research in Sweden) et professeur de cinéma à l’université de Göteborg en Suède.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages (films d’art) comprenant :
An Excavation of Us
Gwacoulou
Bab Sebta
Machini
À l’ombre de nos fantômes

Présentée par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Le rite, la folle et moi

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EnglishFrançais

A film by  Gentille M. Assih

Akpéma is a ritual in Kabié country (northern Togo), during which older women teach young girls how to become dignified, mature women. During her initiation, Gentille learned secrets about her grandmother’s history. She also understood why her father mistreated her. Now, chosen as godmother for her little sister’s Akpéma, it’s up to her to pass on to her sister the story she has carried within her, as a woman carries a baby within her womb. Le Rite, la Folle et moi is a story of transmission, an opportunity to understand the weight of tradition and the complexity of African cultures. Above all, it’s an opportunity for two sisters to erase the insult that tarnishes their grandmother’s lineage.

Biography

Born in 1979 in Lomé, Togo. After university studies in human resources, Gentille became interested in writing and directing creative documentaries. From 2005, she attended several training courses, notably as part of the Africadoc program. In 2009, she directed Itchombi, her first documentary as writer and director. She was also in charge of image and sound during filming. In 2010, she filmed her sister’s initiation ritual as part of the Lumière d’Afrique collection, and signed Akpéma, a 52-minute documentary on the transformation of traditional rituals in relation to the modernization of African societies. His new film, which is also his first feature-length documentary, « Le Rite, la Folle et moi » (The Rite, the Madwoman and Me) reveals a family secret that has been transformed into a true tale over time…

Technical data

  • Original title :
  • Running time :
  • Year of production :
  • Filming medium :
  • Available broadcast formats :
  • Original version: Available versions: Shooting locations:
  • Director: Image:
  • Sound : Editing :
  • Producer (Senegal) : Producer (France) :
  • Le Rite, la Folle et moi 85 minutes
  • 2012
  • DVC Pro
  • Blu-ray, Betanum, DvCam, Dvd
  • Kabié and French
  • VOSTF and VOSTA
  • Kara (Northern Togo), Lomé
  • Kind M. Assih
  • Michel K. Zongo, Fabacary Assymby Coly Moumouni Jupiter Sodré
  • Joëlle Janssen
  • Angèle Diabang, Karoninka
  • Jean-Marie Barbe,
  • Ardèche Images Production

de Gentille M. Assih

Togo–Sén.–Fr. doc. vostf 2012 coul. 1h26 (vidéo num.)

L’Akpéma est un rituel, en pays Kabié (au nord du Togo), au cours duquel les femmes âgées apprennent aux jeunes filles comment devenir des femmes dignes et mûres. Au cours de son initiation, Gentille apprit des secrets sur l’histoire de sa grand-mère. Elle comprit aussi pourquoi son père la maltraitait. Aujourd’hui, choisie comme marraine pour l’Akpéma de sa petite sœur, il lui revient de transmettre à celle-ci cette histoire qu’elle a portée en elle, comme une femme porte un bébé en son sein. Le Rite, la Folle et moi est une histoire de transmission, une occasion de comprendre le poids des traditions et la complexité des cultures africaines. C’est surtout l’occasion pour deux sœurs d’effacer l’injure qui entache la descendance de leur grand-mère.

Gentille M. Assih

Née en 1979 à Lomé, Togo. Après un parcours universitaire en ressources humaines, Gentille s’intéresse à l’écriture et la réalisation de documentaires de création. À partir de 2005, elle suit plusieurs formations notamment dans le cadre du programme Africadoc. En 2009, elle réalise Itchombi, son premier film documentaire en tant qu’auteur et réalisatrice. Elle en a aussi assuré l’image et le son lors du tournage.

En 2010, elle filme le rituel d’initiation de sa sœur dans le cadre de la Collection Lumière d’Afrique et signe Akpéma, un documentaire de 52 minutes sur la transformation des rituels traditionnels par rapport à la modernisation des sociétés africaines. Son nouveau film, qui est également son premier long-métrage documentaire, Le Rite, la Folle et moi révèle un secret de famille transformé en véritable conte au fil du temps.

La Bataille de Tabatô (A batalha de Tabatô)

Samedi 19 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de João Viana

avec Fatu Djebaté, Mamadu Baio
Gui.-Bis.–Port. fict. vostf 2013 coul. 1h23 (cin. num.)

Après trente ans d’exil, Baio accepte de revenir en Guinée-Bissau à la demande de sa fille. Fatu tient à ce que son père l’accompagne le jour de son mariage. Elle va épouser Idrissa, célèbre chanteur des Supercamarimba. La cérémonie doit se dérouler à Tabatô, le village des griots, peuple de musiciens. Mais lorsque Baio retrouve les lieux de son passé, les souvenirs de la guerre d’indépendance remontent à la surface. Pour en finir avec la guerre et ses fantômes, Idrissa décide de mener une dernière bataille…

Forum, Berlinale 2013

João Viana

João Viana est un réalisateur et scénariste angolo-portugais dont les films ont été primés ou sélectionnés aux festivals de Berlin, Venise et Cannes.

Il est connu pour avoir réalisé des longs et des courts métrages. Il a été sélectionné pour la Cinéfondation à Cannes (2015) et a bénéficié du prestigieux programme d’artiste en résidence du DAAD à deux reprises (2013 et 2018).

Soutenu par le DAAD Artists-in-Berlin-Program avec des fonds du ministère fédéral des Affaires étrangères, il développe à la Cité internationale des arts ses prochains films : Kwanza Nord et Kwanza Soud !

La projection de ce film sera précédée de Tarzan, Don Quichotte et nous

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Tarzan, Don Quichotte et nous

Samedi 19 février 2022, 20h30 – Salle 300

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de Hassen Ferhani

Algérie doc. vostf 2013 coul. 18min (cin. num.)

Une balade dans le quartier de Cervantès à Alger. A la recherche des personnages et des histoires qui y sont nés : de Tarzan et Jane à Don Quichotte, réalité et fiction s’entremêlent. Le souvenir collectif d’un quartier croise celui de l’histoire du cinéma. 
Un court métrage fantaisiste à mi-chemin entre comédie cinéphile et légendes urbaines.

Hassen Ferhani

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. I fréquente durant les années 2000 le ciné club de l’association Chrysalide à Alger dont il devient co-animateur (2003-2008). 

En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction, Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d’été de la FEMIS et réalise dans ce cadre, un court documentaire, Le vol du 140.

Il coréalise, en 2010, le film documentaire Afric Hotel.

Réalisé en 2013, Tarzan, Don Quichotte et nous, à été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux. 

Dans ma tête un rond-point, tourné dans les Abattoirs d’Alger aujourd’hui détruits et sorti en salles en 2016, est son premier long métrage. Le film a obtenu plus d’une vingtaine de distinctions dans le monde, (Grand prix du FID 2015 et mention du GNCR, The Genviève Mc-Millan stewart Fellowship- Harvard Film Archive 2016 , Grand prix Torino Film Festival, prix du public et prix Camira à Belfort, prix du jury IDFA…). 

143 rue du Désert est son dernier travail à obtenu deux prix au dernier festival de Locarno 2019 : Léopard du meilleur réalisateur émergent et Prix du jury jeune. Sélectionné au TIFF de Toronto (section Wavelengths, films visionnaires et expérimentaux), il a reçu ensuite le Grand Prix du Festival DMZ (Corée du Sud) et l’Etoile d’argent du documentaire du Festival d’El Gouna (Egypte). Programmé dans plusieurs autres festivals (Hambourg, Viennale,  Belfort, Turin, Santiago du Chili, Montréal…), sa sortie en salle est prévue en février 2021.  

Ce film sera suivi de la projection de La Bataille de Tabatô (A batalha de Tabatô)

Présenté par Dyana Gaye et Valérie Osouf (programmatrices)

Coming Forth by Day (Al-khoroug lel-nahar)

Samedi 19 février 2022, 17h00 – Salle 300

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de Hala Lofty

avec Donia Maher, Salma Al-Naggar
Ég.–ÉAU. fict. vostf 2012 coul. 1h36
(vidéo num.)

Dans la banlieue du Caire, à la veille de la révolution égyptienne, 24 heures dans la vie de Souad qui habite avec sa mère, son père alité et qui peine à exprimer ses rêves. Un premier
film impressionnant.

Hala Lofty

Hala est une cinéaste égyptienne, née en 1973. Elle a étudié l’économie et les sciences politiques et a été diplômée de l’université du Caire en 1995. Elle a ensuite étudié la réalisation de films à l’Institut du film du Caire et a obtenu son diplôme avec mention en 1999. Elle a travaillé comme assistante réalisatrice dans le domaine commercial pendant deux ans avant de décider que ce n’est pas l’endroit auquel elle appartenait.

De 2001 à 2004, elle a réalisé trois documentaires de manière indépendante. Elle a travaillé avec la chaîne documentaire Aljazeera en réalisant sept documentaires télévisés dans une série intitulée « Arabes d’Amérique latine » de 2005 à 2006. En 2007, elle a commencé à produire son premier long métrage, Coming Forth By Day, de manière totalement indépendante, en utilisant ses économies et une petite subvention obtenue en 2008. Le projet a été suspendu pendant un certain temps et a été repris après la révolution. En juillet 2011, Hala a reçu le prestigieux Katrin Cartlidge Foundation Award, décerné à une nouvelle voix cinématographique reflétant l’intégrité de l’esprit dans le cinéma indépendant. En 2010, avec l’aide des partenaires de Coming Forth By Day, Hala a fondé Hassala Productions. Hassala Productions est une société indépendante visant à soutenir les jeunes artistes dans la réalisation de leurs projets de rêve en leur offrant gratuitement des caméras, des combinaisons de montage et des consultations pour la collecte de fonds afin de les aider à garder leur indépendance autant que possible.

En présence de Jihan El Tahri (cinéaste) et Rafik Chekkat (écrivain, activiste)

→ séance suivie d’un débat modéré par Saad Chakali (critique de cinéma)

Matière grise (Grey Matter)

Samedi 19 février 2022, 14h30 – Salle 300

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de Kivu Ruhorahoza

avec Ramadhan Bizimana,
Tamim Hakizimana
Rwanda fict. vostf 2011 coul.
1h40 (vidéo num.)

Situé dans la ville moderne de Kigali, la capitale du Rwanda, ce film décrit le processus et la vision d’un cinéaste astucieux et déterminé, Balthazar, qui cherche des fonds pour son premier long métrage, Le cycle du cafard. Mais les thèmes de son drame hanté et tranchant, sur les conséquences d’un génocide sur un frère et une sœur, ne trouvent aucun soutien auprès des agences.

La réalisation puissante, belle et passionnément consciente du réalisateur rwandais Kivu Ruhorahoza fait de Grey Matter bien plus qu’un « film à message », tout en offrant un aperçu vivifiant de la nature de la violence politique.

Mention spéciale et Prix de la meilleure interprétation masculine, Tribeca 2011

Kivu Ruhorahoza

Kivu Ruhorahoza est un scénariste, réalisateur et producteur rwandais. Le travail de Kivu a été officiellement projeté dans les plus grands festivals internationaux, notamment Sundance, TriBeCa, IDFA, Rotterdam, Varsovie, Sydney, Rio, ainsi que dans des musées et lieux renommés tels que la Tate Modern (dans le cadre du projet Little Sun d’Olafur Eliasson), le MoMA, le BFI Southbank et bien d’autres. Parmi les films de Ruhorahoza figurent le docufiction Europa (compétition officielle IDFA Feature 2019), les drames Things of the Aimless Wanderer (compétition officielle Sundance 2015) et Grey Matter (compétition officielle TriBeCa 2011).

©Gael Ruboneka

Ruhorahoza a été producteur associé du film Munyurangabo de Lee Isaac Chung (Cannes, Un certain regard 2007) et coproducteur de plusieurs courts métrages primés réalisés par ses collègues est-africains Samuel Ishimwe, Philibert Mbabazi (tous deux du Rwanda) et Amil Shivji (Tanzanie). Il est également auteur publié aux Editions Magellan à Paris.

Revue de presse

‘Grey Matter,’ a Rwandan Film – Review – The New York Times

Matière Grise de Kivu Ruhorahoza : un nouveau discours filmique pour le Rwanda?

Sur la planche

Vendredi 18 février 2022, 21h00 – Salle 500

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de Leïla Kilani

avec Soufia Issami, Mouna Bahmad
Mar.–Fr.–All. fict. vostf 2011 coul. 1h46 (cin. num.)

La planche du titre est multiple, elle est tremplin, plongeoir ou planche à requins. C’est l’histoire d’une fraternité en danger, l’histoire d’un quatuor : celle de quatre filles en course, faite d’amour, de choix, de destins fracassés. Elles sont les personnages d’un film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme.

Leïla Kilani

Née à Casablanca en 1970, Leïla Kilani a toujours rêvé d’être clown. Elle vit aujourd’hui entre Paris et Tanger et s’oriente vers le documentaire en 2000 avec des films très remarqués (Tanger le rêve des Brûleurs, Nos lieux interdits) avant de réaliser Sur la planche, son 1er long métrage de fiction.

Revue de presse

Extraits commentés : “Sur la planche”, par sa réalisatrice Leïla Kilani

Critique : Sur la planche, de Leïla Kilani – Critikat

Leïla Kilani : « Au Maroc, les réactions à ‘Sur la planche’ sont passionnelles » – Jeune Afrique

Présenté par Souad Houssein (spécialiste des fonds de production des cinémas d’Afrique)

L’Or blanc

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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d’Adama Sallé

Burk. Fa.–Mar. fict. vostf 2010 coul.
20min (vidéo num.)

©Festival Cinémas d’Afrique Angers 2011

Autrefois, de force, nous traversions l’Atlantique pour les Amériques : où nous chantions et dansions dans les champs de coton pour apaiser les coups de fouet ou pour amuser le maître blanc…

Aujourd’hui de gré, nous abandonnons nos champs de coton et traversons le Sahara pour les pays de l’esclavagiste : chantant et dansant tels des enchaînés de l’Or Blanc Africain…

Deux frères, fils d’agriculteur, sur leur route pour l’Europe, n’échappent pas à la rigueur du désert : Baba succombe de soif. Ado l’enterre selon les rituels du pays, en digne fils du Burkina Faso.

Un cri de révolte contre l’absurdité d’un système agricole qui piétine les paysans du continent.

Adama Sallé

Né à Zaongo (Burkina Faso), Adama Sallé était écrivain et réalisateur. Son livre, Un mariage oblique, est publié en 2006 aux éditions Le Manuscrit. Il commence ses études à l’université de Ouagadougou, puis poursuit une licence en réalisation cinéma à l’École supérieure des arts visuels (ESAV) de Marrakech.

©Athénaïse

 Il se spécialise dans le documentaire avec un séjour à la George Washington University (États-Unis). Il réalise alors Washington Dc et New York City. L’Or blanc, son film de fin d’études à l’ESAV (École Supérieure des Arts Visuels de Marrakech, Maroc), reçoit le prix René-Monory de la meilleure école de cinéma africaine et le prix de la meilleure fiction des écoles au Fespaco 2011.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Me broni ba
Pumzi
Tinye So

Tinye So

Vendredi 18 février 2022, 16h30 – Salle 300

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de Daouda Coulibaly

Mali–É.-U. fict. vostf 2010 coul. 25min (vidéo num.)

Les ancêtres ont quelque chose à vous dire. Serez-vous en capacité de les entendre ? 

Poulain de Bronze, FESPACO 2011

Daouda Coulibaly

Daouda Coulibaly est un réalisateur franco-malien.
De Marseille où il a grandi, le réalisateur malien Daouda Coulibaly débute sa carrière comme monteur de l’audiovisuel. Il décide de passer à la réalisation avec son premier court-métrage, Il était une fois l’indépendance (Nzirin Nin Kera Yeremahoronya Waati Ye) (Mali, France, 2009, 21 min) inspiré d’un conte traditionnel.

Le bon accueil de ce premier court métrage lui vaut d’être retenu pour le programme Focus Features Africa First. Inspiré par la forme de narration traditionnelle et par Sembène Ousmane, il fait un travail qui reflète le lien entre le film africain et la littérature. Tinye So (Mali, 2010, 24 min), son second court métrage, a été récompensé au FESPACO 2011 par le Poulain de Bronze.

Ce film s’inscrit dans une séance de courts métrages comprenant :
Me broni ba
Pumzi
L’Or blanc